Anthony paniqua : Quoi ? Mais... mais... Il se rappela alors lorsqu'il
avait quitté Yué et rejoint les filles : Juliette était rouge, et Coryza
avait un grand sourire. Il pensait simplement que la blonde taquinait sa
meilleure amie. Mais en fait, c'était là qu'elle lui avait dit ! Anthony
aurait voulu trouver Coryza et hurler pour avoir plus d'explications. Mais
aussi, c'était la bonne occasion pour le dire ! Oui mais... (car il y a
toujours un "mais") mais ils étaient presque à la fin du séjour en Chine,
et c'était peut-être pas la peine de le lui dire...
-- Alors... c'est vrai ou pas ? demanda timidement la jeune fille, n'osant
pas le regarder. Parce que tu sais, on me l'a jamais dit, et je
comprendrais si c'était qu'une invention de Coryza, tu sais, avoua-t-elle,
rouge, mais paraissant blessée.
-- Ben en fait... euh... c'est plutôt compliqué, dit Anthony en regardant
ses mains qu'il triturait. Je lui ai pas vraiment dit, mais...
-- Ouais, ça c'est bien, fit Coryza derrière son buisson. T'es sur la bonne
voie, mon gars !
-- Permettez ? dit une voix derrière eux.
Jules et Coryza se tournèrent pour voir une Tiffany avec son caméscope, et Justin derrière elle. -- Mais on vous en prie, fit Jules en désignant des cachettes. Et les autres ? -- Ils sont bloqués, répondit Justin avec un sourire, en s'allongeant aux côtés de Tiffany qui mettait son objet fétiche en route. -- Mais tu vas nous lâcher, oui ? s'énerva Lionel. -- Hors de question morveux, j'ai pas envie d'être tonton à mon âge, et je veux pas que mon neveu soit de toi ! -- Premièrement, fit Lionel, je te promets de prendre des précautions, tandis que Sakura lui donnait un coup sur la tête. Et deuxièmement, désolé de te décevoir, mais tes neveux et nièces seront obligatoirement de moi ! Alors maintenant, bye bye ! -- Pas si vite, morpion ! -- Sakura, ton frangin m'énerve prodigieusement ! (Voilà pourquoi Justin dit qu'ils sont bloqués !) -- Mais ? demanda Juliette, attendant la suite. -- En fait, c'est comme si je te l'avais dit indirectement, tu sais... donc... on pourrait répondre par... ou... -- Il va le dire, il va le dire ! exultait Coryza dans son tapis d'herbes.
Soudain, tous se figèrent. Tout était d'une étrange couleur jaune, qui se propageait partout en quelques secondes. Pourquoi ? Anthony avait arrêté le temps, se sentant trop mal à l'aise ! Il avait pris la main de Juliette pour qu'elle ne soit pas figée avec les autres, et la lâcha après que tout soit arrêté. -- Une seconde, dit-il à la jeune fille en se dirigeant vers les buissons.
Il farfouilla dedans, et s'écria : -- J'en étais sûr !
Juliette s'approcha pour savoir de quoi il était si sûr, et découvrit Coryza, Jules, Tiffany et Justin allongés dans l'herbe derrière les buissons, les regards tournés vers le lieu où étaient Anthony et elle. Elle remarquait le visage si excité de Coryza. -- J'aurai dû m'en douter, fit-elle timidement. Je suis vraiment stupide...
-- Non non, pas du tout ! fit Anthony en agitant les mains. -- Mais... -- Rien du tout ! la coupa Anthony. Laisse-moi parler, ok ? -- Ben... d'accord... -- Je... je... Depuis que j't'ai proposé ce rencard, j'ai... je me suis demandé pourquoi, et... et... Yué et Coryza m'ont pas mal aidé, et... en fait, ce que je veux dire, c'est que...
Il prit une grande inspiration puis lâcha à grande vitesse : -- Oui, j'ai dit à Coryza que je t'aimais, mais j'osais pas parce que c'est la fin du séjour, et de toute façon, je sais pas ce que tu penses de moi à part que j'ai l'air d'un pignouf !
Grand silence... Le vent souffla un peu, mais rien de plus. Le silence total. A part... Clap clap clap ! Non... des mains ? Des applaudissements ? Mais c'était impossible, le temps était figé !
Anthony se retourna lentement, tandis que Juliette, rouge, regardait les personnes derrière Anthony. -- Aaaaaaaaaaaah !
Deux personnes qu'il connaissait parfaitement bien étaient là, tout sourire. -- Vous ? Mais... -- Ah, Anthony, c'était trop beau ! fit Sakura. Et si mignon ! -- En effet, chapeau ! fit Lionel. Ah, vous allez entamer une relation à distance, comme nous avant ! dit-il un mouchoir sous l'?il qui pleurait (façon comique), et une main sur l'épaule de la réincarnation de Clow.
Anthony, de la vapeur sortant des oreilles, aurait voulu s'enfoncer sous terre. -- On se demandait aussi pourquoi le temps était figé ! fit Sakura. -- N'empêche que ça libère ! dit Lionel en s'étirant et repensant à Thomas qui n'avait pas eu assez de pouvoirs pour résister. -- Vous... vous..., balbutia Anthony, encore choqué qu'ils aient tout entendu.
Lionel le prit par le bras et l'entraîna loin des filles. Une fois assez éloignés de la gente féminine, le jeune Chinois lui parla : -- T'inquiète, va ! lui dit-il. Je sais ce que tu ressens ! T'as l'impression que tout le monde va se moquer de toi, parce que t'as fait une déclaration d'amour à une fille ?
Anthony, devinant qu'il y avait une suite, garda le silence. -- Au début, je pensais comme ça, moi aussi, fit Lionel en mettant ses mains sur sa propre nuque. J'ai jamais rien dit à mes s?urs et ma mère pendant longtemps parce que je les voyais déjà en train de se moquer de moi ! En train de rire, en train de se foutre de moi... Mais quand je leur ai dit, ça s'est bien passé...
Il regarda Anthony dans les yeux. -- C'est marrant, d'habitude, c'est moi qui te donne des conseils, fit le jeune homme aux lunettes. -- Mouais. Mais, je te le dis : passe par-dessus ta fierté, et tu ne le regretteras pas...
Anthony regardait avec un sourire Lionel observer (avec un regard des plus amoureux) Sakura qui parlait avec Juliette. -- Quand on t'a entendu, reprit-il, tu disais que tu avais peur de lui dire, parce que c'était bientôt la fin de la semaine, et que tu allais partir. C'est ce que je me disais aussi, à l'époque de la chasse aux cartes.
Anthony releva la tête vers Lionel. Ça, il ne le savait pas. -- J'osais jamais lui dire, et je voulais plus que la capture et le changement des cartes prennent fin, parce que j'aurais dû repartir en Chine, et que je l'aurais plus revue. J'avais peur qu'elle m'oublie. C'est d'ailleurs à cause de ça que je lui ai tout dit, le soir où elle t'a vaincu ! J'avais bien vu que tout était terminé, mais je voulais pas la perdre.
Anthony sentait que c'était à lui de parler, mais il ne savait pas quoi dire. Tout le monde le connaissait comme quelqu'un de très équilibré, qui savait tout des autres, le gentil et attentionné Anthony... Mais il n'arrivait même pas à dire à une fille qu'il l'aimait ! Oui, à lui aussi, ça lui arrivait de ne pas savoir quoi dire ! Il était un garçon comme les autres ! -- Celui que j'envie, c'est Justin, soupira Anthony. Du jour au lendemain, il est déjà avec Tiffany, et ils roucoulent comme s'ils sortaient ensemble depuis Mathusalem !
Lionel haussa les épaules : -- Ce type restera un mystère ! Mais prends quand même exemple là-dessus ! Justin aussi n'était là que pour une semaine. Et ils sont quand même sortis ensemble ! -- Peut-être, mais maintenant, j'ai l'air de quoi ? fit Anthony. Elle doit me prendre pour le dernier des abrutis, et si ça se trouve, elle m'aime pas.
Lionel eut une goutte derrière la tête en voyant la tête si basse, qu'il aurait pu la mettre dans sa cage thoracique. -- Et tu crois que je pensais quoi, quand j'ai avoué à Sakura que je l'aimais ? Le matin, je m'étais levé à 5 h du mat, parce que je savais pas si elle me dirait qu'elle m'aimait, ou si elle me considérait comme un simple ami, ou encore, si elle allait refuser de me parler. J'avais même pensé à sécher la journée !
Anthony ne put s'empêcher de sourire : ça ressemblait bien à Lionel de se prendre la tête comme ça ! -- Tu as de la chance, Juliette ! sourit Sakura. Bien sûr, je ne vais pas dire que je t'envie, parce que Lionel est irremplaçable, mais je vais te confier un truc : Anthony n'a jamais regardé une fille à Seijo. Et on est ici depuis 4 jours, et il t'a avoué qu'il t'aime !
Juliette devint plus rouge, et baissa la tête, les yeux rivés au sol. -- Ah... ah bon... -- Et toi ? demanda Sakura, posa LA question fatale. -- Je... je...
Elle n'en savait rien. Elle n'était jamais sortie avec un garçon, et si un jour, on lui aurait dit qu'un garçon l'aimait, elle aurait pris ça pour une blague de mauvais goût. Mais là, c'était la réalité. Et elle ne savait pas. Bien sûr, elle appréciait Anthony, mais... comment être sûre qu'il s'agisse bien d'amour ? -- Moi non plus, je ne savais pas lorsque Lionel m'a avoué ce qu'il ressentait, dit Sakura avec douceur. Et puis, quand il m'a dit qu'il partait, ça... ça m'a fait très mal ! Tu le sens, tu as une petite douleur au c?ur. La mienne était immense, je pensais que si je ne le revoyais pas, ça serait la pire des catastrophes ! Alors, essaie d'imaginer qu'Anthony part. Qu'est-ce que tu ressentirais ?
Juliette resta immobile pendant un instant, puis Sakura la vit porter sa main à son c?ur, et serrer le tissu à cet endroit. -- Ça va aller, la rassura la maîtresse des cartes. Tout va bien aller ! Tu sais, c'est pas moi, la plus douée en amour, mais si tu veux qu'on défige nos deux hystériques adorées... -- Non, tout va bien, fit Juliette qui ouvrait pour la première fois la bouche devant Sakura.
Celle-ci se souvient alors de la vidéo qu'elle avait vue chez Tiffany. Stéphanie avait dit que Coryza et Juliette en pinçaient pour Lionel...(chapitre 1) -- Mais tu apprécies beaucoup Lionel, aussi, fit Sakura, la gorge nouée.
Juliette détourna le regard, et raconta d'une petite voix : -- Chaque fois qu'il revenait du Japon, il nous parlait de ses amis, de toi surtout ! Et il parlait souvent d'un certain Anthony...
Sakura écarquilla les yeux : Juliette était attirée par Anthony avant de le rencontrer ? -- Il avait l'air si gentil d'après Lionel... alors j'ai souvent suivi sa bande avec Coryza, et on l'écoutait tout le temps nous parler du Japon. Quand il parlait d'Anthony, j'en perdais pas une miette. Je ne sais pas pourquoi... Comme il nous en parlait, j'avais l'impression que je pouvais trouver des grands frères... un en Lionel, et un en Anthony... mais...
Sakura l'encouragea à continuer d'un sourire, maintenant rassurée (une rivale en moins !). -- Mais je... j'arrive pas à le dire... je pensais pas qu'Anthony me traiterait comme... comme une femme normale. Je pensais qu'il me traiterait comme tout le monde le fait -sauf Coryza-, en Sainte-Nitouche, et en gamine ! Et je sais pas pourquoi je... je manque de m'étouffer quand il me parle, ou j'ai le c?ur qui bat si vite !
Sakura sourit : -- Ça, ça se calmera quand vous serez sortis au moins 2 semaines ensemble !
Juliette releva la tête, et Sakura put voir à quel point elle manquait de confiance en elle. -- Alors, c'est vraiment... ça ? Je... je suis... -- Oh, tant que t'as pas répondu à Anthony, tu sais... Mais je voudrais que tu appliques ce que je vais te dire : aie un peu plus confiance en toi !
Juliette se contenta de faire oui de la tête, préférant évitant de parler de sa s?ur de famille d'accueil, Délia. C'était surtout elle qui la bloquait. Toujours en train de la casser ! En train de la rabaisser ! Mais son "petit ami" l'aiderait. Oui, après tout, Anthony lui avait dit qu'il l'aimait, et Sakura l'avait percée à jour ! Mais... elle n'avait jamais embrassé un garçon ! Elle n'avait aucune expérience avec eux !
Sakura semblait avoir deviné ses pensée, et lui dit : -- Ne t'inquiète pas, Anthony est patient, et il te comprendra toujours ! N'hésite pas à parler avec lui !
Elle se releva, tandis que Lionel la rejoignait. -- Non seulement l'effet de la magie d'Anthony se dissipe, mais nous, on va arrêter nos rôles d'anges gardiens, parce qu'on est pas faits pour ça ! dit Lionel, tandis que le "jaune" qui les entourait clignotait. Mais... Ça nous a quand même fait plaisir de vous aider !
Ils commencèrent à repartir, en souriant, Lionel avec un bras autour des épaules de Sakura. Juliette les regardait. Est-ce qu'elle et Anthony pourraient être comme ça ? Elle se retourna pour regarder le jeune homme, qui avançait vers elle. -- Ben, je crois que les choses sont dites dans un sens, dit-il.
Juliette comprit : il voulait savoir la réponse. -- Euh... ben... peut-être que si tu fais preuve de beaucoup de patience avec moi, ... fit Juliette en triturant ses doigts.
Il n'en fallut pas plus à notre perspicace Anthony pour la serrer dans ses bras. (^__________________^ very happy !) -- Viens, dit-il finalement en la prenant par la main et en l'emmenant ailleurs. Juste à temps. Le temps se débloquait.
Coryza se mit l'index sur la tempe. -- Attendez, y a une seconde, il allait déclarer sa flamme, et la demi- seconde d'après, ils ont disparu ? -- On peut vous expliquer, mais juste le minimum, fit Sakura en souriant, tandis qu'elle et Lionel étaient dans leur dos.
Ils s'étaient finalement installés dans l'herbe, et Lionel et Sakura leur expliquèrent juste qu'Anthony avait arrêté le temps, parce qu'il se sentait épié, et qu'il était trop nerveux. -- J'ai mal joué, sur ce coup, fit Coryza, avec une moue comique. Mais c'est de la faute de Jules ! C'est lui qui fait un boucan d'enfer ! -- Qui c'est qui arrêtait pas de s'exciter, avec ses "Il va le dire ! Il va le dire !" ? répliqua Jules avec un sourire en coin.
Coryza haussa les épaules, un grand sourire aux lèvres.
Sakura et Lionel dirent qu'ils avaient essayé de les aider, et que finalement, Juliette et Anthony étaient plus ou moins ensemble. Tout le monde accueillit cette nouvelle avec un grand sourire. -- J'ai bien fait de le gaver, sourit Coryza, fière d'elle. Ah, je suis vraiment la meilleure ! ajouta-t-elle tandis que les autres souriaient, se préparant à une éventuelle connerie. -- Ben voyons, fit Jules. Qu'est-ce que t'as fait ? Ah, je sais ! Tu lui as dit que si Juliette lui convenait pas, tu serais là et tu l'embrasserais ! Il a dû avoir la frousse de sa vie ! C'est pour ça qu'il est parti tout avouer à Juliette !
Tout le monde se mit à rire, tandis que Coryza, riant elle aussi, commençait à se batailler gentiment avec lui. (avec les mains) -- T'en as pas marre de dire des conneries, toi ? dit-elle tandis qu'il se retrouvait allongé sur le dos, mais pas prêt de se faire battre, les mains toujours collées à celles de Coryza. -- Ils sont tous bêtes, et je les aime ! rit Lionel, tandis que Sakura, amusée, et trouvant cette réflexion mignonne, posait sa tête sur l'épaule de son chéri.
Hélas, les pauvres lycéens avaient des pauses trop courtes ! Et oui, le cours reprenait ! Ils allaient sur un autre site, où parait-il, il y avait des galets TRES intéressants !
Sakura était assise à côté de Lionel, et le regardait griffoner des ronds sur sa feuille qu'il appelait des galets. Heureusement, Thomas ne les collait pas, étant donné qu'il bavardait avec les autres accompagnateurs de Koliyama (pour ceux qui s'en souviennent pas, c'est le lycée de Lionel et des autres). -- Eh, Doudou, regarde ! fit Sakura en lui donnant un petit coup de coude, en regardant un endroit avec un sourire chaleureux.
Lionel regarda, et eut le même sourire que Sakura lorsqu'il vit Juliette, assise, qui essayait de dessiner le paysage, Anthony à côté d'elle, avec ce sourire amoureux. Voyant que la jeune fille avait du mal, la réincarnation de Clow lui prit le crayon des mains, et l'aida un peu en lui faisant des croquis. Ils étaient joue contre joue, et Juliette semblait si fragile, tandis qu'Anthony semblait être son protecteur. Ah, s'ils avaient un appareil photo ! Pourtant, un "c'est dans la boîte !" de Tiffany les rassura. -- Bon, Doudou, tu continues ton dessin ?
Lionel se tourna vers elle, et lui fit un drôle de sourire. Le genre de sourire qui cache une farce innocente. -- Arrête de bouger, enfin ! -- C'est pas ma faute si y a du vent ! répliqua Sakura.
C'était pas vrai ! C'était ÇA, son idée ? Faire un portrait d'elle, plutôt que des croquis de paysage ? Elle aurait dû s'y attendre ! -- Comment je suis ? demanda Sakura. -- Euh... franchement, je préfère le modèle ! fit Lionel. -- Fais voir ! demanda la jeune fille en s'approchant de son "Doudou". -- Euh... Pas si tu veux avoir une crise cardiaque ! Non, je veux que tu restes vivante ! -- Arrête, je suis sûre que je suis hyper belle ! -- Mais noooooooon !
Sakura, pratiquement allongée sur lui, réussit tant bien que mal à lui arracher sa feuille. Lionel baissa la tête, et marmonna : -- Tu peux rigoler, si tu veux !
Sakura regarda le dessin. Bon, c'était pas une oeuvre d'art, mais elle devait avouer qu'il était plutôt doué. Certains traits faisaient un effet flou, qui rendaient le dessin assez doux. Elle s'attarda sur le sourire. Il s'en était bien sorti, étant donné qu'elle n'avait fait que grimacer. Elle ne savait pas qu'elle souriait comme ça. Elle était pas si moche, finalement. -- Rigoler ? répéta-t-elle. Tu plaisantes ? J'avais raison ! Je suis hyper belle, dessus ! Mais c'est vrai que le modèle est mieux ! ajouta-t-elle en passant sa main d'un air trop sûre d'elle. -- Vantarde ! s'amusa Lionel en lui passant les bras autour de la taille.
Il s'amusait à la bercer, tandis qu'une conversation entre d'autres élèves arriva à leurs oreilles : -- Pff, c'est quoi cette matière débile ? se plaignait un gars. Franchement, c'est trop con ! -- Est-ce qu'il y a une matière que tu aimes bien ? le taquina une fille. -- Ouais ! L'histoire ! -- T'arrêtes pas de te plaindre là-dessus ! -- Ce que j'aime, c'est l'Europe, au temps de l'Antiquité !
Sakura et Lionel se regardèrent alors, leurs cerveaux effectuant le même parcours, qui est : Antinquité = Mythologie = Jason ! Et qui dit Jason, dit ennemi ! D'ailleurs, où était-il passé ? Il ne se faisait plus voir ! Si ça trouvait, il était en train de les épier, et prêt à les attaquer à tout moment !
Le pauvre jeune homme grec manqua de s'effondrer sur le sol. Si ça continuait, il ne pourrait plus tenir bien longtemps. C'était la fin... Non ! Encore un effort ! Il hissa de nouveau cette imposante charge sur son dos, et se releva. -- Oh ! Ici ! C'est chouette ! s'exclama une Rhonda excitée.
Le pauvre Jason tomba à terre, vaincu par toutes les courses qu'il portait. -- Une boutique de peluches ? dit-il. Tu trouves que t'as pas acheté assez de trucs ? demanda-t-il tandis que Rhonda l'aidait à remettre les vêtements dans leurs sacs. -- Oh, s'il te plait, c'est le dernier magasin ! -- Ah non, ça prend plus ! Dernier magasin, mon oeil ! On a fait 6 magasins, et chaque fois, ça devait être le dernier ! Alors non ! -- Allez, s'il te plait, mon chéri, juste celui-ci ! implora-t-elle en mettant ses mains jointes, en signe de prière, tandis que les passants s'amusaient de voir ces jeunes.
Jason soupira, et lui tendit trois paquets, pour alléger sa charge. -- Mais c'est le dernier ! prévint-il. -- Oui oui ! Merci beaucoup, mon amour, je t'adore !
Et comme une gamine, elle se précipita dans la boutique, suivi d'un pauvre jeune homme qui n'avait qu'une envie, c'était s'allonger sur un lit, et se reposer. Un gargouillement sonore venant de son ventre, lui fit formuler un autre souhait. -- Bonjour, les accueillit une charmante femme aux longs cheveux bruns. Je m'appelle Marie, bienvenue au magasin ! -- Merci ! fit Rhonda, tout sourire. Y a quelque chose qui te plait, Jasounet ? demanda-t-elle à l'adresse du Grec. -- Nan ! répondit boudeusement celui-ci, qui détestait ce diminutif débile. Achète ce que tu veux, mais grouille !
Rhonda soupira, et regarda les peluches.
Un quart d'heure plus tard, ils étaient toujours dans le magasin. -- Bon, tu fais quoi ? s'impatienta le jeune homme aux cheveux châtains clairs. -- J'arrive pas à choisir entre ces deux-là !
Jason manqua de tomber à la renverse : -- T'es devant depuis un quart d'heure, et t'es toujours pas décidée ? -- Aide-moi à choisir !
Le pauvre gars, à bout de nerfs, s'approcha en se demandant entre quelles horreurs elle pouvait bien hésiter. Il vit alors une gros panda à l'expression comique, et une chien avec de grands yeux implorants, comme s'il avait été abandonné. -- Le chien ! dit-il aussitôt. -- Waw ! T'es rapide ! dit la jeune fille. Merci !
Elle serra la peluche dans ses bras, puis partit à la caisse, sous le regard de son copain.
Celui-ci était pensif : Ce chien qui avait l'air abandonné, ça lui avait fait penser à sa chérie. Quand elle était dans cet orphelinat. Sans parents, abandonnée... Il se dit qu'il devrait mieux contrôler son caractère. Il se trouvait toujours trop emporté.
Rhonda vint vers lui, et lui passa la main devant les yeux plusieurs fois. -- Eh oh ? Tu rêves ? -- Hein ? fit-il en revenant à la réalité. Euh, y a rien, je réfléchissais juste à...
Son ventre l'interrompit, faisant un assez gros gargouillement. -- ... à ce que t'allais manger, termina la jeune femme en souriant. Allez viens, nigaud de mon c?ur !
Ils étaient à table, sur la terrasse d'un resto pas trop cher. Jason avait l'impression de revivre ! -- Au fait, je me disais que..., fit Rhonda, hésitante. -- Quoi ? -- Après manger, je passerai volontiers chez le coiffeur ! dit-elle avec un grand sourire, tandis que Jason lui lançait un regard effaré. Fin du chapitre 29 ! Il a été long ! Dites-moi ce que vous en pensez ! L'adresse : claire.curaba@free.fr Pour les remerciements, si vous n'êtes pas cité(e), dites-le moi ! J'ai eu un virus sur ma messagerie, et tous vos mails ont été supprimé ! Et le temps que je finisse de taper le chapitre ! Je vais faire de mémoire, mais je ne promets rien ! Merci à Tweety, Oeil d'Ange, Tenebra, Aoudwey, Loua, Jessica, Cendiz, Chloé, Wilia, Hanna, Nozomi, Audrey, Justine,, Nico, Tina, et mes deux Jessica ! Et à tous les autres ! Merci !
Pour les Reviews :
Raya-Chan : Merci beaucoup, tu vois, la suite est arrivée !
Sylphina : J'accepte les reviews de tout le monde ! C'est pas ma faute s'i y a que des gens inscrits qui m'en font !
Kaorulabelle : Ah, je suis cruelle. Ben oui ! Mais voilà la suite !
Bises Clairette
Jules et Coryza se tournèrent pour voir une Tiffany avec son caméscope, et Justin derrière elle. -- Mais on vous en prie, fit Jules en désignant des cachettes. Et les autres ? -- Ils sont bloqués, répondit Justin avec un sourire, en s'allongeant aux côtés de Tiffany qui mettait son objet fétiche en route. -- Mais tu vas nous lâcher, oui ? s'énerva Lionel. -- Hors de question morveux, j'ai pas envie d'être tonton à mon âge, et je veux pas que mon neveu soit de toi ! -- Premièrement, fit Lionel, je te promets de prendre des précautions, tandis que Sakura lui donnait un coup sur la tête. Et deuxièmement, désolé de te décevoir, mais tes neveux et nièces seront obligatoirement de moi ! Alors maintenant, bye bye ! -- Pas si vite, morpion ! -- Sakura, ton frangin m'énerve prodigieusement ! (Voilà pourquoi Justin dit qu'ils sont bloqués !) -- Mais ? demanda Juliette, attendant la suite. -- En fait, c'est comme si je te l'avais dit indirectement, tu sais... donc... on pourrait répondre par... ou... -- Il va le dire, il va le dire ! exultait Coryza dans son tapis d'herbes.
Soudain, tous se figèrent. Tout était d'une étrange couleur jaune, qui se propageait partout en quelques secondes. Pourquoi ? Anthony avait arrêté le temps, se sentant trop mal à l'aise ! Il avait pris la main de Juliette pour qu'elle ne soit pas figée avec les autres, et la lâcha après que tout soit arrêté. -- Une seconde, dit-il à la jeune fille en se dirigeant vers les buissons.
Il farfouilla dedans, et s'écria : -- J'en étais sûr !
Juliette s'approcha pour savoir de quoi il était si sûr, et découvrit Coryza, Jules, Tiffany et Justin allongés dans l'herbe derrière les buissons, les regards tournés vers le lieu où étaient Anthony et elle. Elle remarquait le visage si excité de Coryza. -- J'aurai dû m'en douter, fit-elle timidement. Je suis vraiment stupide...
-- Non non, pas du tout ! fit Anthony en agitant les mains. -- Mais... -- Rien du tout ! la coupa Anthony. Laisse-moi parler, ok ? -- Ben... d'accord... -- Je... je... Depuis que j't'ai proposé ce rencard, j'ai... je me suis demandé pourquoi, et... et... Yué et Coryza m'ont pas mal aidé, et... en fait, ce que je veux dire, c'est que...
Il prit une grande inspiration puis lâcha à grande vitesse : -- Oui, j'ai dit à Coryza que je t'aimais, mais j'osais pas parce que c'est la fin du séjour, et de toute façon, je sais pas ce que tu penses de moi à part que j'ai l'air d'un pignouf !
Grand silence... Le vent souffla un peu, mais rien de plus. Le silence total. A part... Clap clap clap ! Non... des mains ? Des applaudissements ? Mais c'était impossible, le temps était figé !
Anthony se retourna lentement, tandis que Juliette, rouge, regardait les personnes derrière Anthony. -- Aaaaaaaaaaaah !
Deux personnes qu'il connaissait parfaitement bien étaient là, tout sourire. -- Vous ? Mais... -- Ah, Anthony, c'était trop beau ! fit Sakura. Et si mignon ! -- En effet, chapeau ! fit Lionel. Ah, vous allez entamer une relation à distance, comme nous avant ! dit-il un mouchoir sous l'?il qui pleurait (façon comique), et une main sur l'épaule de la réincarnation de Clow.
Anthony, de la vapeur sortant des oreilles, aurait voulu s'enfoncer sous terre. -- On se demandait aussi pourquoi le temps était figé ! fit Sakura. -- N'empêche que ça libère ! dit Lionel en s'étirant et repensant à Thomas qui n'avait pas eu assez de pouvoirs pour résister. -- Vous... vous..., balbutia Anthony, encore choqué qu'ils aient tout entendu.
Lionel le prit par le bras et l'entraîna loin des filles. Une fois assez éloignés de la gente féminine, le jeune Chinois lui parla : -- T'inquiète, va ! lui dit-il. Je sais ce que tu ressens ! T'as l'impression que tout le monde va se moquer de toi, parce que t'as fait une déclaration d'amour à une fille ?
Anthony, devinant qu'il y avait une suite, garda le silence. -- Au début, je pensais comme ça, moi aussi, fit Lionel en mettant ses mains sur sa propre nuque. J'ai jamais rien dit à mes s?urs et ma mère pendant longtemps parce que je les voyais déjà en train de se moquer de moi ! En train de rire, en train de se foutre de moi... Mais quand je leur ai dit, ça s'est bien passé...
Il regarda Anthony dans les yeux. -- C'est marrant, d'habitude, c'est moi qui te donne des conseils, fit le jeune homme aux lunettes. -- Mouais. Mais, je te le dis : passe par-dessus ta fierté, et tu ne le regretteras pas...
Anthony regardait avec un sourire Lionel observer (avec un regard des plus amoureux) Sakura qui parlait avec Juliette. -- Quand on t'a entendu, reprit-il, tu disais que tu avais peur de lui dire, parce que c'était bientôt la fin de la semaine, et que tu allais partir. C'est ce que je me disais aussi, à l'époque de la chasse aux cartes.
Anthony releva la tête vers Lionel. Ça, il ne le savait pas. -- J'osais jamais lui dire, et je voulais plus que la capture et le changement des cartes prennent fin, parce que j'aurais dû repartir en Chine, et que je l'aurais plus revue. J'avais peur qu'elle m'oublie. C'est d'ailleurs à cause de ça que je lui ai tout dit, le soir où elle t'a vaincu ! J'avais bien vu que tout était terminé, mais je voulais pas la perdre.
Anthony sentait que c'était à lui de parler, mais il ne savait pas quoi dire. Tout le monde le connaissait comme quelqu'un de très équilibré, qui savait tout des autres, le gentil et attentionné Anthony... Mais il n'arrivait même pas à dire à une fille qu'il l'aimait ! Oui, à lui aussi, ça lui arrivait de ne pas savoir quoi dire ! Il était un garçon comme les autres ! -- Celui que j'envie, c'est Justin, soupira Anthony. Du jour au lendemain, il est déjà avec Tiffany, et ils roucoulent comme s'ils sortaient ensemble depuis Mathusalem !
Lionel haussa les épaules : -- Ce type restera un mystère ! Mais prends quand même exemple là-dessus ! Justin aussi n'était là que pour une semaine. Et ils sont quand même sortis ensemble ! -- Peut-être, mais maintenant, j'ai l'air de quoi ? fit Anthony. Elle doit me prendre pour le dernier des abrutis, et si ça se trouve, elle m'aime pas.
Lionel eut une goutte derrière la tête en voyant la tête si basse, qu'il aurait pu la mettre dans sa cage thoracique. -- Et tu crois que je pensais quoi, quand j'ai avoué à Sakura que je l'aimais ? Le matin, je m'étais levé à 5 h du mat, parce que je savais pas si elle me dirait qu'elle m'aimait, ou si elle me considérait comme un simple ami, ou encore, si elle allait refuser de me parler. J'avais même pensé à sécher la journée !
Anthony ne put s'empêcher de sourire : ça ressemblait bien à Lionel de se prendre la tête comme ça ! -- Tu as de la chance, Juliette ! sourit Sakura. Bien sûr, je ne vais pas dire que je t'envie, parce que Lionel est irremplaçable, mais je vais te confier un truc : Anthony n'a jamais regardé une fille à Seijo. Et on est ici depuis 4 jours, et il t'a avoué qu'il t'aime !
Juliette devint plus rouge, et baissa la tête, les yeux rivés au sol. -- Ah... ah bon... -- Et toi ? demanda Sakura, posa LA question fatale. -- Je... je...
Elle n'en savait rien. Elle n'était jamais sortie avec un garçon, et si un jour, on lui aurait dit qu'un garçon l'aimait, elle aurait pris ça pour une blague de mauvais goût. Mais là, c'était la réalité. Et elle ne savait pas. Bien sûr, elle appréciait Anthony, mais... comment être sûre qu'il s'agisse bien d'amour ? -- Moi non plus, je ne savais pas lorsque Lionel m'a avoué ce qu'il ressentait, dit Sakura avec douceur. Et puis, quand il m'a dit qu'il partait, ça... ça m'a fait très mal ! Tu le sens, tu as une petite douleur au c?ur. La mienne était immense, je pensais que si je ne le revoyais pas, ça serait la pire des catastrophes ! Alors, essaie d'imaginer qu'Anthony part. Qu'est-ce que tu ressentirais ?
Juliette resta immobile pendant un instant, puis Sakura la vit porter sa main à son c?ur, et serrer le tissu à cet endroit. -- Ça va aller, la rassura la maîtresse des cartes. Tout va bien aller ! Tu sais, c'est pas moi, la plus douée en amour, mais si tu veux qu'on défige nos deux hystériques adorées... -- Non, tout va bien, fit Juliette qui ouvrait pour la première fois la bouche devant Sakura.
Celle-ci se souvient alors de la vidéo qu'elle avait vue chez Tiffany. Stéphanie avait dit que Coryza et Juliette en pinçaient pour Lionel...(chapitre 1) -- Mais tu apprécies beaucoup Lionel, aussi, fit Sakura, la gorge nouée.
Juliette détourna le regard, et raconta d'une petite voix : -- Chaque fois qu'il revenait du Japon, il nous parlait de ses amis, de toi surtout ! Et il parlait souvent d'un certain Anthony...
Sakura écarquilla les yeux : Juliette était attirée par Anthony avant de le rencontrer ? -- Il avait l'air si gentil d'après Lionel... alors j'ai souvent suivi sa bande avec Coryza, et on l'écoutait tout le temps nous parler du Japon. Quand il parlait d'Anthony, j'en perdais pas une miette. Je ne sais pas pourquoi... Comme il nous en parlait, j'avais l'impression que je pouvais trouver des grands frères... un en Lionel, et un en Anthony... mais...
Sakura l'encouragea à continuer d'un sourire, maintenant rassurée (une rivale en moins !). -- Mais je... j'arrive pas à le dire... je pensais pas qu'Anthony me traiterait comme... comme une femme normale. Je pensais qu'il me traiterait comme tout le monde le fait -sauf Coryza-, en Sainte-Nitouche, et en gamine ! Et je sais pas pourquoi je... je manque de m'étouffer quand il me parle, ou j'ai le c?ur qui bat si vite !
Sakura sourit : -- Ça, ça se calmera quand vous serez sortis au moins 2 semaines ensemble !
Juliette releva la tête, et Sakura put voir à quel point elle manquait de confiance en elle. -- Alors, c'est vraiment... ça ? Je... je suis... -- Oh, tant que t'as pas répondu à Anthony, tu sais... Mais je voudrais que tu appliques ce que je vais te dire : aie un peu plus confiance en toi !
Juliette se contenta de faire oui de la tête, préférant évitant de parler de sa s?ur de famille d'accueil, Délia. C'était surtout elle qui la bloquait. Toujours en train de la casser ! En train de la rabaisser ! Mais son "petit ami" l'aiderait. Oui, après tout, Anthony lui avait dit qu'il l'aimait, et Sakura l'avait percée à jour ! Mais... elle n'avait jamais embrassé un garçon ! Elle n'avait aucune expérience avec eux !
Sakura semblait avoir deviné ses pensée, et lui dit : -- Ne t'inquiète pas, Anthony est patient, et il te comprendra toujours ! N'hésite pas à parler avec lui !
Elle se releva, tandis que Lionel la rejoignait. -- Non seulement l'effet de la magie d'Anthony se dissipe, mais nous, on va arrêter nos rôles d'anges gardiens, parce qu'on est pas faits pour ça ! dit Lionel, tandis que le "jaune" qui les entourait clignotait. Mais... Ça nous a quand même fait plaisir de vous aider !
Ils commencèrent à repartir, en souriant, Lionel avec un bras autour des épaules de Sakura. Juliette les regardait. Est-ce qu'elle et Anthony pourraient être comme ça ? Elle se retourna pour regarder le jeune homme, qui avançait vers elle. -- Ben, je crois que les choses sont dites dans un sens, dit-il.
Juliette comprit : il voulait savoir la réponse. -- Euh... ben... peut-être que si tu fais preuve de beaucoup de patience avec moi, ... fit Juliette en triturant ses doigts.
Il n'en fallut pas plus à notre perspicace Anthony pour la serrer dans ses bras. (^__________________^ very happy !) -- Viens, dit-il finalement en la prenant par la main et en l'emmenant ailleurs. Juste à temps. Le temps se débloquait.
Coryza se mit l'index sur la tempe. -- Attendez, y a une seconde, il allait déclarer sa flamme, et la demi- seconde d'après, ils ont disparu ? -- On peut vous expliquer, mais juste le minimum, fit Sakura en souriant, tandis qu'elle et Lionel étaient dans leur dos.
Ils s'étaient finalement installés dans l'herbe, et Lionel et Sakura leur expliquèrent juste qu'Anthony avait arrêté le temps, parce qu'il se sentait épié, et qu'il était trop nerveux. -- J'ai mal joué, sur ce coup, fit Coryza, avec une moue comique. Mais c'est de la faute de Jules ! C'est lui qui fait un boucan d'enfer ! -- Qui c'est qui arrêtait pas de s'exciter, avec ses "Il va le dire ! Il va le dire !" ? répliqua Jules avec un sourire en coin.
Coryza haussa les épaules, un grand sourire aux lèvres.
Sakura et Lionel dirent qu'ils avaient essayé de les aider, et que finalement, Juliette et Anthony étaient plus ou moins ensemble. Tout le monde accueillit cette nouvelle avec un grand sourire. -- J'ai bien fait de le gaver, sourit Coryza, fière d'elle. Ah, je suis vraiment la meilleure ! ajouta-t-elle tandis que les autres souriaient, se préparant à une éventuelle connerie. -- Ben voyons, fit Jules. Qu'est-ce que t'as fait ? Ah, je sais ! Tu lui as dit que si Juliette lui convenait pas, tu serais là et tu l'embrasserais ! Il a dû avoir la frousse de sa vie ! C'est pour ça qu'il est parti tout avouer à Juliette !
Tout le monde se mit à rire, tandis que Coryza, riant elle aussi, commençait à se batailler gentiment avec lui. (avec les mains) -- T'en as pas marre de dire des conneries, toi ? dit-elle tandis qu'il se retrouvait allongé sur le dos, mais pas prêt de se faire battre, les mains toujours collées à celles de Coryza. -- Ils sont tous bêtes, et je les aime ! rit Lionel, tandis que Sakura, amusée, et trouvant cette réflexion mignonne, posait sa tête sur l'épaule de son chéri.
Hélas, les pauvres lycéens avaient des pauses trop courtes ! Et oui, le cours reprenait ! Ils allaient sur un autre site, où parait-il, il y avait des galets TRES intéressants !
Sakura était assise à côté de Lionel, et le regardait griffoner des ronds sur sa feuille qu'il appelait des galets. Heureusement, Thomas ne les collait pas, étant donné qu'il bavardait avec les autres accompagnateurs de Koliyama (pour ceux qui s'en souviennent pas, c'est le lycée de Lionel et des autres). -- Eh, Doudou, regarde ! fit Sakura en lui donnant un petit coup de coude, en regardant un endroit avec un sourire chaleureux.
Lionel regarda, et eut le même sourire que Sakura lorsqu'il vit Juliette, assise, qui essayait de dessiner le paysage, Anthony à côté d'elle, avec ce sourire amoureux. Voyant que la jeune fille avait du mal, la réincarnation de Clow lui prit le crayon des mains, et l'aida un peu en lui faisant des croquis. Ils étaient joue contre joue, et Juliette semblait si fragile, tandis qu'Anthony semblait être son protecteur. Ah, s'ils avaient un appareil photo ! Pourtant, un "c'est dans la boîte !" de Tiffany les rassura. -- Bon, Doudou, tu continues ton dessin ?
Lionel se tourna vers elle, et lui fit un drôle de sourire. Le genre de sourire qui cache une farce innocente. -- Arrête de bouger, enfin ! -- C'est pas ma faute si y a du vent ! répliqua Sakura.
C'était pas vrai ! C'était ÇA, son idée ? Faire un portrait d'elle, plutôt que des croquis de paysage ? Elle aurait dû s'y attendre ! -- Comment je suis ? demanda Sakura. -- Euh... franchement, je préfère le modèle ! fit Lionel. -- Fais voir ! demanda la jeune fille en s'approchant de son "Doudou". -- Euh... Pas si tu veux avoir une crise cardiaque ! Non, je veux que tu restes vivante ! -- Arrête, je suis sûre que je suis hyper belle ! -- Mais noooooooon !
Sakura, pratiquement allongée sur lui, réussit tant bien que mal à lui arracher sa feuille. Lionel baissa la tête, et marmonna : -- Tu peux rigoler, si tu veux !
Sakura regarda le dessin. Bon, c'était pas une oeuvre d'art, mais elle devait avouer qu'il était plutôt doué. Certains traits faisaient un effet flou, qui rendaient le dessin assez doux. Elle s'attarda sur le sourire. Il s'en était bien sorti, étant donné qu'elle n'avait fait que grimacer. Elle ne savait pas qu'elle souriait comme ça. Elle était pas si moche, finalement. -- Rigoler ? répéta-t-elle. Tu plaisantes ? J'avais raison ! Je suis hyper belle, dessus ! Mais c'est vrai que le modèle est mieux ! ajouta-t-elle en passant sa main d'un air trop sûre d'elle. -- Vantarde ! s'amusa Lionel en lui passant les bras autour de la taille.
Il s'amusait à la bercer, tandis qu'une conversation entre d'autres élèves arriva à leurs oreilles : -- Pff, c'est quoi cette matière débile ? se plaignait un gars. Franchement, c'est trop con ! -- Est-ce qu'il y a une matière que tu aimes bien ? le taquina une fille. -- Ouais ! L'histoire ! -- T'arrêtes pas de te plaindre là-dessus ! -- Ce que j'aime, c'est l'Europe, au temps de l'Antiquité !
Sakura et Lionel se regardèrent alors, leurs cerveaux effectuant le même parcours, qui est : Antinquité = Mythologie = Jason ! Et qui dit Jason, dit ennemi ! D'ailleurs, où était-il passé ? Il ne se faisait plus voir ! Si ça trouvait, il était en train de les épier, et prêt à les attaquer à tout moment !
Le pauvre jeune homme grec manqua de s'effondrer sur le sol. Si ça continuait, il ne pourrait plus tenir bien longtemps. C'était la fin... Non ! Encore un effort ! Il hissa de nouveau cette imposante charge sur son dos, et se releva. -- Oh ! Ici ! C'est chouette ! s'exclama une Rhonda excitée.
Le pauvre Jason tomba à terre, vaincu par toutes les courses qu'il portait. -- Une boutique de peluches ? dit-il. Tu trouves que t'as pas acheté assez de trucs ? demanda-t-il tandis que Rhonda l'aidait à remettre les vêtements dans leurs sacs. -- Oh, s'il te plait, c'est le dernier magasin ! -- Ah non, ça prend plus ! Dernier magasin, mon oeil ! On a fait 6 magasins, et chaque fois, ça devait être le dernier ! Alors non ! -- Allez, s'il te plait, mon chéri, juste celui-ci ! implora-t-elle en mettant ses mains jointes, en signe de prière, tandis que les passants s'amusaient de voir ces jeunes.
Jason soupira, et lui tendit trois paquets, pour alléger sa charge. -- Mais c'est le dernier ! prévint-il. -- Oui oui ! Merci beaucoup, mon amour, je t'adore !
Et comme une gamine, elle se précipita dans la boutique, suivi d'un pauvre jeune homme qui n'avait qu'une envie, c'était s'allonger sur un lit, et se reposer. Un gargouillement sonore venant de son ventre, lui fit formuler un autre souhait. -- Bonjour, les accueillit une charmante femme aux longs cheveux bruns. Je m'appelle Marie, bienvenue au magasin ! -- Merci ! fit Rhonda, tout sourire. Y a quelque chose qui te plait, Jasounet ? demanda-t-elle à l'adresse du Grec. -- Nan ! répondit boudeusement celui-ci, qui détestait ce diminutif débile. Achète ce que tu veux, mais grouille !
Rhonda soupira, et regarda les peluches.
Un quart d'heure plus tard, ils étaient toujours dans le magasin. -- Bon, tu fais quoi ? s'impatienta le jeune homme aux cheveux châtains clairs. -- J'arrive pas à choisir entre ces deux-là !
Jason manqua de tomber à la renverse : -- T'es devant depuis un quart d'heure, et t'es toujours pas décidée ? -- Aide-moi à choisir !
Le pauvre gars, à bout de nerfs, s'approcha en se demandant entre quelles horreurs elle pouvait bien hésiter. Il vit alors une gros panda à l'expression comique, et une chien avec de grands yeux implorants, comme s'il avait été abandonné. -- Le chien ! dit-il aussitôt. -- Waw ! T'es rapide ! dit la jeune fille. Merci !
Elle serra la peluche dans ses bras, puis partit à la caisse, sous le regard de son copain.
Celui-ci était pensif : Ce chien qui avait l'air abandonné, ça lui avait fait penser à sa chérie. Quand elle était dans cet orphelinat. Sans parents, abandonnée... Il se dit qu'il devrait mieux contrôler son caractère. Il se trouvait toujours trop emporté.
Rhonda vint vers lui, et lui passa la main devant les yeux plusieurs fois. -- Eh oh ? Tu rêves ? -- Hein ? fit-il en revenant à la réalité. Euh, y a rien, je réfléchissais juste à...
Son ventre l'interrompit, faisant un assez gros gargouillement. -- ... à ce que t'allais manger, termina la jeune femme en souriant. Allez viens, nigaud de mon c?ur !
Ils étaient à table, sur la terrasse d'un resto pas trop cher. Jason avait l'impression de revivre ! -- Au fait, je me disais que..., fit Rhonda, hésitante. -- Quoi ? -- Après manger, je passerai volontiers chez le coiffeur ! dit-elle avec un grand sourire, tandis que Jason lui lançait un regard effaré. Fin du chapitre 29 ! Il a été long ! Dites-moi ce que vous en pensez ! L'adresse : claire.curaba@free.fr Pour les remerciements, si vous n'êtes pas cité(e), dites-le moi ! J'ai eu un virus sur ma messagerie, et tous vos mails ont été supprimé ! Et le temps que je finisse de taper le chapitre ! Je vais faire de mémoire, mais je ne promets rien ! Merci à Tweety, Oeil d'Ange, Tenebra, Aoudwey, Loua, Jessica, Cendiz, Chloé, Wilia, Hanna, Nozomi, Audrey, Justine,, Nico, Tina, et mes deux Jessica ! Et à tous les autres ! Merci !
Pour les Reviews :
Raya-Chan : Merci beaucoup, tu vois, la suite est arrivée !
Sylphina : J'accepte les reviews de tout le monde ! C'est pas ma faute s'i y a que des gens inscrits qui m'en font !
Kaorulabelle : Ah, je suis cruelle. Ben oui ! Mais voilà la suite !
Bises Clairette
