-- Même si une autre carte se manifeste avec celle de l'ombre, commença
Sakura, on peut toujours s'en occuper maintenant.
-- Et comment ? demanda Lionel. Lorsque tu l'avais capturé, on avait allumé les lumières de l'école, mais là, y a que trois lampadaires qui se courent après.
-- Je crois savoir comment, Lionel, lui répondit la jeune fille. Je peux déjà stopper le coucher du soleil avec la carte du temps, je le ferais revenir en arrière avec la carte du passé - ou en gardant celle du temps, puisqu'elle peut nous faire remonter de 24 heures -et là, nous pourrions capturer Shadow !
-- Alors là, je t'arrête immédiatement, ma petite !
-- Pourquoi ? C'est tout à fait logique ce que je viens de dire, non ?
-- Premièrement, comment feras-tu pour invoquer ton nouveau sceptre ? Tu connais déjà la formule ?
-- Oooooh non, fit Sakura, déçue. Je n'y avais plus pensé.
-- Et deuxièmement, même si tu arrivais à trouver les invocations, il est hors de question que tu utilises deux cartes, même qu'une, alors que tu viens de les transformer ! Tu es trop fatiguée !
-- Lionel. . . On ne peut tout de même pas laisser la carte en liberté.
-- Je sais, mais alors trouve-moi une solution qui ne pourrait pas te faire le moindre mal, qui ne pourrait pas te fatiguer, et donc, qui est inconcevable pour le moment !
-- T'es vraiment défaitiste !
-- Meuh non, voyons. Tiens, si on avait des lampes de poches, on pourrait s'en occuper facilement. Mais faudrait en avoir un sacré paquet, je ne dis pas le contraire !
Une goutte glissa le long de la tête de Sakura. Des lampes de poches pour capturer la carte de l'ombre ?
-- Tiens, je vais appeler Kéro, peut-être qu'il aura une idée.
-- Oui, t'as raison. Et dis-lui pour les lampes de poches !
-- Lionel, arrête de faire l'idiot, le gronda gentiment Sakura.
Elle composa le numéro de Kéro sur son portable argenté ( la mère de Tiffany lui en avait offert un nouveau) :
DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIING DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING
-- Allô Sakura ? fit-il, sachant qu'il n'y avait pas grand monde qui pourrait l'appeler mises à part Sakura et Tiffany. Qu'y a -t-il ?
-- Kéro ! La carte de l'ombre se manifeste !
-- Et ben alors pitchoune ? Qu'est-ce que t'attends pour la capturer ?
-- Mais je ne connais pas encore les incantations de ma nouvelle clé voyons !
-- Quelle nouvelle clé ?
-- Ah, c'est vrai que tu n'es pas au courant :
Elle lui raconta alors la règle sur la re-transformation des cartes, la re-transformation de celles-ci, et la découverte de sa nouvelle clé.
Kéro entendit alors la voix de Lionel en bruit de fond :
-- Et blablabla, patati, patata, et gnégnégné. . . dit-il avec une voix sarcastique.
-- Lionel tais-toi, fit Sakura en éloignant le combiné de son copain.
-- Tais-toi, c'est la meilleure ! Le temps que vous ayez fini, il fera nuit noire !
-- Mauvaise foi, fit-elle en lui tirant la langue gentiment.
Elle reprit le combiné :
-- Alors Kéro ? Qu'est-ce qu'on fait ?
-- Ben déjà, je vais vous rejoindre, et après on avisera.
-- D'accord. On t'attend.
Lionel, d'un geste rapide, prit le téléphone des mains de Sakura, et :
-- Et prends des lampes de poches avec toi, peluche !
Puis il raccrocha, avant de ricaner, et de se faire sermonner par sa petite amie.
-- Naturellement, il fallait que tu lâches une de tes conneries ! Bon, rends-moi mon portable, il faut que j'appelle mon père. . .
Lionel s'exécuta, tandis que les lampadaires commençaient à s'allumer.
Dominique se retira de la cuisine et décrocha le téléphone qui sonnait :
-- Allô, Dominique Kinomoto à l'appareil.
-- Salut Papa, c'est Sakura !
-- Sakura ! Où es-tu ? Je commençais à me faire du soucis !
-- Ne t'en fais pas Papa. On est sur le chemin du retour, et on va sans doute prendre un peu de retard ! Alors ne t'inquiète pas !
-- Très bien, mais dépêchez vous alors, parce que les nouilles sautées, ce n'est pas bon quand c'est trop froid !
-- Quoi, t'as fait des nouilles sautées ? s'exclama Sakura. On va essayer d'être le moins en retard possible dans ce cas ! Allez, à tout à l'heure Papa !
-- A tout à l'heure ma chérie.
Tous deux raccrochèrent.
Kéro ouvrit la fenêtre de la chambre de Sakura, et s'envola, après avoir sauvegardé sa partie, bien sûr !
-- C'est vraiment quand il veut, fit Lionel.
-- De toutes façons, que veux-tu qu'on fasse d'autre ? On n'a pas d'autre choix que de l'attendre, je te signale !
Lionel toussota, lui signifiant qu'ils pouvaient faire bien d'autres choses (vous comprenez lesquelles !) en attendant que Kéro arrive enfin.
-- Après tout, t'as raison, lui dit Sakura avec un sourire, ayant compris ce qu'il avait voulu dire. On était bien en train de faire quelque chose avant qu'on ne remarque la carte de l'ombre.
-- Je suis là, fit aussitôt Lionel, prêt à recevoir sa récolte de bisous ( hé hé ).
Sakura s'approcha de lui, prit sa tête dans ses mains, et lui fit une bise sur le bout du nez. Elle lui en fit ensuite sur les paupières, puis une bise sur les lèvres. Elle s'écarta un instant avec un sourire, puis vit Lionel sortir sa langue et l'agiter dans l'air. Elle sourit : il était vraiment impatient des fois ! Elle laissa alors glissa ses mains derrière la nuque de Lionel, pour finalement les mettre dans ses cheveux. Puis elle ferma les yeux, entrouvrit la bouche, et s'approcha doucement de son copain, faisant exprès de prendre son temps, pour l'énerver (si je puis dire).
Lionel n'attendit quand même pas très longtemps pour glisser sa langue (qu'il avait laissé dehors) avec celle de Sakura (vous avez pas l'impression que Kéro est long à venir ?).
Sakura fut la première à arrêter le baiser, parce qu'elle savait que si elle avait dû laisser Lionel le faire, ça ne se serait pas fini de sitôt ! Cette idée ne lui déplaisait pas, mais bon, ils avaient plus urgent à faire. Et en plus, ils avaient encore toute la nuit ( ^ ! ^).
-- Déjà fini ? s'étonna Lionel.
Aussitôt, il ferma les yeux, et pencha la tête vers Sakura, la bouche en avant, pour se faire embrasser de nouveau.
Celle-ci sourit, craquant depuis un moment, mais essaya de rester impassible :
-- Non, Lionel, ce serait pas une bonne idée. En plus si Kéro arrivait et qu'il nous voyait. . .
-- Mmmm'allez, on s'en fiche, il attendra, il a l'habitude, non ? Et d'abord, il est même pas foutu d'être à l'heure !
-- Lionel. . .
-- S'te plait, Saki ! Rien qu'un ! Un petit ! Un moyen ! Un gros !
-- C'est pas vrai, soupira-t-elle. On dirait Kéro qui réclame à manger !
-- Oui, mais pour lui, faut dépenser des ronds ! Pour moi, t'as rien à perdre !
-- Si, ma dignité ! se moqua-t-elle gentiment.
-- Ah ! Très drôle ! Et bien tant pis pour toi, après tout, c'est toi qui rate quelque chose !
-- Et toi ?
-- Quoi moi ? De nous deux, c'est moi qu'embrasse le mieux, alors. . .
-- C'est raté, le coup de la provocation !
-- Qui te dit que je cherchais à te provoquer ?
-- Ton envie d'un de mes supers bisous, peut-être, fit Sakura avec un petit sourire, en passant ses bras autour du cou du garçon.
-- T'en as pas envie toi ?
-- Il ne faut jamais abuser des bonnes choses, dit-elle en commençant à fermer les yeux et à s'abandonner.
-- On n'en abuse, pas, on en profite, souffla Lionel en penchant sa tête sur le côté, les yeux presque clos.
Il passa sa main derrière la nuque de sa petite amie, et l'attira contre lui, pour un nouveau baiser. De toutes façons, Sakura ne résistait pas tellement !
Kéro tourna alors à l'angle d'une nouvelle rue. Si au moins ils lui avaient dit où ils étaient ! Mais non, au lieu de ça, le morveux s'était cru malin en balançant des conneries sur des lampes de poches !
Kéro bifurqua et enfin, les trouva. . . en train de s'embrasser ! Grrrrrrrrr !!! Quand est-ce qu'ils allaient arrêter de se bécoter ces deux- là ?
Il fonça aussi vite qu'une flèche et gueula :
-- QUAND EST-CE QUE VOUS ARRÊTEREZ BON SANG ? VOUS AUREZ PLUS DE SALIVE A LA FIN ! BEURK, VOUS ME DÉGOÛTEZ !
Les deux amoureux se décollèrent.
-- Ben quoi, t'arrivais pas, commença Lionel, on s'est un peu ennuyé, et finalement on a trouvé un passe-temps.
-- Oh, arrêtez un peu tous les deux ! fit Sakura en sortant sa clé. Tiens Kéro, regarde !
Kéro regarda, puis fut entouré d'une lumière dorée, et le cercle magique de Sakura apparut au sol. Kéro regardait fixement la clé, puis celle-ci se mit alors à léviter :
-- Ô clé qui détient les pouvoirs astraux et sentimentaux, et la puissance blanche, apparais sous ta forme d'instrument, c'est moi Kérobéro, gardien de la Maîtresse des Cartes qui te l'ordonne ! Libère ta puissance !
La clé se mit alors à tourbillonner, et le sceptre grandit : il était aussi grand que celui d'Anthony, et le mélange soleil-lune-étoile-coeur était plutôt grand, et les grands ailes blanches étaient éclatantes.
-- Kéro ! s'exclama Sakura. Mais comment as-tu su ?
-- Pas le temps, Sakura ! Ton idée d'utiliser la carte du temps n'est pas mauvaise, allez sers-t'en !
-- Heu, d'accord, dit-elle, déroutée.
Elle sortit alors Time, et la brandit en l'air, puis pointa son sceptre vers elle :
-- Carte du temps, bloque le temps, et remonte le jusqu'à ce que le soleil ne soit pas encore couché, cria-t-elle. Time !
La carte se mit alors au travail, et Sakura regarda les aiguilles de sa montre remonter de 3 heures.
Le soleil était loin de se coucher maintenant. Tous trois s'étonnèrent alors de voir Shadow au milieu de la rue. La carte allait-elle les attaquer ? Ce n'était pas l'impression qu'elle donnait. La silhouette encapuchonnée s'avançait lentement vers eux. Arrivée à 10 mètres des chasseurs et du gardien, elle s'arrêta, et leva un peu la main, qui était sous se vêtements sombres. La petite bosse que l'on pouvait voir au niveau de sa main montrait que c'était son pouce que la silhouette levait, comme pour dire que c'était bien joué.
Sakura brandit alors son sceptre :
-- Reprends la forme qui est tienne, Carte de Jason !
Un rectangle se forma au bout du sceptre, et la carte y entra. Lorsque la lumière disparut, la carte de Jason, alla dans la main de Sakura.
Cette dernière fit alors appel encore une fois à Time :
-- Ramène le temps comme il était avant que je ne t'appelle !
Le temps passa alors à une grande vitesse, puis la carte retourna à sa forme normale, et Lionel se précipita sur Sakura :
-- Ma pauvre, tu dois être exténuée, dit-il en la soutenant.
-- Ca va aller, ne t'en fais pas. . .
-- C'est ça oui.
-- Je t'assure.
-- Alors pitchoune, pas trop fatiguée ? demanda Kéro.
-- Kéro ? commença Sakura. mais comment ça se fait que tu as su tout de suite les incantations ?
-- Heu, ben, fit Kéro avec une grosse goutte derrière la tête. On peut dire que ça m'est venu comme ça, un coup de chance !
Les deux chasseurs tombèrent à la renverse.
-- N'empêche Sakura, lui dit Lionel, tu étais déjà fatiguée avant, c'était de la folie d'utiliser la magie !
-- Ne t'en fais pas, une bonne nuit de sommeil, et ça ira mieux ! Je t'assure !
-- Mouais.
-- On ferait mieux de rentrer, fit Kéro, sinon ton père risque de s'inquiéter.
-- Tu as raison Kéro, fit Sakura, qui se mettait déjà en route, soutenue par Lionel.
En prenant de l'avance sur Kéro, les deux adolescents se mirent à parler :
-- Elle a de drôles de coups de chance ta peluche, dit Lionel.
-- Je crois qu'on va devoir encore demander à Anthony, soupira Sakura. Le pauvre ! Je me demande s'il n'en a pas marre de devoir nous donner toutes les solutions !
-- Tant pis pour lui, c'est la vie, c'est comme ça !
De son côté, Kéro ne s'était pas mis en route. Il était resté figé, immobile. Une ombre noire sortit alors de son corps, et s'éclipsa dans la nuit qui venait de s'installer.
Kéro bougea enfin, secoua la tête, et se dépêcha de rattraper les deux amoureux.
L'ombre noire arriva près de la grande silhouette, et disparut alors.
-- Et bien on dirait que ça t'amuse, fit la jeune fille avec un sourire. Depuis quand tu aides tes ennemis ?
-- Je trouve simplement que ça traîne trop. Alors je les aide. Comme ça, dès qu'elle aura toutes les cartes, il me suffira de les reprendre.
-- Mon pauvre, que tu es bête ! Elle aura augmenté en pouvoirs depuis le temps !
-- Je te signale que moi aussi, j'en ai des pouvoirs !
-- Ouah, c'est bien, t'es un grand garçon, fit la fille, sarcastique.
-- Tais-toi, imbécile ! Et voilà ! Vos commentaires, s'il vous plait ! Reviews, please ! Bises Clairette
-- Et comment ? demanda Lionel. Lorsque tu l'avais capturé, on avait allumé les lumières de l'école, mais là, y a que trois lampadaires qui se courent après.
-- Je crois savoir comment, Lionel, lui répondit la jeune fille. Je peux déjà stopper le coucher du soleil avec la carte du temps, je le ferais revenir en arrière avec la carte du passé - ou en gardant celle du temps, puisqu'elle peut nous faire remonter de 24 heures -et là, nous pourrions capturer Shadow !
-- Alors là, je t'arrête immédiatement, ma petite !
-- Pourquoi ? C'est tout à fait logique ce que je viens de dire, non ?
-- Premièrement, comment feras-tu pour invoquer ton nouveau sceptre ? Tu connais déjà la formule ?
-- Oooooh non, fit Sakura, déçue. Je n'y avais plus pensé.
-- Et deuxièmement, même si tu arrivais à trouver les invocations, il est hors de question que tu utilises deux cartes, même qu'une, alors que tu viens de les transformer ! Tu es trop fatiguée !
-- Lionel. . . On ne peut tout de même pas laisser la carte en liberté.
-- Je sais, mais alors trouve-moi une solution qui ne pourrait pas te faire le moindre mal, qui ne pourrait pas te fatiguer, et donc, qui est inconcevable pour le moment !
-- T'es vraiment défaitiste !
-- Meuh non, voyons. Tiens, si on avait des lampes de poches, on pourrait s'en occuper facilement. Mais faudrait en avoir un sacré paquet, je ne dis pas le contraire !
Une goutte glissa le long de la tête de Sakura. Des lampes de poches pour capturer la carte de l'ombre ?
-- Tiens, je vais appeler Kéro, peut-être qu'il aura une idée.
-- Oui, t'as raison. Et dis-lui pour les lampes de poches !
-- Lionel, arrête de faire l'idiot, le gronda gentiment Sakura.
Elle composa le numéro de Kéro sur son portable argenté ( la mère de Tiffany lui en avait offert un nouveau) :
DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIING DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING
-- Allô Sakura ? fit-il, sachant qu'il n'y avait pas grand monde qui pourrait l'appeler mises à part Sakura et Tiffany. Qu'y a -t-il ?
-- Kéro ! La carte de l'ombre se manifeste !
-- Et ben alors pitchoune ? Qu'est-ce que t'attends pour la capturer ?
-- Mais je ne connais pas encore les incantations de ma nouvelle clé voyons !
-- Quelle nouvelle clé ?
-- Ah, c'est vrai que tu n'es pas au courant :
Elle lui raconta alors la règle sur la re-transformation des cartes, la re-transformation de celles-ci, et la découverte de sa nouvelle clé.
Kéro entendit alors la voix de Lionel en bruit de fond :
-- Et blablabla, patati, patata, et gnégnégné. . . dit-il avec une voix sarcastique.
-- Lionel tais-toi, fit Sakura en éloignant le combiné de son copain.
-- Tais-toi, c'est la meilleure ! Le temps que vous ayez fini, il fera nuit noire !
-- Mauvaise foi, fit-elle en lui tirant la langue gentiment.
Elle reprit le combiné :
-- Alors Kéro ? Qu'est-ce qu'on fait ?
-- Ben déjà, je vais vous rejoindre, et après on avisera.
-- D'accord. On t'attend.
Lionel, d'un geste rapide, prit le téléphone des mains de Sakura, et :
-- Et prends des lampes de poches avec toi, peluche !
Puis il raccrocha, avant de ricaner, et de se faire sermonner par sa petite amie.
-- Naturellement, il fallait que tu lâches une de tes conneries ! Bon, rends-moi mon portable, il faut que j'appelle mon père. . .
Lionel s'exécuta, tandis que les lampadaires commençaient à s'allumer.
Dominique se retira de la cuisine et décrocha le téléphone qui sonnait :
-- Allô, Dominique Kinomoto à l'appareil.
-- Salut Papa, c'est Sakura !
-- Sakura ! Où es-tu ? Je commençais à me faire du soucis !
-- Ne t'en fais pas Papa. On est sur le chemin du retour, et on va sans doute prendre un peu de retard ! Alors ne t'inquiète pas !
-- Très bien, mais dépêchez vous alors, parce que les nouilles sautées, ce n'est pas bon quand c'est trop froid !
-- Quoi, t'as fait des nouilles sautées ? s'exclama Sakura. On va essayer d'être le moins en retard possible dans ce cas ! Allez, à tout à l'heure Papa !
-- A tout à l'heure ma chérie.
Tous deux raccrochèrent.
Kéro ouvrit la fenêtre de la chambre de Sakura, et s'envola, après avoir sauvegardé sa partie, bien sûr !
-- C'est vraiment quand il veut, fit Lionel.
-- De toutes façons, que veux-tu qu'on fasse d'autre ? On n'a pas d'autre choix que de l'attendre, je te signale !
Lionel toussota, lui signifiant qu'ils pouvaient faire bien d'autres choses (vous comprenez lesquelles !) en attendant que Kéro arrive enfin.
-- Après tout, t'as raison, lui dit Sakura avec un sourire, ayant compris ce qu'il avait voulu dire. On était bien en train de faire quelque chose avant qu'on ne remarque la carte de l'ombre.
-- Je suis là, fit aussitôt Lionel, prêt à recevoir sa récolte de bisous ( hé hé ).
Sakura s'approcha de lui, prit sa tête dans ses mains, et lui fit une bise sur le bout du nez. Elle lui en fit ensuite sur les paupières, puis une bise sur les lèvres. Elle s'écarta un instant avec un sourire, puis vit Lionel sortir sa langue et l'agiter dans l'air. Elle sourit : il était vraiment impatient des fois ! Elle laissa alors glissa ses mains derrière la nuque de Lionel, pour finalement les mettre dans ses cheveux. Puis elle ferma les yeux, entrouvrit la bouche, et s'approcha doucement de son copain, faisant exprès de prendre son temps, pour l'énerver (si je puis dire).
Lionel n'attendit quand même pas très longtemps pour glisser sa langue (qu'il avait laissé dehors) avec celle de Sakura (vous avez pas l'impression que Kéro est long à venir ?).
Sakura fut la première à arrêter le baiser, parce qu'elle savait que si elle avait dû laisser Lionel le faire, ça ne se serait pas fini de sitôt ! Cette idée ne lui déplaisait pas, mais bon, ils avaient plus urgent à faire. Et en plus, ils avaient encore toute la nuit ( ^ ! ^).
-- Déjà fini ? s'étonna Lionel.
Aussitôt, il ferma les yeux, et pencha la tête vers Sakura, la bouche en avant, pour se faire embrasser de nouveau.
Celle-ci sourit, craquant depuis un moment, mais essaya de rester impassible :
-- Non, Lionel, ce serait pas une bonne idée. En plus si Kéro arrivait et qu'il nous voyait. . .
-- Mmmm'allez, on s'en fiche, il attendra, il a l'habitude, non ? Et d'abord, il est même pas foutu d'être à l'heure !
-- Lionel. . .
-- S'te plait, Saki ! Rien qu'un ! Un petit ! Un moyen ! Un gros !
-- C'est pas vrai, soupira-t-elle. On dirait Kéro qui réclame à manger !
-- Oui, mais pour lui, faut dépenser des ronds ! Pour moi, t'as rien à perdre !
-- Si, ma dignité ! se moqua-t-elle gentiment.
-- Ah ! Très drôle ! Et bien tant pis pour toi, après tout, c'est toi qui rate quelque chose !
-- Et toi ?
-- Quoi moi ? De nous deux, c'est moi qu'embrasse le mieux, alors. . .
-- C'est raté, le coup de la provocation !
-- Qui te dit que je cherchais à te provoquer ?
-- Ton envie d'un de mes supers bisous, peut-être, fit Sakura avec un petit sourire, en passant ses bras autour du cou du garçon.
-- T'en as pas envie toi ?
-- Il ne faut jamais abuser des bonnes choses, dit-elle en commençant à fermer les yeux et à s'abandonner.
-- On n'en abuse, pas, on en profite, souffla Lionel en penchant sa tête sur le côté, les yeux presque clos.
Il passa sa main derrière la nuque de sa petite amie, et l'attira contre lui, pour un nouveau baiser. De toutes façons, Sakura ne résistait pas tellement !
Kéro tourna alors à l'angle d'une nouvelle rue. Si au moins ils lui avaient dit où ils étaient ! Mais non, au lieu de ça, le morveux s'était cru malin en balançant des conneries sur des lampes de poches !
Kéro bifurqua et enfin, les trouva. . . en train de s'embrasser ! Grrrrrrrrr !!! Quand est-ce qu'ils allaient arrêter de se bécoter ces deux- là ?
Il fonça aussi vite qu'une flèche et gueula :
-- QUAND EST-CE QUE VOUS ARRÊTEREZ BON SANG ? VOUS AUREZ PLUS DE SALIVE A LA FIN ! BEURK, VOUS ME DÉGOÛTEZ !
Les deux amoureux se décollèrent.
-- Ben quoi, t'arrivais pas, commença Lionel, on s'est un peu ennuyé, et finalement on a trouvé un passe-temps.
-- Oh, arrêtez un peu tous les deux ! fit Sakura en sortant sa clé. Tiens Kéro, regarde !
Kéro regarda, puis fut entouré d'une lumière dorée, et le cercle magique de Sakura apparut au sol. Kéro regardait fixement la clé, puis celle-ci se mit alors à léviter :
-- Ô clé qui détient les pouvoirs astraux et sentimentaux, et la puissance blanche, apparais sous ta forme d'instrument, c'est moi Kérobéro, gardien de la Maîtresse des Cartes qui te l'ordonne ! Libère ta puissance !
La clé se mit alors à tourbillonner, et le sceptre grandit : il était aussi grand que celui d'Anthony, et le mélange soleil-lune-étoile-coeur était plutôt grand, et les grands ailes blanches étaient éclatantes.
-- Kéro ! s'exclama Sakura. Mais comment as-tu su ?
-- Pas le temps, Sakura ! Ton idée d'utiliser la carte du temps n'est pas mauvaise, allez sers-t'en !
-- Heu, d'accord, dit-elle, déroutée.
Elle sortit alors Time, et la brandit en l'air, puis pointa son sceptre vers elle :
-- Carte du temps, bloque le temps, et remonte le jusqu'à ce que le soleil ne soit pas encore couché, cria-t-elle. Time !
La carte se mit alors au travail, et Sakura regarda les aiguilles de sa montre remonter de 3 heures.
Le soleil était loin de se coucher maintenant. Tous trois s'étonnèrent alors de voir Shadow au milieu de la rue. La carte allait-elle les attaquer ? Ce n'était pas l'impression qu'elle donnait. La silhouette encapuchonnée s'avançait lentement vers eux. Arrivée à 10 mètres des chasseurs et du gardien, elle s'arrêta, et leva un peu la main, qui était sous se vêtements sombres. La petite bosse que l'on pouvait voir au niveau de sa main montrait que c'était son pouce que la silhouette levait, comme pour dire que c'était bien joué.
Sakura brandit alors son sceptre :
-- Reprends la forme qui est tienne, Carte de Jason !
Un rectangle se forma au bout du sceptre, et la carte y entra. Lorsque la lumière disparut, la carte de Jason, alla dans la main de Sakura.
Cette dernière fit alors appel encore une fois à Time :
-- Ramène le temps comme il était avant que je ne t'appelle !
Le temps passa alors à une grande vitesse, puis la carte retourna à sa forme normale, et Lionel se précipita sur Sakura :
-- Ma pauvre, tu dois être exténuée, dit-il en la soutenant.
-- Ca va aller, ne t'en fais pas. . .
-- C'est ça oui.
-- Je t'assure.
-- Alors pitchoune, pas trop fatiguée ? demanda Kéro.
-- Kéro ? commença Sakura. mais comment ça se fait que tu as su tout de suite les incantations ?
-- Heu, ben, fit Kéro avec une grosse goutte derrière la tête. On peut dire que ça m'est venu comme ça, un coup de chance !
Les deux chasseurs tombèrent à la renverse.
-- N'empêche Sakura, lui dit Lionel, tu étais déjà fatiguée avant, c'était de la folie d'utiliser la magie !
-- Ne t'en fais pas, une bonne nuit de sommeil, et ça ira mieux ! Je t'assure !
-- Mouais.
-- On ferait mieux de rentrer, fit Kéro, sinon ton père risque de s'inquiéter.
-- Tu as raison Kéro, fit Sakura, qui se mettait déjà en route, soutenue par Lionel.
En prenant de l'avance sur Kéro, les deux adolescents se mirent à parler :
-- Elle a de drôles de coups de chance ta peluche, dit Lionel.
-- Je crois qu'on va devoir encore demander à Anthony, soupira Sakura. Le pauvre ! Je me demande s'il n'en a pas marre de devoir nous donner toutes les solutions !
-- Tant pis pour lui, c'est la vie, c'est comme ça !
De son côté, Kéro ne s'était pas mis en route. Il était resté figé, immobile. Une ombre noire sortit alors de son corps, et s'éclipsa dans la nuit qui venait de s'installer.
Kéro bougea enfin, secoua la tête, et se dépêcha de rattraper les deux amoureux.
L'ombre noire arriva près de la grande silhouette, et disparut alors.
-- Et bien on dirait que ça t'amuse, fit la jeune fille avec un sourire. Depuis quand tu aides tes ennemis ?
-- Je trouve simplement que ça traîne trop. Alors je les aide. Comme ça, dès qu'elle aura toutes les cartes, il me suffira de les reprendre.
-- Mon pauvre, que tu es bête ! Elle aura augmenté en pouvoirs depuis le temps !
-- Je te signale que moi aussi, j'en ai des pouvoirs !
-- Ouah, c'est bien, t'es un grand garçon, fit la fille, sarcastique.
-- Tais-toi, imbécile ! Et voilà ! Vos commentaires, s'il vous plait ! Reviews, please ! Bises Clairette
