Les élèves du Lycée Seijo trépignaient d'impatience. Sakura martelait
le carrelage de l'aéroport avec ses pieds, sa valise dans les mains.
-- Mais qu'est-ce qu'on attend ? répétait-elle inlassablement.
Tiffany, à côté d'elle, la regardait, avec son habituel sourire. -- Enfin, Sakura, calme-toi, c'est pareil pour tout le monde, tous les gens voulant aller à Hong Kong avec ce vol attendent, regarde. -- Oui, mais eux, ils n'ont pas leur petit ami là-bas à qui ils veulent faire une surprise, répliqua Sakura. -- Peut-être que si, Sakura, lui répondit calmement Tomoyo. En tout cas, tu n'es pas la seule. -- Oui, je sais, toi aussi, sourit Sakura. Oh, mais c'est pas vrai ! s'énerva-t-elle soudain. -- Qu'y a-t-il ? -- C'est Kéro ! Il n'arrête pas de bouger ! -- Il est dans ta valise ? -- Oui, je ne pouvais pas le mettre dans mon sac, il n'y a plus de place, fit Sakura en désignant son sac à main. -- C'est parce qu'elle y a mis toutes les lettres du morveux, fit la voix de Kéro en provenance de la valise.
Sakura donna un grand coup de genoux dans la valise, et on put entendre un "Ouch !". -- Tais-toi, maintenant, compris ?
Elle n'entendit qu'un infime "ouille ouille ouille", et supposa que Kéro se massait la tête.
M. Terada arriva alors, et sourit à Sakura(n'oubliez pas qu'il est au courant de ses pouvoirs *chapitre 5*). Il s'adressa ensuite à la classe. -- Les enfants, tout est réglé, annonça-t-il, rendant le sourire à Sakura. Nos places seront en deuxième classe, et nous embarquerons d'ici un quart d'heure.
La dernière phrase déplut à Sakura (attention, elle s'en fout d'être en 2e classe !). Un quart d'heure ! Ils étaient vraiment tous empotés dans cet aéroport !
Le prof de maths, M. Hyrominako, circulait entre les tables en distribuant les copies. Lorsqu'il approcha des deux plus "terribles", il leur chuchota d'entrée de jeu : -- Vous, je vous ai à l'?il. -- Qu'est-ce qu'on a fait, cette fois ? demanda Justin à Lionel tandis que le prof s'éloignait.
Lionel haussa les épaules, et se plongea dans sa copie. Il avait promis à sa mère de lui rapporter des bonnes notes, ou sinon, il pouvait faire une croix sur le Japon. Heureusement qu'il s'en sortait en maths. Mais les autres matières... -- Bon, vous avez une heure, rien de plus, annonça le prof en regardant Justin et Lionel, qui levèrent les yeux vers lui.
Justin fit un sourire, puis haussa deux fois les sourcils, mauvais signe pour le prof, qui redoutait une connerie, tandis que Lionel, essayant de garder son sérieux, replongea la tête dans sa copie.
Justin dut arrêter ses grimaces lorsqu'il regarda l'heure. (j'ai oublié de préciser : les bureaux ont deux places, et Lionel et Justin sont, bien évidement, à la même table)
L'avion décollait enfin. Sakura, à côté de Tiffany, sortit son baladeur, mit ses écouteurs, et sortit les lettres de Lionel qu'elle avait mises dans son sac à main. Elle les lut toutes à la suite, en faisant une pause de temps en temps pour changer de CD. Il fallait savoir que les lettres de Lionel étaient parfois très longues.
Lorsque Sakura eut fini la lecture de tout ça, l'avion n'était pas encore arrivé, et elle n'avait plus envie d'écouter de la musique. D'ailleurs les piles avaient morflé. Elle se tourna vers Tiffany, et celle- ci était en train de re visionner des moments passés avec Justin, Lionel et Sakura, sur son caméscope. -- Tu veux qu'on regarde ensemble ? proposa-t-elle à sa meilleure amie. -- Oui, bien sûr !
Pendant le reste du voyage, les deux amies n'avaient cessé de regarder des vidéos sur le petit écran du caméscope. La plupart du temps, on voyait Sakura et Lionel, puisque Tiffany filmait, mais on entendait souvent la voix de Justin qui disait : "Tu peux pas te séparer de ce truc deux secondes ?". Sakura, d'ailleurs, ne s'était jamais imaginé que ses flirts avec Lionel étaient aussi voyants ! Faut dire que Tiffany les filmait lorsqu'ils s'embrassaient, lorsque Lionel lui touchaient certains endroits et qu'elle se laissait faire, bref, chaque fois que c'était assez implicite. Sakura avait quand même rit en revoyant la dame enceinte agripper les cheveux de Lionel avec une poigne qui mettrait n'importe qui K.O(chapitre 15). Elle eut aussi une autre occasion de rire. -- Mais... où est-ce que ça a été filmé, ça ? demanda Tiffany, faisant s'esclaffer Sakura. -- Oh, je crois me rappeler que c'est lorsque Lionel et moi t'avons chipé ton caméscope pour nous amuser à inverser les rôles ! fit Sakura en riant. -- Quoi ? fit Tiffany, devenant rouge tomate.
Sur l'écran, on voyait Tiffany avec Justin, assis contre le tronc d'un arbre, qui regardaient les étoiles. On voyait sur tout le cadre, des feuilles, ce qui laissait deviner que Sakura et Lionel s'étaient planqués dans les buissons pour les filmer. Parfois, on entendait des commentaires de la part des deux espions du genre "mais qu'est-ce qu'ils racontent ? J'entends rien ! etc...." Les deux amoureux aux cheveux noirs parlaient de tout et de rien, mais à un moment, Justin parla de ses frères. -- Olivier et Cédric, ce ne sont que des sales tâches ! M'en fous, quand on sera rentrés à Hong Kong, j'inventerais une histoire à Lionel, et j'irais squatter chez lui ! Chouchouté par les s?urs de mon meilleur ami ! -- Quoi ? Oh le salaud ! fit la voix de Lionel, tandis que la voix de Sakura émettait un rire, et que les deux jeunes filles, à bord de l'appareil, en faisaient autant.
L'avion atterrissait enfin. Mais il fallut encore une bonne heure aux élèves pour aller au lycée Koliyama.
Lorsqu'ils arrivèrent, le lycée était comme leurs correspondants l'avaient décrit : (je le répète pour ceux qu'auraient la flemme d'aller voir le chapitre 2)il y avait des caméras de surveillance, les vitres devaient être buées à l'intérieur, puisque certaines filles qui ne s'intéressaient pas aux cours se regardaient dans ces vitres et se refaisaient une beauté. Enfin, ils trouvèrent la classe de Lionel. Tous les élèves de Seijo se collèrent aux vitres pour les apercevoir, bien que leurs correspondants, eux, ne le pouvaient.
Cependant, ayant entendu un brouhaha provenant du couloir, ils levèrent tous la tête pour savoir ce qui se passait (ils ne sont pas au courant que la date a été avancée). -- Y a quelqu'un qu'est mort ? demanda Justin en criant pour couvrir le bruit que faisaient ses camarades, qui se mirent à rire de sa remarque. -- Je vois que notre cher Justin n'a rien perdu des parties très confuses de son cerveau au Japon, fit le prof de philosophie qui n'aimait aucun élève, et adorait les casser devant la classe.
Justin ne releva pas, tandis que le silence se ré-installait, puisque les Japonais essayaient de se faire le plus discret possible. -- Enfin, reprit le prof avec son sourire sadique, au moins le deuxième ne s'y met pas. Je vous trouve particulièrement calme, aujourd'hui, M. Li.
Toute la classe se retourna vers Lionel. Celui-ci leva les yeux de son bureau, puis remarqua toute la classe qui le regardait, et il ne comprenait rien. Le prof remarqua le stylo qu'il tenait encore dans sa main. Puis son regard se porta sur la feuille de papier, posée sur son bureau, et remarqua que Lionel avait marqué quelque chose. -- Oh ! Mais que vois-je ? Vous prenez des notes ? Voyons ça. -- Non, M'sieur, regardez pas, c'est pas pour vous ! fit Lionel en retournant la feuille. -- Et bien notre cher ami Lionel a éveillé ma curiosité, voyons un peu ce qu'il y a de si intéressant, dit-il en saisissant la feuille que Lionel ne voulait pas lâcher.
Il tira d'un coup sec, et eut la totalité de la feuille en sa possession. Il la parcourut, puis fixa Lionel. Il avait perdu son sourire arrogant. -- J'aimerais vous rappeler, M.Li, que vous êtes ici en cours de philosophie, dit-il d'un ton sec. Je vous prierez donc d'écrire vos lettres pour votre copine ailleurs que dans mon cours. Vous m'avez compris ? -- Ouais, répondit-il d'un ton plus qu'amer en arrachant la lettre des mains du prof, tandis que Sakura, derrière la vitre, était abasourdie(vous le seriez autant !) -- Bien, maintenant, sortez de quoi noter, je vais vous dicter l'essentiel du cours d'aujourd'hui.
Justin regarda sa montre, et lança, alors qu'il était en cours : -- Tiens, le match va bientôt commencer ! -- Peuh, vos trucs de foot, c'est nul, lui fit alors une des filles de la classe. -- Tu rigoles ? se fâcha un des garçons. Hong Kong contre Pékin ! C'est un match très attendu ! -- C'est pour les belus, ouais, fit une autre fille.
Le brouhaha s'intensifia, pour finalement laisser place au vacarme, tandis que les Japonais se regardaient entre eux, interloqués. Ils comprenaient pourquoi c'était la classe la plus indisciplinée du lycée.
Tiffany donna un coup de coude à Sakura pour attirer son attention, et lui montra alors leurs petits copains : Justin et Lionel se chuchotaient des trucs entre eux, puis un moment, ils eurent un grand sourire, et Justin prit quelque chose dans son sac.
Le prof gueula un grand coup, et le silence se ré-installa en une fraction de secondes. -- Bandes de sales mômes !
Le prof commença à dicter, mais son attention fut capter par Justin et Lionel (surpris ?). (petite indication : Justin est à gauche (parce qu'il est gaucher, c'est plus pratique pour écrire)et Lionel à droite)Chacun se tenait la tête, la main collé sur l'oreille, accoudé au bureau. Ils fronçaient les sourcils en même temps, souriaient en même temps, et le prof se demandait ce qu'étaient ces changements d'humeur synchronisés. Surtout qu'ils n'écrivaient pas grand chose.
Soudain, une pensée lui vint à l'esprit. Pour s'en assurer, il tira sur le bras de chacun(le bras qui soutient la tête). Un écouteur pendait de chacune des manches. Le silence se fit dans la classe, et on put entendre une voix provenant des écouteurs : "Oui ! Hong Kong marque ! 4 à 2 en faveur de Hong Kong ! C'est vraiment une excellente équipe ! patati patata ...."
Les garçons de la classe se réjouirent de savoir que Hong Kong menait tout en riant de l'idée d'écouter le match avec une mini-radio. La classe était morte de rire alors que Justin dit : -- Cette fois, on est morts !
Le prof fulminait. Il les relâcha, puis hurla : -- J'en ai marre de m'user les nerfs pour des gamins qui n'écoutent même pas ! Chez le proviseur, et tout de suite !
Lionel et Justin se levèrent, et voulurent contourner le bureau chacun de leur côté, mais ils ne purent plus avancer, parce que le fil reliant les écouteurs n'était pas assez long pour être à cette distance de la mini- radio.
Les élèves éclatèrent de nouveau de rire, tandis qu'au lieu d'enlever les écouteurs de leur manche, les deux garçons reprirent l'appareil en écoutant la suite du match, et en se dirigeant vers la porte.
En sortant, ils ne virent même pas les élèves japonais. Justin rangeait la mini-radio, tandis que Lionel claquait la porte. -- Connard, fit-il. -- Ouais, confirma Justin.(z'avez compris qu'ils parlent du prof)
Sakura et Tiffany se regardèrent, puis se sourirent. Elles s'éclipsèrent discrètement, puis filèrent dans le couloir pour prendre en filature les deux garçons.
Ces derniers étaient arrivés devant la porte du proviseur. Ils échangèrent un sourire sadique, puis Lionel ouvrit la porte sans frapper. -- Coucou, c'est nous ! lancèrent-ils en joignant un petit geste de la main.
Alors qu'il était entrain d'écrire, la mine du crayon du proviseur se brisa dès que les deux jeunes hommes entrèrent avec bruit.
Lorsque la porte se referma, les deux adolescentes y collèrent l'oreille. -- Justin et Lionel, fit le proviseur d'un ton haché, tandis que les deux ados s'assirent dans les fauteuils, sans qu'on leur donnât la permission. Asseyez-vous donc, reprit le proviseur pour leur faire comprendre qu'ils n'étaient pas invités à s'asseoir. -- Merci, firent les deux autres sans relever l'ironie. -- Alors, qui vous a mis dehors, cette fois ? -- C'est l'autre andouillette, dit Justin. -- Le prof de philo, traduit Lionel. -- Encore ? fit le proviseur. Et pour quel motif, cette fois ?
Les deux garçons racontèrent ce qu'ils avaient fait, et le proviseur s'énerva. -- Vous vous rendez compte que vous êtes à deux doigts de vous faire renvoyer, et que vous continuez à aggraver votre cas ? -- On s'en fiche M'sieur, fit Justin, on sera plus là quand vous voudrez nous renvoyer. -- Tiens donc ? -- On se tire au Japon ! annonça fièrement Lionel. Y a un gros problème de magie, là-bas !
Le proviseur se raidit : il détestait quand Lionel lui parlait de magie. D'ailleurs celui-ci exagérait toujours pour donner la chair de poule au pauvre homme. -- Alors, on va aider nos copines qui sont là-bas ! -- Je vois, les deux chevaliers servants, fit ironiquement le proviseur. -- MON CHOOOOOOOUUUUUUUUUUUU !!!!!!!!! hurla Tiffany en se jetant dans les bras de Justin. -- Comment ça va, ma belle ? répondit celui-ci, tout sourire. T'as l'air en pleine forme.
Ils étaient dans la cour, et les correspondants se retrouvaient. Faut dire que les Chinois avaient été vraiment surpris ! Ils ne les attendaient que la semaine suivante.
Sakura et Tiffany avaient été les plus rapides (et Tiffany la plus bruyante !). Les autres les avaient suivi en riant, tandis que Lionel portait Sakura sur son dos, et que Justin tenait Tiffany par la taille.
Ils s'installèrent dans un coin, et Sakura lança : -- Dites, on vous a vu quand vous étiez en cours de philosophie ! Vous êtes des vrais monstres ! -- Mais il est con, ce prof ! se défendit Lionel. Lui, faut absolument que je l'emm..., c'est plus fort que moi ! Et puis ça philo, c'est vraiment nul !
Justin toussa alors, et imita la voix du prof : -- Alors, ce verre est-il à moitié vide, ou à moitié plein ?
Il reprit sa voix normale. -- Mais qu'est-ce qu'on en a à foutre ? Au Japon, là, y a un con qui fait mumuse, et l'autre abruti me cause d'un verre d'eau !
Les autres se mirent à rire, tandis que Lionel chuchotait quelque chose à l'oreille de Sakura. Celle-ci se retourna vers lui, surprise, mais avec un grand sourire. -- Et ben dis donc ! fit alors une voix que les Japonais ne connaissaient pas, tandis que les Chinois lançaient un regard noir à celui qui venait de parler. -- Steve ! s'exclama Justin. Quel mauvais vent t'amène ?
Tiffany songea qu'elle en avait déjà entendu parler, mais ne se souvenait pourtant pas. -- Alors ce sont eux vos correspondants ? reprit Steve d'un ton arrogant.
Il les dévisageait tous, puis son attention fut ramenée sur Sakura et Tiffany. -- Et ces deux-là, dit-il comme s'il s'agissait de vulgaires chiffons, ce sont vos copines. Vous êtes allés jusqu'au Japon pour en trouver ? Pourquoi ? Celles de Hong Kong ne voulaient pas de vous ? ricana-t-il. -- De toute évidence, elles ne veulent pas de toi non plus ! répliqua Justin. Toi, tu n'as jamais eu de copine ! Normal, remarque. Elles ont pas envie de sortir avec un fils-à-papa ! -- Moi au moins je ne vais pas aux putes ! répliqua Steve.
Immédiatement, Justin et Lionel se levèrent. Justin attrapa Steve violemment par le col, et le souleva de quelques centimètres. -- Oserais-tu dire que Tiffany, qui est d'une très bonne famille, et qui a plus de qualités que toi, a besoin de faire les trottoirs ? Espèce de...
Lionel se mit alors entre les deux, et les sépara. -- Voyons, Justin, fit-il d'un ton très calme. Ce n'est pas la peine de s'énerver.
Puis il se tourna, et flanqua un bon crochet du droit à Steve. Celui-ci tomba à terre, mais se releva, et partit en les menaçant. -- Alors là, j'arrive pas y croire ! s'exclama Justin. Je viens pour le massacrer, et toi tu me chipes l'opportunité ! T'es vraiment un salaud, Lionel ! -- J'ai pas pu résister, se défendit ce dernier en se frottant le poing. -- Heu... hésita Sonia. Je ne voudrais pas vous déranger, mais lui, c'est qui ? -- Un couillon, répondit aussitôt Justin. Steve. Il est dans une autre classe. -- Heureusement, fit Lionel. -- Ouais, comme tu dis, reprit le jeune homme à la mèche. Il est dans la classe des chouchous des profs. C'est un vrai lèche-botte ! Et en plus de ça, gosse de riche qui se croit au-dessus de tout le monde avec son fric ! -- Superbe description, cher ami, le complimenta Lionel. -- Mais vous êtes quand même fous de le frapper ! remarqua Nadine.
Tous les Chinois éclatèrent de rire, sous le regard étonné des autres. -- Tu rigoles j'espère, lui dit Jules. C'est toujours lui qui nous provoque ! Et à chaque fois, il se prend une raclée ! -- C'est quand même Lionel qui y va le plus fort, avec ses arts martiaux ! fit Rémi. -- Mais les profs ne disent rien lorsque vous vous battez ? demanda Sakura en levant un sourcil, sûre de la réponse qu'elle allait avoir. -- Ils nous filent une heure de colle, répondit Jules. -- On a l'habitude, remarqua Rémi.
Le groupe papota encore quelques minutes, lorsque Lionel et Sakura se levèrent. -- Vous en faites pas pour nous, on revient, fit Lionel en prenant Sakura par la main et en s'éloignant avec elle. -- Où est-ce qu'ils vont ? demanda Anthony. -- Se trouver un coin où y a pas trop de monde, affirma Stéphanie avec un sourire. De toutes façons, ils s'en fichent si on les voit ! -- Attendez, fit Ivan. Vous allez me dire que vous avez le droit de vous embrasser à l'intérieur du lycée ? ! -- Et ouais, ricana Jules. En fait, au départ on n'avait pas le droit, mais comme les élèves ne suivaient pas le règlement... -- Ah, ça on a vu, en effet ! fit Sandrine en riant. C'est pas étonnant que vous soyez la pire classe du lycée !
Rémi se leva, et Stéphanie fit de même. Rémi attrapa la main de sa copine, et regarda aux alentours. Enfin, il sembla repérer un endroit précis. -- On va vous faire une petite démonstration, sourit-il.
Ils se mirent non loin d'un prof, et lorsque celui-ci tourna la tête vers eux, ils s'embrassèrent, Stéphanie prise en sandwich entre le mur et son petit ami. Le prof les regarda longuement, fulminant devant cette nouvelle génération de "jeunes mômes sans avenirs" comme il les appelait. Il tourna les talons, et rentra dans l'établissement.
Les deux jeunes arrêtèrent aussitôt de se bécoter, et revinrent vers leurs amis en riant.
Sakura se recula un peu, admirant le visage de son petit ami. Elle lui passa la main dans les cheveux, et sourit. Ils étaient toujours en bataille. Elle se demandait ce que cela donnerait s'il essayait de se les arranger. Elle préférait ne pas imaginer le résultat (moi non plus !). Il était bien beau comme ça. -- On peut dire que tu m'as fait une sacrée surprise, lui dit-il. Mais c'est tant mieux, on retourna au Japon avant la date prévue. En plus, les cours finissent plus tôt, ici !(j'invente j'en sais strictement rien !) -- Tant mieux, je vais pouvoir profiter de toi, sourit-elle.
Le reste de la journée se passa assez bien (mise à part la prof de français, qu'est une grosse c....(ça te rappelle rien, Sabrina ?)). Les correspondants se retrouvèrent, et tous quittèrent le lycée. (Anthony est finalement casé chez le fils du proviseur)
Tiffany, Justin, Sakura et Lionel se retrouvèrent tous les quatre. -- Alors ? demanda Sakura. Qu'est-ce que vous avez l'habitude de faire ? -- Ben, on va monter à cheval, répondit Lionel. Tu veux prendre quelques leçons gratuites ? -- C'est vrai ? -- Bien sûr, fit Justin. Et toi ma belle, ça te dirait d'y aller ? -- Pourquoi pas ? répondit Tiffany. Comme ça, je pourrais filmer Sakura ! -- Oooooooooh non ! dit Justin en lui arrachant le caméscope qu'elle venait juste de sortir. Pas question de se débiner ! Tu vas apprendre toi aussi ! -- Super ! On va s'amuser, hein Tiffany ! s'exclama Sakura. -- Venez, c'est par là ! -- Heu... Lionel... Tu m'aideras, hein ? -- Bien sûr, mon c?ur ! fit-il en l'embrassant sur le bout du nez.
Lionel venait de revenir, habillé avec un pantalon d'équitation, et des bottes pour la même activité(arrivant jusqu'aux genoux).
Justin arriva derrière lui, mais étant donné qu'il était plus grand que Lionel, ses jambes paraissaient encore plus maigres. -- Alors les filles, prêtes pour une splendide chevauchée ? Tenez, je vous ai rapporté des tenues. On va vous choisir vos chevaux en attendant que vous vous changiez.
Les deux garçons sortirent de la pièce(faut dire qu'ils étaient dans les vestiaires des filles) tandis que les filles commencèrent à se changer.
Lorsqu'elles eurent fini, elles rejoignirent les garçons à la sellerie (qui leur avaient montré les lieux). -- Ah, vous êtes là, fit Lionel en regardant Sakura de haut en bas. Bon, alors on s'est arrangé avec le patron du club. Sakura, tu vas prendre Mistral. Il est super gentil, tu verras. Toi Tiffany, tu prendras Rubis. Venez, on va vous les montrer.
Ils longèrent les boxes, et s'arrêtèrent devant un cheval gris, qui avait l'air paisible. Il avait une crinière abondante qui lui tombait sur les yeux, le rendant, aux yeux des filles, adoooooorable ! -- Voilà, je vous présente Mistral, fit Lionel en passant sa main sur le bout du nez du cheval. -- Il est trop chou, s'émerveilla Sakura. -- Tu viens Tiffany, je vais te montrer Rubis, fit Justin en l'entraînant. -- Tu peux le caresser, il en sera content, poursuivit Lionel sans se soucier des deux autres.
Il lui attrapa le poignet pour qu'elle pose sa main sur le bout du nez du cheval. -- Il faut d'abord qu'il te connaisse, lui dit-il. C'est super peureux, un cheval. Mais tu n'as rien à craindre de lui. Mistral, c'est un pote ! Hein, mon bébé ? ajouta-t-il à l'adresse du cheval.
Sakura sourit en le voyant parler de cette manière. -- Dis-moi, ça fait combien de temps que tu montes à cheval ? demanda-t- elle. -- Depuis que je suis petit. Avec Justin, on montait des shetlands à l'époque ! Des poneys tout petits ! Enfin bon, se reprit-il, je vais aller chercher son harnachement, j'en ai pas pour longtemps. Je reviens !
Il s'éloigna vers la sellerie. Sakura continua de caresser Mistral qu'elle commençait déjà à adorer ! Une voix la tira alors de ses pensées : -- Tiens, comme on se retrouve !
Sakura se retourna : -- Tu... Steve ! -- Non mais quel culot ! Alors ce cher Lionel se croit vraiment tout permis ! Amener sa petite amie et lui donner des leçons gratuites ! Il s'y croit trop, dis-lui d'arrêter de rêver ! L'équitation, c'est une activité pour les gens riches, et tu n'es pas de ce milieu. Tu ferais mieux de retourner dans ton pays !
Vlan ! Steve tomba à terre. Il se releva douloureusement, et lança un regard assassin à Lionel qui venait de lui envoyer un coup de poing derrière la tête. -- Je sais pas si c'est ta tête qui attire la baffes, où si c'est toi qui ne peux plus t'en passer ! pesta le jeune homme brun. Tu me dégoûtes ! Dégage !
Steve continua de fusiller Lionel du regard, et lâcha : -- Non mais tu te prends pour qui, toi ? Parce que tu descends de Clow, tout le monde doit te cirer les pompes ? Tu crois que comme ta famille est aussi importante que ça ? Peuh ! T'es qu'un nul ! Un vrai riche, ça se reconnaît ! Ca ne se bat pas pas comme un sauvage ! -- Je me bats, parce que je dois défendre ma famille, moi ! répliqua Lionel. Tu crois qu'avec ton sale fric tu peux tout acheter ? En plus, M. le raciste, permets-moi de te dire que Sakura a le droit de circuler où elle veut, et non pas de repartir chez elle parce qu'un gosse de nouveau riche lui a ordonné ! Tu n'as aucun ordre à donner à qui que ce soit, OK ? Personne n'est ton larbin ! Maintenant dégage !(là, il a gueulé !)
Une fois que Steve fut parti, Lionel se tourna vers sa petite amie. -- Il ne t'a pas touché ? Il ne t'a pas fait mal, au moins ? s'inquiéta-t- il. -- Non, ça va... répondit Sakura. Mais... Il est tout le temps comme ça ? -- Ouais, c'est une grosse andouille !
Il se rapprocha de Sakura et la prit dans ses bras. -- Essaye de profiter de ton séjour ici sans te soucier de lui, lui conseilla Lionel. C'est une vraie teigne. Dès qu'il repère quelqu'un à enschtroumpher, il ne le lâche plus. Pour Justin et moi, ça dure depuis longtemps. vivement qu'on reparte au Japon ! -- Oui, fit Sakura.
Elle se rapprocha pour l'embrasser, mais Mistral lui donna un petit coup de tête sur l'épaule, et ils furent interrompu avant d'avoir commencé. -- Bon, j'ai dit que j'allais chercher son harnachement, mais comme Steve est venu et que je l'ai vu, je suis tout de suite retourné vers toi ! Alors cette fois, je me dépêche d'aller chercher tout ça !
Il revint avec une selle, un tapis de selle, et un filet (le mors, la sous gorge, la muserolle...). Il déposa tout ça dans un coin où ça ne s'abîmait pas, et sortit des brosses. Il lui expliqua à quoi elle servaient, puis comment les manier (j'aimerais beaucoup vous expliquer, mais j'écris un chapitre pour ccs pas un livre sur les chevaux !), et comment curer les pieds. Ensuite vint le tour du harnachement. Le tapis de selle, puis la selle, et le filet. Une fois que Mistral fut complètement harnaché, Lionel montra à Sakura comment tenir les rênes pour aller jusqu'à la carrière(manège découvert). -- Bon, je te laisse y aller, c'est à-bas, fit Lionel. Moi j'ai un truc à régler, je te rejoints tout de suite.
Il l'embrassa rapidement sur la joue, puis détala.
Sakura emmena Mistral jusqu'à la carrière, et lorsqu'elle y pénétra, elle vit Tiffany qui elle aussi tenait un cheval. Celui-ci était bai (bruns, avec les crins(=crinière, queue)noirs). -- C'est lui, Rubis ? demanda Sakura en s'approchant. -- Oui ! répondit Tiffany. C'est vraiment génial ici, tu ne trouves pas ? Justin m'a présenté à un des moniteurs, les gens sont vraiment sympas ! -- Nous, on a plutôt fait une mauvaise rencontre, dit Sakura. -- Qui donc ? -- Steve. -- Il a été aussi odieux qu'à la pause d'aujourd'hui ? -- Oh oui. Il m'a insulté, et m'a dit de retourner au Japon. -- Quel imbécile ! Laisse-moi deviner la suite : Lionel l'a assommé, c'est ça ? -- On peut dire ça comme ça. -- Hého, les filles ! fit une voix masculine.
Toutes deux se retournèrent, et virent un garçon accoudé à la rambarde qui leur faisait des grands signes de la main. Il s'approcha finalement d'elles : -- Alors, les filles, ça va ?
Rien qu'au ton qu'il employait, les filles reconnurent de quel genre il était : dragueur qui se la joue trop. -- Oui, Lionel va bientôt arriver, dit Sakura pour qu'il comprenne bien qu'elle était déjà avec quelqu'un. Tiffany fit de même.
Les deux concernés arrivèrent pile à ce moment-là. Ils sourirent en reconnaissant le garçon, et Justin l'accosta. -- Désolé Stuart, mais ces charmantes demoiselles sont avec nous, tu arrives trop tard. Maintenant, tu seras gentil de nous laisser, bye bye !
Après avoir dégagé Stuart, Justin revint voir Tiffany, qui lui demanda : -- Pourquoi vous vous êtes changés si vous ne montez pas ? -- Ne t'en fais pas, Tiffany, on va monter ! Mais on va vous apprendre quelques trucs, et après, on ira se faire une ballade ! -- Waw, génial ! -- Allez, c'est parti, fit Lionel. D'abord, mets-toi à gauche de ton cheval. Ensuite, .......
Après une heure : -- Voilà, c'est bien, Sakura, fit Lionel. Redresse-toi, sinon, tu vas basculer en avant. Arrête de le regarder comme ça ce cheval, il n'a pas de cancer ! Il va très bien ! Allez, quand je te le dis, tu repars au trot ! Prête ! Allez ! Au trot ! Voilà ! Tu te débrouilles comme un chef ! -- Bon, les filles, continuez sans nous, on revient, on va seller nos chevaux ! annonça Justin.
Ils repartirent tandis que Sakura et Tiffany continuaient d'apprendre le trot enlevé(un coup assis, un coup debout, assis, debout, ...).
Finalement, elles les remirent au pas, et les caressèrent sur l'encolure : les chevaux aimaient toujours les caresses.
Les deux garçons arrivèrent, Justin avec un cheval blanc, et Lionel avec un noir. Tous deux faisaient un drôle de contraste(ils faisaient le Yin et le Yang, comme disait Justin). -- Voici Fantôme, fit Justin en désignant son cheval. -- ... et voici Beauté, termina Lionel en montrant la jument. -- Deux chevaux très vifs, y a que nous qui pouvons les monter, dit fièrement Justin. -- En attendant, dit Lionel pour casser Justin, moi j'arrive à monter Fantôme et Beauté, mais toi, tu n'arrives pas à monter Beauté ! Cassé !
Les deux garçons détendirent les chevaux, puis, ils partirent tous les quatre en balade. Ils allèrent dans une petite forêt. Lionel, qui était en tête, arrêta Beauté un instant, puis dit : -- Venez, on vous emmener dans un endroit super !
Ils se remirent en marche, et arrivèrent dans une petite clairière, avec un petit ruisseau qui faisait du bruit, bref, l'endroit de rendez-vous amoureux idéal. -- C'est cool, non ? fit Justin. On peut rester cinq minutes ici. Après, faudra renter, on a du boulot !
Les couples se séparèrent, et Sakura et Lionel allèrent enlever leurs bottes, et s'amusèrent à barboter les pieds dans le ruisseau. Puis, ils allèrent sur l'herbe, et s'allongèrent. Lionel mit sa tête au creux de l'épaule de sa petite amie, et ferma les yeux, heureux. Sakura ne tarda pas à l'imiter. (et non, Lionel n'a pas d'idée perverse !)Ils finirent par s'endormir, sous le soleil de juin. -- Debout là-dedans ! -- Justin, râla Lionel, t'es vraiment pas drôle !
Il ouvrit les yeux. -- Et oui, il est temps de rentrer ! On a encore les écuries à nettoyer ! -- Oh, non !
Sakura et Tiffany étaient en train de papoter dans les vestiaires des filles. Les garçons leur avaient conseillé de se reposer pendant qu'ils changeaient les litières des boxes. Mais celles-ci ne voulaient pas qu'ils 'épuisent trop, d'ailleurs, elles voulaient aussi participer. Alors elles attendaient qu'ils soient assez fatigués pour demander de l'aide.
Elles se levèrent, et au moment où elles les trouvèrent, elles virent Steve qui continuait de les emm.... -- Hahahaha ! Alors ? On fait le travail des domestiques maintenant ? Nettoyer les écuries, quel horreur ! Moi, ça me répugne, mais vous apparemment, ça vous convient ! -- Dis, la chochotte, s'énerva Justin, si ça te répugnes tant que ça, qu'est-ce que tu fous ici ?
Cassé ! -- Je viens m'apitoyé sur votre pauvre petit sort, gens de basse lignée ! -- Laisse, il est con, fit Lionel. A moins qu'il ne réclame d'autres pains à travers la troche ! -- Ouais, c'est une tête à claque ! -- C'est le moins qu'on puisse dire !
Les deux gars éclatèrent de rire, tandis que Steve leur lança un regard du genre "pauvres types !", et s'éloigna.
Les filles arrivèrent. -- Ben dis donc, ils ont l'air de s'amuser, non, ? fit Tiffany. -- Tu l'as dit ! Ho, les gars ! On peut vous aider ? -- Allez, va ! Pourquoi pas ?
Et pendant tout le reste du temps, ils nettoyèrent les boxes, enlevant le fumier, le déposant dehors, et nettoyant le box avec un tuyau d'arrosage, remettant de la paille fraîche, et ça pour tous les boxes. -- Enfin fini ! soupira Justin en se laissant tomber sur une botte de foin. -- Bon, on se rechange, et on rentre ! décida Lionel.
C'est ce qu'ils firent.
Arrivée chez les Toriumi, Tiffany fit un grand sourire mignon à toute la famille. -- Bien, alors Tiffany, commença Justin, j'aimerais te présenter mon père, Patrick Toriumi... -- Enchantée, monsieur, s'inclina-t-elle. -- ... ma mère, Sandra (Tiffany s'inclina à nouveau), Olivier, le plus grand, - et le plus bête ! - , et Cédric, le plus petit. -- Ravie de vous connaître. Justin m'as beaucoup parlé de vous ! -- En bien, j'espère, sourit Patrick. -- Bon, tu viens, Tiffany, on va dans ma chambre, fit-il en l'attrapant par la main.
Un quart d'heure plus tard, Justin et Tiffany étaient allongés sur le lit de ce dernier quand quelqu'un frappa à la porte de la chambre. -- Ne te déranges pas Ju-Ju, j'y vais ! dit aussitôt Tiffany en s'élançant vers la porte.
Olivier se tenait dans l'encadrement de la porte. -- Salut. -- Heu, salut, fit Tiffany, une goutte derrière la tête. -- Alors, t'es la nouvelle copine de mon frère, fit Olivier. -- Heu, oui. Il met vraiment du temps à comprendre ! pensa-t-elle. -- Quand vous aurez cassé, tu viendras me voir, je suis libre très souvent ! -- Olivier, casse-toi, dit sèchement Justin.
Olivier obéit, toujours avec son rire imbécile, tandis que Tiffany reprit sa place sur le lit. -- Justin ! Justin ! fit une voix enfantine. -- L'autre s'y met aussi, maintenant, soupira Justin.
Cédric apparut. -- Dis, Tiffany, vu que t'es la copine de Justin, tu seras toujours gentille avec moi ? Parce que t'es très mignonne, et que t'as pas l'air de méchante ! C'est pas comme l'autre, que Justin est sorti avec deux jours, et l'a plaquée ! Elle était vraiment pas sympa ! -- C'est pourquoi je l'ai plaquée ! C'est du passé, maintenant, et j'aimerais beaucoup que tu sortes, parce que je voudrais avoir un peu d'intimité avec Tiffany. -- Vous allez faire un enfant ? demanda innocemment Cédric. -- Je vais le tuer ! gémit Justin en enfouissant son visage dans ses mains. Non mais où est-ce que t'es allé pêché cette connerie ? -- C'est Olivier qui me l'a dit, répondit Cédric, effrayé par le ton que prenait son frère. -- C'est pas grave, fit Tiffany avec son sourire qui vous redonne le moral. Il t'a fait une blague, c'est tout. Allez, viens là, maintenant ! dit-elle en lui tendant les bras.
Cédric vint s'y blottir, et Tiffany lança un regard à Justin qui voulait dire "tu dis qu'il t'énerve, mais tu l'aimes beaucoup !". -- Je vis dans une famille de dingues, soupira Justin en se laissant tomber sur les oreillers.
Sakura s'inclina en voyant Yelan Li entrer dans la pièce. -- Bonjour Mme, enchantée de vous connaître.
Yelan sourit devant cette enfant si mignonne. -- Moi de même, répondit-elle. Relève-toi donc. -- Sakura, fit Lionel, voici donc ma mère, Yelan Li. Et maintenant, mes s?urs : de la plus vieille à la plus jeune. -- C'est pas très galant de le formuler comme ça, petit frère ! -- Bon, de la plus chiante à la moins chiante, alors ! -- Mon fils, calme-toi, fit Yelan.
Et ouais Lionel s'emporte très vite ! -- Bon, v'là Coréane, Mélodie, Sylvia, et Shania.(je connais pas les vrais prénoms) -- Salut !
Et tous les commentaires du genre : "qu'elle est mignonne, vous êtes mignons, tous les deux, tu as bon goût petit frère"etc. fusèrent.
Après, Lionel entraîna Sakura dans sa chambre. Ils s'allongèrent sur le grand lit, et Lionel sortit quelque chose de sa poche. -- Oooooooooh ! Mon dessin ! s'exclama Sakura. Tu l'as conservé ? -- Bien sûr, voyons ! Je t'ai dit que je le gardais toujours sur moi ! Tu dessines très bien ! -- Merci !
La sonnerie de la porte d'entrée retentit. -- Je vais voir, même si Pierre va répondre, fit Lionel.
Ils descendirent en bas, et virent quelqu'un sur le pas de la porte. Sakura resta muette. Enfin, elle reprit ses esprits : -- Thomas ? Chapitre 20, terminé ! Oui ! J'ai atteints les 20 chapitres ! Il est long celui-là ! Oui, je parle beaucoup de Justin et Lionel, mais comme après tout se passe au Japon, ils auront plus trop l'occasion de faire les c... alors j'en profite maintenant ! Sinon, merci beaucoup à Lutétia, Ihajoa et Zejoa, Sabrina, Oeil d'Ange, Sylphina, Tweety, et Pitchoune ! Merci encore ! Reviews, please ! Bises Clairette
Tiffany, à côté d'elle, la regardait, avec son habituel sourire. -- Enfin, Sakura, calme-toi, c'est pareil pour tout le monde, tous les gens voulant aller à Hong Kong avec ce vol attendent, regarde. -- Oui, mais eux, ils n'ont pas leur petit ami là-bas à qui ils veulent faire une surprise, répliqua Sakura. -- Peut-être que si, Sakura, lui répondit calmement Tomoyo. En tout cas, tu n'es pas la seule. -- Oui, je sais, toi aussi, sourit Sakura. Oh, mais c'est pas vrai ! s'énerva-t-elle soudain. -- Qu'y a-t-il ? -- C'est Kéro ! Il n'arrête pas de bouger ! -- Il est dans ta valise ? -- Oui, je ne pouvais pas le mettre dans mon sac, il n'y a plus de place, fit Sakura en désignant son sac à main. -- C'est parce qu'elle y a mis toutes les lettres du morveux, fit la voix de Kéro en provenance de la valise.
Sakura donna un grand coup de genoux dans la valise, et on put entendre un "Ouch !". -- Tais-toi, maintenant, compris ?
Elle n'entendit qu'un infime "ouille ouille ouille", et supposa que Kéro se massait la tête.
M. Terada arriva alors, et sourit à Sakura(n'oubliez pas qu'il est au courant de ses pouvoirs *chapitre 5*). Il s'adressa ensuite à la classe. -- Les enfants, tout est réglé, annonça-t-il, rendant le sourire à Sakura. Nos places seront en deuxième classe, et nous embarquerons d'ici un quart d'heure.
La dernière phrase déplut à Sakura (attention, elle s'en fout d'être en 2e classe !). Un quart d'heure ! Ils étaient vraiment tous empotés dans cet aéroport !
Le prof de maths, M. Hyrominako, circulait entre les tables en distribuant les copies. Lorsqu'il approcha des deux plus "terribles", il leur chuchota d'entrée de jeu : -- Vous, je vous ai à l'?il. -- Qu'est-ce qu'on a fait, cette fois ? demanda Justin à Lionel tandis que le prof s'éloignait.
Lionel haussa les épaules, et se plongea dans sa copie. Il avait promis à sa mère de lui rapporter des bonnes notes, ou sinon, il pouvait faire une croix sur le Japon. Heureusement qu'il s'en sortait en maths. Mais les autres matières... -- Bon, vous avez une heure, rien de plus, annonça le prof en regardant Justin et Lionel, qui levèrent les yeux vers lui.
Justin fit un sourire, puis haussa deux fois les sourcils, mauvais signe pour le prof, qui redoutait une connerie, tandis que Lionel, essayant de garder son sérieux, replongea la tête dans sa copie.
Justin dut arrêter ses grimaces lorsqu'il regarda l'heure. (j'ai oublié de préciser : les bureaux ont deux places, et Lionel et Justin sont, bien évidement, à la même table)
L'avion décollait enfin. Sakura, à côté de Tiffany, sortit son baladeur, mit ses écouteurs, et sortit les lettres de Lionel qu'elle avait mises dans son sac à main. Elle les lut toutes à la suite, en faisant une pause de temps en temps pour changer de CD. Il fallait savoir que les lettres de Lionel étaient parfois très longues.
Lorsque Sakura eut fini la lecture de tout ça, l'avion n'était pas encore arrivé, et elle n'avait plus envie d'écouter de la musique. D'ailleurs les piles avaient morflé. Elle se tourna vers Tiffany, et celle- ci était en train de re visionner des moments passés avec Justin, Lionel et Sakura, sur son caméscope. -- Tu veux qu'on regarde ensemble ? proposa-t-elle à sa meilleure amie. -- Oui, bien sûr !
Pendant le reste du voyage, les deux amies n'avaient cessé de regarder des vidéos sur le petit écran du caméscope. La plupart du temps, on voyait Sakura et Lionel, puisque Tiffany filmait, mais on entendait souvent la voix de Justin qui disait : "Tu peux pas te séparer de ce truc deux secondes ?". Sakura, d'ailleurs, ne s'était jamais imaginé que ses flirts avec Lionel étaient aussi voyants ! Faut dire que Tiffany les filmait lorsqu'ils s'embrassaient, lorsque Lionel lui touchaient certains endroits et qu'elle se laissait faire, bref, chaque fois que c'était assez implicite. Sakura avait quand même rit en revoyant la dame enceinte agripper les cheveux de Lionel avec une poigne qui mettrait n'importe qui K.O(chapitre 15). Elle eut aussi une autre occasion de rire. -- Mais... où est-ce que ça a été filmé, ça ? demanda Tiffany, faisant s'esclaffer Sakura. -- Oh, je crois me rappeler que c'est lorsque Lionel et moi t'avons chipé ton caméscope pour nous amuser à inverser les rôles ! fit Sakura en riant. -- Quoi ? fit Tiffany, devenant rouge tomate.
Sur l'écran, on voyait Tiffany avec Justin, assis contre le tronc d'un arbre, qui regardaient les étoiles. On voyait sur tout le cadre, des feuilles, ce qui laissait deviner que Sakura et Lionel s'étaient planqués dans les buissons pour les filmer. Parfois, on entendait des commentaires de la part des deux espions du genre "mais qu'est-ce qu'ils racontent ? J'entends rien ! etc...." Les deux amoureux aux cheveux noirs parlaient de tout et de rien, mais à un moment, Justin parla de ses frères. -- Olivier et Cédric, ce ne sont que des sales tâches ! M'en fous, quand on sera rentrés à Hong Kong, j'inventerais une histoire à Lionel, et j'irais squatter chez lui ! Chouchouté par les s?urs de mon meilleur ami ! -- Quoi ? Oh le salaud ! fit la voix de Lionel, tandis que la voix de Sakura émettait un rire, et que les deux jeunes filles, à bord de l'appareil, en faisaient autant.
L'avion atterrissait enfin. Mais il fallut encore une bonne heure aux élèves pour aller au lycée Koliyama.
Lorsqu'ils arrivèrent, le lycée était comme leurs correspondants l'avaient décrit : (je le répète pour ceux qu'auraient la flemme d'aller voir le chapitre 2)il y avait des caméras de surveillance, les vitres devaient être buées à l'intérieur, puisque certaines filles qui ne s'intéressaient pas aux cours se regardaient dans ces vitres et se refaisaient une beauté. Enfin, ils trouvèrent la classe de Lionel. Tous les élèves de Seijo se collèrent aux vitres pour les apercevoir, bien que leurs correspondants, eux, ne le pouvaient.
Cependant, ayant entendu un brouhaha provenant du couloir, ils levèrent tous la tête pour savoir ce qui se passait (ils ne sont pas au courant que la date a été avancée). -- Y a quelqu'un qu'est mort ? demanda Justin en criant pour couvrir le bruit que faisaient ses camarades, qui se mirent à rire de sa remarque. -- Je vois que notre cher Justin n'a rien perdu des parties très confuses de son cerveau au Japon, fit le prof de philosophie qui n'aimait aucun élève, et adorait les casser devant la classe.
Justin ne releva pas, tandis que le silence se ré-installait, puisque les Japonais essayaient de se faire le plus discret possible. -- Enfin, reprit le prof avec son sourire sadique, au moins le deuxième ne s'y met pas. Je vous trouve particulièrement calme, aujourd'hui, M. Li.
Toute la classe se retourna vers Lionel. Celui-ci leva les yeux de son bureau, puis remarqua toute la classe qui le regardait, et il ne comprenait rien. Le prof remarqua le stylo qu'il tenait encore dans sa main. Puis son regard se porta sur la feuille de papier, posée sur son bureau, et remarqua que Lionel avait marqué quelque chose. -- Oh ! Mais que vois-je ? Vous prenez des notes ? Voyons ça. -- Non, M'sieur, regardez pas, c'est pas pour vous ! fit Lionel en retournant la feuille. -- Et bien notre cher ami Lionel a éveillé ma curiosité, voyons un peu ce qu'il y a de si intéressant, dit-il en saisissant la feuille que Lionel ne voulait pas lâcher.
Il tira d'un coup sec, et eut la totalité de la feuille en sa possession. Il la parcourut, puis fixa Lionel. Il avait perdu son sourire arrogant. -- J'aimerais vous rappeler, M.Li, que vous êtes ici en cours de philosophie, dit-il d'un ton sec. Je vous prierez donc d'écrire vos lettres pour votre copine ailleurs que dans mon cours. Vous m'avez compris ? -- Ouais, répondit-il d'un ton plus qu'amer en arrachant la lettre des mains du prof, tandis que Sakura, derrière la vitre, était abasourdie(vous le seriez autant !) -- Bien, maintenant, sortez de quoi noter, je vais vous dicter l'essentiel du cours d'aujourd'hui.
Justin regarda sa montre, et lança, alors qu'il était en cours : -- Tiens, le match va bientôt commencer ! -- Peuh, vos trucs de foot, c'est nul, lui fit alors une des filles de la classe. -- Tu rigoles ? se fâcha un des garçons. Hong Kong contre Pékin ! C'est un match très attendu ! -- C'est pour les belus, ouais, fit une autre fille.
Le brouhaha s'intensifia, pour finalement laisser place au vacarme, tandis que les Japonais se regardaient entre eux, interloqués. Ils comprenaient pourquoi c'était la classe la plus indisciplinée du lycée.
Tiffany donna un coup de coude à Sakura pour attirer son attention, et lui montra alors leurs petits copains : Justin et Lionel se chuchotaient des trucs entre eux, puis un moment, ils eurent un grand sourire, et Justin prit quelque chose dans son sac.
Le prof gueula un grand coup, et le silence se ré-installa en une fraction de secondes. -- Bandes de sales mômes !
Le prof commença à dicter, mais son attention fut capter par Justin et Lionel (surpris ?). (petite indication : Justin est à gauche (parce qu'il est gaucher, c'est plus pratique pour écrire)et Lionel à droite)Chacun se tenait la tête, la main collé sur l'oreille, accoudé au bureau. Ils fronçaient les sourcils en même temps, souriaient en même temps, et le prof se demandait ce qu'étaient ces changements d'humeur synchronisés. Surtout qu'ils n'écrivaient pas grand chose.
Soudain, une pensée lui vint à l'esprit. Pour s'en assurer, il tira sur le bras de chacun(le bras qui soutient la tête). Un écouteur pendait de chacune des manches. Le silence se fit dans la classe, et on put entendre une voix provenant des écouteurs : "Oui ! Hong Kong marque ! 4 à 2 en faveur de Hong Kong ! C'est vraiment une excellente équipe ! patati patata ...."
Les garçons de la classe se réjouirent de savoir que Hong Kong menait tout en riant de l'idée d'écouter le match avec une mini-radio. La classe était morte de rire alors que Justin dit : -- Cette fois, on est morts !
Le prof fulminait. Il les relâcha, puis hurla : -- J'en ai marre de m'user les nerfs pour des gamins qui n'écoutent même pas ! Chez le proviseur, et tout de suite !
Lionel et Justin se levèrent, et voulurent contourner le bureau chacun de leur côté, mais ils ne purent plus avancer, parce que le fil reliant les écouteurs n'était pas assez long pour être à cette distance de la mini- radio.
Les élèves éclatèrent de nouveau de rire, tandis qu'au lieu d'enlever les écouteurs de leur manche, les deux garçons reprirent l'appareil en écoutant la suite du match, et en se dirigeant vers la porte.
En sortant, ils ne virent même pas les élèves japonais. Justin rangeait la mini-radio, tandis que Lionel claquait la porte. -- Connard, fit-il. -- Ouais, confirma Justin.(z'avez compris qu'ils parlent du prof)
Sakura et Tiffany se regardèrent, puis se sourirent. Elles s'éclipsèrent discrètement, puis filèrent dans le couloir pour prendre en filature les deux garçons.
Ces derniers étaient arrivés devant la porte du proviseur. Ils échangèrent un sourire sadique, puis Lionel ouvrit la porte sans frapper. -- Coucou, c'est nous ! lancèrent-ils en joignant un petit geste de la main.
Alors qu'il était entrain d'écrire, la mine du crayon du proviseur se brisa dès que les deux jeunes hommes entrèrent avec bruit.
Lorsque la porte se referma, les deux adolescentes y collèrent l'oreille. -- Justin et Lionel, fit le proviseur d'un ton haché, tandis que les deux ados s'assirent dans les fauteuils, sans qu'on leur donnât la permission. Asseyez-vous donc, reprit le proviseur pour leur faire comprendre qu'ils n'étaient pas invités à s'asseoir. -- Merci, firent les deux autres sans relever l'ironie. -- Alors, qui vous a mis dehors, cette fois ? -- C'est l'autre andouillette, dit Justin. -- Le prof de philo, traduit Lionel. -- Encore ? fit le proviseur. Et pour quel motif, cette fois ?
Les deux garçons racontèrent ce qu'ils avaient fait, et le proviseur s'énerva. -- Vous vous rendez compte que vous êtes à deux doigts de vous faire renvoyer, et que vous continuez à aggraver votre cas ? -- On s'en fiche M'sieur, fit Justin, on sera plus là quand vous voudrez nous renvoyer. -- Tiens donc ? -- On se tire au Japon ! annonça fièrement Lionel. Y a un gros problème de magie, là-bas !
Le proviseur se raidit : il détestait quand Lionel lui parlait de magie. D'ailleurs celui-ci exagérait toujours pour donner la chair de poule au pauvre homme. -- Alors, on va aider nos copines qui sont là-bas ! -- Je vois, les deux chevaliers servants, fit ironiquement le proviseur. -- MON CHOOOOOOOUUUUUUUUUUUU !!!!!!!!! hurla Tiffany en se jetant dans les bras de Justin. -- Comment ça va, ma belle ? répondit celui-ci, tout sourire. T'as l'air en pleine forme.
Ils étaient dans la cour, et les correspondants se retrouvaient. Faut dire que les Chinois avaient été vraiment surpris ! Ils ne les attendaient que la semaine suivante.
Sakura et Tiffany avaient été les plus rapides (et Tiffany la plus bruyante !). Les autres les avaient suivi en riant, tandis que Lionel portait Sakura sur son dos, et que Justin tenait Tiffany par la taille.
Ils s'installèrent dans un coin, et Sakura lança : -- Dites, on vous a vu quand vous étiez en cours de philosophie ! Vous êtes des vrais monstres ! -- Mais il est con, ce prof ! se défendit Lionel. Lui, faut absolument que je l'emm..., c'est plus fort que moi ! Et puis ça philo, c'est vraiment nul !
Justin toussa alors, et imita la voix du prof : -- Alors, ce verre est-il à moitié vide, ou à moitié plein ?
Il reprit sa voix normale. -- Mais qu'est-ce qu'on en a à foutre ? Au Japon, là, y a un con qui fait mumuse, et l'autre abruti me cause d'un verre d'eau !
Les autres se mirent à rire, tandis que Lionel chuchotait quelque chose à l'oreille de Sakura. Celle-ci se retourna vers lui, surprise, mais avec un grand sourire. -- Et ben dis donc ! fit alors une voix que les Japonais ne connaissaient pas, tandis que les Chinois lançaient un regard noir à celui qui venait de parler. -- Steve ! s'exclama Justin. Quel mauvais vent t'amène ?
Tiffany songea qu'elle en avait déjà entendu parler, mais ne se souvenait pourtant pas. -- Alors ce sont eux vos correspondants ? reprit Steve d'un ton arrogant.
Il les dévisageait tous, puis son attention fut ramenée sur Sakura et Tiffany. -- Et ces deux-là, dit-il comme s'il s'agissait de vulgaires chiffons, ce sont vos copines. Vous êtes allés jusqu'au Japon pour en trouver ? Pourquoi ? Celles de Hong Kong ne voulaient pas de vous ? ricana-t-il. -- De toute évidence, elles ne veulent pas de toi non plus ! répliqua Justin. Toi, tu n'as jamais eu de copine ! Normal, remarque. Elles ont pas envie de sortir avec un fils-à-papa ! -- Moi au moins je ne vais pas aux putes ! répliqua Steve.
Immédiatement, Justin et Lionel se levèrent. Justin attrapa Steve violemment par le col, et le souleva de quelques centimètres. -- Oserais-tu dire que Tiffany, qui est d'une très bonne famille, et qui a plus de qualités que toi, a besoin de faire les trottoirs ? Espèce de...
Lionel se mit alors entre les deux, et les sépara. -- Voyons, Justin, fit-il d'un ton très calme. Ce n'est pas la peine de s'énerver.
Puis il se tourna, et flanqua un bon crochet du droit à Steve. Celui-ci tomba à terre, mais se releva, et partit en les menaçant. -- Alors là, j'arrive pas y croire ! s'exclama Justin. Je viens pour le massacrer, et toi tu me chipes l'opportunité ! T'es vraiment un salaud, Lionel ! -- J'ai pas pu résister, se défendit ce dernier en se frottant le poing. -- Heu... hésita Sonia. Je ne voudrais pas vous déranger, mais lui, c'est qui ? -- Un couillon, répondit aussitôt Justin. Steve. Il est dans une autre classe. -- Heureusement, fit Lionel. -- Ouais, comme tu dis, reprit le jeune homme à la mèche. Il est dans la classe des chouchous des profs. C'est un vrai lèche-botte ! Et en plus de ça, gosse de riche qui se croit au-dessus de tout le monde avec son fric ! -- Superbe description, cher ami, le complimenta Lionel. -- Mais vous êtes quand même fous de le frapper ! remarqua Nadine.
Tous les Chinois éclatèrent de rire, sous le regard étonné des autres. -- Tu rigoles j'espère, lui dit Jules. C'est toujours lui qui nous provoque ! Et à chaque fois, il se prend une raclée ! -- C'est quand même Lionel qui y va le plus fort, avec ses arts martiaux ! fit Rémi. -- Mais les profs ne disent rien lorsque vous vous battez ? demanda Sakura en levant un sourcil, sûre de la réponse qu'elle allait avoir. -- Ils nous filent une heure de colle, répondit Jules. -- On a l'habitude, remarqua Rémi.
Le groupe papota encore quelques minutes, lorsque Lionel et Sakura se levèrent. -- Vous en faites pas pour nous, on revient, fit Lionel en prenant Sakura par la main et en s'éloignant avec elle. -- Où est-ce qu'ils vont ? demanda Anthony. -- Se trouver un coin où y a pas trop de monde, affirma Stéphanie avec un sourire. De toutes façons, ils s'en fichent si on les voit ! -- Attendez, fit Ivan. Vous allez me dire que vous avez le droit de vous embrasser à l'intérieur du lycée ? ! -- Et ouais, ricana Jules. En fait, au départ on n'avait pas le droit, mais comme les élèves ne suivaient pas le règlement... -- Ah, ça on a vu, en effet ! fit Sandrine en riant. C'est pas étonnant que vous soyez la pire classe du lycée !
Rémi se leva, et Stéphanie fit de même. Rémi attrapa la main de sa copine, et regarda aux alentours. Enfin, il sembla repérer un endroit précis. -- On va vous faire une petite démonstration, sourit-il.
Ils se mirent non loin d'un prof, et lorsque celui-ci tourna la tête vers eux, ils s'embrassèrent, Stéphanie prise en sandwich entre le mur et son petit ami. Le prof les regarda longuement, fulminant devant cette nouvelle génération de "jeunes mômes sans avenirs" comme il les appelait. Il tourna les talons, et rentra dans l'établissement.
Les deux jeunes arrêtèrent aussitôt de se bécoter, et revinrent vers leurs amis en riant.
Sakura se recula un peu, admirant le visage de son petit ami. Elle lui passa la main dans les cheveux, et sourit. Ils étaient toujours en bataille. Elle se demandait ce que cela donnerait s'il essayait de se les arranger. Elle préférait ne pas imaginer le résultat (moi non plus !). Il était bien beau comme ça. -- On peut dire que tu m'as fait une sacrée surprise, lui dit-il. Mais c'est tant mieux, on retourna au Japon avant la date prévue. En plus, les cours finissent plus tôt, ici !(j'invente j'en sais strictement rien !) -- Tant mieux, je vais pouvoir profiter de toi, sourit-elle.
Le reste de la journée se passa assez bien (mise à part la prof de français, qu'est une grosse c....(ça te rappelle rien, Sabrina ?)). Les correspondants se retrouvèrent, et tous quittèrent le lycée. (Anthony est finalement casé chez le fils du proviseur)
Tiffany, Justin, Sakura et Lionel se retrouvèrent tous les quatre. -- Alors ? demanda Sakura. Qu'est-ce que vous avez l'habitude de faire ? -- Ben, on va monter à cheval, répondit Lionel. Tu veux prendre quelques leçons gratuites ? -- C'est vrai ? -- Bien sûr, fit Justin. Et toi ma belle, ça te dirait d'y aller ? -- Pourquoi pas ? répondit Tiffany. Comme ça, je pourrais filmer Sakura ! -- Oooooooooh non ! dit Justin en lui arrachant le caméscope qu'elle venait juste de sortir. Pas question de se débiner ! Tu vas apprendre toi aussi ! -- Super ! On va s'amuser, hein Tiffany ! s'exclama Sakura. -- Venez, c'est par là ! -- Heu... Lionel... Tu m'aideras, hein ? -- Bien sûr, mon c?ur ! fit-il en l'embrassant sur le bout du nez.
Lionel venait de revenir, habillé avec un pantalon d'équitation, et des bottes pour la même activité(arrivant jusqu'aux genoux).
Justin arriva derrière lui, mais étant donné qu'il était plus grand que Lionel, ses jambes paraissaient encore plus maigres. -- Alors les filles, prêtes pour une splendide chevauchée ? Tenez, je vous ai rapporté des tenues. On va vous choisir vos chevaux en attendant que vous vous changiez.
Les deux garçons sortirent de la pièce(faut dire qu'ils étaient dans les vestiaires des filles) tandis que les filles commencèrent à se changer.
Lorsqu'elles eurent fini, elles rejoignirent les garçons à la sellerie (qui leur avaient montré les lieux). -- Ah, vous êtes là, fit Lionel en regardant Sakura de haut en bas. Bon, alors on s'est arrangé avec le patron du club. Sakura, tu vas prendre Mistral. Il est super gentil, tu verras. Toi Tiffany, tu prendras Rubis. Venez, on va vous les montrer.
Ils longèrent les boxes, et s'arrêtèrent devant un cheval gris, qui avait l'air paisible. Il avait une crinière abondante qui lui tombait sur les yeux, le rendant, aux yeux des filles, adoooooorable ! -- Voilà, je vous présente Mistral, fit Lionel en passant sa main sur le bout du nez du cheval. -- Il est trop chou, s'émerveilla Sakura. -- Tu viens Tiffany, je vais te montrer Rubis, fit Justin en l'entraînant. -- Tu peux le caresser, il en sera content, poursuivit Lionel sans se soucier des deux autres.
Il lui attrapa le poignet pour qu'elle pose sa main sur le bout du nez du cheval. -- Il faut d'abord qu'il te connaisse, lui dit-il. C'est super peureux, un cheval. Mais tu n'as rien à craindre de lui. Mistral, c'est un pote ! Hein, mon bébé ? ajouta-t-il à l'adresse du cheval.
Sakura sourit en le voyant parler de cette manière. -- Dis-moi, ça fait combien de temps que tu montes à cheval ? demanda-t- elle. -- Depuis que je suis petit. Avec Justin, on montait des shetlands à l'époque ! Des poneys tout petits ! Enfin bon, se reprit-il, je vais aller chercher son harnachement, j'en ai pas pour longtemps. Je reviens !
Il s'éloigna vers la sellerie. Sakura continua de caresser Mistral qu'elle commençait déjà à adorer ! Une voix la tira alors de ses pensées : -- Tiens, comme on se retrouve !
Sakura se retourna : -- Tu... Steve ! -- Non mais quel culot ! Alors ce cher Lionel se croit vraiment tout permis ! Amener sa petite amie et lui donner des leçons gratuites ! Il s'y croit trop, dis-lui d'arrêter de rêver ! L'équitation, c'est une activité pour les gens riches, et tu n'es pas de ce milieu. Tu ferais mieux de retourner dans ton pays !
Vlan ! Steve tomba à terre. Il se releva douloureusement, et lança un regard assassin à Lionel qui venait de lui envoyer un coup de poing derrière la tête. -- Je sais pas si c'est ta tête qui attire la baffes, où si c'est toi qui ne peux plus t'en passer ! pesta le jeune homme brun. Tu me dégoûtes ! Dégage !
Steve continua de fusiller Lionel du regard, et lâcha : -- Non mais tu te prends pour qui, toi ? Parce que tu descends de Clow, tout le monde doit te cirer les pompes ? Tu crois que comme ta famille est aussi importante que ça ? Peuh ! T'es qu'un nul ! Un vrai riche, ça se reconnaît ! Ca ne se bat pas pas comme un sauvage ! -- Je me bats, parce que je dois défendre ma famille, moi ! répliqua Lionel. Tu crois qu'avec ton sale fric tu peux tout acheter ? En plus, M. le raciste, permets-moi de te dire que Sakura a le droit de circuler où elle veut, et non pas de repartir chez elle parce qu'un gosse de nouveau riche lui a ordonné ! Tu n'as aucun ordre à donner à qui que ce soit, OK ? Personne n'est ton larbin ! Maintenant dégage !(là, il a gueulé !)
Une fois que Steve fut parti, Lionel se tourna vers sa petite amie. -- Il ne t'a pas touché ? Il ne t'a pas fait mal, au moins ? s'inquiéta-t- il. -- Non, ça va... répondit Sakura. Mais... Il est tout le temps comme ça ? -- Ouais, c'est une grosse andouille !
Il se rapprocha de Sakura et la prit dans ses bras. -- Essaye de profiter de ton séjour ici sans te soucier de lui, lui conseilla Lionel. C'est une vraie teigne. Dès qu'il repère quelqu'un à enschtroumpher, il ne le lâche plus. Pour Justin et moi, ça dure depuis longtemps. vivement qu'on reparte au Japon ! -- Oui, fit Sakura.
Elle se rapprocha pour l'embrasser, mais Mistral lui donna un petit coup de tête sur l'épaule, et ils furent interrompu avant d'avoir commencé. -- Bon, j'ai dit que j'allais chercher son harnachement, mais comme Steve est venu et que je l'ai vu, je suis tout de suite retourné vers toi ! Alors cette fois, je me dépêche d'aller chercher tout ça !
Il revint avec une selle, un tapis de selle, et un filet (le mors, la sous gorge, la muserolle...). Il déposa tout ça dans un coin où ça ne s'abîmait pas, et sortit des brosses. Il lui expliqua à quoi elle servaient, puis comment les manier (j'aimerais beaucoup vous expliquer, mais j'écris un chapitre pour ccs pas un livre sur les chevaux !), et comment curer les pieds. Ensuite vint le tour du harnachement. Le tapis de selle, puis la selle, et le filet. Une fois que Mistral fut complètement harnaché, Lionel montra à Sakura comment tenir les rênes pour aller jusqu'à la carrière(manège découvert). -- Bon, je te laisse y aller, c'est à-bas, fit Lionel. Moi j'ai un truc à régler, je te rejoints tout de suite.
Il l'embrassa rapidement sur la joue, puis détala.
Sakura emmena Mistral jusqu'à la carrière, et lorsqu'elle y pénétra, elle vit Tiffany qui elle aussi tenait un cheval. Celui-ci était bai (bruns, avec les crins(=crinière, queue)noirs). -- C'est lui, Rubis ? demanda Sakura en s'approchant. -- Oui ! répondit Tiffany. C'est vraiment génial ici, tu ne trouves pas ? Justin m'a présenté à un des moniteurs, les gens sont vraiment sympas ! -- Nous, on a plutôt fait une mauvaise rencontre, dit Sakura. -- Qui donc ? -- Steve. -- Il a été aussi odieux qu'à la pause d'aujourd'hui ? -- Oh oui. Il m'a insulté, et m'a dit de retourner au Japon. -- Quel imbécile ! Laisse-moi deviner la suite : Lionel l'a assommé, c'est ça ? -- On peut dire ça comme ça. -- Hého, les filles ! fit une voix masculine.
Toutes deux se retournèrent, et virent un garçon accoudé à la rambarde qui leur faisait des grands signes de la main. Il s'approcha finalement d'elles : -- Alors, les filles, ça va ?
Rien qu'au ton qu'il employait, les filles reconnurent de quel genre il était : dragueur qui se la joue trop. -- Oui, Lionel va bientôt arriver, dit Sakura pour qu'il comprenne bien qu'elle était déjà avec quelqu'un. Tiffany fit de même.
Les deux concernés arrivèrent pile à ce moment-là. Ils sourirent en reconnaissant le garçon, et Justin l'accosta. -- Désolé Stuart, mais ces charmantes demoiselles sont avec nous, tu arrives trop tard. Maintenant, tu seras gentil de nous laisser, bye bye !
Après avoir dégagé Stuart, Justin revint voir Tiffany, qui lui demanda : -- Pourquoi vous vous êtes changés si vous ne montez pas ? -- Ne t'en fais pas, Tiffany, on va monter ! Mais on va vous apprendre quelques trucs, et après, on ira se faire une ballade ! -- Waw, génial ! -- Allez, c'est parti, fit Lionel. D'abord, mets-toi à gauche de ton cheval. Ensuite, .......
Après une heure : -- Voilà, c'est bien, Sakura, fit Lionel. Redresse-toi, sinon, tu vas basculer en avant. Arrête de le regarder comme ça ce cheval, il n'a pas de cancer ! Il va très bien ! Allez, quand je te le dis, tu repars au trot ! Prête ! Allez ! Au trot ! Voilà ! Tu te débrouilles comme un chef ! -- Bon, les filles, continuez sans nous, on revient, on va seller nos chevaux ! annonça Justin.
Ils repartirent tandis que Sakura et Tiffany continuaient d'apprendre le trot enlevé(un coup assis, un coup debout, assis, debout, ...).
Finalement, elles les remirent au pas, et les caressèrent sur l'encolure : les chevaux aimaient toujours les caresses.
Les deux garçons arrivèrent, Justin avec un cheval blanc, et Lionel avec un noir. Tous deux faisaient un drôle de contraste(ils faisaient le Yin et le Yang, comme disait Justin). -- Voici Fantôme, fit Justin en désignant son cheval. -- ... et voici Beauté, termina Lionel en montrant la jument. -- Deux chevaux très vifs, y a que nous qui pouvons les monter, dit fièrement Justin. -- En attendant, dit Lionel pour casser Justin, moi j'arrive à monter Fantôme et Beauté, mais toi, tu n'arrives pas à monter Beauté ! Cassé !
Les deux garçons détendirent les chevaux, puis, ils partirent tous les quatre en balade. Ils allèrent dans une petite forêt. Lionel, qui était en tête, arrêta Beauté un instant, puis dit : -- Venez, on vous emmener dans un endroit super !
Ils se remirent en marche, et arrivèrent dans une petite clairière, avec un petit ruisseau qui faisait du bruit, bref, l'endroit de rendez-vous amoureux idéal. -- C'est cool, non ? fit Justin. On peut rester cinq minutes ici. Après, faudra renter, on a du boulot !
Les couples se séparèrent, et Sakura et Lionel allèrent enlever leurs bottes, et s'amusèrent à barboter les pieds dans le ruisseau. Puis, ils allèrent sur l'herbe, et s'allongèrent. Lionel mit sa tête au creux de l'épaule de sa petite amie, et ferma les yeux, heureux. Sakura ne tarda pas à l'imiter. (et non, Lionel n'a pas d'idée perverse !)Ils finirent par s'endormir, sous le soleil de juin. -- Debout là-dedans ! -- Justin, râla Lionel, t'es vraiment pas drôle !
Il ouvrit les yeux. -- Et oui, il est temps de rentrer ! On a encore les écuries à nettoyer ! -- Oh, non !
Sakura et Tiffany étaient en train de papoter dans les vestiaires des filles. Les garçons leur avaient conseillé de se reposer pendant qu'ils changeaient les litières des boxes. Mais celles-ci ne voulaient pas qu'ils 'épuisent trop, d'ailleurs, elles voulaient aussi participer. Alors elles attendaient qu'ils soient assez fatigués pour demander de l'aide.
Elles se levèrent, et au moment où elles les trouvèrent, elles virent Steve qui continuait de les emm.... -- Hahahaha ! Alors ? On fait le travail des domestiques maintenant ? Nettoyer les écuries, quel horreur ! Moi, ça me répugne, mais vous apparemment, ça vous convient ! -- Dis, la chochotte, s'énerva Justin, si ça te répugnes tant que ça, qu'est-ce que tu fous ici ?
Cassé ! -- Je viens m'apitoyé sur votre pauvre petit sort, gens de basse lignée ! -- Laisse, il est con, fit Lionel. A moins qu'il ne réclame d'autres pains à travers la troche ! -- Ouais, c'est une tête à claque ! -- C'est le moins qu'on puisse dire !
Les deux gars éclatèrent de rire, tandis que Steve leur lança un regard du genre "pauvres types !", et s'éloigna.
Les filles arrivèrent. -- Ben dis donc, ils ont l'air de s'amuser, non, ? fit Tiffany. -- Tu l'as dit ! Ho, les gars ! On peut vous aider ? -- Allez, va ! Pourquoi pas ?
Et pendant tout le reste du temps, ils nettoyèrent les boxes, enlevant le fumier, le déposant dehors, et nettoyant le box avec un tuyau d'arrosage, remettant de la paille fraîche, et ça pour tous les boxes. -- Enfin fini ! soupira Justin en se laissant tomber sur une botte de foin. -- Bon, on se rechange, et on rentre ! décida Lionel.
C'est ce qu'ils firent.
Arrivée chez les Toriumi, Tiffany fit un grand sourire mignon à toute la famille. -- Bien, alors Tiffany, commença Justin, j'aimerais te présenter mon père, Patrick Toriumi... -- Enchantée, monsieur, s'inclina-t-elle. -- ... ma mère, Sandra (Tiffany s'inclina à nouveau), Olivier, le plus grand, - et le plus bête ! - , et Cédric, le plus petit. -- Ravie de vous connaître. Justin m'as beaucoup parlé de vous ! -- En bien, j'espère, sourit Patrick. -- Bon, tu viens, Tiffany, on va dans ma chambre, fit-il en l'attrapant par la main.
Un quart d'heure plus tard, Justin et Tiffany étaient allongés sur le lit de ce dernier quand quelqu'un frappa à la porte de la chambre. -- Ne te déranges pas Ju-Ju, j'y vais ! dit aussitôt Tiffany en s'élançant vers la porte.
Olivier se tenait dans l'encadrement de la porte. -- Salut. -- Heu, salut, fit Tiffany, une goutte derrière la tête. -- Alors, t'es la nouvelle copine de mon frère, fit Olivier. -- Heu, oui. Il met vraiment du temps à comprendre ! pensa-t-elle. -- Quand vous aurez cassé, tu viendras me voir, je suis libre très souvent ! -- Olivier, casse-toi, dit sèchement Justin.
Olivier obéit, toujours avec son rire imbécile, tandis que Tiffany reprit sa place sur le lit. -- Justin ! Justin ! fit une voix enfantine. -- L'autre s'y met aussi, maintenant, soupira Justin.
Cédric apparut. -- Dis, Tiffany, vu que t'es la copine de Justin, tu seras toujours gentille avec moi ? Parce que t'es très mignonne, et que t'as pas l'air de méchante ! C'est pas comme l'autre, que Justin est sorti avec deux jours, et l'a plaquée ! Elle était vraiment pas sympa ! -- C'est pourquoi je l'ai plaquée ! C'est du passé, maintenant, et j'aimerais beaucoup que tu sortes, parce que je voudrais avoir un peu d'intimité avec Tiffany. -- Vous allez faire un enfant ? demanda innocemment Cédric. -- Je vais le tuer ! gémit Justin en enfouissant son visage dans ses mains. Non mais où est-ce que t'es allé pêché cette connerie ? -- C'est Olivier qui me l'a dit, répondit Cédric, effrayé par le ton que prenait son frère. -- C'est pas grave, fit Tiffany avec son sourire qui vous redonne le moral. Il t'a fait une blague, c'est tout. Allez, viens là, maintenant ! dit-elle en lui tendant les bras.
Cédric vint s'y blottir, et Tiffany lança un regard à Justin qui voulait dire "tu dis qu'il t'énerve, mais tu l'aimes beaucoup !". -- Je vis dans une famille de dingues, soupira Justin en se laissant tomber sur les oreillers.
Sakura s'inclina en voyant Yelan Li entrer dans la pièce. -- Bonjour Mme, enchantée de vous connaître.
Yelan sourit devant cette enfant si mignonne. -- Moi de même, répondit-elle. Relève-toi donc. -- Sakura, fit Lionel, voici donc ma mère, Yelan Li. Et maintenant, mes s?urs : de la plus vieille à la plus jeune. -- C'est pas très galant de le formuler comme ça, petit frère ! -- Bon, de la plus chiante à la moins chiante, alors ! -- Mon fils, calme-toi, fit Yelan.
Et ouais Lionel s'emporte très vite ! -- Bon, v'là Coréane, Mélodie, Sylvia, et Shania.(je connais pas les vrais prénoms) -- Salut !
Et tous les commentaires du genre : "qu'elle est mignonne, vous êtes mignons, tous les deux, tu as bon goût petit frère"etc. fusèrent.
Après, Lionel entraîna Sakura dans sa chambre. Ils s'allongèrent sur le grand lit, et Lionel sortit quelque chose de sa poche. -- Oooooooooh ! Mon dessin ! s'exclama Sakura. Tu l'as conservé ? -- Bien sûr, voyons ! Je t'ai dit que je le gardais toujours sur moi ! Tu dessines très bien ! -- Merci !
La sonnerie de la porte d'entrée retentit. -- Je vais voir, même si Pierre va répondre, fit Lionel.
Ils descendirent en bas, et virent quelqu'un sur le pas de la porte. Sakura resta muette. Enfin, elle reprit ses esprits : -- Thomas ? Chapitre 20, terminé ! Oui ! J'ai atteints les 20 chapitres ! Il est long celui-là ! Oui, je parle beaucoup de Justin et Lionel, mais comme après tout se passe au Japon, ils auront plus trop l'occasion de faire les c... alors j'en profite maintenant ! Sinon, merci beaucoup à Lutétia, Ihajoa et Zejoa, Sabrina, Oeil d'Ange, Sylphina, Tweety, et Pitchoune ! Merci encore ! Reviews, please ! Bises Clairette
