Son doux visage, c'est ce que je préfère en me réveillant. Elle est là ; me
regardant obstinément ; elle est revenue aujourd'hui. Je peux lire de la
tristesse dans ses yeux. Oh si seulement elle savait.si seulement.
Bosco : Hé Faith : Comment vas-tu aujourd'hui ? Bosco : Mieux.
Je ne peux pas dire que je me sens bien, si je me sentais bien je ne serais pas là, à essayer de lutter contre mes sentiments, contre mes démons, contre moi-même.
Faith : Je dois te demander quelque chose. Le docteur est venu nous parler l'autre jour ; il a dit que ton geste avait. Bosco : Mon geste ?
Pourquoi parle t-elle d'un geste, comme si cela était quelque chose d'irréfléchie ? Au contraire, il m'a semblé et il me semble toujours que c'était la meilleure chose à faire. Peut-être était-ce une solution pouilleuse, la solution des lâches, mais elle était faite pour moi, car je suis un lâche. J'ai préféré m'éloigner de la réalité plutôt que de l'affronter. Et Dieu sait combien de fois j'ai du lui faire face, à cause de ma mère, de mon frère. Mais cette fois, je n'avais pas la force. Je ne l'ai toujours pas.
Bosco : Est-ce si dur de parler de tentative de suicide ?
Ma voix a sonné plus ferme que ce que j'avais prévu, mais ce n'est pas une si mauvaise chose. Peut-être que ça lui fera comprendre.
Faith : Bien, Marvin a dit que cela était lié à quelqu'un de ton entourage proche ; que tu as fait cela par rapport à ce qu'une personne a dit ou fait.
Pourquoi maintenant ? J'aurai aimé qu'elle évite de me poser cette question, LA question. Que dois-je lui dire ?
Faith : Bosco, répond-moi franchement, est-ce à cause de moi, de ce que je t'ai dit que tu as fait ça ? S'il te plaît répond-moi.
Sa voix est tremblante ; si je lui dis oui, que pensera t-elle de moi ? Et d'elle-même ? Je sais qu'elle ne l'a pas pensé, elle ne pensera jamais que je suis inutile. Le fait est qu'elle me l'a dit, et elle m'a déchirée le c?ur. Comment puis-je lui expliquer que c'est en voulant la fuir que j'ai fait ce geste, comme elle l'appelle ; que j'ai fait ça parce qu'elle m'obsède.
Bosco : Non Faith : Dis-moi la vérité Bosco.
Pourquoi ? Pourquoi faut-elle qu'elle lise en moi comme dans un livre ouvert ? J'arrive a masquer mes sentiments, sauf lorsqu'elle est là. Nous avons été partenaires pendant plus de huit ans. Huit ans pendant lesquels nous avons apprit à nous connaître ; et maintenant elle ne me connaît que trop bien. Je la hais pour cela, pour le fait que je ne puisse rien lui cacher. Jamais.
Faith : Oh Dieu Bosco ! Je m'en veux, je ne pensais pas ce que je t'ai dit l'autre jour. Je.j'étais effrayée, j'ai cru que Fred allait mourir. Tu as fais tout ce que tu as pu pour m'aider mais. je m'excuse. Je sais que je t'ai fais du mal, mais jamais au grand jamais je n'ai voulu te blesser. Seigneur regarde ou je t'ai conduis.
Je déteste la voir dans cet état, ses yeux bleus se troublent, les larmes coulent ; elle s'en veux à cause de moi. Et voilà j'ai voulu quitter ce monde pour éviter de lui faire du mal, et c'est tout l'inverse qui se produit. Quel idiot je fais, comme si cela aurait tout résolu.
Faith : Oh, Bosco, Dieu sait combien je t'aime. Je t'aimerais toute ma vie ; et . Bosco : Arrête Faith
Si elle savait combien je l'aime moi aussi, je veux lui crier mon amour, le lui prouver. Mais elle ne me considèrera jamais autrement que comme un ami. Je suis le bon copain, celui sur lequel elle se repose lorsqu'elle a besoin. Fred a du mal à me supporter, tout ça parce que je passe plus de temps que lui avec sa femme. Mais s'il savait la chance qu'il a. Je donnerais tout pour la tenir dans mes bras, ne serait-ce qu'une seule fois ; pouvoir toucher son visage, sentir ses cheveux. Et voilà, ça y'est je deviens romantique. Mais comment échapper à ses sentiments lorsqu'ils vous rattrapent. Elle m'aime elle me l'a dit, mais pas de la même manière que je le souhaiterais. Et après tout, de quel droit puis-je vouloir quelqu'un que je ne mérite pas ? Je la ferais souffrir, mais pour l'instant, c'est elle qui me consume à petit feu. Je dois l'éloigner de moi, au plus vite. Je ne veux plus la faire souffrir.
Bosco : Je sais que tu ne le pensais pas. Le fait est que tu m'as dit des choses qui m'ont blessé, et que jamais je ne pourrais oublier. Faith : Mais. Bosco : Je suis désolé que tu les aies dites ; maintenant tu ne peux plus revenir en arrière. C'est à cause de toi que je suis ici, c'est de ta faute, uniquement de ta faute.
Je me mets en colère. Je devrais parfois me donner des coups de pieds, j'essaye de l'éloigner de moi, de la faire s'en aller ; et au lieu de l'épargner je lui fais mal. Pourquoi mes propos me font tant souffrir. Je blesse l'une des personnes, LA personne qui m'est le plus chère dans ce bas monde. Mais elle a une famille, et de quel droit pourrais-je souhaiter que cette femme me revienne, qu'elle laisse tomber son mari pour moi. Je n'en ai aucun droit. Aucun. Il faut qu'elle aille s'occuper de sa famille, qu'elle m'oublie, qu'elle oublie Maurice Boscorelli ; et sa vie deviendra alors plus facile.
Nous sommes tous els deux au bord de la crise de nerfs
Faith : Bosco, j'ai dit que j'étais désolée. Bosco : tu es désolée, tout le monde l'est, et qu'est-ce que ça change ? Un ? Je suis là, à attendre je ne sais quoi, pendant que tu te lamentes sur moi. Et après ? Qu'est-ce que ça va donner, comment ça va finir ? Oui c'est à cause de toi que je me suis ouvert les veines, et franchement je regrette que l'on m'ait amener ici. Faith : Tu ne peux pas croire ce que tu dis. Bosco : Ah non ? Faith : Non ! Tu es le mec le plus égoïste qui soit. Est-ce que tu as pensé un peu aux autres, à moi. Si tu étais mort, qu'aurais-je fais ? Bosco : Tu t'en serais remise très vite. Faith : Je quoi ? Maurice Boscorelli, de toutes les choses que tu as dites, je n'ai rien entendu de tel. Tu n'es qu'un égocentrique qui ne pense qu'à lui. Tu croyais que t'allais tout régler en t'ouvrant les poignets ? Un ? Tu ne t'assumes même pas ! Bosco : Ce n'est pas ça ! Faith : Alors c'est quoi ? Un ? Vas-y j'attends tes explications. Bosco (chuchotant) : Je t'aime Faith : Quoi ? Bosco (criant) : JE T'AIME
Ce n'est pas vrai, je l'ai dit. Un grand silence envahit la pièce. Elle est là, debout, me regardant comme si j'étais fou. Pourquoi est-ce que je lui ai dit. Il n'y a rien au monde que je souhaiterais plus à l'heure actuelle que de disparaître de sa vue. Mais je ne peux pas, pour une fois je vais devoir assumer. Et après ?
Bosco : Hé Faith : Comment vas-tu aujourd'hui ? Bosco : Mieux.
Je ne peux pas dire que je me sens bien, si je me sentais bien je ne serais pas là, à essayer de lutter contre mes sentiments, contre mes démons, contre moi-même.
Faith : Je dois te demander quelque chose. Le docteur est venu nous parler l'autre jour ; il a dit que ton geste avait. Bosco : Mon geste ?
Pourquoi parle t-elle d'un geste, comme si cela était quelque chose d'irréfléchie ? Au contraire, il m'a semblé et il me semble toujours que c'était la meilleure chose à faire. Peut-être était-ce une solution pouilleuse, la solution des lâches, mais elle était faite pour moi, car je suis un lâche. J'ai préféré m'éloigner de la réalité plutôt que de l'affronter. Et Dieu sait combien de fois j'ai du lui faire face, à cause de ma mère, de mon frère. Mais cette fois, je n'avais pas la force. Je ne l'ai toujours pas.
Bosco : Est-ce si dur de parler de tentative de suicide ?
Ma voix a sonné plus ferme que ce que j'avais prévu, mais ce n'est pas une si mauvaise chose. Peut-être que ça lui fera comprendre.
Faith : Bien, Marvin a dit que cela était lié à quelqu'un de ton entourage proche ; que tu as fait cela par rapport à ce qu'une personne a dit ou fait.
Pourquoi maintenant ? J'aurai aimé qu'elle évite de me poser cette question, LA question. Que dois-je lui dire ?
Faith : Bosco, répond-moi franchement, est-ce à cause de moi, de ce que je t'ai dit que tu as fait ça ? S'il te plaît répond-moi.
Sa voix est tremblante ; si je lui dis oui, que pensera t-elle de moi ? Et d'elle-même ? Je sais qu'elle ne l'a pas pensé, elle ne pensera jamais que je suis inutile. Le fait est qu'elle me l'a dit, et elle m'a déchirée le c?ur. Comment puis-je lui expliquer que c'est en voulant la fuir que j'ai fait ce geste, comme elle l'appelle ; que j'ai fait ça parce qu'elle m'obsède.
Bosco : Non Faith : Dis-moi la vérité Bosco.
Pourquoi ? Pourquoi faut-elle qu'elle lise en moi comme dans un livre ouvert ? J'arrive a masquer mes sentiments, sauf lorsqu'elle est là. Nous avons été partenaires pendant plus de huit ans. Huit ans pendant lesquels nous avons apprit à nous connaître ; et maintenant elle ne me connaît que trop bien. Je la hais pour cela, pour le fait que je ne puisse rien lui cacher. Jamais.
Faith : Oh Dieu Bosco ! Je m'en veux, je ne pensais pas ce que je t'ai dit l'autre jour. Je.j'étais effrayée, j'ai cru que Fred allait mourir. Tu as fais tout ce que tu as pu pour m'aider mais. je m'excuse. Je sais que je t'ai fais du mal, mais jamais au grand jamais je n'ai voulu te blesser. Seigneur regarde ou je t'ai conduis.
Je déteste la voir dans cet état, ses yeux bleus se troublent, les larmes coulent ; elle s'en veux à cause de moi. Et voilà j'ai voulu quitter ce monde pour éviter de lui faire du mal, et c'est tout l'inverse qui se produit. Quel idiot je fais, comme si cela aurait tout résolu.
Faith : Oh, Bosco, Dieu sait combien je t'aime. Je t'aimerais toute ma vie ; et . Bosco : Arrête Faith
Si elle savait combien je l'aime moi aussi, je veux lui crier mon amour, le lui prouver. Mais elle ne me considèrera jamais autrement que comme un ami. Je suis le bon copain, celui sur lequel elle se repose lorsqu'elle a besoin. Fred a du mal à me supporter, tout ça parce que je passe plus de temps que lui avec sa femme. Mais s'il savait la chance qu'il a. Je donnerais tout pour la tenir dans mes bras, ne serait-ce qu'une seule fois ; pouvoir toucher son visage, sentir ses cheveux. Et voilà, ça y'est je deviens romantique. Mais comment échapper à ses sentiments lorsqu'ils vous rattrapent. Elle m'aime elle me l'a dit, mais pas de la même manière que je le souhaiterais. Et après tout, de quel droit puis-je vouloir quelqu'un que je ne mérite pas ? Je la ferais souffrir, mais pour l'instant, c'est elle qui me consume à petit feu. Je dois l'éloigner de moi, au plus vite. Je ne veux plus la faire souffrir.
Bosco : Je sais que tu ne le pensais pas. Le fait est que tu m'as dit des choses qui m'ont blessé, et que jamais je ne pourrais oublier. Faith : Mais. Bosco : Je suis désolé que tu les aies dites ; maintenant tu ne peux plus revenir en arrière. C'est à cause de toi que je suis ici, c'est de ta faute, uniquement de ta faute.
Je me mets en colère. Je devrais parfois me donner des coups de pieds, j'essaye de l'éloigner de moi, de la faire s'en aller ; et au lieu de l'épargner je lui fais mal. Pourquoi mes propos me font tant souffrir. Je blesse l'une des personnes, LA personne qui m'est le plus chère dans ce bas monde. Mais elle a une famille, et de quel droit pourrais-je souhaiter que cette femme me revienne, qu'elle laisse tomber son mari pour moi. Je n'en ai aucun droit. Aucun. Il faut qu'elle aille s'occuper de sa famille, qu'elle m'oublie, qu'elle oublie Maurice Boscorelli ; et sa vie deviendra alors plus facile.
Nous sommes tous els deux au bord de la crise de nerfs
Faith : Bosco, j'ai dit que j'étais désolée. Bosco : tu es désolée, tout le monde l'est, et qu'est-ce que ça change ? Un ? Je suis là, à attendre je ne sais quoi, pendant que tu te lamentes sur moi. Et après ? Qu'est-ce que ça va donner, comment ça va finir ? Oui c'est à cause de toi que je me suis ouvert les veines, et franchement je regrette que l'on m'ait amener ici. Faith : Tu ne peux pas croire ce que tu dis. Bosco : Ah non ? Faith : Non ! Tu es le mec le plus égoïste qui soit. Est-ce que tu as pensé un peu aux autres, à moi. Si tu étais mort, qu'aurais-je fais ? Bosco : Tu t'en serais remise très vite. Faith : Je quoi ? Maurice Boscorelli, de toutes les choses que tu as dites, je n'ai rien entendu de tel. Tu n'es qu'un égocentrique qui ne pense qu'à lui. Tu croyais que t'allais tout régler en t'ouvrant les poignets ? Un ? Tu ne t'assumes même pas ! Bosco : Ce n'est pas ça ! Faith : Alors c'est quoi ? Un ? Vas-y j'attends tes explications. Bosco (chuchotant) : Je t'aime Faith : Quoi ? Bosco (criant) : JE T'AIME
Ce n'est pas vrai, je l'ai dit. Un grand silence envahit la pièce. Elle est là, debout, me regardant comme si j'étais fou. Pourquoi est-ce que je lui ai dit. Il n'y a rien au monde que je souhaiterais plus à l'heure actuelle que de disparaître de sa vue. Mais je ne peux pas, pour une fois je vais devoir assumer. Et après ?
