Chapitre 28.
Le vif de Cristal.
Expelliarmus ! hurla Harry.
La baguette de Malefoy arriva entre ses mains. Premier sort réussi ! Mais celui-ci eut un regard méprisant et dis négligemment :
Accio baguette magique Eh oui, Potter, il suffit d'un peu de volonté et on réussit ses sorts sans baguette.
-Rictusempra !
Malefoy fut tout a coup pris d'un fou rire incontrôlable et Harry ne comprit pas lorsque celui-ci s'écria, entre deux éclats de rire :
Dentesaugmento !
-Finite Incantatem ! aboya Harry dont les dents prenaient une taille inquiétante, tarentallegra !
Les jambes de Malefoy se lancèrent dans une danse endiablée :
Avada Ke
Harry, pensant au film Les Oiseaux d'Hitchock, s'écria aussitôt :
Avis !
Des oiseaux apparurent et se ruèrent sur Malefoy, l'empêchant ainsi de finir son incantation. Celui-ci riposta :
Serpensortia !
Harry tressaillit devant le reptile noir aux yeux rouges et aux écailles luisantes qui ondulait sur le sol. Il était temps de se servir de son don. Il regarda le serpent dans les yeux et lui dit en fourchelang (sursaut de Ron):
Attaque-le, obéis-moi, je suis ton maître. C'est lui l'ennemi, attaque-le !
Le serpent s'avança vers Malefoy avec un sifflement qui ne présageait rien de bon. Harry, lui, entendit :
Oui, maître, tu as raison Dois-je le tuer ?
-Laisse-le en vie, mais terrorise-le. Va !
Le serpent monta sur les jambes de Malefoy, tombé à terre Il lui effleura le visage (Malefoy avait enlevé sa cagoule) de sa langue fourchue et l'homme éclata en sanglots, tremblant nerveusement. Il pleura comme un enfant.
Pitié ! PotterNe me tue pas !
-Vous tuer ? Sûrement pas Ce serait un trop grand honneur à vous accorder
-Potter ! le serpent ! hurla Malefoy en sentant le reptile monter sur sa tête.
-Stupéfix !
Malefoy fut sutpéfixé et le serpent revint vers Harry :
Est-ce bon, maître ? Ais-je accompli mon devoir ?
-Oui, va-t-en, maintenant.
Le serpent sortit de la salle, en passant devant Ron qui hurla d'horreur.
Duel plutôt court...marmonna Sirius.
-Mr Potterc'était magnifique ! s'exclama Mr Cantonitus en se relevant.
-Euhmurmura Harrymerci beaucoup.. Je voulais juste vous aider.
-Merci, Mr Potter. Même si je ne suis pas mort, vous avez bien mérité le vif de Cristal. Je vais le chercher chez Merlinus. Attendez-moi là.
L'homme revint quelques minutes plus tard, une boîte en bois dans les mains. Il chuchota :
Mr Potter, gardez-le bien caché Nombreux sont les gens qui désireraient l'obtenirNe le confiez jamais à personne, dans aucun cas
-D'accord, répondit Harry, faites-moi confiance.
-Je crois en vous, Mr Potter, vous ferez de grandes choses La Prophétie du Cristal le dit, Mr Potter
Harry fit mine d'ouvrir le coffret mais Cantonitus s'écria :
Non ! Mr Potter, non Le vif de Cristal est un objet diabolique. Ses pouvoirs sont immenses. Une fois qu'un homme l'a vu, Mr Potter, il ne pensera plus qu'à ça, jour et nuitÀ moins d'avoir une volonté de fer, pour y résister C'est quasiment impossible. Le vif de Cristal peut donner le pouvoir, la fortunetout, Mr Potter ! Seuls les enfants sont immunisés. Adolescent, on commence déjà à être attiré par son pouvoir.
-Dans ce cas, pourquoi me le confiez-vous ?
-Vous êtes l'élu de la Prophétie. C'est à vous qu'il appartient. C'est à vous qu'il est destiné.
-Alors que faisiez vous avec ?
-Je ne suis qu'un messager. Je l'ai hérité de mon père, qui l'a hérité lui-même de son pèreet ça s'est passé comme ça depuis plusieurs générations. La boîte est protégée par un enchantement qui fait que vous seul puissiez l'ouvrir, Mr Potter. Vous, et l'élue féminine. Je n'ai jamais pu l'ouvrir. Et j'ai essayé. J'en ai rêvé de ce vif de Cristal, Mr Potter Vous ne pouvez pas imaginer comme j'en ai rêvé. Prenez-en soin. Je dois vous laisser, à présent. Bonne chance, Mr Potterpour tout.
-Au revoir, Mr Cantonitusmurmura Harry.
-Bonne nuit, m'sieur ! s'exclama Ron.
Sirius se contenta d'un signe de tête un peu bourru.
Qu'y a-t-il, Sirius ? interrogea Harry une fois dehors, que t'arrive-t-il ? Tu n'as pas l'air trèsheureux.
-Malefoy se vengera, Harry. Lorsqu'il se réveillera, il prendra la fuite, mais il reviendra plus tard. Méfie-toi, Harry, c'est le seul conseil que je puisse te donner. Rentrons au château maintenant.
-Tu t'es bien battu, Harrymurmura Ron.
Arrivés près des murailles de Poudlard, Sirius fit une grimace.
Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? interrogea Ron.
-On ne peut pas entrer, répondit Sirius, un enchantement très puissant protège Poudlard.
La porte qui se trouvait devant eux s'ouvrit tout à coup et Harry, ébahi, vit apparaître le professeur Chourave :
Bonsoir jeunes gens, bonsoir Siriusmumura-t-elle.
-Professeur, jecommença Harry.
-Mr Potter, Dumbledore désire vous voir. Suivez-moi, je vous prie. Mr Weasley, au dortoir. Sirius, je n'ai pas à vous dicter votre conduite, faites ce que vous voulez.
Harry suivit donc Chourave qui marchait à grands pas tout en regardant Ron d'un air terrorisé. C'en était fait. Il allait être renvoyé. Dans le meilleur des cas, il vivrait chez Sirius. Mais cela semblait bien impossible Des complications arriveraient sûrement
Chourave, arrivée devant la gargouille qui protégeait l'entrée de Poudlard, murmura :
Tenebrae sunt.
La gargouille pivota et Harry, tremblant, monta les escaliers en colimaçon qui menaient au bureau de Dumbledore.
