Sakura s'étira paresseusement, et en étendant le bras, mit une claque à
son petit ami.
-- Ouch ! s'exclama celui-ci.
-- Désolée, répondit la jeune fille encore un peu endormie mais consciente
de son acte.
Lionel se releva en se massant le crâne : -- Eh ben mon cochon, quel punch !
Sakura lui lança un regard noir ! -- Non, c'est une expression, ne te méprends pas ! T'es pas une cochonne ! Quoi que quand tu dors la nuit, je vois parfois un filet de bave tellement tu penses à moi ! -- Qui te dit qu'je pense à toi ? -- Quoi ? Madame me fait cocu dans ses rêves à présent ? -- Non non, je voulais pas dire ça, c'est que... s'empressa de dire Sakura, l'air paniqué.
Lionel eut un grand sourire : il l'avait bien roulée ! -- Abruti ! -- Aïe ! fit le jeune homme en se prenant un énorme oreiller sur la tête. Quelle jeune fille délicate, ajouta-t-il sarcastiquement. Mais AÏEUUUUUUUUUH ! Non seulement on me martyrise, mais en plus on fait une sortie géologie ! C'est le pompon ! gémit le garçon. -- Arrête de jouer le pauvre type martyrisé, ça prend pas ! -- En plus ma copine veut plus de moiiiii ! pleurnicha-t-il faussement.
Sakura l'embrassa pour le faire taire : -- Mauvaise réponse, doudou !
Et smack ! Une fois que Sakura décolla ses lèvres fermement posées sur celles de son chéri, celui-ci déclara : -- Alors si l'on compte le coup d'oreiller, le fait que tu me trompes avec mon moi-même de tes rêves, que tu t'en foutes de me martyriser, et que tu crois que je traite de cochonne, ça fait qu'il faut que tu me fasses quatre GROS bisous pour te faire pardonner ! -- Profiteur !
Lionel fit un grand sourire puis lui donna une claque sur les fesses. -- Allez ! On se réveille et on obéit ! -- Tu me brutalises, ça en fait un en moins ! -- Merde ! jura Lionel.
Et cette agréable conversation finit par une bataille d'oreillers ! -- Alors ? demanda Martial. -- Alors quoi ? fit Anthony, indifférent. -- Pardi ! Avec Juliette ! Tu conclus quand ?
Les joues de la réincarnation de Clow s'empourprèrent. -- Je vois pas de quoi tu parles, marmonna-t-il. -- Mais si, réfléchis un peu ! Alors ?
Anthony déballa alors : -- Ca s'est bien passé, et le scénario était loin de pouvoir être pris pour un film porno ! On a mangé tranquillement comme des gens civilisés, on a parlé, on a mangé une glace, et on ne s'est pas envoyés en l'air, ni dans le restaurant, ni sur un parc du jardin public ! Satisfait ?
Martial eut un petit rire : -- Oh, j'vois qu'on t'en a déjà parlé ! J'parie que Lionel et Justin t'ont pas ménagé ! -- C'est un pari très compliqué à gagner ! ironisa Anthony.
Martial rit de nouveau, puis lui parla : -- Sérieux, tu sais, quand tu veux faire connaissance avec une fille, tu lui tends la main, et tu te présentes ! -- Je l'ai déjà fait ! -- Et elles, elles croient que tu veux aller plus loin quand tu les emmènes dîner au resto ! Si ça se trouve, Juliette pense que tu veux sortir avec elle ! Comme nous tous ! Et puis en plus, y a Coryza ! -- Quoi Coryza ? -- Ben Coryza, c'est un peu le sosie de ton amie Tiffany ! Elle est emballée dès qu'un garçon fait une proposition à n'importe quelle fille et elle imagine une histoire ! -- Décidément, Tiffany a des sosies partout ! -- Ouais, on peut dire ça ! Mais fais gaffe ! Lui donne pas de faux espoirs !
Martial sortit de la pièce, tandis qu'Anthony continuait d'astiquer ses lunettes. Qui parlait de faux espoirs ? S'ils étaient vrais, ça serait encore mieux ! (^____^) -- Justin, réveille-toi, fit doucement Tiffany en secouant son copain. -- Encore 5 minutes, maman..., fit celui-ci, toujours endormi. -- Justin, c'est moi, lui fit savoir sa petite amie. -- Kiçamoa ? baragouina-t-il. -- Allez, mon chéri, debout ! -- Tiffany ? se réveilla-t-il enfin. Mais qu'est-ce qu'on fait là ? -- On a dormi chez Lionel, mon poussin !
Le concerné franchit la porte à ce moment-là : -- Oui ? On m'a appelé ?
Puis, après quelques secondes, il ajouta : -- Vous êtes pas encore levés ? On va être en retard ! -- Ouais, on arrive, bougonna Justin.
Lorsque Justin et Tiffany descendirent, ils trouvèrent Thomas et Lionel en train de se disputer, comme à leur habitude. -- Sale mioche ! Tu sais même pas de quoi tu parles ! -- Qui te le dis ? Grosse brute sans cervelle ! -- Tu... Tu m'auras pas avec ça ! (chapitre... heum... quand Thomas l'a amoché !) -- Peuh, j'ai pas besoin, je te fous une raclée quand je veux ! -- C'est une provocation ? -- Serais-tu devenu perspicace ? -- Grrrr, le sale môme ! D'accord, j'suis ton homme ! -- Alors on se retrouve ce soir, dans la salle d'entraînement ! A mains nues ! -- Haha, compte sur moi, lavette ! -- Le pauvre, il croit qu'il va gagner, en plus ! -- Répète un peu ? -- Parfaitement !
La dispute continua, tandis que le couple qui venait d'arriver s'assit en compagnie de Stéphanie, Rémi, et Sakura. -- Ils ne se lassent jamais, soupira Sakura en regardant Thomas et Lionel continuer leur querelle. -- Oui, c'est des petits rien comme ça qui font que notre vie de tous les jours est ce qu'elle est... fit Tiffany, mélancoliquement.
Justin et Sakura restèrent sans voix, une goutte glissant le long de la tête... Qu'est-ce que Tiffany racontait encore ?
Justin essaya de prendre son beignet tout en observant Tiffany, mais ses doigts ne touchèrent que... des miettes. Et du sucre. Il posa ses yeux sur la table pour voir une peluche orange avec le ventre étrangement rebondi, et des miettes autour de la bouche. -- Grrrrr, cette maudite peluche, fulmina le jeune homme. C'était MON beignet ! hurla-t-il comme si Kéro avait commis le pire des sacrilèges.
Ils étaient en route pour le lycée. Les profs feraient l'appel là-bas, et tous monteraient dans les deux cars. Ils n'avaient pas voulu mettre les Japonais dans un et les Chinois dans l'autre, parce que sinon, ça servait à rien d'avoir des correspondants. Donc, c'était mixte. Les cinq places arrières étaient occupées par les 5 plus connus, c'est-à-dire, de gauche à droite, Stéphanie, Rémi, Lionel, Justin, et Jules. Justin et Lionel avaient pris la liberté de mettre leurs petites amies sur leurs genoux. Comme le car allait à 2 à l'heure, ils estimaient qu'il n'y avait pas trop de danger. -- Vous avez toujours cette place-là ? s'étonna Sakura. -- Toujours, lui sourit Lionel. C'est cool, hein, d'être connu de la classe ? -- C'est une raison pour parler comme ça à tes profs ? le sermonna sa chérie.(chapitre 26) -- Mais... -- Y a des fois où tu mériterais des tartes ! -- Des bisous aussi ! lui fit remarquer Lionel. -- Profiteur ! rit-elle doucement en laissant tomber sa tête sur son petit ami. -- La barbe, soupira Justin pour la 100e fois. -- Tu l'as dit, approuva Lionel.
Tiffany regarda avec un sourire les deux garçons. A croire que cette sortie géologie était un supplice. Elle sortit sa caméra, les filma, et déclara : -- 10 h 30 : Déjà le record de plaintes de Justin Toriumi, et de son acolyte Lionel Li.
Sakura rit du journal vidéo de sa meilleure amie. D'accord, la sortie n'avait rien de bien passionnant, mais les deux jeunes filles s'amusaient beaucoup de voir leurs petits amis ainsi. -- Dites, vous prenez des notes, vous deux ? gronda la prof de bio (une vieille peau !).
En grommelant, Justin prit son carnet, sa feuille, mit le tout sur le dos de Lionel, et se mit à griffonner. -- M. Toriumi, ça va mal se finir, fit sèchement la vieille qui l'avait à l'?il.
Justin se retira du dos de son meilleur ami, et dessina (ou plutôt gribouilla)les galets qui étaient tous inclinés, à cause de ceci, et cela. (moi non plus j'retiens pas mes sorties géologies !) -- Mais franchement, qu'est-ce qu'on en a à foutre ? fit Justin. -- C'est drôle, je me posais la même question, fit Lionel en faisant exprès de casser la mine de son critérium.
Il commença à chercher d'autres mines, tandis que Justin ne demandait qu'à s'assoupir sur son bloc de feuilles blanches (l'a pas dessiné grand chose !). -- Ils avaient de la chance, ceux de l'autre lycée, soupira le jeune homme à la mèche. Quand ils ont fait leur sortie, c'était en hiver, et il neigeait. Ils avaient dû rentrer plus tôt que prévu. -- Ce bol, remarqua Lionel en prenant bien son temps pour remplir son critérium. -- 10 h 45 : Nos deux héros courageux sont au bout du rouleau, fit Tiffany pendant que son caméscope enregistrait ses paroles. -- Tiens tiens, mais qui voilà ? fit Coryza. Ce ne serait pas le prince charmant de notre chère Juliette ?
La concernée rougit instantanément, et bredouilla : -- C'est pas mon prince charmant, on a juste mangé un morceau...
Mais Coryza ne l'écoutait pas. -- HEHO, PAR ICI ! cria-t-elle à l'adresse d'Anthony en agitant les bras. HEY, LE BEAU GOSSE AUX LUNETTES ! HOUHOU !
Juliette était morte de honte. Sa meilleure amie, en criant, venait d'attirer tous les regards sur elles, et ne s'en souciait même pas. -- Coryza, s'il te plait... -- Comment il s'appelle ? -- Hein ? -- Comment il s'appelle ? Ca m'évitera de me briser la voix, voix magnifique d'ailleurs ! -- Anthony Hiiragizawa, marmonna la jeune timide. -- HEY, ANTHONY ! TA PETITE COPINE EST LA ! TU VIENS PAS LA VOIR ?
Là, c'était le bouquet ! Juliette aurait voulu s'enfoncer à l'infini sous la terre (quitte à traverser le centre, et ressurgir au bout du monde !).
Anthony vint vers elles, le sourire aux lèvres. -- Bonjour... Coryza, c'est ça ? -- Bingo ! Et toi, t'es le copain de Juliette ! -- Le copain ? répéta-t-il tandis que la Juliette en question avait la main sur le visage en signe de honte. Non, nous sommes des amis, rien de plus. Mais je devine que tu n'as pas laissé le temps à Juliette de t'en parler. -- Dans le mille ! fit aussitôt Juliette pour éviter que Coryza ne sorte encore des âneries. Tu... Tu manges avec nous ? -- Bien sûr, c'est demandé si gentiment, sourit le jeune homme à lunettes.
Il posa son sac à dos à terre, mais alors qu'il allait s'asseoir, Coryza le prit par le bras, et l'entraîna au loin. -- J'te l'emprunte ! dit-elle à sa meilleure amie qui n'eut pas le temps d'en placer une.
Coryza emmena le garçon à l'abri des regards indiscrets. -- Alors ? -- Alors quoi ? -- Tu vas te décider à sortir avec elle, oui ou non ? -- Je la connais à peine, comment veux-tu que nous envisagions une relation sérieuse, surtout que je repars à la fin de la semaine, et... -- Oui ou non ? le coupa Juliette. -- Je viens de te répondre qu'on se connaît à peine.
Juliette le saisit par le col : -- Mais nom d'un chien, si tu lui files un rencard, c'est quand même pour sortir avec elle, non ? Tu vas pas me faire croire que t'en es pas amoureux ? -- Hey, calme-toi !
Coryza le lâcha en soupirant : -- T'es aussi désespérant qu'elle ! Bon, j'ai compris ! Le test spécial Coryza ! -- Le quoi ? fit Anthony, perplexe. -- Mon test pour savoir si t'es vraiment amoureux ! -- Je crains le pire...
Coryza sortit de sa poche une feuille, un crayon, et les passa à Anthony. Elle sortit une autre feuille où était inscrites ses questions. Anthony s'assit par terre, puis écouta les questions de la jeune blonde.( si vous voulez le faire vous aussi, ne vous gênez pas !) -- Premièrement, fit Coryza. "Le début de l'année, c'est pour toi l'occasion de retrouver : 1) - Ton amoureuse 2) - Tes copains 3) - Tes bonnes vieilles habitudes"
Anthony réfléchit... Il aurait voulu répondre les trois, mais il ne pouvait. Bon, voyons... Il n'avait pas d'habitude particulière, il pouvait rayer la troisième proposition. Les copains, ou l'amoureuse ? Il essaya de s'imaginer en train de marcher main dans la main avec une fille, en se baladant dans un parc, ou en train de manger une glace, ou encore aller voir un film, et lui tenir la main dans les moments où elle pouvait avoir peur... Ouais, ça devait être cool. Il marqua donc la réponse 1).
Coryza continua : -- "Les histoires d'amour sont celles : 1) - Que tu préfères 2) - Qui te font rire 3) - Qui t'intéressent le moins"
Toujours aussi honnête, Anthony répondit la première réponse. Ca ne le faisait pas rire, et ça serait mentir de mettre la troisième. -- "On te dit , et tu réponds : 1) - Toujours 2) - Pas de détour 3) - Au secours !"
Là, Anthony hésita entre la première et la deuxième. Il finit par mettre la première en se disant qu'il ne fallait pas casser les proverbes. -- "Côté danse, tu adores : 1) - Danser avec celle que tu aimes 2) - Que le rythme soit endiablé 3) - Que la musique soit bonne" (je vais continuer le test sans dire à chaque fois ce que Anthony répond, sinon y a pô de surprise !) -- " La tenue idéale pour une fille, c'est : 1) - Celle qu'ELLE (elle, la seule) porte 2) - Le modèle à la mode 3) - Aucune importance C'est inattendu, mais une jolie fille t'offre un cadeau : 1) - Tu rougis 2) - Tu éclates de rire 3) - Cela t'étonne vraiment Si tu devais avoir un signe de reconnaissance avec elle, ça serait : 1) - Un bracelet, par exemple 2) - Une chanson que vous aimez tous les deux 3) - Tu ne sais pas Une amoureuse, pour toi, c'est : 1) - Un être plein de charme 2) - Une confidente 3) - Une bonne amie Si tu devais lui donner un surnom : 1) - Tu sais lequel tu lui donnerais 2) - Il y en a plusieurs 3) - Tu n'en sais rien"
Anthony eut à peine le temps d'écrire la dernière réponse que Coryza lui arracha la feuille des mains. Elle la parcourut, puis le regarda de ses yeux noirs. -- Dis donc... Juliette et toi, vous collez bien ensemble ! Exactement les mêmes réponses ! j'te savais pas si... romantique ! Bon ! T'as réussi la première partie ! Mais j'vois pas l'utilité de faire la deuxième ! Tu conviens à Juliette, c'est tout ce qui compte !
Anthony rougit un peu, puis dit : -- Comment ça ? -- J'suis sûre que t'es amoureux d'elle ! T'as eu le coup de foudre, hein ? -- Euh... fit la voix timide de Juliette pendant que les cheveux des deux autres personnes se dressaient sur leurs têtes. Vous avez fini ? -- Oui, Anthony te rejoint tout de suite ! -- Bon.
Juliette repartit donc. -- Ouf, j'ai cru qu'elle m'avait entendue ! Quoi que ça aurait pas été un mal, hein ? Bon, j'arrête de blaguer, ou je sens que tu vas exploser ! Avoue-le, que tu veux sortir avec elle, bon sang... Mais fais gaffe, elle est timide, et elle a pas confiance en elle, alors si tu pouvais l'aider à surmonter ça... enfin tu vois ce que je veux dire...
Anthony mit quelques secondes avant de comprendre... -- Et après on dit que ce sont les hommes qui sont pervers ? s'offusqua-t- il.
Coryza ricanait de la réaction d'Anthony. -- T'es tout rouge ! C'est mignoooon... -- Mais arrête ! Si je rougis, c'est parce que... parce que... heu... à cause de... -- Mmmh ? A cause de... ? -- De... de... enfiiiiiin.... -- Bingo ! Je l'savais ! Ah, ma petite Juliette a enfin trouvé un homme qui lui ressemble, attentionné, et aussi timide qu'elle, fit-elle, les étoiles pleins les yeux, des rivières de larmes (façon manga), et un fond lumineux (avec en arrière plan un Anthony et sa goutte d'eau !). -- .... (sans voix, le Anthony !) -- En fait, si vous êtes si attirés l'un vers l'autre, c'est peut-être parce que vous êtes des âmes s?urs ! dit Coryza le plus sérieusement du monde.
Anthony la fixa. C'était pas faux, après tout. Quoi ? Pas faux ? Qu'est- ce qu'il venait de penser ? Il secoua la tête dans tous les sens pour sa calmer. Minute. On se calme. Il venait de réagir comme Lionel du temps où ce dernier n'osait pas avouer son amour à Sakura. Secouer la tête. Renier quelque chose. C'était ça, l'amour ?
Stop. Stop ! STOP ! Il commençait à divaguer, là ! Fiouuuu, caaaaaaaaaalme. -- Oooooooh, t'es mignon, comme ça, lui sourit Coryza. J'suis sûre que c'est l'image de Juliette qui arrête pas de te monopoliser l'esprit. -- Non, pas du tout, c'est...
Mauvaise réponse. Comme si Coryza l'avait ordonné, l'image de Juliette se posa dans son esprit, et s'y accrocha bien; impossible de la faire partir. Il soupira : c'était compliqué... -- C'est dur de grandir, hein ? -- ... -- T'as jamais été amoureux, pas vrai ? Et là, tu te demandes ce qu'il t'arrive ! J'te réponds, c'est l'amour !
Anthony fronça les sourcils : elle avait peut-être raison (on l'espère tous ! ^_____^), mais qu'est-ce qu'elle en savait, elle, d'abord ? Il lui posa d'ailleurs la question. -- Beaucoup de choses, lui répondit Coryza. J'ai déjà été amoureuse.
Anthony la fixa intensément. Tellement qu'il la fit rougir. -- Et tu l'es encore, dit-il. -- Lâche-moi, occupe-toi plutôt de toi, avant de t'occuper de ma vie sentimentale, lui dit-elle en tournant la tête sur le côté.
Anthony sourit. -- Je le connais ?
Aucune réponse. -- Bon, ça va j'arrête de m'en mêler. -- Bon, et pour Juliette ? s'impatienta la blonde. -- Arrête de ricaner morveux, ou tu vas t'en prendre une !
C'était la phrase que Thomas répétait depuis qu'ils s'étaient installés pour manger. Sakura et Lionel avaient réussi à se débarrasser de leur charmant accompagnateur en n'étant pas dans le même car que lui, mais il les avait rattrapés. Et pour déjeuner, il les surveillait. Mais Mathieu et Samantha étaient là aussi et Samantha voulait s'assurer que Thomas mange bien. Aussi le gavait-elle sans se soucier de savoir s'il pouvait respirer entre deux bouchés. Ce qui faisait évidemment rire Lionel, d'où la phrase que lui lançait tomber lorsque l'occasion rare d'avoir un peu d'air se présentait.
Mathieu se leva alors, et leur dit : -- Excusez-moi, mais je crois qu' "il" veut aller quelque part. -- "Il" ? répéta Sakura sans comprendre. -- Oui, celui qui s'appelle "Lune". -- "Lune" ? -- Yué, dit alors Stéphanie. Le mot chinois pour lune. -- C'est ça, approuva Mathieu. -- Mais pourquoi ? demanda Kéro (qui a pu sortir du sac de Sakura). -- Il veut parler au gars avec des lunettes. -- Anthony ? Tiens, il en met du temps, d'ailleurs ! -- Alors ? -- Si tu le trouves, oui.
Mathieu s'éclipsa. Il commença à regarder partout autour de lui, voyant des groupes de lycéens, mélangeant Chinois et Japonais, quand il tomba sur une jeune fille seule. Elle avait des cheveux bruns clairs, et des yeux bleu-mauve. Il s'approcha d'elle : -- Tu es toute seule ? -- Pour l'instant, répondit-elle timidement. En fait, j'attends mes amis, ils sont en train de parler.
Elle baissa la tête, et ajouta en parlant pour elle-même : -- Apparemment, je ne suis pas invitée à participer. -- Et tu n'aurais pas vu un garçon d'à peu près cette taille, fit Mathieu en mettant sa main à peu près à la même hauteur que celle d'Anthony. Les cheveux noirs, avec des lunettes, les yeux bleus, il est anglais... -- Si, le coupa la jeune fille. C'est lui qui est en train de discuter avec mon amie. -- Eh bien, je vais aller le déranger, alors. celui qui m'habite veut lui parler. -- Celui qui t'habite ? répéta Juliette avec une goutte glissant derrière la tête. -- Yué, répondit Mathieu.
Anthony était encore plus rouge qu'un écrevisse. Marre, marre, mais marre ! De toute évidence, tant qu'il ne cracherait le morceau, Coryza ne le laisserait pas partir. -- Juliette va finir par avoir des soupçons, dit-il. -- Ca sera à toi de recoller les morceaux, alors.
Anthony ragea. Nom de Dieu, qu'elle les lui cassait ! (vous voyez de quoi je parle !) -- Excusez-moi, fit Mathieu en arrivant. -- Eh, mignon, celui-là ! s'exclama Coryza.
Yué apparut très vite. -- Waw ! Dis-moi, Yué, t'es libre ? fit Coryza.
Anthony secoua la tête, dépité. -- Je dois parler à la réincarnation de Clow, dit-il de son ton cassant. -- Oh ça va, j'ai compris, fit Coryza en repartant, faisant mine d'être vexée.
Anthony sourit. Elle avait beau être casse-bonbon, c'était une fille formidable. -- Anthony, commença Yué. Je me rappelle avoir eu une conversation similaire avec le jeune Li lorsqu'il était attiré par Mathieu. Il ne savait plus où il en était. Sakura, Mathieu, il était désorienté. Je lui ai dit cette phrase : "Si tu te calmes, et que tu écoutes ton c?ur, tu sauras vers qui vont tes sentiments". -- Belle histoire, mais où veux-tu en venir ? -- Anthony, si tu calmes, et que tu écoutes ton c?ur, tu sauras vers qui vont tes sentiments.
Anthony resta scotché. Comment Yué savait-il quoi que ce soit, d'abord ? -- Je suis toujours étroitement lié à Clow, lui dit-il comme s'il avait lu dans ses pensées. J'ai ressenti un peu de ce que sa réincarnation ressentait elle-même. Mais c'est la première fois que ça m'arrive, parce que c'est la première fois que c'est aussi fort. "Fort ?" répéta Anthony en pensée.
Yué sourit. -- Je ne sais si c'est de famille ou pas, mais vous êtes pareils, le jeune Li et toi. -- Merci, Yué. Maintenant, tu peux rejoindre Sakura. -- Tout comme tu peux rejoindre ton amoureuse.
Anthony vira au rouge brique. Yué se transformant en mesquin, c'était pas terrible !
Mathieu réapparut, et demanda à Anthony : -- Vous avez fini avec Yui ? -- Yué, corrigea le jeune homme. Oui, tu peux rejoindre les autres. -- Merci.
Mathieu s'éloigna, tandis qu'Anthony rejoignit les deux jeunes filles. Coryza était à nouveau mesquine, puisque Anthony pouvait voir une Juliette très rouge. -- Ah, Mathieu ! fit Sakura. Te revoilà. -- Anthony ne vient pas avec nous ? demanda Samantha, les bras bien agrippés autour du cou de Thomas. -- Apparemment, non, je viens de le voir s'installer avec deux jolies jeunes filles, expliqua Mathieu avec un sourire.
Justin demanda alors : -- Est-ce que par hasard, il n'y en aurait pas une blonde, les yeux noirs, et... -- ... entreprenante ? termina Mathieu. -- Voui, ça c'est Coryza, rit Stéphanie. -- Et l'autre, dit Jules, elle a les cheveux châtain clairs, et des yeux bleu-mauve. -- En effet, affirma Mathieu. -- Mmmmh, fit Lionel pensif. Anthony est avec sa chère amie Juliette. Intéressant... ajouta-t-il en haussant les sourcils deux fois, ce que tout le monde vit bien. -- Mais Coryza les empêche de flirter, fit remarquer Rémi. -- Coryza les force à rester ensemble, si tu veux mon avis, lui signala Jules. N'oublie pas que je la connais très bien. -- Woé ?
Lionel se pencha et expliqua à Sakura et Tiffany que Jules et Coryza ensemble, c'était LA paire de fouine numéro 1. Parce que avant que Stéphanie et Rémi ne se décident à s'avouer leur amour, les deux espions les avaient souvent pris en filature. -- En tout cas, je sens que je vais crever d'ici peu, déclara Justin en s'étirant et en s'allongeant sur l'herbe. D'ici une heure, je dirais. -- Et de quoi ? demanda Tiffany de derrière sa caméra. -- D'une balle en pleine tête, due à une dépression !
Tiffany sourit. -- Allons Justin, fais pas cette tête, c'est important, la géologie ! -- A propos de géologie, fit Ivan, le doit en l'air en faisant sursauter tout le monde. Vous savez que...jgizflmmmmmm !!
Sandrine venait de lui coller la main devant la bouche pour l'empêcher de raconter ses inépuisables bobards. -- Bon appétit ! s'exclama Coryza en séparant ses baguettes dans un claquement, tandis que les deux autres lui répondirent. -- Eh bien, me voilà servi, sourit Anthony. Je suis entouré de deux jolies filles !
Coryza eut un grand sourire, mais le regard qu'elle lança à Anthony ramena celui-ci à l'ordre.
Le repas fini, Coryza s'éclipsa. Elle n'était pas allée loin, vous pensez ! Anthony et Juliette se retrouvèrent donc seuls. Le silence s'installa. un gros silence. Un très gros silence. Un énorme silence. -- Euh... commença enfin Juliette. -- Oui ? -- T'as du riz, là, lui signala-t-elle en montrant le coin de ses lèvres (à elle).
Anthony, rouge, se frotta vite la bouche du revers de la main en se sentant extrêmement stupide. Et le silence reprit, tandis que Coryza se demandait ce qui les bloquait à ce point. -- Alors, on espionne sans moi ? lui demanda une voix avec un accent français derrière elle.
Elle se retourna : -- Jules ! -- En chair et en os ! Je sais très bien qui tu espionnes, t'en fais pas. Ca avance, justement ? -- A reculons, soupira la jeune fille, tandis que Jules s'allongeait à plat ventre à ses côtés, se cachant derrière le même buisson. -- Ohlàlà, pire que Rémi et Stéphanie !
La blonde pouffa en se souvenant en effet des moment où Stéphanie et Rémi s'étaient retrouvés seuls. -- Hey, là-bas, ça suffit, compris ? gronda la vieille peau qui leur servait de prof. Vous devriez déjà vous préparer pour recommencer la sortie !
Justin et Lionel, tous deux allongés dans l'herbe, ne relevèrent qu les yeux. -- On digère, madame, fit remarquer Justin. -- Moi je dirai plutôt que vous dormez ! -- C'est une autre forme de digestion !
La prof ne baissa pas les bras. C'était presque devenu un rituel de débattre avec ces deux lascars. -- D'accord, mais je ne pense pas que dessiner et prendre des notes vous rendront malade. -- Ah, si, au cerveau ! -- Pour le peu que vous avez, ça ne peut pas vous faire grand mal ! -- Comme c'est méchant, ce que vous avez dit, fit Lionel, en prenant un air outré. Ahlàlà, madame ! Vous dites qu'on est des débiles mentaux ! Mais c'est grave, ça ! -- Ne tournez pas tout au dramatique, M. Li ! -- Mais vous êtes méchante avec nous ! Vous nous aimez pas ! Alors que nous, on est des anges !
La prof eut une légère toux sur la dernière phrase de Lionel. Des Anges ? En se souvenant de son dernier cours avec leur classe, elle aurait plutôt dit des diables. -- Euh... hésita Juliette.
Elle n'osait pas le regardait, mais elle dit quand même sa phrase : -- C'est... c'est vrai que t'as dit à Coryza que tu m'aimais ? Héhéhé ! Le chapitre 28 a été long, mais le voilà ! Dites-moi ce que vous en pensez ! Et surtout merci à Sabrina, Oeil d'Ange, Tweety, Aoudwey, Bubblegum, Ténébra, Louise, Jessica, Audrey, Inu_kami, Adeline, Fleur-de-Cerisier, Akira-chan, Laurène, et Cindy ! Merci aussi à ceux qui publient mes fics ! Reviews, please ! Bises Clairette Ps : Les résultats du test pour ceux ou celles qui l'ont fait : Le plus de réponse 1) : Vous êtes ce qu'on appelle romantiques, et les histoires d'amour, vous adorez. Mais cela ne veut pas dire que vous avez un c?ur d'artichaut et que tous les garçons (ou filles) vous font tourner la tête. Celui (ou celle) qui veut vous conquérir doit faire de gros gros efforts... Le plus de réponse 2) : Pour vous, l'élu(e) est avant tout un copain (copine) avec qui vous avez plus de complicité q'une autre. Tout ce que vous lui demandez, c'est d'avoir les mêmes goûts que vous. A lui (elle) de savoir aussi plaire à vos copines (copains), sinon, il n'a aucune chance de gagner votre c?ur. Le plus de réponse 3) : Pas question de perdre du temps avec une petite amourette ridicule. Les garçons (les filles), bien sûr il y en a des sympas. mais vous avez d'autres priorités qu'eux (elles) pour le moment. D'ailleurs, vous n'en avez jamais rencontré qui aient les mêmes préoccupations que vous.
Lionel se releva en se massant le crâne : -- Eh ben mon cochon, quel punch !
Sakura lui lança un regard noir ! -- Non, c'est une expression, ne te méprends pas ! T'es pas une cochonne ! Quoi que quand tu dors la nuit, je vois parfois un filet de bave tellement tu penses à moi ! -- Qui te dit qu'je pense à toi ? -- Quoi ? Madame me fait cocu dans ses rêves à présent ? -- Non non, je voulais pas dire ça, c'est que... s'empressa de dire Sakura, l'air paniqué.
Lionel eut un grand sourire : il l'avait bien roulée ! -- Abruti ! -- Aïe ! fit le jeune homme en se prenant un énorme oreiller sur la tête. Quelle jeune fille délicate, ajouta-t-il sarcastiquement. Mais AÏEUUUUUUUUUH ! Non seulement on me martyrise, mais en plus on fait une sortie géologie ! C'est le pompon ! gémit le garçon. -- Arrête de jouer le pauvre type martyrisé, ça prend pas ! -- En plus ma copine veut plus de moiiiii ! pleurnicha-t-il faussement.
Sakura l'embrassa pour le faire taire : -- Mauvaise réponse, doudou !
Et smack ! Une fois que Sakura décolla ses lèvres fermement posées sur celles de son chéri, celui-ci déclara : -- Alors si l'on compte le coup d'oreiller, le fait que tu me trompes avec mon moi-même de tes rêves, que tu t'en foutes de me martyriser, et que tu crois que je traite de cochonne, ça fait qu'il faut que tu me fasses quatre GROS bisous pour te faire pardonner ! -- Profiteur !
Lionel fit un grand sourire puis lui donna une claque sur les fesses. -- Allez ! On se réveille et on obéit ! -- Tu me brutalises, ça en fait un en moins ! -- Merde ! jura Lionel.
Et cette agréable conversation finit par une bataille d'oreillers ! -- Alors ? demanda Martial. -- Alors quoi ? fit Anthony, indifférent. -- Pardi ! Avec Juliette ! Tu conclus quand ?
Les joues de la réincarnation de Clow s'empourprèrent. -- Je vois pas de quoi tu parles, marmonna-t-il. -- Mais si, réfléchis un peu ! Alors ?
Anthony déballa alors : -- Ca s'est bien passé, et le scénario était loin de pouvoir être pris pour un film porno ! On a mangé tranquillement comme des gens civilisés, on a parlé, on a mangé une glace, et on ne s'est pas envoyés en l'air, ni dans le restaurant, ni sur un parc du jardin public ! Satisfait ?
Martial eut un petit rire : -- Oh, j'vois qu'on t'en a déjà parlé ! J'parie que Lionel et Justin t'ont pas ménagé ! -- C'est un pari très compliqué à gagner ! ironisa Anthony.
Martial rit de nouveau, puis lui parla : -- Sérieux, tu sais, quand tu veux faire connaissance avec une fille, tu lui tends la main, et tu te présentes ! -- Je l'ai déjà fait ! -- Et elles, elles croient que tu veux aller plus loin quand tu les emmènes dîner au resto ! Si ça se trouve, Juliette pense que tu veux sortir avec elle ! Comme nous tous ! Et puis en plus, y a Coryza ! -- Quoi Coryza ? -- Ben Coryza, c'est un peu le sosie de ton amie Tiffany ! Elle est emballée dès qu'un garçon fait une proposition à n'importe quelle fille et elle imagine une histoire ! -- Décidément, Tiffany a des sosies partout ! -- Ouais, on peut dire ça ! Mais fais gaffe ! Lui donne pas de faux espoirs !
Martial sortit de la pièce, tandis qu'Anthony continuait d'astiquer ses lunettes. Qui parlait de faux espoirs ? S'ils étaient vrais, ça serait encore mieux ! (^____^) -- Justin, réveille-toi, fit doucement Tiffany en secouant son copain. -- Encore 5 minutes, maman..., fit celui-ci, toujours endormi. -- Justin, c'est moi, lui fit savoir sa petite amie. -- Kiçamoa ? baragouina-t-il. -- Allez, mon chéri, debout ! -- Tiffany ? se réveilla-t-il enfin. Mais qu'est-ce qu'on fait là ? -- On a dormi chez Lionel, mon poussin !
Le concerné franchit la porte à ce moment-là : -- Oui ? On m'a appelé ?
Puis, après quelques secondes, il ajouta : -- Vous êtes pas encore levés ? On va être en retard ! -- Ouais, on arrive, bougonna Justin.
Lorsque Justin et Tiffany descendirent, ils trouvèrent Thomas et Lionel en train de se disputer, comme à leur habitude. -- Sale mioche ! Tu sais même pas de quoi tu parles ! -- Qui te le dis ? Grosse brute sans cervelle ! -- Tu... Tu m'auras pas avec ça ! (chapitre... heum... quand Thomas l'a amoché !) -- Peuh, j'ai pas besoin, je te fous une raclée quand je veux ! -- C'est une provocation ? -- Serais-tu devenu perspicace ? -- Grrrr, le sale môme ! D'accord, j'suis ton homme ! -- Alors on se retrouve ce soir, dans la salle d'entraînement ! A mains nues ! -- Haha, compte sur moi, lavette ! -- Le pauvre, il croit qu'il va gagner, en plus ! -- Répète un peu ? -- Parfaitement !
La dispute continua, tandis que le couple qui venait d'arriver s'assit en compagnie de Stéphanie, Rémi, et Sakura. -- Ils ne se lassent jamais, soupira Sakura en regardant Thomas et Lionel continuer leur querelle. -- Oui, c'est des petits rien comme ça qui font que notre vie de tous les jours est ce qu'elle est... fit Tiffany, mélancoliquement.
Justin et Sakura restèrent sans voix, une goutte glissant le long de la tête... Qu'est-ce que Tiffany racontait encore ?
Justin essaya de prendre son beignet tout en observant Tiffany, mais ses doigts ne touchèrent que... des miettes. Et du sucre. Il posa ses yeux sur la table pour voir une peluche orange avec le ventre étrangement rebondi, et des miettes autour de la bouche. -- Grrrrr, cette maudite peluche, fulmina le jeune homme. C'était MON beignet ! hurla-t-il comme si Kéro avait commis le pire des sacrilèges.
Ils étaient en route pour le lycée. Les profs feraient l'appel là-bas, et tous monteraient dans les deux cars. Ils n'avaient pas voulu mettre les Japonais dans un et les Chinois dans l'autre, parce que sinon, ça servait à rien d'avoir des correspondants. Donc, c'était mixte. Les cinq places arrières étaient occupées par les 5 plus connus, c'est-à-dire, de gauche à droite, Stéphanie, Rémi, Lionel, Justin, et Jules. Justin et Lionel avaient pris la liberté de mettre leurs petites amies sur leurs genoux. Comme le car allait à 2 à l'heure, ils estimaient qu'il n'y avait pas trop de danger. -- Vous avez toujours cette place-là ? s'étonna Sakura. -- Toujours, lui sourit Lionel. C'est cool, hein, d'être connu de la classe ? -- C'est une raison pour parler comme ça à tes profs ? le sermonna sa chérie.(chapitre 26) -- Mais... -- Y a des fois où tu mériterais des tartes ! -- Des bisous aussi ! lui fit remarquer Lionel. -- Profiteur ! rit-elle doucement en laissant tomber sa tête sur son petit ami. -- La barbe, soupira Justin pour la 100e fois. -- Tu l'as dit, approuva Lionel.
Tiffany regarda avec un sourire les deux garçons. A croire que cette sortie géologie était un supplice. Elle sortit sa caméra, les filma, et déclara : -- 10 h 30 : Déjà le record de plaintes de Justin Toriumi, et de son acolyte Lionel Li.
Sakura rit du journal vidéo de sa meilleure amie. D'accord, la sortie n'avait rien de bien passionnant, mais les deux jeunes filles s'amusaient beaucoup de voir leurs petits amis ainsi. -- Dites, vous prenez des notes, vous deux ? gronda la prof de bio (une vieille peau !).
En grommelant, Justin prit son carnet, sa feuille, mit le tout sur le dos de Lionel, et se mit à griffonner. -- M. Toriumi, ça va mal se finir, fit sèchement la vieille qui l'avait à l'?il.
Justin se retira du dos de son meilleur ami, et dessina (ou plutôt gribouilla)les galets qui étaient tous inclinés, à cause de ceci, et cela. (moi non plus j'retiens pas mes sorties géologies !) -- Mais franchement, qu'est-ce qu'on en a à foutre ? fit Justin. -- C'est drôle, je me posais la même question, fit Lionel en faisant exprès de casser la mine de son critérium.
Il commença à chercher d'autres mines, tandis que Justin ne demandait qu'à s'assoupir sur son bloc de feuilles blanches (l'a pas dessiné grand chose !). -- Ils avaient de la chance, ceux de l'autre lycée, soupira le jeune homme à la mèche. Quand ils ont fait leur sortie, c'était en hiver, et il neigeait. Ils avaient dû rentrer plus tôt que prévu. -- Ce bol, remarqua Lionel en prenant bien son temps pour remplir son critérium. -- 10 h 45 : Nos deux héros courageux sont au bout du rouleau, fit Tiffany pendant que son caméscope enregistrait ses paroles. -- Tiens tiens, mais qui voilà ? fit Coryza. Ce ne serait pas le prince charmant de notre chère Juliette ?
La concernée rougit instantanément, et bredouilla : -- C'est pas mon prince charmant, on a juste mangé un morceau...
Mais Coryza ne l'écoutait pas. -- HEHO, PAR ICI ! cria-t-elle à l'adresse d'Anthony en agitant les bras. HEY, LE BEAU GOSSE AUX LUNETTES ! HOUHOU !
Juliette était morte de honte. Sa meilleure amie, en criant, venait d'attirer tous les regards sur elles, et ne s'en souciait même pas. -- Coryza, s'il te plait... -- Comment il s'appelle ? -- Hein ? -- Comment il s'appelle ? Ca m'évitera de me briser la voix, voix magnifique d'ailleurs ! -- Anthony Hiiragizawa, marmonna la jeune timide. -- HEY, ANTHONY ! TA PETITE COPINE EST LA ! TU VIENS PAS LA VOIR ?
Là, c'était le bouquet ! Juliette aurait voulu s'enfoncer à l'infini sous la terre (quitte à traverser le centre, et ressurgir au bout du monde !).
Anthony vint vers elles, le sourire aux lèvres. -- Bonjour... Coryza, c'est ça ? -- Bingo ! Et toi, t'es le copain de Juliette ! -- Le copain ? répéta-t-il tandis que la Juliette en question avait la main sur le visage en signe de honte. Non, nous sommes des amis, rien de plus. Mais je devine que tu n'as pas laissé le temps à Juliette de t'en parler. -- Dans le mille ! fit aussitôt Juliette pour éviter que Coryza ne sorte encore des âneries. Tu... Tu manges avec nous ? -- Bien sûr, c'est demandé si gentiment, sourit le jeune homme à lunettes.
Il posa son sac à dos à terre, mais alors qu'il allait s'asseoir, Coryza le prit par le bras, et l'entraîna au loin. -- J'te l'emprunte ! dit-elle à sa meilleure amie qui n'eut pas le temps d'en placer une.
Coryza emmena le garçon à l'abri des regards indiscrets. -- Alors ? -- Alors quoi ? -- Tu vas te décider à sortir avec elle, oui ou non ? -- Je la connais à peine, comment veux-tu que nous envisagions une relation sérieuse, surtout que je repars à la fin de la semaine, et... -- Oui ou non ? le coupa Juliette. -- Je viens de te répondre qu'on se connaît à peine.
Juliette le saisit par le col : -- Mais nom d'un chien, si tu lui files un rencard, c'est quand même pour sortir avec elle, non ? Tu vas pas me faire croire que t'en es pas amoureux ? -- Hey, calme-toi !
Coryza le lâcha en soupirant : -- T'es aussi désespérant qu'elle ! Bon, j'ai compris ! Le test spécial Coryza ! -- Le quoi ? fit Anthony, perplexe. -- Mon test pour savoir si t'es vraiment amoureux ! -- Je crains le pire...
Coryza sortit de sa poche une feuille, un crayon, et les passa à Anthony. Elle sortit une autre feuille où était inscrites ses questions. Anthony s'assit par terre, puis écouta les questions de la jeune blonde.( si vous voulez le faire vous aussi, ne vous gênez pas !) -- Premièrement, fit Coryza. "Le début de l'année, c'est pour toi l'occasion de retrouver : 1) - Ton amoureuse 2) - Tes copains 3) - Tes bonnes vieilles habitudes"
Anthony réfléchit... Il aurait voulu répondre les trois, mais il ne pouvait. Bon, voyons... Il n'avait pas d'habitude particulière, il pouvait rayer la troisième proposition. Les copains, ou l'amoureuse ? Il essaya de s'imaginer en train de marcher main dans la main avec une fille, en se baladant dans un parc, ou en train de manger une glace, ou encore aller voir un film, et lui tenir la main dans les moments où elle pouvait avoir peur... Ouais, ça devait être cool. Il marqua donc la réponse 1).
Coryza continua : -- "Les histoires d'amour sont celles : 1) - Que tu préfères 2) - Qui te font rire 3) - Qui t'intéressent le moins"
Toujours aussi honnête, Anthony répondit la première réponse. Ca ne le faisait pas rire, et ça serait mentir de mettre la troisième. -- "On te dit , et tu réponds : 1) - Toujours 2) - Pas de détour 3) - Au secours !"
Là, Anthony hésita entre la première et la deuxième. Il finit par mettre la première en se disant qu'il ne fallait pas casser les proverbes. -- "Côté danse, tu adores : 1) - Danser avec celle que tu aimes 2) - Que le rythme soit endiablé 3) - Que la musique soit bonne" (je vais continuer le test sans dire à chaque fois ce que Anthony répond, sinon y a pô de surprise !) -- " La tenue idéale pour une fille, c'est : 1) - Celle qu'ELLE (elle, la seule) porte 2) - Le modèle à la mode 3) - Aucune importance C'est inattendu, mais une jolie fille t'offre un cadeau : 1) - Tu rougis 2) - Tu éclates de rire 3) - Cela t'étonne vraiment Si tu devais avoir un signe de reconnaissance avec elle, ça serait : 1) - Un bracelet, par exemple 2) - Une chanson que vous aimez tous les deux 3) - Tu ne sais pas Une amoureuse, pour toi, c'est : 1) - Un être plein de charme 2) - Une confidente 3) - Une bonne amie Si tu devais lui donner un surnom : 1) - Tu sais lequel tu lui donnerais 2) - Il y en a plusieurs 3) - Tu n'en sais rien"
Anthony eut à peine le temps d'écrire la dernière réponse que Coryza lui arracha la feuille des mains. Elle la parcourut, puis le regarda de ses yeux noirs. -- Dis donc... Juliette et toi, vous collez bien ensemble ! Exactement les mêmes réponses ! j'te savais pas si... romantique ! Bon ! T'as réussi la première partie ! Mais j'vois pas l'utilité de faire la deuxième ! Tu conviens à Juliette, c'est tout ce qui compte !
Anthony rougit un peu, puis dit : -- Comment ça ? -- J'suis sûre que t'es amoureux d'elle ! T'as eu le coup de foudre, hein ? -- Euh... fit la voix timide de Juliette pendant que les cheveux des deux autres personnes se dressaient sur leurs têtes. Vous avez fini ? -- Oui, Anthony te rejoint tout de suite ! -- Bon.
Juliette repartit donc. -- Ouf, j'ai cru qu'elle m'avait entendue ! Quoi que ça aurait pas été un mal, hein ? Bon, j'arrête de blaguer, ou je sens que tu vas exploser ! Avoue-le, que tu veux sortir avec elle, bon sang... Mais fais gaffe, elle est timide, et elle a pas confiance en elle, alors si tu pouvais l'aider à surmonter ça... enfin tu vois ce que je veux dire...
Anthony mit quelques secondes avant de comprendre... -- Et après on dit que ce sont les hommes qui sont pervers ? s'offusqua-t- il.
Coryza ricanait de la réaction d'Anthony. -- T'es tout rouge ! C'est mignoooon... -- Mais arrête ! Si je rougis, c'est parce que... parce que... heu... à cause de... -- Mmmh ? A cause de... ? -- De... de... enfiiiiiin.... -- Bingo ! Je l'savais ! Ah, ma petite Juliette a enfin trouvé un homme qui lui ressemble, attentionné, et aussi timide qu'elle, fit-elle, les étoiles pleins les yeux, des rivières de larmes (façon manga), et un fond lumineux (avec en arrière plan un Anthony et sa goutte d'eau !). -- .... (sans voix, le Anthony !) -- En fait, si vous êtes si attirés l'un vers l'autre, c'est peut-être parce que vous êtes des âmes s?urs ! dit Coryza le plus sérieusement du monde.
Anthony la fixa. C'était pas faux, après tout. Quoi ? Pas faux ? Qu'est- ce qu'il venait de penser ? Il secoua la tête dans tous les sens pour sa calmer. Minute. On se calme. Il venait de réagir comme Lionel du temps où ce dernier n'osait pas avouer son amour à Sakura. Secouer la tête. Renier quelque chose. C'était ça, l'amour ?
Stop. Stop ! STOP ! Il commençait à divaguer, là ! Fiouuuu, caaaaaaaaaalme. -- Oooooooh, t'es mignon, comme ça, lui sourit Coryza. J'suis sûre que c'est l'image de Juliette qui arrête pas de te monopoliser l'esprit. -- Non, pas du tout, c'est...
Mauvaise réponse. Comme si Coryza l'avait ordonné, l'image de Juliette se posa dans son esprit, et s'y accrocha bien; impossible de la faire partir. Il soupira : c'était compliqué... -- C'est dur de grandir, hein ? -- ... -- T'as jamais été amoureux, pas vrai ? Et là, tu te demandes ce qu'il t'arrive ! J'te réponds, c'est l'amour !
Anthony fronça les sourcils : elle avait peut-être raison (on l'espère tous ! ^_____^), mais qu'est-ce qu'elle en savait, elle, d'abord ? Il lui posa d'ailleurs la question. -- Beaucoup de choses, lui répondit Coryza. J'ai déjà été amoureuse.
Anthony la fixa intensément. Tellement qu'il la fit rougir. -- Et tu l'es encore, dit-il. -- Lâche-moi, occupe-toi plutôt de toi, avant de t'occuper de ma vie sentimentale, lui dit-elle en tournant la tête sur le côté.
Anthony sourit. -- Je le connais ?
Aucune réponse. -- Bon, ça va j'arrête de m'en mêler. -- Bon, et pour Juliette ? s'impatienta la blonde. -- Arrête de ricaner morveux, ou tu vas t'en prendre une !
C'était la phrase que Thomas répétait depuis qu'ils s'étaient installés pour manger. Sakura et Lionel avaient réussi à se débarrasser de leur charmant accompagnateur en n'étant pas dans le même car que lui, mais il les avait rattrapés. Et pour déjeuner, il les surveillait. Mais Mathieu et Samantha étaient là aussi et Samantha voulait s'assurer que Thomas mange bien. Aussi le gavait-elle sans se soucier de savoir s'il pouvait respirer entre deux bouchés. Ce qui faisait évidemment rire Lionel, d'où la phrase que lui lançait tomber lorsque l'occasion rare d'avoir un peu d'air se présentait.
Mathieu se leva alors, et leur dit : -- Excusez-moi, mais je crois qu' "il" veut aller quelque part. -- "Il" ? répéta Sakura sans comprendre. -- Oui, celui qui s'appelle "Lune". -- "Lune" ? -- Yué, dit alors Stéphanie. Le mot chinois pour lune. -- C'est ça, approuva Mathieu. -- Mais pourquoi ? demanda Kéro (qui a pu sortir du sac de Sakura). -- Il veut parler au gars avec des lunettes. -- Anthony ? Tiens, il en met du temps, d'ailleurs ! -- Alors ? -- Si tu le trouves, oui.
Mathieu s'éclipsa. Il commença à regarder partout autour de lui, voyant des groupes de lycéens, mélangeant Chinois et Japonais, quand il tomba sur une jeune fille seule. Elle avait des cheveux bruns clairs, et des yeux bleu-mauve. Il s'approcha d'elle : -- Tu es toute seule ? -- Pour l'instant, répondit-elle timidement. En fait, j'attends mes amis, ils sont en train de parler.
Elle baissa la tête, et ajouta en parlant pour elle-même : -- Apparemment, je ne suis pas invitée à participer. -- Et tu n'aurais pas vu un garçon d'à peu près cette taille, fit Mathieu en mettant sa main à peu près à la même hauteur que celle d'Anthony. Les cheveux noirs, avec des lunettes, les yeux bleus, il est anglais... -- Si, le coupa la jeune fille. C'est lui qui est en train de discuter avec mon amie. -- Eh bien, je vais aller le déranger, alors. celui qui m'habite veut lui parler. -- Celui qui t'habite ? répéta Juliette avec une goutte glissant derrière la tête. -- Yué, répondit Mathieu.
Anthony était encore plus rouge qu'un écrevisse. Marre, marre, mais marre ! De toute évidence, tant qu'il ne cracherait le morceau, Coryza ne le laisserait pas partir. -- Juliette va finir par avoir des soupçons, dit-il. -- Ca sera à toi de recoller les morceaux, alors.
Anthony ragea. Nom de Dieu, qu'elle les lui cassait ! (vous voyez de quoi je parle !) -- Excusez-moi, fit Mathieu en arrivant. -- Eh, mignon, celui-là ! s'exclama Coryza.
Yué apparut très vite. -- Waw ! Dis-moi, Yué, t'es libre ? fit Coryza.
Anthony secoua la tête, dépité. -- Je dois parler à la réincarnation de Clow, dit-il de son ton cassant. -- Oh ça va, j'ai compris, fit Coryza en repartant, faisant mine d'être vexée.
Anthony sourit. Elle avait beau être casse-bonbon, c'était une fille formidable. -- Anthony, commença Yué. Je me rappelle avoir eu une conversation similaire avec le jeune Li lorsqu'il était attiré par Mathieu. Il ne savait plus où il en était. Sakura, Mathieu, il était désorienté. Je lui ai dit cette phrase : "Si tu te calmes, et que tu écoutes ton c?ur, tu sauras vers qui vont tes sentiments". -- Belle histoire, mais où veux-tu en venir ? -- Anthony, si tu calmes, et que tu écoutes ton c?ur, tu sauras vers qui vont tes sentiments.
Anthony resta scotché. Comment Yué savait-il quoi que ce soit, d'abord ? -- Je suis toujours étroitement lié à Clow, lui dit-il comme s'il avait lu dans ses pensées. J'ai ressenti un peu de ce que sa réincarnation ressentait elle-même. Mais c'est la première fois que ça m'arrive, parce que c'est la première fois que c'est aussi fort. "Fort ?" répéta Anthony en pensée.
Yué sourit. -- Je ne sais si c'est de famille ou pas, mais vous êtes pareils, le jeune Li et toi. -- Merci, Yué. Maintenant, tu peux rejoindre Sakura. -- Tout comme tu peux rejoindre ton amoureuse.
Anthony vira au rouge brique. Yué se transformant en mesquin, c'était pas terrible !
Mathieu réapparut, et demanda à Anthony : -- Vous avez fini avec Yui ? -- Yué, corrigea le jeune homme. Oui, tu peux rejoindre les autres. -- Merci.
Mathieu s'éloigna, tandis qu'Anthony rejoignit les deux jeunes filles. Coryza était à nouveau mesquine, puisque Anthony pouvait voir une Juliette très rouge. -- Ah, Mathieu ! fit Sakura. Te revoilà. -- Anthony ne vient pas avec nous ? demanda Samantha, les bras bien agrippés autour du cou de Thomas. -- Apparemment, non, je viens de le voir s'installer avec deux jolies jeunes filles, expliqua Mathieu avec un sourire.
Justin demanda alors : -- Est-ce que par hasard, il n'y en aurait pas une blonde, les yeux noirs, et... -- ... entreprenante ? termina Mathieu. -- Voui, ça c'est Coryza, rit Stéphanie. -- Et l'autre, dit Jules, elle a les cheveux châtain clairs, et des yeux bleu-mauve. -- En effet, affirma Mathieu. -- Mmmmh, fit Lionel pensif. Anthony est avec sa chère amie Juliette. Intéressant... ajouta-t-il en haussant les sourcils deux fois, ce que tout le monde vit bien. -- Mais Coryza les empêche de flirter, fit remarquer Rémi. -- Coryza les force à rester ensemble, si tu veux mon avis, lui signala Jules. N'oublie pas que je la connais très bien. -- Woé ?
Lionel se pencha et expliqua à Sakura et Tiffany que Jules et Coryza ensemble, c'était LA paire de fouine numéro 1. Parce que avant que Stéphanie et Rémi ne se décident à s'avouer leur amour, les deux espions les avaient souvent pris en filature. -- En tout cas, je sens que je vais crever d'ici peu, déclara Justin en s'étirant et en s'allongeant sur l'herbe. D'ici une heure, je dirais. -- Et de quoi ? demanda Tiffany de derrière sa caméra. -- D'une balle en pleine tête, due à une dépression !
Tiffany sourit. -- Allons Justin, fais pas cette tête, c'est important, la géologie ! -- A propos de géologie, fit Ivan, le doit en l'air en faisant sursauter tout le monde. Vous savez que...jgizflmmmmmm !!
Sandrine venait de lui coller la main devant la bouche pour l'empêcher de raconter ses inépuisables bobards. -- Bon appétit ! s'exclama Coryza en séparant ses baguettes dans un claquement, tandis que les deux autres lui répondirent. -- Eh bien, me voilà servi, sourit Anthony. Je suis entouré de deux jolies filles !
Coryza eut un grand sourire, mais le regard qu'elle lança à Anthony ramena celui-ci à l'ordre.
Le repas fini, Coryza s'éclipsa. Elle n'était pas allée loin, vous pensez ! Anthony et Juliette se retrouvèrent donc seuls. Le silence s'installa. un gros silence. Un très gros silence. Un énorme silence. -- Euh... commença enfin Juliette. -- Oui ? -- T'as du riz, là, lui signala-t-elle en montrant le coin de ses lèvres (à elle).
Anthony, rouge, se frotta vite la bouche du revers de la main en se sentant extrêmement stupide. Et le silence reprit, tandis que Coryza se demandait ce qui les bloquait à ce point. -- Alors, on espionne sans moi ? lui demanda une voix avec un accent français derrière elle.
Elle se retourna : -- Jules ! -- En chair et en os ! Je sais très bien qui tu espionnes, t'en fais pas. Ca avance, justement ? -- A reculons, soupira la jeune fille, tandis que Jules s'allongeait à plat ventre à ses côtés, se cachant derrière le même buisson. -- Ohlàlà, pire que Rémi et Stéphanie !
La blonde pouffa en se souvenant en effet des moment où Stéphanie et Rémi s'étaient retrouvés seuls. -- Hey, là-bas, ça suffit, compris ? gronda la vieille peau qui leur servait de prof. Vous devriez déjà vous préparer pour recommencer la sortie !
Justin et Lionel, tous deux allongés dans l'herbe, ne relevèrent qu les yeux. -- On digère, madame, fit remarquer Justin. -- Moi je dirai plutôt que vous dormez ! -- C'est une autre forme de digestion !
La prof ne baissa pas les bras. C'était presque devenu un rituel de débattre avec ces deux lascars. -- D'accord, mais je ne pense pas que dessiner et prendre des notes vous rendront malade. -- Ah, si, au cerveau ! -- Pour le peu que vous avez, ça ne peut pas vous faire grand mal ! -- Comme c'est méchant, ce que vous avez dit, fit Lionel, en prenant un air outré. Ahlàlà, madame ! Vous dites qu'on est des débiles mentaux ! Mais c'est grave, ça ! -- Ne tournez pas tout au dramatique, M. Li ! -- Mais vous êtes méchante avec nous ! Vous nous aimez pas ! Alors que nous, on est des anges !
La prof eut une légère toux sur la dernière phrase de Lionel. Des Anges ? En se souvenant de son dernier cours avec leur classe, elle aurait plutôt dit des diables. -- Euh... hésita Juliette.
Elle n'osait pas le regardait, mais elle dit quand même sa phrase : -- C'est... c'est vrai que t'as dit à Coryza que tu m'aimais ? Héhéhé ! Le chapitre 28 a été long, mais le voilà ! Dites-moi ce que vous en pensez ! Et surtout merci à Sabrina, Oeil d'Ange, Tweety, Aoudwey, Bubblegum, Ténébra, Louise, Jessica, Audrey, Inu_kami, Adeline, Fleur-de-Cerisier, Akira-chan, Laurène, et Cindy ! Merci aussi à ceux qui publient mes fics ! Reviews, please ! Bises Clairette Ps : Les résultats du test pour ceux ou celles qui l'ont fait : Le plus de réponse 1) : Vous êtes ce qu'on appelle romantiques, et les histoires d'amour, vous adorez. Mais cela ne veut pas dire que vous avez un c?ur d'artichaut et que tous les garçons (ou filles) vous font tourner la tête. Celui (ou celle) qui veut vous conquérir doit faire de gros gros efforts... Le plus de réponse 2) : Pour vous, l'élu(e) est avant tout un copain (copine) avec qui vous avez plus de complicité q'une autre. Tout ce que vous lui demandez, c'est d'avoir les mêmes goûts que vous. A lui (elle) de savoir aussi plaire à vos copines (copains), sinon, il n'a aucune chance de gagner votre c?ur. Le plus de réponse 3) : Pas question de perdre du temps avec une petite amourette ridicule. Les garçons (les filles), bien sûr il y en a des sympas. mais vous avez d'autres priorités qu'eux (elles) pour le moment. D'ailleurs, vous n'en avez jamais rencontré qui aient les mêmes préoccupations que vous.
