Disclaimer : Rien ne m'appartient tout est à JKR ou à Polaris sauf la traduction
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Chapitre 11 : Un mauvais pressentiment
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Harry se réveilla tôt ce matin là, il se demanda s'il devait se lever ou non, mais se souvint de ce qui s'était produit la nuit dernière et décida en conséquence de dormir un peu plus, sachant par expérience que le professeur Villjé ne ferait que le renvoyer au lit de toute façon. Il s'était pratiquement rendormi lorsque la porte de sa chambre s'ouvrit, entrouvrant un œil, il vit la silhouette familière de Ron entrer.
« Bonjour Griffin, tu es debout très tôt. »
Le garçon aux cheveux roux eut un petit sourire, et s'assit à côté de lui sur le lit. « Toi aussi. Même si pour moi, tu as l'air plus paresseux que je le suis. »
Harry avait maintenant ouvert ses deux yeux et grognait envers son ami. « Et bien, c'est toi qui rendra le Professeur Villjé folle lorsqu'elle découvrira que tu es en dehors de ton lit, tu sais comment elle est. »
Ron se mit à rire doucement. « Oui, je sais, mais ne t'inquiètes pas, j'ai prévu de me mettre au lit au moment où elle se réveille. »
Levant un sourcil, Harry demanda. « Si c'est comme ça, alors qu'est ce qui t'amènes dans ma chambre ? Cela ne serait-il pas plus facile de rester dans la tienne ? »
Harry vit le visage de Ron devenir sérieux, et il fronça des sourcils. « Qu'est ce que c'est, Griffin ? »
« Je ne sais pas vraiment, Dragon, j'ai juste un mauvais pressentiment pour aujourd'hui. Je pensais qu'il fallait mieux que je te le dise avant que cela nous prenne par surprise. »
Dragon acquiesça solennellement, il avait depuis longtemps appris à faire confiance aux pressentiments de Ron, et savait que si la tête rousse l'avertissait, alors quelque chose pouvait sérieusement déraper. « Est-ce que tu as une idée de ce qu'il va se passer ? »
Ron secoua sa tête tristement. « Je te l'aurais dit si je le savais, Dragon, les étoiles ne m'ont pas vraiment aidé. »
Harry fut sur le point de répondre, lorsque tous deux entendirent du bruit venir d'une autre partie de la maison, hochant la tête vers Harry, Ron se glissa hors de la pièce, et dans sa chambre juste avant que le Professeur Villjé sorte de la sienne. Harry ferma rapidement ses yeux et écouta avec attention alors que la femme ouvrait la porte de la pièce à côté de la sienne, là où Hermione se trouvait. Quelques instants plus tard, la porte se ferma à nouveau, et la porte en face de la sienne fut ouverte.
Le petit rituel de vérification de la matinée avait commencé peu de temps après qu'ils aient essayé de se suicider, parce qu'ils avaient tendance à partir en douce le matin, et à ne pas revenir avant que la soirée soit bien entamée. La première fois qu'ils avaient fait ça, le Professeur Villjé était devenue hystérique, pensant qu'ils avaient essayé de se blesser à nouveau, par chance, ils étaient rentrés avant qu'elle ne rassemble des personnes pour les chercher. Ce fut une des seules fois où elle les avaient punis, et maintenant, que Harry y réfléchissait, avec de bonnes raisons. Le garçon se détendit lorsqu'il entendit la porte de sa propre chambre s'ouvrir, le Professeur Villjé entra et réarrangea les couvertures autour de lui, les serrant autour de lui. Harry soupira, il aimait l'attention que le Professeur lui procurait, après une enfance qui en avait été dépourvu. Il attendait avec impatience ces petits moments pendant lesquels il lui était permis de se pelotonner comme un enfant. La femme lui embrassa tendrement son front et quitta silencieusement la chambre.
Harry se laissa aller pendant un moment, sachant qu'il ne serait pas capable de voir ses amis avant que le Professeur ne soit partie. Et même à ce moment, ils devraient faire attention à Sirius. C'était déjà une surprise que le Professeur Villjé aille travailler, et Dragon se doutait qu'elle lui avait dit les règles. La femme avait fait ces règles avec le Dr Matt pour les fois où il voulait les faire rester à la maison, parce que cela ne servait pas à grand-chose qu'ils restent à la maison et qu'ils s'épuisent. Le professeur Villjé était très inflexible sur le fait qu'ils devaient suivre chacune des règles, et après avoir été punis quelques fois, ils avaient finalement décidé de les suivre, même si c'était simplement pour qu'ils puissent être libérés de leur emprisonnement un peu plus tôt.
Une de ces règles, probablement celle qu'ils détestaient le plus, était le temps de repos qui leur était imposé. C'était un test sur leur patience, et ils avaient tendance à se glisser en douce dans les chambres des autres aussi souvent qu'ils le pouvaient pour échapper à ça. Ce qui était beaucoup du moment que le Professeur ne le remarquait pas.
Les yeux de Dragon s'ouvrir alors que la porte s'ouvrit puis se referma, il pouvait toujours entendre du bruit provenant de la cuisine, mais le son d'une voiture en train de partir l'assura que c'était Sirius qui faisait ce bruit et que le Professeur Villjé était effectivement partie.
A peu près une minute plus tard, sa porte s'ouvrit à nouveau et Hermione s'y glissa, encore habillée dans son pyjama. Elle lui sourit alors qu'ils s'asseyait dans son lit, lui donnant ainsi de la place pour s'asseoir. « Bonjour Dragon. »
« Bonjour Phoenix, tu as bien dormi ? »
La fille haussa les épaules. « Bien, je suppose. Je n'ai pas eut d'autres cauchemars. Et pour toi ? »
« Pareil, même si Griffin semblait avoir un peu de problème. »
La fille leva un sourcil et le regarda avec perplexité, au moment où la tête rousse entra. « Bonjour Phoenix. »
« Bonjour. Que s'est-il passé, Griffin ? »
Le visage du garçon s'assombrit. « Je ne suis pas sûr, Phoenix, c'est simplement un mauvais pressentiment depuis que je me suis levé, une sensation que quelque chose de mauvais va arriver aujourd'hui. Mais je n'arrive pas à trouver, c'est très frustrant. »
Tous les trois soupirèrent, tous connaissaient la sensation dont Ron parlait. Ils en avaient fait suffisamment l'expérience.
Phoenix soupira et s'adossa contre le mur. « Alors ? Qu'est ce que nous faisons pour ça ? »
Dragon haussa les épaules. « Que pouvons-nous faire en dehors d'attendre ? »
Phoenix soupira à nouveau. « Pourquoi avais-je peur que tu dises ça ? »
Avant que Dragon ne puisse répondre, ils entendirent de petits bruits de pas monter les escaliers, et les trois adolescents se figèrent, Griffin jeta un rapide coup d'œil à sa montre et Grogna. « Merde, il est neuf heure, cela doit être Sirius qui vient pour nous réveiller. Nous sommes morts. »
Phoenix secoua sa tête, et attrapa son bras. « Non, nous ne sommes pas morts, nous pouvons aller dans nos chambres par la fenêtre, même si nous devons passer par le toit. Allez, nous devons sortir d'ici. Dragon, fais-nous une faveur et distrais-le suffisamment longtemps pour nous donner le temps d'atteindre nos chambres. »
Harry regarda ses amis qui étaient déjà prêt à la fenêtre. « Comment suis-je supposé faire ça ? Et comment savez-vous qu'il va venir me voir en premier ? »
Phoenix le regarda avec énervement. « Comment suis-je supposé le savoir ? J'ai besoin d'aller dans ma chambre. Tu as un cerveau, utilises-le ! »
Sur ce, la fille disparut, et Harry fut seul, en train de chercher ce qu'il devait faire. Il n'avait vraiment pas beaucoup de temps. Il semblait que Sirius finissait de monter les escaliers. Soudainement, les yeux de Harry se plissèrent, et une idée entra dans son esprit. Il ne s'arrêta pas pour y réfléchir, il se rallongea dans son lit. Murmurant quelque chose, il fut soudainement couvert de sueur. Fermant ses yeux, espérant que cela marcherait, il commença à crier.
Hermione s'arrêta un moment alors qu'elle essayait de rentrer dans sa chambre, se demandant anxieusement si Harry avait un problème. Mais sentant que tout allait bien dans la pièce, et sachant que Sirius serait probablement déjà là, elle se décida à continuer de rentrer dans sa propre chambre.
Les efforts de Harry furent récompensés lorsqu'il entendit quelqu'un entrer violemment dans la pièce, pour l'apparence, il commença à se débattre dans son lit, essayant d'échapper aux mains essayant de le retenir. Il entendit faiblement Sirius appeler son nom par-dessus ses cris. Il continua à agir comme ça pendant quelques secondes encore, et s'assit d'un coup, ouvrant les yeux, et prenant une respiration saccadée. Des bras forts l'amenèrent vers la poitrine de quelqu'un alors qu'il récupérait son souffle. Ses sens lui dirent que Ron et Hermione avaient regagné leurs chambres sans problème, et il se s'étendit contre la poitrine de son parrain. Sirius caressait son dos, essayant de le calmer, lui murmurant pendant tout ce temps des choses réconfortantes. La porte de sa pièce s'ouvrit à nouveau et ses amis apparurent à la porte, des regards inquiets sur leurs visages. Sans être vu par Sirius, Harry leur fit un clin d'œil, les faisant sourire légèrement. Tout s'était bien passé, maintenant, il avait seulement à s'occuper de Sirius.