Auteur : Asrial
Base: FF8
Genre : démon
Titre: Liber Daemonis
Rating : PG-13 à R
Liber Daemonis Prologue
La créature gémit sourdement puis se recroquevilla sur elle même. Une maigre couverture râpée sur le dos la préservant fort mal du froid pour toute protection contre le vent glacial hurlant dans la caverne, elle frissonna de fièvre avant de se forcer a allonger son long corps maigre sur le sol. Si un quelconque témoin avait été là, avec elle, il aurait constaté que la créature était a priori humaine et non un quelconque monstre difforme et que le développement incongru de son abdomen était du a une grossesse très avancée plutôt qu'a un architecture physique étrange. La créature hurla en arquant le dos lorsqu'une souffrance aigue lui transperça les reins. Les doigts crochetant la roche autours d'elle, la réduisant en poudre par sa seule force et faisant redoubler l'orage par l'embrasement de ses pouvoirs magique, elle hurla encore une fois de rage avant que la contraction suivante ne passe pour lui laisser quelque minutes de repos durant lesquelles elle se traîna plus profondément dans son abris de fortune. Avec reconnaissance, elle se laissa tomber dans un nid de feuilles sèches poussées là par les vents et le temps, juste a temps pour qu'elle puisse subir sans coup férir la brûlure atroce se répandant dans son bassin. Un sanglot lui échappa. Durant 18 ans, la parturiente avait vécu au milieu de sa famille, aimée et choyée, joyaux de ses parents. Durant 18 années, la créature agonisant sur le sol avait vécu au milieu de ceux qu'elle considérait comme sa famille.. Durant 18 révolutions, elle avait appris parmi l'armée Galbadienne tout ce qu'un soldat devait savoir. Avant même de savoir marcher, c'était le clairon militaire qui avait rythmé ses nuits, l'ordinaire du soldat qui avait été sa première bouille, les douilles vides et chargeurs ses légos. L'armée était sa famille et le général son père. Jusqu'à ses 18 ans. Jusqu'à ce que l'escadron qui l'hébergeait depuis deux ans s'enivre pour fêter sa majorité. Et abuse de son corps. Autant que de son âme. Et ils étaient tous morts lorsque sa vraie nature s'était révélée sous la peur et la souffrance. Tous. Tous réduits a l'état de lambeaux sanguinolents.. Et parmi eux. Le père de son enfant. Le père de la petite créature qui avait grandit en son sein durant neuf mois et qui allait naître ici, entre Eshtar et Trabia, dans une grotte balayée par le vent et protégée par un orage comme jamais la région n'en avait connue.
Une nouvelle contraction lui déchira les membres. Sanglotant à demi, la créature qui était née humaine se prépara. Rapidement les contractions se poursuivirent. Enfin, après quelque minutes, elle repris son souffle. Sur les feuilles, contre son sein, reposait un ?uf a la fine membrane bleutée veinée de pourpre. Son enfant. D'instinct, la jeune mère sus que son enfant ne verrais pas le jour avant longtemps. Avant..huit ans. Usant de ses pouvoirs, elle agit sur l'?uf pour le réduire et le cacher. D'instinct. Elle se roula en boule dans les feuilles souillées et s'assoupit. A l'aube, elle rejoindrait son unité. Et personne n'en saurait jamais rien.
A suivre
Liber Daemonis Prologue
La créature gémit sourdement puis se recroquevilla sur elle même. Une maigre couverture râpée sur le dos la préservant fort mal du froid pour toute protection contre le vent glacial hurlant dans la caverne, elle frissonna de fièvre avant de se forcer a allonger son long corps maigre sur le sol. Si un quelconque témoin avait été là, avec elle, il aurait constaté que la créature était a priori humaine et non un quelconque monstre difforme et que le développement incongru de son abdomen était du a une grossesse très avancée plutôt qu'a un architecture physique étrange. La créature hurla en arquant le dos lorsqu'une souffrance aigue lui transperça les reins. Les doigts crochetant la roche autours d'elle, la réduisant en poudre par sa seule force et faisant redoubler l'orage par l'embrasement de ses pouvoirs magique, elle hurla encore une fois de rage avant que la contraction suivante ne passe pour lui laisser quelque minutes de repos durant lesquelles elle se traîna plus profondément dans son abris de fortune. Avec reconnaissance, elle se laissa tomber dans un nid de feuilles sèches poussées là par les vents et le temps, juste a temps pour qu'elle puisse subir sans coup férir la brûlure atroce se répandant dans son bassin. Un sanglot lui échappa. Durant 18 ans, la parturiente avait vécu au milieu de sa famille, aimée et choyée, joyaux de ses parents. Durant 18 années, la créature agonisant sur le sol avait vécu au milieu de ceux qu'elle considérait comme sa famille.. Durant 18 révolutions, elle avait appris parmi l'armée Galbadienne tout ce qu'un soldat devait savoir. Avant même de savoir marcher, c'était le clairon militaire qui avait rythmé ses nuits, l'ordinaire du soldat qui avait été sa première bouille, les douilles vides et chargeurs ses légos. L'armée était sa famille et le général son père. Jusqu'à ses 18 ans. Jusqu'à ce que l'escadron qui l'hébergeait depuis deux ans s'enivre pour fêter sa majorité. Et abuse de son corps. Autant que de son âme. Et ils étaient tous morts lorsque sa vraie nature s'était révélée sous la peur et la souffrance. Tous. Tous réduits a l'état de lambeaux sanguinolents.. Et parmi eux. Le père de son enfant. Le père de la petite créature qui avait grandit en son sein durant neuf mois et qui allait naître ici, entre Eshtar et Trabia, dans une grotte balayée par le vent et protégée par un orage comme jamais la région n'en avait connue.
Une nouvelle contraction lui déchira les membres. Sanglotant à demi, la créature qui était née humaine se prépara. Rapidement les contractions se poursuivirent. Enfin, après quelque minutes, elle repris son souffle. Sur les feuilles, contre son sein, reposait un ?uf a la fine membrane bleutée veinée de pourpre. Son enfant. D'instinct, la jeune mère sus que son enfant ne verrais pas le jour avant longtemps. Avant..huit ans. Usant de ses pouvoirs, elle agit sur l'?uf pour le réduire et le cacher. D'instinct. Elle se roula en boule dans les feuilles souillées et s'assoupit. A l'aube, elle rejoindrait son unité. Et personne n'en saurait jamais rien.
A suivre
