Bonjour à tous!!
Désolé du délai, mais avec l'école et le boulot... Je fais ce que je peux!! Voici enfin le chapitre, j'espère qu'il va vous plaire. Il n'y a pas beaucoup d'action, mais beaucoup de choses éclatent..... Mais pas tout, hihihi vous devrez être patient! N'oubliez pas de me laisser une petite ligne de commentaire, pour me dire comment vous avez aimé!
Disclaimer: L'idée original, le personnage et tout le monde fantastique dans lequel ils évoluent appartiennent à JK Rowling. Pour le reste, je ne suis que les marionnetistes qui laisse mon imagination débordantes vous racontez une histoire dans ce monde fantastique!
Chapitre 5 - Révélations
Élodie avait passé la pire nuit de toute sa vie. Elle avait fait plusieurs rêves, sans pour autant comprendre leurs significations. C'était le malheur de toutes les sorcières avec le troisième oeil, qui n'ont jamais pris au sérieux les cours de divination jusqu'à ce qu'elles découvrent qu'elles ont le don. Elle est généralement bombardée par des tonnes d'images incohérentes, sans même pouvoir espérer les placer en ordre. Cette fois, une seule d'entre elle revenait. Elle revenait et tournait dans sa tête toute les nuit, dans chacun de ses rêve. L'image, du moins, ce qu'elle s'en rappellait, représentait son collègue de travail Oliver et l'ami de ce dernier, Percy, sauf pour un détail. Les décors autours avaient des allures médiévales. Elle n'aurait su l'expliquer, elle ne pouvait d'ailleurs jamais expliquer aucune de ses prophéties. Elle se leva péniblement et regarda l'heure..... Il était 4:30 du matin. Son regard s'habitua lentement à la pénombre. Se levant pour aller prendre un verre d'eau, Élodie tribucha sur un livre qui trainait par terre. Elle le ramassa, cherchant à le replacer dans la bibliothèque qu'elle trouva vide. Qui avait bien pu s'introduire chez elle en pleine nuit pour vandaliser sa bibliothèque. Elle fit le tour de sa maison, mais ne trouva rien d'autre de déplacé. Sans s'en rendre compte, la petite sorcière retourna à sa chambre. Elle tendit la main pour saisir le livre. Ce dernier était couvert de poussière, rendant le titre illisible. Soufflant un bon coup, la brunette découvrit le portrait de deux jeunes hommes, ceux là même qui hantaient ses rêves toutes les nuits, les même qui habitaient à moins d'un quart d'heure en balai. Elle lut le titre à voix haute "L'histoire d'Orace et de Philibert, sorciers du XVe siècle". Le livre lui glissa des mains sur la surprise et tomba sur le sol, laissant entendre un gros bruit lourd.
C'est à ce moment qu'Élodie ouvrit pour la première fois les yeux cette journée là. Son chat venait de faire tomber une casserole sur le sol. Elle se leva encore surprise de son rêve. Soit elle devenait folle, soit elle contrôlait de plus en plus ses dons, car pour la première fois, elle avait un indice de ce qu'elle recherchait.
Le levé fut relativement tranquille chez Oliver. Percy avait passé la nuit dans les bras de son bien aimé. Ce fut la plus belle nuit de sa vie, du moins, la meilleure dans les quelques dernières années. Il n'avait rien fait de sexuel, il s'était simplement enlacé jusqu'à ce qu'il tombe chacun de sommeil. Comme le brunet dormait encore sur le lit, il entreprit de sortir de la chambre. Il voulait faire une surprise à tout le monde, leur montrer qu'il n'était pas aussi pathétique qu'il en avait l'air. Il voulait leur prouver qu'il était capable de faire des choses par lui-même. Qu'il était encore capable de vivre une vie normal..... Qu'il avait encore la volonté de faire quelque chose de sa vie. Il fit le chemin jusqu'à la porte, sans trop de difficulté. Les escaliers par contre seraient un tout autre défi. Il déscendit la première marche, sans problème, de même pour la seconde et toutes les suivantes, jusqu'au plancher de la cuisine. Il se rendit vers le comptoir et prit des oranges. D'une main, Percy tenait l'orange et de l'autre le couteau. C'est à ce moment que la voix revint.
"Achève ce que tu n'as pas fini, maintenant, termines-en"
Terrorisé par les paroles, la froideur avec laquelle elles résonnaient dans sa tête, Percy hurla et tomba à genou. L'orange glissa, laissant uniquement le couteau dans ses mains. Il voulu résister, mais c'était trop fort. Lorsqu'il avait sauté de la falaise, il voulait en finir, mais maintenant c'était différent, il devait résister.....
C'est ainsi qu'Olivier le trouva, à genou sur le plancher froid de la cuisine, un couteau en main se baladant trop proche de son torse. Il pouvait lire la douleur et la résistance qu'il fournissait pour éviter à la lame de pénétrer sa poitrine. D'un coup de pied habile, Olivier envoya l'arme valser dans un coin de la pièce et la seconde d'après, il prit le rouquin dans ses bras.
Ginny,Fred et Ron, allertés par les hurlements, virent leur grand frère dans les bras d'Olivier. Les deux pleuraient à chaudes larmes. Ron prit sa soeur, qui commençait aussi à sanglotter vers l'extérieur tandis que Fred aida les deux amoureux à se relever. Ils se rendirent tant bien que mal dans la chambre.
Olivier était perdu, il ne comprennait plus rien. Il venait de passer un merveilleux moment de douceur, de tendresse avec Percy, la personne qu'il aimait et l'instant d'après, il le retrouve par terre, en pleine tentative de suicide. Il ne pouvait effacer cette image de sa tête et elle le faisait sanglotter de plus belle. Une fois Percy placer dans le lit, il lui caressa le visage. Ce dernier était pale, plus qu'a l'habitude et couvert de larme. Il l'embrassa sur le front, sans même se soucier du fait que Fred était encore dans la pièce.
"Pourquoi Percy, je croyais que tu étais bien avec moi..... Qu'est-ce que j'ai fait, dis-moi le, je t'en pris....."
Le rouquin prit une grande respiration et calma un peu ses pleurs.
"Olivier, tu n'as rien fait, ce n'est pas ta faute....."
"Mais alors..... Pourquoi.....?"
"Tu sais..... J'ai vécu des moments attroces..... De moments vraiment terribles"
Les larmes coulèrent de plus belle sur ses joues mais il retint les pleurs.
"Si je te dis pourquoi, tu ne voudras plus de moi....."
"Mais non, qu'est-ce que tu racontes? Je t'ai enfin retrouvé, je vais te garder. Je veux simplement comprendre ce qui t'arrives car..... Car ce qui te fait souffrir me fait souffrir aussi."
Le rouquin reprit une autre bonne respiration pour se calmer. Il patienta quelques secondes et commença à raconter son récits.
"J'ai toujours été très sérieux dans ce que je faisais..... Je ne me suis jamais permis de sortir de la marge, d'être différent car, je ne voulais pas l'être. Il y a eu très peu de moment marquant dans ma vie, d'instants qui ont été décisifs pour moi et ce que j'allais faire dans le futur. Un de ceux qui m'ont le plus marqué par contre, est notre première rencontre. Je n'ai jamais vraiment eu d'ami, je suis plus du genre solitaire. Tous mes frères et soeur viennent en pairs..... Billy et Charlie, Fred et George, Ron et Ginny. Moi de mon côté, j'ai appris à me débrouiller par moi-même, à m'occuper. Alors, quand tout d'un coup, quelqu'un s'est approché de moi..... Et tout le long de nos études ça m'a marqué. Si tu savais comme j'étais déchiré Olivier..... J'aurais voulu te dire toutes ses années que je t'aimais, que je voulais être avec toi..... Être à toi..... J'aurais probablement été ton plus grand supporteur de Quidditch."
Lui et Olivier esquicèrent un sourire en imaginant le prefet qu'il était, hurlant des grandins à l'école.
"De l'autre côté, je devais rester sérieux. Si j'avouais ce que j'éprouvais pour toi, je devenais différent et si j'étais différent, je devenais faible..... Pourquoi tu penses que je suis sorti avec Pénélope? Parceque je l'aimais? Soyons sérieux..... C'est une très gentille fille, mais à chaque fois que je l'embrassais, c'est toi que j'embrassais dans ma tête. J'étais seulement avec elle parceque c'était ce qu'on attendait de moi..... Pour avoir l'air sérieux.....
Quand j'ai eu fini l'école, je me suis lancé tête première dans le boulot. Plus les jours passaient, plus je devais travailler. Je devais prouver à tous que j'étais digne de leurs attentes, que je n'étais pas n'importe qui. Si tu savais seulement à quel point je détestais ce travail..... Le seul point qu'il avait de positif c'est qu'il me tenait occupé et pendant que je travaillais, je ne me posais pas de questions sur moi-même. Je me suis enlisé dans un confort relatif, ou j'étais, loin des regards indiscrets. J'étais tellement pris dans ma routine que j'en ai délaissé ma famille et le peu d'ami que j'avais.
Tu te rappèles quand le ministère de la magie à reconnu le retour de Voldemort, comme quoi les histoires de Harry et de Dumbledore étaient vrais, je me suis trouvé dans une facheuse position. Je m'étais mis à dos ma famille, mes rares amis, tous ceux qui comptaient pour moi, alors je ne pouvais pas simplement revenir comme si de rien n'était. Je vivais à l'époque seul dans un petit appartement de Londre. J'étais bien en vu et j'avais accès au dossier personnel du ministre. Étant toujours solitaire, n'ayant plus de lien avec mes parents et personne, je devenais un proie facile, surtout lorsque je me rendais chez moi le soir. C'est sur le chemin du retour que Lucius Malefoy m'a abbordé."
Il frissona légèrement en prononçant le nom du mangemort.
"Il me proposa de travailler pour son maître, que ça serait avantageux pour moi et pour lui et que si je refusais, je le regretterais amèrement. Évidemment, j'étais seul, mais pas désespéré, j'ai refusé son offre. J'en ai personnelement avisé le ministre qui trouva peu intéressant d'affecter quelqu'un à ma protection. Le soir suivant, lorsque je transplannai chez moi, évitant de marcher, je trouvai l'endroit dévasté. Sur mon divan, étaient assied Lucius Malefoy accompagné de deux autres mangemorts qui m'étaient inconnus. Ils me lancèrent un sortilège pour m'endormir et à mon réveil, j'étais dans le cachot du manoir Malefoy. Je ne sais pas combien de temps j'y suis resté. Ils voulaient des informations. Ils se sont arrangés pour les avoir. J'ignore tout ce que j'ai pu dire, j'étais inconscient la moitié du temps. Je n'ai que des souvenirs flou de cette période. Des souvenirs que je voudrais effacés de ma mémoire. Ils m'ont torturés, battu, affamé pour que je révèle tous ce que je savais et lorsqu'ils en ont eu finit, ils m'ont trouvé une autre utilité....."
Son visage était une fontaine de larmes qu'il ne retennait plus. Olivier le prit dans ses bras pour le réconforter. Fred de son côté était visiblement perturbé par le récit de son frère.
"Ils..... Tu sais..... Je me suis toujours préservé, pour la première personne, celle que j'aimerais vraiment. C'était le seule côté un peu rêveur qui restait à ma misérable existence..... Même avant qu'ils m'enlèvent. Ils m'ont aussi enlevé ça. Ils ont tout prit, même ma virginité, chacun, les un et les unes après les autres, ils m'ont souillé. J'présume que je n'étais pas le seul à subir ce traitement, car j'entendais à chaque fois, des hurlements provenant des cellules voisines. Ils ont fait de moi une poupée, une marionnette toujours disponible pour assouvir leurs pulsions les plus basses, mais à cette époque j'avais encore une chose en ma faveur, l'espoir. L'espoir que quelqu'un viendrait, ou que je serais protégé si je trouvais un moyen de m'en sortir. Comme j'avais tord..... Un soir, celui où Harry détruisit Voldemort, j'ai trouvé une brèche pour me sauver, partir de ce lieu de misère. Je suis sorti à l'extérieur et je me suis dépéché à courrir jusqu'au grille d'où j'aurais pu transplanner. Je me rendis au terrier chez mes parents. Si tu savais comment j'ai pu me sentir à ce moment. La première que je vis fut ma mère. Elle laissa tomber le plat qu'elle avait dans les mains et me sauta au coup. Mes frères et soeurs arrivèrent pour me voir aussi, tous aussi comptant de me revoir enfin. Je ne pus rien dire, je pleurais, ma mère aussi. En fait nous pleurions tous, jusqu'à ce que mon père arrive. Il laissa tomber sa malette et me regarda comme si j'étais une sorte de déchet hideux. "DEHORS, SORS D'ICI FILS INDIGNE. EN FAIT, TU N'ES PLUS MON FILS, PARS". Je m'en rappelle comme si c'était hier. Mon propre père qui me jette dehors de chez lui, après tout ce que j'ai enduré. En fait..... Il ne pouvait pas savoir ce que j'ai enduré..... J'avais toujours l'idée, que même si je faisais une bétise, même si je me trompais, mes parents seraient toujours là pour me soutenir..... C'est à ce moment précis que le dernier morceau d'espoir qui me restait vola en éclats"
Fred et Olivier avaient maintenant à leur tour les larmes au yeux.
"Je suis désolé Percy..... Je suis tellement désolé. Il nous a dit que tu étais un mangemort et que c'est pour ça qu'on t'avais pas vu durant les dernières années. Je m'en veux tellement....."
Sa phrase se perdit dans des sanglots.
"Ce n'est pas toi qui m'a jeté à la rue, c'est lui..... C'est d'ailleurs là que Lucius m'a retrouvé..... Il m'a ramené chez lui, mais au lieu de m'amener au dongeon, il m'amena dans son salon. "Regarde mon jeune ami, lis cette prophétie, je l'ai trouvé il y a quelques jours." J'ouvris doucement le parchemin et commençai à lire son contenu. Je ne me rappelle plus du contenu exacte, du parchemin, mais ça parlait en gros de deux sorciers qui avait été marqué à la naissance pour détruire une puissance noire au moyen-âge. Un de ses deux sorciers avait les cheveux roux et avait été abandonné de tous, avant d'être fait esclave et libéré par le second..... Il vit en moi le reflet de ce sorcier et me lança l'imperium, m'obligeant à tenter de me tuer par tout les moyens possibles. Il a dit que je pourrais corrompre ses plans..... C'est à ce moment que tu m'as trouvé je crois Olivier, au moment ou j'étais le plus désespéré, tu m'as lancé un boué de sauvetage. Si ce n'avait été de toi, je serais mort aujourd'hui..... Et deux fois plutôt qu'une. Je te dois tout ce que j'ai, je ne serais rien sans toi aujourd'hui....."
Les trois restèrent silencieux, si ce n'est que les quelques sanglots que laissa échapper Percy et Fred. Ce fut Olivier qui brisa le silence en prennant Percy dans ses bras et en lui chuchottant: "Je t'aime Percy. Je t'aime et rien ni personne ne pourra jamais rien changer à ça."
Percy pleura de plus belle en aggripant le vêtement d'Olivier pour le maintenir le plus proche de lui. Ce dernier tandis le bras et Fred se joint à eux. Ils tentèrent de se réconforter mutuelement lorsque le bruit d'un verre qui éclate et un court hurlement retentit dans la maison.
Ginny.....
Fred et Olivier ce précipitèrent vers la cuisine alors que Percy marcha doucement, ne pouvait toujours pas se mouvoir très rapidementé. Les deux premiers virent un homme pointer vers elle sa baguette d'un air menaçant. Il portait un cape qui lui cachait presque tout le visage, ne laissant même pas la chance de deviner ses traits. Il n'entendit pas les trois hommes arrivés.
"Qu'est-ce que tu lui as fait, où est-il ? C'est lui qui t'as ordonné de le caché ici, de sorte qu'il devienne une proie plus facile? AVOUE!"
"ARRÈTE..... JE SAIS PAS DE QUOI TU PARLES"
Ginny sanglottait de terreur. Elle connaissait vraissemblablement l'homme qui la menaçait. Olivier s'avança d'un pas et éclaircit sa gorge.
"Puis-je savoir qui vous êtes pour entrer chez moi et menacer mes invités?"
Il tenait sa baguette droite devant l'inconnu. L'homme se retourna sans broncher. On aurait pu facilement croire qu'il s'agissait d'un mangemort si sa cape n'avait pas été bleue.
"Olivier, j'ignorais que tu étais aussi de la conspiration. J'ai toujours cru que tu était un ami de Percy, je vois que je me trompais. Qu'est-ce qu'il t'a offert pour que tu trahisses sa confiance? Un poste, de l'or?
Du haut de l'escalier, la voix de Percy retentit.
"Qui a offert quoi à Olivier pour me trahir? Je ne sais pas qui tu es, mais tu te trompes. C'est lui qui m'a sauvé la vie....."
Au dernier mot de sa phrase, il arriva en bas de l'escalier. L'homme cagoulé s'approcha de quelques pas de principal interessé.
"Percy..... Je suis désolé..... Je croyais..... Les messages que Bill m'a envoyé était très dur à déchiffrer..... J'ai compris autre chose, j'en suis désolé....."
Il leva sa cagoule. Tous purent voir le visage de Charlie.
"Je n'ai pas le temps de m'expliquer, ils sont en route pour venir ici. Nous devons partir immédiatement !
Fin du chapitre 5
Bon! J'ai fait ma part du boulot, l'histoire est posté, à vous de faire la votre en m'envoyant vos commentaires!!
Désolé du délai, mais avec l'école et le boulot... Je fais ce que je peux!! Voici enfin le chapitre, j'espère qu'il va vous plaire. Il n'y a pas beaucoup d'action, mais beaucoup de choses éclatent..... Mais pas tout, hihihi vous devrez être patient! N'oubliez pas de me laisser une petite ligne de commentaire, pour me dire comment vous avez aimé!
Disclaimer: L'idée original, le personnage et tout le monde fantastique dans lequel ils évoluent appartiennent à JK Rowling. Pour le reste, je ne suis que les marionnetistes qui laisse mon imagination débordantes vous racontez une histoire dans ce monde fantastique!
Chapitre 5 - Révélations
Élodie avait passé la pire nuit de toute sa vie. Elle avait fait plusieurs rêves, sans pour autant comprendre leurs significations. C'était le malheur de toutes les sorcières avec le troisième oeil, qui n'ont jamais pris au sérieux les cours de divination jusqu'à ce qu'elles découvrent qu'elles ont le don. Elle est généralement bombardée par des tonnes d'images incohérentes, sans même pouvoir espérer les placer en ordre. Cette fois, une seule d'entre elle revenait. Elle revenait et tournait dans sa tête toute les nuit, dans chacun de ses rêve. L'image, du moins, ce qu'elle s'en rappellait, représentait son collègue de travail Oliver et l'ami de ce dernier, Percy, sauf pour un détail. Les décors autours avaient des allures médiévales. Elle n'aurait su l'expliquer, elle ne pouvait d'ailleurs jamais expliquer aucune de ses prophéties. Elle se leva péniblement et regarda l'heure..... Il était 4:30 du matin. Son regard s'habitua lentement à la pénombre. Se levant pour aller prendre un verre d'eau, Élodie tribucha sur un livre qui trainait par terre. Elle le ramassa, cherchant à le replacer dans la bibliothèque qu'elle trouva vide. Qui avait bien pu s'introduire chez elle en pleine nuit pour vandaliser sa bibliothèque. Elle fit le tour de sa maison, mais ne trouva rien d'autre de déplacé. Sans s'en rendre compte, la petite sorcière retourna à sa chambre. Elle tendit la main pour saisir le livre. Ce dernier était couvert de poussière, rendant le titre illisible. Soufflant un bon coup, la brunette découvrit le portrait de deux jeunes hommes, ceux là même qui hantaient ses rêves toutes les nuits, les même qui habitaient à moins d'un quart d'heure en balai. Elle lut le titre à voix haute "L'histoire d'Orace et de Philibert, sorciers du XVe siècle". Le livre lui glissa des mains sur la surprise et tomba sur le sol, laissant entendre un gros bruit lourd.
C'est à ce moment qu'Élodie ouvrit pour la première fois les yeux cette journée là. Son chat venait de faire tomber une casserole sur le sol. Elle se leva encore surprise de son rêve. Soit elle devenait folle, soit elle contrôlait de plus en plus ses dons, car pour la première fois, elle avait un indice de ce qu'elle recherchait.
Le levé fut relativement tranquille chez Oliver. Percy avait passé la nuit dans les bras de son bien aimé. Ce fut la plus belle nuit de sa vie, du moins, la meilleure dans les quelques dernières années. Il n'avait rien fait de sexuel, il s'était simplement enlacé jusqu'à ce qu'il tombe chacun de sommeil. Comme le brunet dormait encore sur le lit, il entreprit de sortir de la chambre. Il voulait faire une surprise à tout le monde, leur montrer qu'il n'était pas aussi pathétique qu'il en avait l'air. Il voulait leur prouver qu'il était capable de faire des choses par lui-même. Qu'il était encore capable de vivre une vie normal..... Qu'il avait encore la volonté de faire quelque chose de sa vie. Il fit le chemin jusqu'à la porte, sans trop de difficulté. Les escaliers par contre seraient un tout autre défi. Il déscendit la première marche, sans problème, de même pour la seconde et toutes les suivantes, jusqu'au plancher de la cuisine. Il se rendit vers le comptoir et prit des oranges. D'une main, Percy tenait l'orange et de l'autre le couteau. C'est à ce moment que la voix revint.
"Achève ce que tu n'as pas fini, maintenant, termines-en"
Terrorisé par les paroles, la froideur avec laquelle elles résonnaient dans sa tête, Percy hurla et tomba à genou. L'orange glissa, laissant uniquement le couteau dans ses mains. Il voulu résister, mais c'était trop fort. Lorsqu'il avait sauté de la falaise, il voulait en finir, mais maintenant c'était différent, il devait résister.....
C'est ainsi qu'Olivier le trouva, à genou sur le plancher froid de la cuisine, un couteau en main se baladant trop proche de son torse. Il pouvait lire la douleur et la résistance qu'il fournissait pour éviter à la lame de pénétrer sa poitrine. D'un coup de pied habile, Olivier envoya l'arme valser dans un coin de la pièce et la seconde d'après, il prit le rouquin dans ses bras.
Ginny,Fred et Ron, allertés par les hurlements, virent leur grand frère dans les bras d'Olivier. Les deux pleuraient à chaudes larmes. Ron prit sa soeur, qui commençait aussi à sanglotter vers l'extérieur tandis que Fred aida les deux amoureux à se relever. Ils se rendirent tant bien que mal dans la chambre.
Olivier était perdu, il ne comprennait plus rien. Il venait de passer un merveilleux moment de douceur, de tendresse avec Percy, la personne qu'il aimait et l'instant d'après, il le retrouve par terre, en pleine tentative de suicide. Il ne pouvait effacer cette image de sa tête et elle le faisait sanglotter de plus belle. Une fois Percy placer dans le lit, il lui caressa le visage. Ce dernier était pale, plus qu'a l'habitude et couvert de larme. Il l'embrassa sur le front, sans même se soucier du fait que Fred était encore dans la pièce.
"Pourquoi Percy, je croyais que tu étais bien avec moi..... Qu'est-ce que j'ai fait, dis-moi le, je t'en pris....."
Le rouquin prit une grande respiration et calma un peu ses pleurs.
"Olivier, tu n'as rien fait, ce n'est pas ta faute....."
"Mais alors..... Pourquoi.....?"
"Tu sais..... J'ai vécu des moments attroces..... De moments vraiment terribles"
Les larmes coulèrent de plus belle sur ses joues mais il retint les pleurs.
"Si je te dis pourquoi, tu ne voudras plus de moi....."
"Mais non, qu'est-ce que tu racontes? Je t'ai enfin retrouvé, je vais te garder. Je veux simplement comprendre ce qui t'arrives car..... Car ce qui te fait souffrir me fait souffrir aussi."
Le rouquin reprit une autre bonne respiration pour se calmer. Il patienta quelques secondes et commença à raconter son récits.
"J'ai toujours été très sérieux dans ce que je faisais..... Je ne me suis jamais permis de sortir de la marge, d'être différent car, je ne voulais pas l'être. Il y a eu très peu de moment marquant dans ma vie, d'instants qui ont été décisifs pour moi et ce que j'allais faire dans le futur. Un de ceux qui m'ont le plus marqué par contre, est notre première rencontre. Je n'ai jamais vraiment eu d'ami, je suis plus du genre solitaire. Tous mes frères et soeur viennent en pairs..... Billy et Charlie, Fred et George, Ron et Ginny. Moi de mon côté, j'ai appris à me débrouiller par moi-même, à m'occuper. Alors, quand tout d'un coup, quelqu'un s'est approché de moi..... Et tout le long de nos études ça m'a marqué. Si tu savais comme j'étais déchiré Olivier..... J'aurais voulu te dire toutes ses années que je t'aimais, que je voulais être avec toi..... Être à toi..... J'aurais probablement été ton plus grand supporteur de Quidditch."
Lui et Olivier esquicèrent un sourire en imaginant le prefet qu'il était, hurlant des grandins à l'école.
"De l'autre côté, je devais rester sérieux. Si j'avouais ce que j'éprouvais pour toi, je devenais différent et si j'étais différent, je devenais faible..... Pourquoi tu penses que je suis sorti avec Pénélope? Parceque je l'aimais? Soyons sérieux..... C'est une très gentille fille, mais à chaque fois que je l'embrassais, c'est toi que j'embrassais dans ma tête. J'étais seulement avec elle parceque c'était ce qu'on attendait de moi..... Pour avoir l'air sérieux.....
Quand j'ai eu fini l'école, je me suis lancé tête première dans le boulot. Plus les jours passaient, plus je devais travailler. Je devais prouver à tous que j'étais digne de leurs attentes, que je n'étais pas n'importe qui. Si tu savais seulement à quel point je détestais ce travail..... Le seul point qu'il avait de positif c'est qu'il me tenait occupé et pendant que je travaillais, je ne me posais pas de questions sur moi-même. Je me suis enlisé dans un confort relatif, ou j'étais, loin des regards indiscrets. J'étais tellement pris dans ma routine que j'en ai délaissé ma famille et le peu d'ami que j'avais.
Tu te rappèles quand le ministère de la magie à reconnu le retour de Voldemort, comme quoi les histoires de Harry et de Dumbledore étaient vrais, je me suis trouvé dans une facheuse position. Je m'étais mis à dos ma famille, mes rares amis, tous ceux qui comptaient pour moi, alors je ne pouvais pas simplement revenir comme si de rien n'était. Je vivais à l'époque seul dans un petit appartement de Londre. J'étais bien en vu et j'avais accès au dossier personnel du ministre. Étant toujours solitaire, n'ayant plus de lien avec mes parents et personne, je devenais un proie facile, surtout lorsque je me rendais chez moi le soir. C'est sur le chemin du retour que Lucius Malefoy m'a abbordé."
Il frissona légèrement en prononçant le nom du mangemort.
"Il me proposa de travailler pour son maître, que ça serait avantageux pour moi et pour lui et que si je refusais, je le regretterais amèrement. Évidemment, j'étais seul, mais pas désespéré, j'ai refusé son offre. J'en ai personnelement avisé le ministre qui trouva peu intéressant d'affecter quelqu'un à ma protection. Le soir suivant, lorsque je transplannai chez moi, évitant de marcher, je trouvai l'endroit dévasté. Sur mon divan, étaient assied Lucius Malefoy accompagné de deux autres mangemorts qui m'étaient inconnus. Ils me lancèrent un sortilège pour m'endormir et à mon réveil, j'étais dans le cachot du manoir Malefoy. Je ne sais pas combien de temps j'y suis resté. Ils voulaient des informations. Ils se sont arrangés pour les avoir. J'ignore tout ce que j'ai pu dire, j'étais inconscient la moitié du temps. Je n'ai que des souvenirs flou de cette période. Des souvenirs que je voudrais effacés de ma mémoire. Ils m'ont torturés, battu, affamé pour que je révèle tous ce que je savais et lorsqu'ils en ont eu finit, ils m'ont trouvé une autre utilité....."
Son visage était une fontaine de larmes qu'il ne retennait plus. Olivier le prit dans ses bras pour le réconforter. Fred de son côté était visiblement perturbé par le récit de son frère.
"Ils..... Tu sais..... Je me suis toujours préservé, pour la première personne, celle que j'aimerais vraiment. C'était le seule côté un peu rêveur qui restait à ma misérable existence..... Même avant qu'ils m'enlèvent. Ils m'ont aussi enlevé ça. Ils ont tout prit, même ma virginité, chacun, les un et les unes après les autres, ils m'ont souillé. J'présume que je n'étais pas le seul à subir ce traitement, car j'entendais à chaque fois, des hurlements provenant des cellules voisines. Ils ont fait de moi une poupée, une marionnette toujours disponible pour assouvir leurs pulsions les plus basses, mais à cette époque j'avais encore une chose en ma faveur, l'espoir. L'espoir que quelqu'un viendrait, ou que je serais protégé si je trouvais un moyen de m'en sortir. Comme j'avais tord..... Un soir, celui où Harry détruisit Voldemort, j'ai trouvé une brèche pour me sauver, partir de ce lieu de misère. Je suis sorti à l'extérieur et je me suis dépéché à courrir jusqu'au grille d'où j'aurais pu transplanner. Je me rendis au terrier chez mes parents. Si tu savais comment j'ai pu me sentir à ce moment. La première que je vis fut ma mère. Elle laissa tomber le plat qu'elle avait dans les mains et me sauta au coup. Mes frères et soeurs arrivèrent pour me voir aussi, tous aussi comptant de me revoir enfin. Je ne pus rien dire, je pleurais, ma mère aussi. En fait nous pleurions tous, jusqu'à ce que mon père arrive. Il laissa tomber sa malette et me regarda comme si j'étais une sorte de déchet hideux. "DEHORS, SORS D'ICI FILS INDIGNE. EN FAIT, TU N'ES PLUS MON FILS, PARS". Je m'en rappelle comme si c'était hier. Mon propre père qui me jette dehors de chez lui, après tout ce que j'ai enduré. En fait..... Il ne pouvait pas savoir ce que j'ai enduré..... J'avais toujours l'idée, que même si je faisais une bétise, même si je me trompais, mes parents seraient toujours là pour me soutenir..... C'est à ce moment précis que le dernier morceau d'espoir qui me restait vola en éclats"
Fred et Olivier avaient maintenant à leur tour les larmes au yeux.
"Je suis désolé Percy..... Je suis tellement désolé. Il nous a dit que tu étais un mangemort et que c'est pour ça qu'on t'avais pas vu durant les dernières années. Je m'en veux tellement....."
Sa phrase se perdit dans des sanglots.
"Ce n'est pas toi qui m'a jeté à la rue, c'est lui..... C'est d'ailleurs là que Lucius m'a retrouvé..... Il m'a ramené chez lui, mais au lieu de m'amener au dongeon, il m'amena dans son salon. "Regarde mon jeune ami, lis cette prophétie, je l'ai trouvé il y a quelques jours." J'ouvris doucement le parchemin et commençai à lire son contenu. Je ne me rappelle plus du contenu exacte, du parchemin, mais ça parlait en gros de deux sorciers qui avait été marqué à la naissance pour détruire une puissance noire au moyen-âge. Un de ses deux sorciers avait les cheveux roux et avait été abandonné de tous, avant d'être fait esclave et libéré par le second..... Il vit en moi le reflet de ce sorcier et me lança l'imperium, m'obligeant à tenter de me tuer par tout les moyens possibles. Il a dit que je pourrais corrompre ses plans..... C'est à ce moment que tu m'as trouvé je crois Olivier, au moment ou j'étais le plus désespéré, tu m'as lancé un boué de sauvetage. Si ce n'avait été de toi, je serais mort aujourd'hui..... Et deux fois plutôt qu'une. Je te dois tout ce que j'ai, je ne serais rien sans toi aujourd'hui....."
Les trois restèrent silencieux, si ce n'est que les quelques sanglots que laissa échapper Percy et Fred. Ce fut Olivier qui brisa le silence en prennant Percy dans ses bras et en lui chuchottant: "Je t'aime Percy. Je t'aime et rien ni personne ne pourra jamais rien changer à ça."
Percy pleura de plus belle en aggripant le vêtement d'Olivier pour le maintenir le plus proche de lui. Ce dernier tandis le bras et Fred se joint à eux. Ils tentèrent de se réconforter mutuelement lorsque le bruit d'un verre qui éclate et un court hurlement retentit dans la maison.
Ginny.....
Fred et Olivier ce précipitèrent vers la cuisine alors que Percy marcha doucement, ne pouvait toujours pas se mouvoir très rapidementé. Les deux premiers virent un homme pointer vers elle sa baguette d'un air menaçant. Il portait un cape qui lui cachait presque tout le visage, ne laissant même pas la chance de deviner ses traits. Il n'entendit pas les trois hommes arrivés.
"Qu'est-ce que tu lui as fait, où est-il ? C'est lui qui t'as ordonné de le caché ici, de sorte qu'il devienne une proie plus facile? AVOUE!"
"ARRÈTE..... JE SAIS PAS DE QUOI TU PARLES"
Ginny sanglottait de terreur. Elle connaissait vraissemblablement l'homme qui la menaçait. Olivier s'avança d'un pas et éclaircit sa gorge.
"Puis-je savoir qui vous êtes pour entrer chez moi et menacer mes invités?"
Il tenait sa baguette droite devant l'inconnu. L'homme se retourna sans broncher. On aurait pu facilement croire qu'il s'agissait d'un mangemort si sa cape n'avait pas été bleue.
"Olivier, j'ignorais que tu étais aussi de la conspiration. J'ai toujours cru que tu était un ami de Percy, je vois que je me trompais. Qu'est-ce qu'il t'a offert pour que tu trahisses sa confiance? Un poste, de l'or?
Du haut de l'escalier, la voix de Percy retentit.
"Qui a offert quoi à Olivier pour me trahir? Je ne sais pas qui tu es, mais tu te trompes. C'est lui qui m'a sauvé la vie....."
Au dernier mot de sa phrase, il arriva en bas de l'escalier. L'homme cagoulé s'approcha de quelques pas de principal interessé.
"Percy..... Je suis désolé..... Je croyais..... Les messages que Bill m'a envoyé était très dur à déchiffrer..... J'ai compris autre chose, j'en suis désolé....."
Il leva sa cagoule. Tous purent voir le visage de Charlie.
"Je n'ai pas le temps de m'expliquer, ils sont en route pour venir ici. Nous devons partir immédiatement !
Fin du chapitre 5
Bon! J'ai fait ma part du boulot, l'histoire est posté, à vous de faire la votre en m'envoyant vos commentaires!!