Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JKR ou à Polaris, sauf la traduction
Bon aujourd'hui, c'est la journée des sorties, alors… pas de réponses sorry
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Chapitre 10 : Stress
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Les trois adolescents sortirent de la pièce ensembles, Sirius avait voulu venir avec eux, mais Harry avait refusé, clamant que c'était quelque chose de très privé, et qu'il n'était pas prêt à partagé ça avec quelqu'un d'autre en dehors de Ron, Hermione et de leur docteur. Finalement, Sirius fut forcé d'abandonner, et les trois enfants allèrent vers le cabinet du docteur.
Le Dr Matt vivait à quelques rues de leur maison. C'était un vieil ami du père de Daleila. Le vieux docteur avait pris sa retraite il y a quelques années, mais il avait accepté de les aider pour rendre service au Professeur Villjé. Ils arrivèrent dix minutes plus tard, et Mrs Matt leur ouvrit la porte, les embrassant. La vieille femme s'était attachée à eux lorsqu'ils venaient voir son mari, et ils savaient qu'ils pouvaient toujours trouvé quelqu'un pour les aider dans cette maison. Le vieux docteur les attendait déjà dans la vieille pièce qu'il utilisait pour travailler, et qui était maintenant son bureau. Il se leva, et les accueillit joyeusement, remarquant immédiatement le stress qui radiait des trois adolescents, et qu'ils essayaient de dissimuler.
« Bonsoir les enfants. Asseyez-vous. »
Hermione prit sa place habituelle sur le canapé, s'allongeant confortablement sur le dos, alors que Harry s'asseyait sur un grand fauteuil, et que Ron s'adossait à la fenêtre. Le premier jour où ils avaient été là, le Dr Matt avait insisté pour qu'ils s'asseyent où ils veulent pour qu'ils se détendent ainsi le plus possible. Les positions qu'ils prenaient dans sa pièce l'aidaient également à mieux les comprendre, puisqu'ils n'avaient pas vraiment été d'accord pour parler de leur passé. Ils refusaient toujours d'entrer dans les détails, mais ils avaient appris à s'ouvrir un peu à travers les mois. Même ainsi, le Dr Matt se trouve en train de regarder des masques vides d'émotions, auxquels ils avaient fait face au commencement. Retenant un soupir, le vieil homme prit son siège habituel à côté de Hermione, et les regarda attentivement. Décidant de commencer par quelque chose de petit, il leur demanda comment leur journée s'était passée. La réaction ne fut pas celle à laquelle il s'était attendu. A la place de se relaxer, les adolescents se tendirent encore plus. Levant un sourcil, il posa son regard sur Griffin, qui faisait reposer son front contre la fenêtre fermée.
« Ron, pourquoi ne me dis tu pas ce qui s'est passé aujourd'hui ? »
Il était le seul muggle qui les appelait encore par leurs noms, même les professeurs avait abandonné, les appelant maintenant par leur surnom. Le garçon aux cheveux roux tourna son visage vers le docteur, n'ayant visiblement pas envie de le faire
(Note de l'auteur : Je ne vais pas écrire cette scène parce que je n'ai aucune idée de comment se passe ce genre de visite, si quelqu'un veut écrire cette scène, il est libre d'essayer.)
Lorsque les trois adolescents quittèrent la maison, un docteur Matt inquiet téléphona à Daleila. La femme décrocha le téléphone après seulement une sonnerie, elle s'y était attendu.
« Bonjour Daleila. »
« Bonjour Jack, comment allez vous, toi et Marissa ? »
Le vieux Docteur se détendit. « Bien, je ne peux pas me plaindre. Je t'ai appelé pour les enfants. »
Daleila soupira. « J'avais compris. »
L'homme acquiesça, la fille de son ami avait toujours était très perceptive, et elle savait qu'il appelait à chaque fois qu'il y avait un problème avec les enfants. « Ils ont commencé à être trop stressé à mon goût, je pense qu'il serait mieux qu'ils restent à la maison pendant quelques jours, pour les éloigner de ces étudiants. Et pour le parrain et son ami, ils peuvent rester, mais si tu vois qu'il y a de la tension entre eux et les enfants, éloignes-les, compris ? »
« Bien sûr, Jack. Merci d'avoir appelé. Je suis sûr que les enfants ne m'auraient pas dit ça. Ils sont quelque fois si bornés. »
Le Dr Matt se mit à rire. « Oui, je sais. Je te parlerais plus tard, Daleila, avertis-moi si quelque chose ne va pas. »
« Je le ferai, Encore merci. »
« De rien, au revoir. »
« Au revoir. »
Daleila soupira lorsqu'elle raccrocha le téléphone, elle savait que les nouveaux étudiants de l'école donneraient des problèmes à ses enfants, mais il n'y avait eut aucune raison pour les empêcher de venir. Elle se tourna vers les deux autres hommes qui la regardaient avec attention. De ce qu'elle avait entendu et vu, elle pouvait déjà dire qu'elle les aimait. Le trio lui avait dit ce qui était arrivé, et elle savait que même s'ils avaient fait l'erreur d'accuser les enfants, ils essayaient maintenant de rafistoler les choses. Elle pouvait dire par le fait qu'ils étaient ici, et parce que l'inquiétude se montrait dans leurs yeux, la même qu'elle était sûre de trouver dans les siens si elle regardait dans un miroir. Soupirant à nouveau, elle s'assit dans la chaise qu'elle avait occupée avant que le téléphone ne somme, et sans attendre de question, elle dit aux deux hommes ce que le docteur lui avait dit.
Ils semblaient tous très inquiets, lorsque les adolescents entrèrent dans la maison un peu plus tard. Voyant l'inquiétude dans les yeux des adultes, Dragon s'assit avec un soupir à côté de son parrain, Phoenix à son autre côté, et Griffin à côté d'elle. Calmement, Dragon fut le premier à parler. « Vous avez parler avec le Dr Matt. »
Daleila acquiesça. « Vous allez rester ici pour le restant de la semaine. »
Dragon secoua sa tête. « Nous ne pouvons pas. »
Daleila le regarda dans les yeux. « Pourquoi pas ? »
« Nous pouvons difficilement laisser les étudiants de Hogwarts par eux-mêmes, cela sera un désastre. »
Les lèvres de Daleila devinrent plus fines. « Dragon, je me fiche d'eux, je suis inquiète pour vous trois, et si le docteur dit que vous devez rester à la maison, vous le ferez, compris ? Sirius va rester avec vous, donc ne pensez même pas à sortir en douce. »
Dragon voulait discuter avec elle, mais il sentit soudainement le bras de Hermione sur le sien, le serrant. Lui jetant un rapide coup d'œil, le garçon s'adossa simplement au canapé et acquiesça, se demandant pourquoi son ami l'avait arrêté. Le Professeur les regarda avec suspicion, se demandant pourquoi elle était capable de gagner aussi facilement qu'elle l'avait fait, mais décida finalement de laisser la chose passer, et alla dans les cuisines pour finir de préparer le dîner.
Une demi heure plus tard, quand le dîner tendu fut terminé, et que Sirius et Remus étaient partis, les trois adolescents montèrent dans leurs chambres, poussés par Daleila, qui était passée complètement dans le mode mère surprotectrice. Une fois qu'ils eurent quittés l'espace d'écoute du professeur, Dragon se retourna pour faire face à Phoenix.
« Phoenix ? Pourquoi est ce que tu m'as arrêté de discuter avec elle ? »
La jeune fille haussa les épaules. « Tu n'aurais pas gagné, tu le sais autant que moi. En plus, cela nous donnera du temps pour parler du cauchemar. » Elle frémit. « J'ai assumé que tu l'avais eut aussi, celui à propos de Hogwarts. »
Les deux autres adolescents la regardèrent sombrement et Griffin répondit. « Oui, nous devons voir si c'était exactement le même. Peut-être que c'est une bonne chose si nous avions quelques jours de libres. Je suis pratiquement sûr que c'était une prémonition, et nous devons être prêts pour elle. »
Dragon acquiesça pensivement. « Oui, mais le problème sera que Sirius sera là tout le temps. Je ne veux pas qu'il soit inclus là-dedans, cela pourrait être dangereux et je pense que si moins de personnes sont au courant, mieux c'est. Puis ils ne nous auraient pas donné la chance de changer ce qui arrivera. »
Les conversations à venir furent interrompues par le son de la porte de la cuisine se fermant et des pas approchant les escaliers. Rapidement, les trois adolescents se dirent bonne nuit et se glissèrent dans leurs chambres. Une fois que sa porte fut fermée, Harry mit son pyjama magiquement et s'allongea dans son lit. Il ferma ses yeux, se détendant dans les ténèbres de sa chambre, et, au moment où le Professeur Villjé ouvrit la porte pour vérifier, il était déjà endormi.
