Encore une nouvelle histoire. Moi qui a de moins en moins de temps, faut
croire que j'ai un petit côté masochiste. Cette histoire ce déroule entre
Percy et Oliver. Je ne sais pas encore vers quoi elle va déboucher. C'est
un début, dites moi ce que vous en pensez! (Autrement dit. REVIEWEZ!!!) ; )
Disclaimer : Tout est à JK Rowling sauf l'histoire elle-même.
P.S. : Pour ceux qui attendent le prochain chapitre de « À la recherche du temps perdu », je suis présentement en train de l'écrire alors il sortira bientôt. Merci de votre patience. Je vais essayer d'écrire un gros chapitre.
Chasseur de trésor
La nuit était calme et sombre. La seule chose qu'il entendait, était le martèlement rapide de ses souliers sur la terre encore humide. Il pouvait deviner les longs grains d'herbe qui fouettaient ses jambes même s'il ne les voyait pas. Il n'en fit pas grand cas et continua à courir. Il ignorait totalement où il allait. La seule chose qu'il savait, c'est qu'il allait quelque part. À l'horizon le soleil commençait à poindre. On aurait dit que tout le ciel c'était peint en rose pour l'accueillir. Les autres auraient trouvés ce spectacle de lumières touchant. Lui ne voyait qu'une chose, il ne lui restait plus beaucoup de temps. Les larmes coulaient allègrement sur ses joues, preuve de son profond désespoir. Son coeur battait la chamade. Devant lui se tenait fièrement la falaise. Il avança encore de quelques pas. Les pieds au rebord de la falaise, il jeta un coup d'oeil... La marche était drôlement haute. Dans le fond, il voyait la rivière sinueuse qui coulait comme un serpent qui rampe. Vue d'en haut tout semblait petit. Il devait avancer et ce jeter dans le vide. Il n'aurait pu dire pourquoi, mais il devait le faire. Tentant de résister de toutes ses forcer, il avança encore d'un pas. Percy ne sentit pas le choc, ni même la sensation de l'eau et de la pression qui emporte son corps au gré des courants. Il était tombé inconscient à mi-chemin, entre le moment son décollage brutal et son atterrissage. Il rêvait, c'était tout ce qui importait en ce moment, il rêvait.
Oliver avait depuis l'année dernière abandonné le Quidditch. Bien qu'il soit très bon et qu'il adore le sport, il ne pouvait se résigner à ne vivre que de ça. Il avait besoin de défi, d'aventure. Il fit donc plusieurs petits boulots, mais aucun ne l'intéressait vraiment. Un jour, quelque mois après la chute de Voldemort, il vit une annonce dans la Gazette des sorciers où l'on disait que la banque Gringotts cherchait des jeunes qui avaient l'esprit d'aventure. Il fit application et les gobelins ne pouvaient trouver meilleur candidat. Il était en forme, téméraire et il savait bien se vendre. Il devint donc chercheur de trésors pour Gringotts. Il adorait son travail et visiter des endroits exotique et mystérieux le fascinait toujours au plus haut point. En une année il avait retrouvé l'or d'un capitaine pirate dans les Antilles, une statuette dédiée à un dieu inca au Pérou et même le sceptre de cristal de l'Atlantide. Tous les gobelins étaient fiers de lui. Jamais ils n'auraient cru qu'un gringalet, à peine sorti de Poudlard un an plus tôt, pourrait faire tout ce travail. Parlant de son école, il n'avait revu personne de l'école depuis son départ, il était trop occupé par son travail. Aussi, il n'avait pas vraiment lié des liens d'amitié avec personne. Le seul de qui il était un peu proche était Percy Weasley et encore, c'était seulement car ils partageaient la même chambre. Même à l'école primaire, il avait été un enfant isolé. Sa mère morte alors qu'il avait à peine un an, il vécut ses onze premières années avec son père, un chômeur alcoolique. Le jour, tous les enfants le montraient du doigt et se moquait de lui. Le soir, quand il rentrait à la maison, son père le grondait pour tout et pour rien. Parfois quand il ne pouvait boire sa dose d'alcool, il le frappait. C'est ainsi que le petit Oliver Wood apprit à prendre ses distances d'avec les autres. Il s'isola, se créant sa propre bulle, avec ses propres jeux. Son terrain de jeu était sa vielle cours dans un Londres moldus, ses compagnons, ceux que son esprit créait. Il était assied tranquillement dans sa cours, à jouer avec son vieux bâton de Base-ball, celui que son père avait brisé en deux alors qu'il était encore sous l'effet de l'alcool, quand un hibou vint voler au dessus de sa tête. L'oiseau laissa tomber une lettre portant un sceau ayant la mention « Poudlard ». Il lut sa lettre d'admission. Il vit que l'oiseau se tenait encore sur sa clôture. Il courut donc à l'intérieur, chercher de quoi écrire et il revint dehors. Il écrivit un cours mot expliquant qu'à cause de son père il ne pourrait pas aller étudier à Poudlard. Il savait bien que c'était vain de le lui demander. Tout d'abord, il n'avait pas les moyens de payer se genre d'école et ensuite, jamais il ne lui permettrait de partir, sur qui pourrait-il frapper lorsqu'il était saoul. Il écrivit donc au stylo bleu, sa réponse. Même s'il était intrigué par l'entête, « Poudlard, école de sorcellerie », il tendit la lettre au hibou qui la prit et partit avec la réponse du jeune. Ce fut trois jour plus tard qu'il entendu parler de nouveau de cette école. On sonna à la porte. Ce geste n'aurait rien eu de particulier si la personne qui sonnait n'avait pas laissé son doigt tout le temps sur l'interrupteur. Le bruit du carillon résonna dans toute la maison dans un boucan d'enfer. Son père hurlait pour qu'il aille ouvrir. Quand il répondit enfin, il vit un grande femme, assez âgée, qui portait une longue robe verte. Pas une de ses robes comme on en trouve au magasin, mais une robe plus raffinée, qui avait des accents du Moyen-âge. Elle portait un long chapeau pointu de la mère couleur que son vêtement. Ses traits avaient l'air sévère mais ses yeux inspiraient la confiance.
-Vous devez être Oliver Wood, je me trompe mon jeune ami ?
-Non madame... Qui êtes-vous ?
-Je me nomme Minerva McGonnagall, je suis directrice adjointe et professeur à Poudlard.
-Poudlard... ? Ha oui, l'école ? quatrevingt
-Oui c'est ça. J'ai reçu votre lettre de refus. J'ai décidé de moi-même venir vous rencontrer. Vous savez, si vous hésitez pour des raisons économiques, sachez que Poudlard n'a jamais refusé un élève, peu importe ses moyens.
-Je comprends madame... Mais vous comprenez, il y a mon père... Jamais il ne me laissera partir.
-Si vous voulez vraiment venir à notre école, il y a toujours moyen de s'arranger M. Wood.
Sur ce elle lui fit un clin d'oeil. Elle entra dans la maison et elle discuta longuement avec son père. Quand elle eu finit, son père acceptait non seulement que son fils aille dans une école hors de la ville, mais il lui permettait même d'aller habiter là-bas durant l'année scolaire. Oliver était fou de joie quand lui et la directrice allèrent au chemin de traverse pour lui acheter tout ce dont il avait besoin. C'est ainsi qu'il prit son premier contact avec le monde sorcier. Il apprit quelque terme de base tel que Quidditch en passant devant le magasin de balai, Gringotts, la banque des sorciers (et son employeur 8 ans plus tard). Il vit plusieurs visages nouveaux. Le moment qu'il n'oublierait jamais fut la première qu'il prit contact avec un jeune de son âge. Il s'émerveillait devant les splendeurs du monde sorcier quand soudain, il percuta quelqu'un. Les deux se relevèrent rapidement. Oliver pencha la tête, gêné.
-Je suis désolé... Je n'ai pas voulu...
Sur ce il partit à toute vitesse dans la direction opposée. Depuis qu'il était tout petit, les enfants de son âge le persécutaient. Il faisant souvent office de cible. Toutes les méchancetés lui étaient destinées. Il avait apprit et il savait que s'il restait là après avoir percuter quelqu'un, il se ferait tabasser.
Au contraire, une main amicale se posa sur son épaule. Il se retourna et vit une tête rousse qui flamboyait devant lui.
-Salut, moi c'est Perceval Weasley, mais tout le monde m'appelle Percy. Toi tu t'appelles comment ?
-Euh... C'est Oliver... Oliver Wood
-Enchanté, tu entres en première année toi aussi ?
-Oui, toi aussi tu vas à cette école ?
-C'est sur, mes frères aînés y sont déjà et les plus jeunes iront aussi à leur tour. C'est une histoire de famille. Si tu ne connais pas Poudlard, tu dois venir d'une famille moldus, je me trompe ?
-Moldus c'est quoi ça ?
Percy n'eut pas le temps de répondre qu'un homme d'un certain âge apparut à leur côté en compagnie de son épouse et de deux autres garçons. Oliver n'eut aucune difficulté à établir un lien entre tout le groupe, ils avaient tous les cheveux roux. L'homme commença à parler.
-Tu ne sais pas ce que sont les moldus ? À j'oubliais, ce n'est pas tout le monde qui vit à l'intérieur de notre monde. Les moldus sont des gens sans pouvoir magique. Tes parents sont sûrement moldus si tu ne le sais pas. Je vois que tu as déjà rencontré Percy, il entre à Poudlard cette année. Si ça te tente, tu pourras venir passer les vacances de noël à la maison, tu pourras me parler des bonne boules.
-Des bonnes boules ?
-Oui tu sais, les bonnes boules. Elles sont accrochées au plafond et elle fond de la lumière.
-Ah oui ! Les AMPOULES.
-Exactement ! Tu as vu Molly, ce petit est génial, je viens à peine de le rencontrer et il m'apprend des choses sur les moldus. Il faut vraiment qu'il vienne à noël.
-Mais chéri, il a sûrement une famille où il doit aller.
-En fait madame... Pas vraiment. Je n'ai pas vraiment envi de revoir mon père pour le moment.
C'est à ce moment que la directrice revint.
-M. Wood, je vous ai cherché partout, j'ai cru que je vous avais perdu.
Elle scruta autour d'elle et ajouta
-Je vous que vous avez fait la connaissance des Weasley, une très charmante famille. M. et Mme. Weasley, j'aimerais vous parler un moment, concernant les notes de métamorphose de Charlie de la dernière année. Avez-vous un moment ?
-Oui bien sur. Percy, peux tu t'occuper de ton nouvel ami pendant qu'on discute avec le professeur.
-Bien sur maman, vient Oliver !
Ils passèrent l'après-midi ensemble. Percy montra plein d'endroits géniaux à Oliver qui s'émerveillait devant le savoir de son nouvel ami. Ils retournèrent chacun de leur côté, se promettant de s'asseoir ensemble dans le train le lendemain matin. C'est ainsi qu'il prit contact avec Percy. À leur arriver à Poudlard, ils furent les deux seuls garçons envoyés à Gryffondor. Ils avaient donc le dortoir pour eux seul. Durant la première année, il arrivait souvent à Oliver de pleurer. Il ne s'ennuyait pas de la maison de son père, mais il n'était pas habitué au nouveau monde. À chaque soir où il était triste, Percy allait le consoler. Ils restèrent de proches amis jusqu'à ce qu'Oliver découvre le quidditch. Il développa aussitôt une passion. Pour Percy, le quidditch semblait bien banal, son grand frère étant le capitaine de l'équipe de Gryffondor. C'est à ce moment que les deux se distancèrent. Oliver se faisant de nouveaux amis dans l'équipe, Percy découvrant l'aspect apaisant des livres. Ils restaient très amical l'un envers l'autre, mais il n'y avait juste plus cette lueur de grande amitié. Si Oliver avait des problème dans ses cours il allait tout de même voir Percy, et quand un grand Serpentard avec plus de muscle que de cerveau s'en prennait à Percy, Oliver venait le défendre. Finalement les deux graduèrent et ils prirent des chemins différents. Oliver tentât sa chance dans les ligues majeures de Quidditch, mais il trouva rapidement que l'esprit sportif n'y était plus. Le sport même chez les sorciers était devenu une entreprise lucrative. Il quitta donc le sport et alla s'engager pour les gobelins. Il avait travaillé durant la dernière année.
Finalement, pour la première fois de sa vie, il savourait pleinement ses vacances, se faisant dorer au soleil, dans sa petite maison au coeur des montagnes. Enfin, c'était avant l'incident d'hier. Il se promenait dans les sentiers habituels, au creux des montagnes, quand il vu quelque chose traverser son champs de vision. Quelque chose tombait de la montagne. Un aurait dit un éclair cuivré. L'esprit aventurier ayant prit le dessus il alla voir ce qui venait de tomber dans l'eau. Il n'eu pas à chercher longtemps, le courrant bousculait un homme dans l'eau. Personne n'aurait su dire s'il était mort ou vivant, mais une chose est sur, il se dirigeait à grande vitesse sur les rochers. N'écoutant que son courage et sa bravoure, il sauta à l'eau et tenta tant bien que mal de ramener le malheureux sur la berge. La tache était plus ardue qu'elle ne laissait paraître. Il se sentait attirer vers les rapides. Il réussit à attraper l'homme par la taille et il les sortit de l'eau. Il prit une grande respiration et tenta de se réchauffer tant bien que mal. Pourquoi cet homme avait-il voulu se jeter de la montagne ? Il se tourna vers l'inconnu. Sa poitrine montait et baissait légèrement prouvant qu'il était encore en vie. Oliver s'approcha un peu et tourna la tête de l'homme pour voir son visage. À sa grande surprise, il le connaissait. C'était Percy Weasley.
Disclaimer : Tout est à JK Rowling sauf l'histoire elle-même.
P.S. : Pour ceux qui attendent le prochain chapitre de « À la recherche du temps perdu », je suis présentement en train de l'écrire alors il sortira bientôt. Merci de votre patience. Je vais essayer d'écrire un gros chapitre.
Chasseur de trésor
La nuit était calme et sombre. La seule chose qu'il entendait, était le martèlement rapide de ses souliers sur la terre encore humide. Il pouvait deviner les longs grains d'herbe qui fouettaient ses jambes même s'il ne les voyait pas. Il n'en fit pas grand cas et continua à courir. Il ignorait totalement où il allait. La seule chose qu'il savait, c'est qu'il allait quelque part. À l'horizon le soleil commençait à poindre. On aurait dit que tout le ciel c'était peint en rose pour l'accueillir. Les autres auraient trouvés ce spectacle de lumières touchant. Lui ne voyait qu'une chose, il ne lui restait plus beaucoup de temps. Les larmes coulaient allègrement sur ses joues, preuve de son profond désespoir. Son coeur battait la chamade. Devant lui se tenait fièrement la falaise. Il avança encore de quelques pas. Les pieds au rebord de la falaise, il jeta un coup d'oeil... La marche était drôlement haute. Dans le fond, il voyait la rivière sinueuse qui coulait comme un serpent qui rampe. Vue d'en haut tout semblait petit. Il devait avancer et ce jeter dans le vide. Il n'aurait pu dire pourquoi, mais il devait le faire. Tentant de résister de toutes ses forcer, il avança encore d'un pas. Percy ne sentit pas le choc, ni même la sensation de l'eau et de la pression qui emporte son corps au gré des courants. Il était tombé inconscient à mi-chemin, entre le moment son décollage brutal et son atterrissage. Il rêvait, c'était tout ce qui importait en ce moment, il rêvait.
Oliver avait depuis l'année dernière abandonné le Quidditch. Bien qu'il soit très bon et qu'il adore le sport, il ne pouvait se résigner à ne vivre que de ça. Il avait besoin de défi, d'aventure. Il fit donc plusieurs petits boulots, mais aucun ne l'intéressait vraiment. Un jour, quelque mois après la chute de Voldemort, il vit une annonce dans la Gazette des sorciers où l'on disait que la banque Gringotts cherchait des jeunes qui avaient l'esprit d'aventure. Il fit application et les gobelins ne pouvaient trouver meilleur candidat. Il était en forme, téméraire et il savait bien se vendre. Il devint donc chercheur de trésors pour Gringotts. Il adorait son travail et visiter des endroits exotique et mystérieux le fascinait toujours au plus haut point. En une année il avait retrouvé l'or d'un capitaine pirate dans les Antilles, une statuette dédiée à un dieu inca au Pérou et même le sceptre de cristal de l'Atlantide. Tous les gobelins étaient fiers de lui. Jamais ils n'auraient cru qu'un gringalet, à peine sorti de Poudlard un an plus tôt, pourrait faire tout ce travail. Parlant de son école, il n'avait revu personne de l'école depuis son départ, il était trop occupé par son travail. Aussi, il n'avait pas vraiment lié des liens d'amitié avec personne. Le seul de qui il était un peu proche était Percy Weasley et encore, c'était seulement car ils partageaient la même chambre. Même à l'école primaire, il avait été un enfant isolé. Sa mère morte alors qu'il avait à peine un an, il vécut ses onze premières années avec son père, un chômeur alcoolique. Le jour, tous les enfants le montraient du doigt et se moquait de lui. Le soir, quand il rentrait à la maison, son père le grondait pour tout et pour rien. Parfois quand il ne pouvait boire sa dose d'alcool, il le frappait. C'est ainsi que le petit Oliver Wood apprit à prendre ses distances d'avec les autres. Il s'isola, se créant sa propre bulle, avec ses propres jeux. Son terrain de jeu était sa vielle cours dans un Londres moldus, ses compagnons, ceux que son esprit créait. Il était assied tranquillement dans sa cours, à jouer avec son vieux bâton de Base-ball, celui que son père avait brisé en deux alors qu'il était encore sous l'effet de l'alcool, quand un hibou vint voler au dessus de sa tête. L'oiseau laissa tomber une lettre portant un sceau ayant la mention « Poudlard ». Il lut sa lettre d'admission. Il vit que l'oiseau se tenait encore sur sa clôture. Il courut donc à l'intérieur, chercher de quoi écrire et il revint dehors. Il écrivit un cours mot expliquant qu'à cause de son père il ne pourrait pas aller étudier à Poudlard. Il savait bien que c'était vain de le lui demander. Tout d'abord, il n'avait pas les moyens de payer se genre d'école et ensuite, jamais il ne lui permettrait de partir, sur qui pourrait-il frapper lorsqu'il était saoul. Il écrivit donc au stylo bleu, sa réponse. Même s'il était intrigué par l'entête, « Poudlard, école de sorcellerie », il tendit la lettre au hibou qui la prit et partit avec la réponse du jeune. Ce fut trois jour plus tard qu'il entendu parler de nouveau de cette école. On sonna à la porte. Ce geste n'aurait rien eu de particulier si la personne qui sonnait n'avait pas laissé son doigt tout le temps sur l'interrupteur. Le bruit du carillon résonna dans toute la maison dans un boucan d'enfer. Son père hurlait pour qu'il aille ouvrir. Quand il répondit enfin, il vit un grande femme, assez âgée, qui portait une longue robe verte. Pas une de ses robes comme on en trouve au magasin, mais une robe plus raffinée, qui avait des accents du Moyen-âge. Elle portait un long chapeau pointu de la mère couleur que son vêtement. Ses traits avaient l'air sévère mais ses yeux inspiraient la confiance.
-Vous devez être Oliver Wood, je me trompe mon jeune ami ?
-Non madame... Qui êtes-vous ?
-Je me nomme Minerva McGonnagall, je suis directrice adjointe et professeur à Poudlard.
-Poudlard... ? Ha oui, l'école ? quatrevingt
-Oui c'est ça. J'ai reçu votre lettre de refus. J'ai décidé de moi-même venir vous rencontrer. Vous savez, si vous hésitez pour des raisons économiques, sachez que Poudlard n'a jamais refusé un élève, peu importe ses moyens.
-Je comprends madame... Mais vous comprenez, il y a mon père... Jamais il ne me laissera partir.
-Si vous voulez vraiment venir à notre école, il y a toujours moyen de s'arranger M. Wood.
Sur ce elle lui fit un clin d'oeil. Elle entra dans la maison et elle discuta longuement avec son père. Quand elle eu finit, son père acceptait non seulement que son fils aille dans une école hors de la ville, mais il lui permettait même d'aller habiter là-bas durant l'année scolaire. Oliver était fou de joie quand lui et la directrice allèrent au chemin de traverse pour lui acheter tout ce dont il avait besoin. C'est ainsi qu'il prit son premier contact avec le monde sorcier. Il apprit quelque terme de base tel que Quidditch en passant devant le magasin de balai, Gringotts, la banque des sorciers (et son employeur 8 ans plus tard). Il vit plusieurs visages nouveaux. Le moment qu'il n'oublierait jamais fut la première qu'il prit contact avec un jeune de son âge. Il s'émerveillait devant les splendeurs du monde sorcier quand soudain, il percuta quelqu'un. Les deux se relevèrent rapidement. Oliver pencha la tête, gêné.
-Je suis désolé... Je n'ai pas voulu...
Sur ce il partit à toute vitesse dans la direction opposée. Depuis qu'il était tout petit, les enfants de son âge le persécutaient. Il faisant souvent office de cible. Toutes les méchancetés lui étaient destinées. Il avait apprit et il savait que s'il restait là après avoir percuter quelqu'un, il se ferait tabasser.
Au contraire, une main amicale se posa sur son épaule. Il se retourna et vit une tête rousse qui flamboyait devant lui.
-Salut, moi c'est Perceval Weasley, mais tout le monde m'appelle Percy. Toi tu t'appelles comment ?
-Euh... C'est Oliver... Oliver Wood
-Enchanté, tu entres en première année toi aussi ?
-Oui, toi aussi tu vas à cette école ?
-C'est sur, mes frères aînés y sont déjà et les plus jeunes iront aussi à leur tour. C'est une histoire de famille. Si tu ne connais pas Poudlard, tu dois venir d'une famille moldus, je me trompe ?
-Moldus c'est quoi ça ?
Percy n'eut pas le temps de répondre qu'un homme d'un certain âge apparut à leur côté en compagnie de son épouse et de deux autres garçons. Oliver n'eut aucune difficulté à établir un lien entre tout le groupe, ils avaient tous les cheveux roux. L'homme commença à parler.
-Tu ne sais pas ce que sont les moldus ? À j'oubliais, ce n'est pas tout le monde qui vit à l'intérieur de notre monde. Les moldus sont des gens sans pouvoir magique. Tes parents sont sûrement moldus si tu ne le sais pas. Je vois que tu as déjà rencontré Percy, il entre à Poudlard cette année. Si ça te tente, tu pourras venir passer les vacances de noël à la maison, tu pourras me parler des bonne boules.
-Des bonnes boules ?
-Oui tu sais, les bonnes boules. Elles sont accrochées au plafond et elle fond de la lumière.
-Ah oui ! Les AMPOULES.
-Exactement ! Tu as vu Molly, ce petit est génial, je viens à peine de le rencontrer et il m'apprend des choses sur les moldus. Il faut vraiment qu'il vienne à noël.
-Mais chéri, il a sûrement une famille où il doit aller.
-En fait madame... Pas vraiment. Je n'ai pas vraiment envi de revoir mon père pour le moment.
C'est à ce moment que la directrice revint.
-M. Wood, je vous ai cherché partout, j'ai cru que je vous avais perdu.
Elle scruta autour d'elle et ajouta
-Je vous que vous avez fait la connaissance des Weasley, une très charmante famille. M. et Mme. Weasley, j'aimerais vous parler un moment, concernant les notes de métamorphose de Charlie de la dernière année. Avez-vous un moment ?
-Oui bien sur. Percy, peux tu t'occuper de ton nouvel ami pendant qu'on discute avec le professeur.
-Bien sur maman, vient Oliver !
Ils passèrent l'après-midi ensemble. Percy montra plein d'endroits géniaux à Oliver qui s'émerveillait devant le savoir de son nouvel ami. Ils retournèrent chacun de leur côté, se promettant de s'asseoir ensemble dans le train le lendemain matin. C'est ainsi qu'il prit contact avec Percy. À leur arriver à Poudlard, ils furent les deux seuls garçons envoyés à Gryffondor. Ils avaient donc le dortoir pour eux seul. Durant la première année, il arrivait souvent à Oliver de pleurer. Il ne s'ennuyait pas de la maison de son père, mais il n'était pas habitué au nouveau monde. À chaque soir où il était triste, Percy allait le consoler. Ils restèrent de proches amis jusqu'à ce qu'Oliver découvre le quidditch. Il développa aussitôt une passion. Pour Percy, le quidditch semblait bien banal, son grand frère étant le capitaine de l'équipe de Gryffondor. C'est à ce moment que les deux se distancèrent. Oliver se faisant de nouveaux amis dans l'équipe, Percy découvrant l'aspect apaisant des livres. Ils restaient très amical l'un envers l'autre, mais il n'y avait juste plus cette lueur de grande amitié. Si Oliver avait des problème dans ses cours il allait tout de même voir Percy, et quand un grand Serpentard avec plus de muscle que de cerveau s'en prennait à Percy, Oliver venait le défendre. Finalement les deux graduèrent et ils prirent des chemins différents. Oliver tentât sa chance dans les ligues majeures de Quidditch, mais il trouva rapidement que l'esprit sportif n'y était plus. Le sport même chez les sorciers était devenu une entreprise lucrative. Il quitta donc le sport et alla s'engager pour les gobelins. Il avait travaillé durant la dernière année.
Finalement, pour la première fois de sa vie, il savourait pleinement ses vacances, se faisant dorer au soleil, dans sa petite maison au coeur des montagnes. Enfin, c'était avant l'incident d'hier. Il se promenait dans les sentiers habituels, au creux des montagnes, quand il vu quelque chose traverser son champs de vision. Quelque chose tombait de la montagne. Un aurait dit un éclair cuivré. L'esprit aventurier ayant prit le dessus il alla voir ce qui venait de tomber dans l'eau. Il n'eu pas à chercher longtemps, le courrant bousculait un homme dans l'eau. Personne n'aurait su dire s'il était mort ou vivant, mais une chose est sur, il se dirigeait à grande vitesse sur les rochers. N'écoutant que son courage et sa bravoure, il sauta à l'eau et tenta tant bien que mal de ramener le malheureux sur la berge. La tache était plus ardue qu'elle ne laissait paraître. Il se sentait attirer vers les rapides. Il réussit à attraper l'homme par la taille et il les sortit de l'eau. Il prit une grande respiration et tenta de se réchauffer tant bien que mal. Pourquoi cet homme avait-il voulu se jeter de la montagne ? Il se tourna vers l'inconnu. Sa poitrine montait et baissait légèrement prouvant qu'il était encore en vie. Oliver s'approcha un peu et tourna la tête de l'homme pour voir son visage. À sa grande surprise, il le connaissait. C'était Percy Weasley.