Titre : Sangs, premier trimestre.
Auteur : Lychee
Source : Harry Potter, tomes I, II, III et IV (et le V, c'est quand qu'y vient ?)
Genre : Beuh… tout. Parfois sérieux, parfois pas du tout… Du sang, de la baston… quelques pitits lemons… pas mal de persos originaux (à moaaaaaa !)… ça sera un peu long. Et longue vie à Severus Snape !!! *_*
Disclaimer : Pour commencer, tous ces charmants et moins charmants personnages appartiennent à J.K.Rowling, je fais pas de sous avec, pas de procès SVP surtout qu'elle les gagne tous. J'ai piqué (emprunté… ) l'idée des vacances chez Snape dans une superbe fic trop sympa sur l'Ecurie (veux suiteuh !), j'espère sincèrement que ça ne gènera pas son auteur (l'idée était vraiment trop excellente ^_^ tu m'en veux pas dis ?), enfin c'est juste pour les deux premiers chapitres…
Sangs.
Premier trimestre.
Chapitre un :
Passés.
Dumbledore :
''Il est vrai que Severus était un Mangemort. Il a cependant rejoint notre camps avant la chute de Voldemort et il s'est mis à notre service comme espion, en courant de grands risques personnels. Aujourd'hui, il n'est pas plus Mangemort que moi.''
§§§§§
- Entre mon jeune serviteur.
L'adolescent pénétra calmement dans la pièce, impassible comme à son habitude. Il y était forcé, après tout sa vie dépendait de sa froideur et de son calme. Il s'arrêta à quelques pas du fauteuil –du trône ?- et mis un genou à terre, respectueusement, ses cheveux noirs balayant son visage baissé.
Voldemort observa pensivement son disciple. Jeune, terriblement jeune. Mais ô combien talentueux, et ambitieux, avide de pouvoir. Et froid et méthodique, sans scrupules. Ses lèvres s'étirèrent lentement en un sourire hideux. De plus, sa langue acérée lui plaisait. Oui, une bonne recrue.
- Lève-toi, ordonna-t-il à la forme qui patientait, immobile.
L'adolescent déplia gracieusement sa longue silhouette et se tint debout, ses profonds yeux noirs fixés avec adoration dans les pupilles écarlates de son maître.
- Et bien ?
- Windley s'est joint à nous, Maître, ainsi que Ford et Simsey. Farrocks a encore refusé.
- Fais en sorte qu'il ne le puisse plus.
- C'est fait, Maître.
Voldemort lui fit l'offrande d'un léger sourire appréciatif. Bien, très bien. Cet enfant était décidément très doué. Il progresserait vite.
Il ne pouvait deviner la haine qui remplissait le jeune homme, son envie de hurler son dégoût à son 'Maître', de lui jeter à la figure tout le mépris qu'il ressentait, pour le mage noir, ses serviteurs… et lui-même. Mais l'adolescent se maîtrisait : la comédie ne venait que de commencer, et même si elle devait s'achever dans la douleur et le sang, il fallait qu'elle dure le plus longtemps possible. Son visage n'exprima donc que gratitude et profond respect.
- Suis-moi.
Le mage sombre s'engagea dans un couloir, son serviteur derrière lui.
- Je veux que tu convertisses les professeurs de Poudlard à ma cause.
L'ordre était tombé brutalement, sans une explication. L'adolescent ne tressaillit même pas.
- Ce sera difficile, Maître. Dumbledore les surveille de près.
- Tu n'es pas là-bas pour te tourner les pouces.
La voix était douce, sans colère. Simplement mortelle.
- Bien Maître.
Le jeune homme mit toute l'humilité qu'il put dans sa réponse. Voldemort avait l'Endoloris facile, et il n'avait que 15 ans – un peu jeune pour mourir.
Une grande porte s'ouvrit devant eux. A l'entrée de Maître, toute l'assistance –des femmes principalement- se levèrent précipitamment et saluèrent. Tous sauf un enfant, presque encore un bébé, jouant tranquillement avec un chat.
- Mon fils, annonça Voldemort.
Aucune tendresse, aucun orgueil dans sa voix. Rien qu'un ton froid, calculateur, supputant déjà les avantages et les inconvénients qu'il tirerait de ce nouveau pion entre ses mains.
L'adolescent s'approcha et s'accroupit près de l'enfant. Il enregistra aussitôt son petit visage fin, les oreilles délicatement pointues et les cheveux châtains où brillaient des reflets verts mousse tout à fait naturels. Puis l'enfant abandonna le chat ronronnant et planta ses yeux dans les siens : un regard de chaleur et de glace, joyeux et insensible, émerveillé et blasé à la fois. Dans ses iris se mêlaient les tons chaleureux d'un bois brun, et l'argent glacé d'une source de montagne. L'adolescent se redressa, un peu secoué. Un elfe, ou plutôt un demi-elfe, puisque fils de Voldemort. Ainsi les rumeurs disaient vrai.
- Et bien ?
Voldemort n'attendait certainement pas des félicitations.
- Je pense qu'il pourrait devenir un mage terrifiant, Maître.
- Oui. Il va m'être utile.
Le jeune homme n'écoutait plus, à nouveau plongé dans ce regard double, si jeune et si vieux, si enthousiaste et si sage. Il avait déjà vu des elfes, mais pas aux yeux aussi intenses. Machinalement il s'agenouilla, se rapprochant à nouveau, et effleura doucement la joue de l'enfant – ou du bébé, il ne paraissait guère plus de deux ans. Celui-ci lui sourit alors, d'un sourire tellement compréhensif que le sorcier sentit sa gorge se serrer. Par le Diable…
- Je veux lui donner un nom marquant, dont les gens se souviendront.
L'adolescent se releva, à nouveau attentif. Le bébé lui jeta un dernier coup d'œil et recommença à papouiller le chat. Des mèches fines et légères voletaient autour de son visage.
- Plume, dit brusquement le jeune homme.
C'était sorti tout seul et il le regretta aussitôt.
Voldemort fronça les sourcils, amusé malgré tout : qu'est-ce que son disciple allait encore lui pondre ?
- Ce n'est pas à proprement parler un nom terrifiant.
- Excusez-moi, Maître. Je pensais aux antiques épées d'argent, en forme de plume, forgées par les Elfes du Nord il y a une dizaine de siècles. Belles, douces, terribles et tranchantes.
Voldemort considéra son fils quelques secondes, puis sourit.
- Pourquoi pas ? Je ne veux pas dissimuler ses origines, elles pourraient me servir. Oui, pourquoi pas…
Puis il se tourna vers son serviteur.
- Très bien. Ce sera Plume. Peut-être te nommerai-je son parrain. Maintenant retourne à Poudlard.
- Bien Maître.
Severus Snape s'inclina et quitta la pièce – calmement – après un dernier coup d'œil au bébé.
Celui-ci regarda d'un air songeur la porte se refermer sur cet homme étrange, au regard noir si profond et si désespéré.
§§§§§
- Pourquoi t'es triste ?
Severus baissa les yeux sur le petit bout qui le regardait tranquillement, mains dans le dos, immobile dans sa robe noire. Les mèches châtains partaient en tout sens, comme d'habitude, et ses grands yeux palpitaient doucement. Le contraste entre cette fragile silhouette et l'imposant château qui se dressait derrière était saisissant. Severus écrasa sa cigarette et répondit calmement.
- Pourquoi dis-tu que je suis triste ?
- Tes yeux sont tout tristes.
Le jeune homme se pencha.
- Tu sais que si tu dis à ton père que je suis triste, il me tuera ?
- Je sais. Mais j'vais pas lui dire !
Seigneur ce regard…
- J'peux m'asseoir à côté de toi ?
Severus se décala pour lui faire une place sur le banc, et le gosse se blottit contre lui.
- Alors pourquoi t'es triste ?
- Pourquoi veux-tu savoir ?
- Les autres ils sont méchants et ça les rend content. Mais pas toi.
- Moi aussi je suis méchant.
- Nan. C'est pas vrai. Mais t'inquiètes pas, je le dirai à personne.
Malgré lui Severus sourit. Etrangement, il avait toute confiance dans le gamin. Elevé par les MangeMort, éduqué par Voldemort lui-même, maîtrisant l'Avada Kedavra à cinq ans, il restait un enfant malgré tout, d'une incroyable pureté d'âme. Bien plus pur qu'il ne l'avait jamais été lui-même… Cela faisait longtemps qu'il avait perdu toutes ses illusions.
- Si t'aimes pas mon père, pourquoi tu lui obéis ?
- Pour sauver des gens.
L'enfant fronça les sourcils.
- Mais comment on peut sauver des gens en les tuant ?
L'imparable logique des enfants…
- Tu sais, parfois il faut sacrifier une personne pour en sauver dix.
Comment un gosse de six ans pouvait-il comprendre ça ?
- Ah… C'est quand même pas drôle pour celui qui meure… Tu peux pas les sauver tous ?
Severus lui effleura la joue – le seul geste d'affection qu'il se permettait, ce qui était déjà incroyable pour lui. Il devait admettre qu'il l'adorait. Mais sa phobie des contacts physiques gardait le dessus.
/ Des coups qui pleuvent… J'ai mal, j'ai si mal, stop, par pitié… « Sale gosse ! Où t'étais encore passé, hein ! Va te mettre au travail ! » Maman, arrête Maman…/
- Non. Pas toujours.
- Mais t'essayes, hein ?
- Oui.
L'enfant resta silencieux quelques instants.
- Alors t'as pas à être en colère.
- En colère ?
- Ben oui, t'es en colère contre toi. Mais t'es gentil, alors t'as le droit d'être triste, passke les gens meurent, mais pas d'être en colère. Passke tu les sauves.
Severus le fixa avec stupéfaction. Personne, personne n'avait jamais deviné ça – sauf Dumbledore peut-être, mais il y avait peu de choses que Dumbledore devait ignorer sur Terre.
- Plume…
L'enfant ne répondit pas, la tête posée sur ses genoux, les yeux fermés. Il aimait bien cet homme silencieux et moqueur, ô combien différent des autres serviteurs de son père, vantards et imbus d'eux-mêmes, qui le saluaient bien bas en lui donnant du 'monseigneur'. Lui l'appelait Plume, de sa voix profonde, un peu rauque, et bien timbrée.
- Plume…
Encore.
- Plume…
§§§§§
- Vous-savez-qui a disparu !
- Quoi ?
- Il paraît que le jeune Potter l'a mis hors d'état !
- Mon Dieu !
- Mais comment ?
- Un sort qui s'est retourné sur lui…
- L'Avada Kedavra ?
- Impossible !
- Alors il est mort ?
- Pour de bon ?
- Enfin…
L'agitation régnait sur le Chemin de Traverse. Voldemort disparu ! Réduit à néant par un bébé ! Le monde sorcier n'osait y croire.
Severus se frayait un chemin à travers la foule, jouant des coudes. Les idiots. Dire qu'ils tremblaient comme des feuilles la veille encore… Comme ils étaient prompts à se redresser et à clamer leur assurance une fois le danger écarté ! Comme si un nourrisson pouvait tuer Voldemort… Même le fils de Potter.
Il franchit la grande porte de Gringotts et s'enfonça dans les quartiers administratifs, à l'écart du public. Il poussa enfin une porte anonyme, pénétrant dans une petite salle de conférence, qui abritait une grande table en bois autours de laquelle bavardaient Dumbledore et le Pr MacGonagall, Octavius O'Connor, ministre de la magie, Grimms Gringotts, directeur de la banque, Thomas Liner, actuel chef des Aurors, ainsi que cinq ou six autres personnes aux responsabilités importantes dans le pays.
- Ah, Snape, l'accueillit O'Connor. Asseyez-vous.
D'origine irlandaise, c'était un homme paisible et solide sur qui on pouvait compter, vieil ami de Dumbledore. Severus le salua d'un signe de tête et prit un siège.
- Bien. Dumbledore, veuillez commencer.
Le vieil homme s'éclaircit la voix.
- Sirius Black a trahi, dit-il simplement. Il a livré le Secret et révélé la cachette des Potter. Voldemort s'y est rendu lui-même, a tué James et Lily, puis s'est tourné vers l'enfant. Et là…
Dumbledore haussa les épaules. Il paraissait exténué.
- … il semblerait que le sort ait 'rebondi' sur Harry et ait frappé Voldemort.
Personne ne posa de questions. Ils étaient déjà au courant.
- Et l'enfant ? demanda O'Connor.
- Chez son oncle et sa tante. Protégé.
- Et Black ?
- Nous l'avons capturé, répondit le chef des Aurors. Il a… il a tué une dizaine de Moldus et … Peter Pettigrow, qui essayait de l'arrêter.
- Pettigrow ! s'exclama MacGonagall.
Les yeux de Dumbledore s'écarquillèrent et Severus tressaillit.
- Oui, confirma l'Auror.
L'assemblée resta quelques secondes silencieuse.
- Qui aurait cru… murmura à nouveau MacGonagall.
- Oui, la coupa O'Connor. Nous aviserons plus tard. Dumbledore. Il ne faut SURTOUT pas qu'il arrive quelque chose à Harry. C'est le dernier Potter.
- Je sais.
- Bien. Snape ?
Severus se redressa sur sa chaise.
- Il semblerait que Voldemort ait bel et bien disparu, commença-t-il. Rien, aucune nouvelle. Ni bonne ni mauvaise.
- Expliquez-vous, grinça l'Auror.
Snape avait beau être un espion, il était et resterait un MangeMort.
- Ce que je veux dire, c'est qu'on a retrouvé ni son cadavre, ni une preuve quelconque de sa mort, expliqua froidement Severus. Et pourtant ses fidèles ont fait tout leur possible.
- En parlant de fidèles…
- Je sais à peu près où se trouvent tous les MangeMorts actuellement. Mais il faudra faire vite, ils ne vont pas tarder à paniquer et s'enfuir.
- Bien, conclut O'Connor, je crois que nous avons fait le tour, du moins en ce qui concerne le plus pressé. Chacun sait ce qu'il lui reste à faire…
Severus hésita.
- M. le Ministre…
- Snape ?
- En ce qui concerne le fils de Voldemort…
Le silence s'établit à nouveau dans la pièce.
- Certains MangeMorts vont rapidement penser à lui comme nouveau chef, ajouta-t-il.
- Ce n'est qu'un gosse ! s'exclama l'Auror.
- Je ne pense pas que ce soit un enfant ordinaire, Thomas, l'interrompit poliment Dumbledore.
- Il peut vous tuer avant que vous n'ayez eu le temps d'ouvrir le bouche, précisa Severus avec un sourire sardonique.
L'Auror frémit et se tut.
- Snape… commença O'Connor. Il n'y a que vous qui le connaissiez. Peut-il représenter une menace ?
Le jeune homme ferma les yeux. Un regard double… Innocent et terrible.
- Il dispose d'un pouvoir extraordinaire, il est remarquablement intelligent. Il n'a que neuf ans et je doute de pouvoir faire le poids face à lui. Mais… il est très différent de Voldemort. Il n'a jamais aimé son père, je ne l'ai jamais vu faire le mal pour le plaisir. Aussi bizarre que cela puisse paraître, c'est un enfant profondément bon et gentil, qui refuse toute idée de violence.
Il s'interrompit un instant.
- Mais comme je l'ai dit, il n'est pas bête, il sait ce qu'il représente et de quoi il est capable. Il est… exceptionnel.
Nouveau silence.
- Que conseillez-vous, Severus ? demanda Dumbledore.
Le jeune homme sursauta, tiré de ses pensées.
- Il faut le tirer des pattes des MangeMorts, et le confier à quelqu'un qui soit capable de le… contrôler un tant soit peu. Une famille puissante.
- S'il est dangereux, pourquoi ne pas simplement l'enfermer ? demanda l'Auror. Peut-être pas à Azkaban mais…
- Je pense que M. Liner n'a pas compris, le coupa doucereusement Severus. C'est un enfant, donc très émotif. L'enfermer ne fera qu'engendrer chez lui de l'incompréhension, puis de la colère. Il détruira le prison en même temps que ses gardiens, et se retrouvera dans la Nature, en totale liberté…
De quoi se mêlait-il celui-là ? Plume en prison, et puis quoi encore !
- 'Détruira' ? Vous allez peut-être un peu loin, Snape, commenta O'Connor, vaguement amusé.
- Ah oui ? En colère, il faisait même peur à son père, murmura le jeune homme. Ce qui n'est pas peu dire, je pense.
- A ce point ?
Severus se contenta de hocher la tête, tentant de ne pas se souvenir, ne pas se souvenir, ne pas…
/ Des murs couverts de sang, des corps déchiquetés… comme déchirés par des griffes et des crocs, atroces, exposant leurs entrailles encore fumantes, tant, il y en a tant… Et au milieu de la pièce, un enfant de sept ans, poisseux de sang (encore du sang), la bouche écarlate (encore), les doigts rouges, rouges (encore), les ongles éclatés… Il tient le cadavre d'un petit chaton battu à mort, un tout petit chat, immobile, insignifiant, un petit corps tout raide… et il pleure, mon Dieu comme il pleure, il pleure sur ce chat, sur les autres corps – dont il est responsable-, il pleure sur lui, sur ce qu'il est… oh Plume, viens-là , ce n'est rien, ce n'est rien, viens, pleure, oublie tout ça, je suis là, tout va aller bien, je sais que ce n'est pas vrai, mais faisons comme si, je reste là… et il l'avait bercé, longtemps, longtemps, longtemps, longtemps…/
- Bien. Mais à qui le confier ?
- Pourquoi pas à la famille de sa mère ?
Tous les regards se tournèrent vers Dumbledore.
- J'ai mené des recherches, dont je ne vous dévoilerai pas les résultats. Sachez cependant que c'est l'arrière-petit-fils de Griffe Percevent.
L'assemblée s'exclama bruyamment. Griffe Percevent était le grand dirigeant des Elfes de Grande-Bretagne, c'est lui qui menait réellement le politique elfique de pays. Agé de deux cents ans, c'était un vieux renard, ancien combattant, qui connaissait toutes les ficelles du pouvoir.
- J'avais prévu votre conseil, Severus, et je l'ai contacté. Il accepte de se charger de l'enfant. Je ne vois pas qui en serait davantage qualifié.
O'Connor hocha la tête.
- Ca semble raisonnable. Le tout sera de rester en contact avec lui.
- J'y veillerai, assura le vieil homme.
- Bon ! Autre chose ? Alors au travail !
La salle se vida rapidement, chacun ayant trop à faire pour bavarder. Severus s'apprêtait à partir quand Dumbledore le retint. Le vieux magicien souriait.
- Severus ? Qu'allez-vous faire maintenant ?
Le jeune homme eut un sourire désabusé.
- Je ne sais pas. Qui voudrait d'un type qui a servi Voldemort pendant sept ans ? Même si je crie haut et fort que je l'espionnais…
- Ecoutez. Le poste de Professeur de Potions s'est libéré. Cela vous intéresse-t-il ?
- Mais… je suis beaucoup trop jeune ! Je n'ai que vingt-deux ans ! Mes études…
- Tut tut ! Vous êtes bien plus compétent que bon nombre d'imbéciles que je connais, dont quelques uns de vos professeurs… Alors ?
- Je… rien ne pourrait me faire plus plaisir !
Dumbledore rit doucement.
- Vous devriez sourire plus souvent, Severus, ça vous va bien. Bon, je vous attends à la réunion du15 Juillet, alors. Reposez-vous entre-temps.
Dumbledore se dirige vers la porte, plantant là un Severus Snape fou de joie.
- Oh… Severus ?
- M. le Directeur?
- Je vous en pris, n'essayez pas de revoir le petit Plume. Je sais combien il compte pour vous, mais cela ne lui apporterait rien de bon, et à vous non plus.
Le jeune homme sentit sa joie s'évanouir et se demanda qui donc pouvait bien s'amuser à lui tordre les ainsi boyaux.
- Mais…
- Je vous le demande.
Un regard double… glace et châtaignier.
- Très bien.
Sur un dernier signe de tête, Dumbledore disparut, et Severus resta seul. C'était vrai. Il ne ferait que lui rappeler de mauvais souvenirs. Autant le laisser tranquille avec sa nouvelle famille.
Quant à lui, et bien… il l'oublierait, voilà tout.
/ Pourquoi t'es triste ?…/
§§§§§
Et voilà en guise d'introduction…
Plume est choupinou, non ?
Conseils, avis, critiques, bonnes idées… Ca me ferait super plaisir ! ( lychee.ln@libertysurf.fr )
Maintenant je vais rêvasser un peu sur Sev'…
Lychee
