VIVRE ET AIMER ENEMBLE

Disclamer : Les persos ne m'appartiennent pas.

Série : Gundam Wing

Auteure : Mich' Loinvoyant

Genre : POV 5.

Couples : 1+2+1, 3+4+3, R+1, 5+R.

Note : je suppose que l'affichage des couples me dispense de le préciser encore…(ceux qui se demandent de quoi je parle, allez jeter un coup d'œil aux notes des chapitres précédents)


Chapitre six

-Alors, Réléna ? Pas trop épuisée ?

-Si, un peu. Mais j'ai passée une bonne matinée. Merci de t'occuper de moi, Wufei. Je sais que je ne suis pas d'une compagnie des plus réjouissantes en ce moment.

-Tu as peu parlé, c'est vrai. Mais c'est compréhensible, tu sais. Tu n'es pas obligée de paraître aller bien quand ça n'est pas le cas. On pourrait t'aider, si tu nous laissais faire.

-Vraiment ? Tu crois qu'ils en ont seulement envie ? Et puis, ce n'est pas si grave que ça. Personne n'est jamais mort parce que repoussé par l'amour de sa vie.

-Si ça avait si peu d'importance, je ne t'aurais pas surprise en train de pleurer il y a quelques jours. Réléna, repris-je avant de lui laisser le temps de réagir, je comprends que tu ne veuilles pas embêter les autres avec tes sentiments, mais n'oublie pas que tu peux me parler. Je serais là pour t'écouter. Je te comprends. Moi aussi je suis amoureux de quelqu'un qui ne me rend pas mes sentiments.

Elle m'a regardé un moment, l'air de se demander qui j'aimais, mais elle n'a pas semblé trouver de réponse satisfaisante. Elle s'est contentée de me sourire, du sourire triste qui la caractérise désormais, et de me dire qu'elle s'en souviendrait et n'hésiterait pas à me parler.

-Et encore merci pour cette matinée, a-t-elle fini.

-Pas de quoi. Je me serais ennuyé tout seul. On va appeler ça un échange de bons procédés, OK ?

-OK.

Et nous sommes rentrés pour manger, en tête à tête, puisqu'à l'instar d'Heero quelques jours plus tôt, Quatre est entré un grand sourire aux lèvres, a pris des provisions pour quinze jours et est reparti, prenant lui le temps de nous adresser un petit signe de tête.

L'après-midi, je suis allée à mon rendez-vous avec Sally. Je lui ai expliqué le problème, Réléna amoureuse d'Heero, lui enfin casé avec Duo, Léna trop soucieuse de notre joie pour nous montrer sa peine, et ce que j'avais fait pour lui éviter de se sentir trop seule avec la récente mise en ménage de Trowa et Quatre. Elle m'a regardé un instant, puis elle m'a juste posé une question :

-Tu l'aimes ?

-Hein ?

-Réléna… Tu l'aimes ?

J'ai rougi. Furieusement rougi. Du moins, si on en juge par son éclat de rire.

-HAHAHA...Pas la peine… haha… de répondre, ton visage… hahhahah… parle pour toi…HAAAHAAA !!!

Je lui ai jeté un regard furieux, grogné un « Onna », puis je me suis repris et lui ai demandé :

-Bon alors, tu peux me conseiller ?

-Ah, Wufei… Tu as déjà très bien commencé. Lui faire savoir que tu étais là et tenter de lui changer les idées était la meilleure chose à faire. Tout ce que je peux te conseiller, c'est de continuer comme ça, à l'écouter et à ne rien dire aux autres. Ne la force à rien, OK ? Si tu trouves qu'elle se renferme trop, essaie de la convaincre de sortir, mais ne l'y force surtout pas. Elle t'en voudrait, et elle perdrait sa dernière porte de sortie. Parce qu'elle fait partie de votre famille, maintenant, et elle ne pourra jamais aimer quelqu'un qui ne soit pas l'un de vous. Alors Wufei, même si tu ne l'aimais pas, ça ne tarderait pas à être le cas. Parce que personne d'autre ne serait assez proche de toi.

Je n'ai rien répondu pendant un moment. Et même après, je n'ai pas fait de remarques là-dessus. Je lui ai juste demandé ce qu'elle devenait, elle. Et j'ai compris qu'elle avait raison, parce que je le faisais surtout par politesse. Nous nous suffisons à nous-même, tous les six. Les autres ne sont que du superflu. Jamais l'un de nous ne pourra aimer quelqu'un qui ne fasse pas partie de ce qu'elle a appelé à juste titre : « notre famille ». Plus que des collègues ou des amis : une famille. Plus encore sans doute. Sally s'est contenté de sourire et de me dire qu'elle allait bien, qu'elle était heureuse avec son petit ami dont je ne connais même pas le nom. Elle a dit qu'elle passerait un de ces jours nous dire bonjour, et je lui ai conseillé d'attendre un peu, que nos deux couples de tourtereaux soient sortis de leur chambre. Et la conversation s'est arrêtée là. Tant mieux si elle est heureuse, mais cela ne compte pour mon propre bonheur. Seul celui des cinq autres membres de ma famille compte vraiment. Le reste n'est qu'en surplus. Et c'est pour ça que je ferais tout pour que Réléna sourie un jour sincèrement à nouveau. A moi peut-être, mais c'est plus que secondaire, je le sais maintenant.

A suivre…