Titre : When Devil Looks Like Angel.
Auteur : Sark
Disclaimer : Tous les personnages d'Alias appartiennent à J.J Abrams, ben oui sinon, j'écrirais pas des fan fics !!!
Spoiler : Après le dernier épisode de la deuxième saison, « risque maximum ».
Shipper : Syd/Sark
Résumé : Deux ans se sont écoulés depuis que l'agent Sydney Bristow est restée inconsciente à la fin du final saison2. Beaucoup de choses ont changés et elle va l'apprendre à ses dépends...
A/N : Attention spoilers, alors vous êtes prévenus ! Vous lisez à vos risques et périls…
Partie XI
Los Angeles
Deux jours plus tard, vers la fin l'après-midi Sydney se réveilla avec l'impression d'être passée sous un camion. En ouvrant les yeux, elle reconnut Vaughn. Il était perdu dans ses pensées et les cernes qu'il avait sous les yeux disait qu'il n'avait pas beaucoup dormi. Il avait un pansement sur le front.
« Salut… » dit l'agent Bristow doucement, Vaughn sortit de sa torpeur et s'approcha de la jeune femme
« Hey !!! Comment te sens-tu ? » sourit l'agent Vaughn.
« Comme si un camion m'avait percuté mais à part ça va !!! Est-ce que… tout le monde va bien ? » dit Sydney.
« Sark… Hmm, n'a eut que quelques égratignures… et Weiss a le même pansement que moi mais sur le côté gauche…» sourit Vaughn et Sydney l'accompagna. Soudain, l'agent Vaughn prit la main de la jeune femme dans les siennes.
« Sydney, j'ai eu si peur pour toi !!! Les choses n'ont pas changé, je ne peux m'empêcher de m'inquiéter et c'est encore pire depuis qu'on est sensé faire équipe ensemble !!! » avoua l'homme. Sydney refusa de le regarder dans les yeux et tenta de retirer sa main mais n'y arriva pas.
« Vaughn, je te remercie pour Brasilia mais ne t'inquiète pas pour moi, je sais me débrouiller toute seule !!! » dit Sydney. Vaughn ne se démonta pas, il tendit sa main pour caresser la joue de la jeune femme et celle-ci réprima un sanglot.
« Ca m'a presque tué d'avoir appris ta mort, il y a deux ans… Je t'aimais si fort.» déclara Vaughn. Sydney avait maintenant du mal à retenir ses larmes. Au même moment, la porte s'ouvrit laissant voir Sark. Il vit immédiatement la scène et Sydney lut dans ses yeux quelque chose qui lui donna la chair de poule. Quelque chose qui disait que le Sark insensible, froid et dangereux était de retour, ou du moins envers Vaughn.
« Je ne crois pas que votre femme apprécierait cette infidélité, agent Vaughn ?! » dit Sark très froidement. Son accent anglais avait tendance à sortir lorsqu'il était sérieux.
« Laissez ma femme en dehors de tout ça !!! » rétorqua Vaughn en se levant pour faire face au nouveau venu.
« Alors évitez de tourner autour de Sydney !!! » répondit Sark
« De quel droit vous m'ordonnez ça, Sark ? Depuis quand je dois avoir une permission pour parler avec Sydney » rétorqua Vaughn un peu plus fort.
« Depuis le jour où vous avez passé la bague au doigt de Mme Vaughn et arrêtez-moi si je me trompe, laquelle n'est pas Sydney !!! » dit Sark avec son sourire insolent. Vaughn serra le poing mais Sydney mit un terme à la dispute.
« Ca suffit vous deux !!! Vaughn, Sark a partiellement raison. Tu as une femme, une vie, tu n'as plus à t'inquiéter pour moi ! Il vaut mieux que tu partes… » dit l'agent Bristow.
« Mais Syd…?! » protesta Vaughn et Sydney secoua de la tête en levant la main.
« Ne m'appelle plus comme ça ! Sydney ou agent Bristow fera l'affaire !!! Au revoir Vaughn ! » trancha la jeune femme. Vaincu, l'agent de la CIA quitta la pièce. Sark s'approcha du lit de la blessée.
« Sark, qu'est-ce que vous voulez ? » s'enquit Sydney sans le regarder.
« Sydney, arrête ce petit jeu !!! Tu sais pourquoi je suis là, on doit parler !!! » avertit Sark en s'asseyant sur le lit. Il prit le visage de la jeune femme délicatement dans ses mains pour qu'ils puissent se regarder dans les yeux.
« De quoi ? De mon côté, il ne s'est rien passé… » rétorqua Sydney
« Il ne s'est rien passé ?! Tu te fous de moi ? On a fait l'amour ensemble, Sydney !!! Je ne peux pas faire comme s'il ne s'était rien passé… Je t'ai dit que je voulais continuer notre relation !!! » expliqua Sark
« Oui, c'était avant que Doren ne resurgisse ! » dit Sydney. A cet instant, les lèvres de Sark s'écrasèrent sur les siennes dans un baiser douloureux et avide. Elle se laissa faire et appréciait le moment tant qu'il durait. Sark se détacha lentement.
« Adieu Sark !!! » murmura la jeune femme avec douleur.
« Jamais ! Tu m'entends, jamais je ne te laisserais… » déclara l'homme au yeux bleus azur. Sydney regarda ailleurs. Au même moment, Weiss et Will entrèrent dans la pièce. Tout le monde se crispa. Will s'approcha du lit de la convalescente tandis que Sark se leva mais restait à proximité.
« Mr Tippin, Mr Weiss quel plaisir !!! » dit Sark.
« Mr Sark… » dirent Weiss et Will. Celui-ci vint prendre Sydney dans ses bras.
« Syd, tu vas bien ? » demanda l'analyste puis il porta sa main près du visage de la jeune femme pour ajuster une frange de cheveux derrière l'oreille de Sydney. Celle-ci sourit. Sark observait silencieusement l'interaction, plaçant son masque d'indifférence mais au plus profond de lui-même, était une petit peu jaloux.
« Hey !!! » dit Weiss
« Salut Weiss ! Oui, je vais bien Will ! Ce sont les aléas du métier, tu sais !!! » dit la jeune femme à l'analyste. La porte s'ouvrit et le médecin entra.
« Je vois que vous avez bien récupérer agent Bristow ! Vos examens ont montré que tout était redevenu normal, alors je crois que vous pouvez rentrer chez vous… » annonça le docteur.
« Je suis restée combien de jours sans conscience ? » s'enquit la jeune femme.
« 2 jours… Mais ce n'était qu'une blessure superficielle, la balle a transpercé votre bras… Agent Bristow, messieurs… » dit le médecin en s'inclinant légèrement puis il quitta la chambre.
« Syd, tu as besoin de quelque chose ? » demanda Will et Sydney sourit joyeusement.
« Tu es adorable mais je crois que je pourrais rentrer chez moi toute seule, de plus vous avez sûrement du boulot !!! » répondit l'agent Bristow puis elle fit une bise sur la joue de son meilleur ami.
« Hey, moi aussi j'ai droit à ma bise, non ? Je me suis inquiété également !!! » déclara Weiss puis Sydney ouvrit ses bras. Weiss prit la place de Will, enlaça la jeune femme et reçut sa bise.
« Tu es sûre que tu pourras te débrouiller, Syd ?! » s'enquit une dernière fois Will.
« Ne vous en faites pas Mr Tippin, Sydney sera avec moi… Je l'emmène chez nous dès qu'elle a l'autorisation de sortie ! » dit Sark sur un ton qui ne laissait pas de choix que de se taire. Les 2 agents de la CIA partirent. Sydney fusilla du regard Sark.
« Je ne laisserais pas tomber, Sydney !!! » dit l'homme aux yeux bleus. Une heure après, Sark et Sydney étaient chez eux.
« N'as-tu pas une petite-amie dont tu dois t'occuper ? » s'enquit Sydney d'une voix très froide.
« A ton avis, pourquoi je suis ici ?! Pour m'occuper de ma petite-amie !!! » répondit Sark.
« Je parle de Doren Allison !!! Pourquoi n'es-tu pas rester avec elle ? » répliqua l'agent Bristow avec exaspération.
« Parce que je préfère être ici… avec toi ! » indiqua le tueur au yeux bleus.
« Écoute l'autre soir, c'était une erreur, on était seul tous les deux et… puis, je ne veux pas me mettre entre vous ! Tu peux retourner vers elle, tu ne me dois rien et je ne te dois rien !!! » dit l'agent de la CIA.
« Et ainsi, tu pourrais tomber dans les bras de l'agent Vaughn ?! » rétorqua froidement Sark. Sydney n'en crut pas ses oreilles.
« Je ne suis pas une voleuse de mari !!! Et… mais de quoi tu te mêles d'abord ? Je fais ce que je veux et avec qui je veux !!! » s'écria Sydney se dirigeant vers sa chambre. Sark la poursuivit et la plaqua contre la porte de la pièce.
« Je ne suis pas un homme avec lequel on joue, Sydney !!! On a fait l'amour, ce n'est pas l'histoire d'une nuit et tu sais très bien que ce ne sera jamais une question de sexe entre nous !!! Nous ne sommes pas fait seulement pour travailler ensemble, nous sommes fait l'un pour l'autre !!! » dit Sark en ouvrant la porte de la chambre de la jeune femme puis la souleva jusque sur son lit. Il s'allongea sur elle puis l'embrassa avec fougue et passion.
« Non, je ne veux pas. Les épouses, les ex petites-amies, j'en ai déjà assez donné … » commença Sydney mais elle fut interrompu par les lèvres de Sark sur les siennes.
« Allison et moi c'était fini il y a 2 ans mais c'est officiel depuis quelques jours !!! Il n'y a que toi ici !!! » dit Sark en posant la main de Sydney sur son propre cœur(à lui). La jeune femme fut émue et sourit faiblement.
« Toi, l'impitoyable assassin Sark, tu es capable de dire des choses aussi romantiques ? » dit Sydney avec incrédulité.
« Je suis loin d'être un ange et je le sais mais il y a une chose dont je suis sûr : mes sentiments pour toi sont sincères. Tu peux être du côté des bons et moi des mauvais, ça ne changerait rien, mes sentiments resteront intacts. » avoua Sark La déclaration pénétra au plus profond de l'âme de Sydney. La jeune femme se demandait si elle était prête à accepter la vérité. Et quelle vérité ? Qu'elle avait été jalouse d'Allison ? Qu'elle s'était sentie menacer par cette femme dans sa frêle relation avec Sark ? Qu'elle a préféré compartimenter alors qu'au fond, elle avait eu mal ?
« Tu es plus un démon qui ressemble à un ange, Sark. » admit l'agent Bristow avec un timide sourire et l'homme parut amusé par cette constatation.
« Andrew… » souffla doucement Sark.
« Comment ? » s'enquit Sydney effarée.
« Andrew Sark Thomas, c'est mon vrai nom !!! Personne ne le sait à part toi… » avoua l'homme aux yeux bleus pour lui prouver sa sincérité et sa confiance. Sydney sourit chaleureusement et cette fois-ci, c'est elle qui l'embrassa, consciente du sacrifice et de la confiance de Sark. Celui-ci retourna le baiser avec la même intensité.
« Je t'aime Sydney… » admit l'homme, Sydney put lire l'amour dans les yeux de Sark et elle décida de leur laisser une chance parce que ses sentiments à elle, étaient identiques. Sark avait peut-être raison, ils étaient peut-être fait l'un pour l'autre.
« Je t'aime aussi Andrew… » sourit l'agent Bristow, ils continuèrent à s'embrasser et ils firent l'amour avec plus d'intensité et de passion. Au petit matin, le téléphone maison de Sydney sonna, elle en profita pour s'échapper des bras de Sark et répondre.
« Ben…?! » dit l'agent Bristow un peu décontenancée.
FIN
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Cocky cold-blooded killer
Sark