Draco
Malfoy et le Coeur d'un Serpentard
Chapitre trois: la clé de la magie
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Draco entra dans le jardin et regarda durant une minute Harry se soulever et s'abaisser sur l'herbe, ses bras massifs gonflant à chaque traction. Il faisait chaud dehors, et la sueur collait ses cheveux d'ébène sur sa tête et trempait complètement son t-shirt sans manches. Draco secoua la tête à la crétinerie. " Pourquoi tu te tracasse Potter? Nous sommes des sorciers pas des travailleurs moldus. "
"L'exercice éclaircit l'esprit," répliqua Harry, se mettant sur ses pieds. Il essuya son front avec le dos de son bras et poussa ses lunettes à leur place. Ils se remirent immédiatement à glisser sur son nez de nouveau. "En plus, ça me donne un avantage."
"Ouais, ta puanteur pourrait tuer un type a vingt pas." Draco agita sa main devant son visage. " Tu pues gravement."
"Il y a de ça." Harry tourna autour du garçon aux cheveux argentés. "Lève ta baguette."
Draco leva sa baguette, jetant un coup d'oeil par dessus son épaule à Harry. "Est ce que tu compte m'apprendre un sort désodorisant?"
"Non," Harry frappa avec la vitesse d'un poursuiveur, glissant ses bras sous ceux de Draco et enchaînant ses mains derrière la tête de Draco, le piégent efficacement. Draco lutta immédiatement, essayant de se défaire de l'emprise d'Harry. Quand il le ne pu pas, il pointa sa baguette du meilleur qu'il le pu vers le grand garçon derrière lui, mais Harry s'en rendit compte. "
"Expelliarmus!" la baguette vola hors de la main de Dracon atterrissant sur l'herbe quelques pas plus loin. Harry rie doucement, cruellement. " Maintenant que vas-tu faire?"
Draco lutta de nouveau, la colère colorant son visage, de la sueur perla sur sa lèvre supérieure. "Laisse moi partir, salaud!"
Le souffle d'Harry était chaud contre l'oreille de Draco tandis qu'il murmurer, "Titillandus."
Une centaine de doigts invisibles dansèrent soudainement contre les cotes de Draco et d'autres parties sensibles de son corps. Il eut bientôt le soufflé couple a force de rire, se tortillant sous l'emprise de fer de Harry. "Arrête, arrête, arrête!" demanda t'il.
"Arrête le toi-même," dit Harry."Rappelle toi ce que j'ai dit: la magie est a l'intérieur de toi. La baguette n'est qu'un outil."
Draco allait le tuer. " Fin- fin- finite incantatum- um!" les doigts invisibles étaient toujours en train de le chatouiller sans merci. "Potter!"
"Finite incantatum."
Les chatouillements s'arrêtèrent aussitôt, et Harry libéra Draco immédiatement après ça. Draco leva les yeux et fusilla Harry d'un regard meurtrier. Harry le regarda simplement inquisiteur.
Draco grogna. "Ça va! Tu as raison, l'exercice te donne un avantage."
"Je suis heureux que tu le dises." Harry se dirigea vers la maison. "Je veux dix tractions avant mon retour."
"Je te déteste, Potter!" cria Draco après lui.
"Dix tractions!" cria en retour Harry.
*****
Les bras de Draco étaient comme gelés et son abdomen lui faisait horriblement mal cette nuit, a force d'entraîner des muscles inactifs. Il était couché sur le lit, maudissant Potter, qui était assit, ses pieds nus posés sur le bureau de l'autre coté de la chambre, un livre ouvert sur les genoux. La baguette de Draco se balancer sur les genoux de d'Harry, et il attendait de Draco qu'il la récupère grâce a la magie.
Ça ne faisait que cinq jours qu'Harry avait commencé à enseigner a Draco et il s'attendait déjà à des miracles. Cependant, si Harry - par l'enfer –Potter pouvait exécuter la magie sans baguette, alors Draco Malfoy le peut, pensa le Serpentard aux yeux pales. Bien que ça aurait été plus facile de se concentrer si ses muscles n'étaient pas en train de crier.
La potion de sommeil que Draco avait faites marchait parfaitement, mais il se maudissait lui-même de l'avoir fait. Un Potter bien portant était trois fois plus masochiste qu'un privé de sommeil. Le besoin de Draco de se perfectionner ne faisait qu'ajouter a son stress, et il avait le sentiment qu'il devrait bientôt prendre la potion aussi.
"Hmm. Je pense que ça a bougé un peu cette fois,"dit Harry, regardant la baguette. "Oh, non! Je me suis trompé. C'est moi qui ait bougé."
"Espèce de bâtard," marmonna Draco.
"Aw, les choses gentilles que tu dit. "
"Quand je vais récupérer ma baguette –"
"Si tu récupère ta baguette, " interrompît Harry. Il tourna la page de son livre. "A ce train, je serais mort de vieillesse avait que tu puisse exécuter la moindre de tes menaces. "
Draco
sentit la colère bouillir en lui. Il avait tellement envie de sa baguette en ce
moment qu'il pouvait le sentit. "Accio
baguette!"
TWAP. "Ow!"
Harry applaudit. "Pas mal, Malfoy. Pas mal."
Draco
frotta son visage la ou sa baguette l'avait frappé, saisissant l'objet
offensant dans son autre main. Ça lui prit un moment pour réaliser qu'il
l'avait vraiment fait, il avait lancé un sort d'attraction sans sa baguette. Il
se leva, ignorant les protestations des muscles de son estomac, et fixa le bout
de bois dans sa main. "
"Merde."
"Qu'est ce que tu as ressentit juste avant de lancer le sort?" interrogea Harry, posant son livre de coté. Il déposa ses pieds sur le sol et appuya ses avant bras sur ses genoux.
"De la colère," répondit Draco.
"Quoi d'autre?" répliqua Harry.
"Je voulais vraiment ma baguette," dit Draco pensivement.
"C'est
ça, la clé de la magie, Draco." Dit Harry doucement. " Tu dois
vraiment vouloir le résultat, sans question ni doute. Autre chose n'est que
aptitude."
Draco leva les yeux et regarda le garçon assis de l'autre coté de la chambre comme s'il le voyait clairement pour la première fois. Les cheveux d'ébène d'Harry tombaient n'importe comment, la cicatrice en forme d'éclair apparaissait furtivement entre les mèches épaisses. Des yeux vert émeraude lui rendirent son regard avec sérieux et une maturité qu'ils n'avaient pas jusque la. " Pourquoi ne sommes nous pas amis, Potter? "
"parce que tu es fanatique snob avec une méchanceté d'un kilomètre de largeur, et que je suis le garçon modèle qui ne peut jamais rien mal." répliqua Harry avec un haussement d'épaule. " Les choses auraient probablement étaient différentes si j'avais été envoyé parmi les Serpentards, comme le choipeau l'avais voulu."
" Tu n'as pas le cœur d'un Serpentard," dit Draco calmement.
"Oh,
je ne sais pas trop." Harry se tourna vers la fenêtre ouverte avec un
léger froncement. " Un double meurtre pourrait y aider, tu ne penses pas? Tête
haute, d'ailleurs. "
Draco était muet de surprise par la nonchalante admission de Harry qu'il avait tué deux personnes. Draco n'avait rien entendu de pareil, sauf que Potter avait en fait tué Cedric Diggory le juin dernier.
Hedwige vola à l'intérieur de la chambre, portant un paquet dans ses griffes. Elle était suivie d'un hibou de l'école de Poudlard, portant également un paquet. Les deux déposèrent leur colis sur le bureau a coté de Harry et se fixèrent sur le haut de la cage a hiboux.
Draco sortit de son choc quand un maigre hibou jaillit par la fenêtre, portant dans ses griffes un oiseau gris qui avait l'air mal en point, qui portait à son tour un colis enroulé dans du papier. Le hibou gris et son colis furent déposés sur le lit a coté de lui, et le maigre oiseau émit un son semblable a un gémissement de soulagement avant de se poser sur la tête d'Harry.
"Qu'est ce qu'il y a?" demanda Draco, donna un léger coup à l'oiseau qui avait l'air mort a coté de lui.
Harry jeta
un regard a la montre digitale sur le bureau." C'est mon anniversaire dans
dix minutes."
"Tu veux dires que tu vas juste faire quinze ans maintenant? " Draco
prit le colis enroulé dans du papier et commença à l'ouvrir. "J'ai fait
quinze ans ça fait des mois."
"Hey,
donne moi ça, ce sont mes cadeaux."Harry saisit le colis de Draco et se rassit
sur le bureau. L'oiseau sur la tête d'Harry hulula ennuyé par le mouvement
soudain.
"Tu n'en a pas beaucoup." Nota Draco comme un autre hibou vola à
l'intérieur, déposa un paquet dans les mains d'Harry, et ressortit
immédiatement.
Harry haussa les épaules. "J'ai l'habitude de n'en avoir aucun, alors
j'estime que c'est une bénédiction que j'ai maintenant des amis qui se soucis
d'envoyer des cadeaux."
'"qui pourrait t'envoyer un hibou mort?" Draco poussa l'oiseau gris
de nouveau.
"C'est
Errol, et il n'est pas mort. Il se… repose."
Au même moment, Errol ouvrit un oeil et mordit le doigt de Draco. Draco extirpa
sa main et fusilla l'oiseau du regard. " Je vais faire une supposition au
hasard et dire que Errol appartient aux Weasleys."
"Dit
quoi que ce soit de désobligeant a propos de mes amis, et je te retourne illico
presto par hibou," prévint Harry, sans soulever ses yeux de la lettre contenue
dans le colis.
"Très bien," soupira Draco. "Alors, de qui sont cet
extraordinaire nombre de cadeaux?"
" Les Weasleys, comme tu le sais," répondit Harry, posant le colis et la lettre de coté et en prenant un autre. "Hedwige a apporté celui d'Hermione, j'en ai eu un de mon parrain, et le hibou de l'école a apporté celui d'Hagrid et une lettre de Dumbledore."
" Comme
c'est passionnant pour toi." Draco poussa Errol hors du lit et se coucha. "Essaie
de ne pas faire trop de bruit de fête. Je suis épuisé."
"C'est ça, Malfoy. "
Draco fermi les yeux et écouta a Harry défaire ses cadeaux. Il n'entendit pas
de rire, pas de oohs ou de aahs d'excitement et de plaisir. Si ce n'était pas
le froissement du papier, il aurait pu ne pas savoir que quelqu'un était dans
la chambre.
Draco se rappela que son propre anniversaire de quinze ans avait était un
bruyant, tonitruant gala avec sa famille et ses amis au manoir. Il avait eu
plus de cadeaux qu'il n'avait de place pour eux dans sa chambre. Même son père
avait été de bonne humeur et avait partagé un doubletec –un cognac sorcier- de
grand cru avec lui.
Le doux battement d'ailes attira l'attention de Draco, et il ouvrit les yeux
pour trouver la chambre vidée des oiseaux et du garçon. Se relevant, Draco
remarqua que l'éclair de feu de Harry avait disparu, aussi, et il alla à la fenêtre.
Potter planait dans le jardin, immobile et levant les yeux vers la lune presque
pleine. Le lumineux vif d'or voleta dans les airs à coté de lui.
Draco récupéra son propre éclair de feu et s'envola. Silencieusement, il se mit à coté d'Harry et contempla le paysage campagnard. C'était beau, luxuriant et vert, pour un territoire moldu.
"Dumbledore se demande si je t'ai déjà tué," dit Harry, ne se détournant pas de la lune.
"Tu pourrais, avec tout ces putains d'exercices que tu m'imposes."
"Je
pourrais," acquiesça Harry stoïquement, tombant de nouveau dans le silence.
En dessous, Draco pourrait voir les yeux brillant des animaux de la nuit,
qu'ils soient magiques ou non, dans les haies et sous le porche arrière du voisin.
Harry lui avait dit que la propriété des Dursleys avait été masquée magiquement
par Dumbledore et le professeur McGonagall au début de l'été, quand ils avaient
amené du matériel avancé de magie pour Harry, afin qu'il puisse étudier pendant
les vacances. Ils pouvaient pratiquer la magie sans craindre d'être expulser ou
que le Ministère de Magie enquête sur eux et le voisin moldu ne verrais rien à ce
qui se passait dans les limites de la propriété. Les Dursleys eux-mêmes ignoraient
toute magie que Harry ou Draco faisait, ils traitaient encore Harry comme un
déchet.
"Hermione m'a envoyé un livre, comme elle le fait chaque année," commenta Harry, continuant la conversation comme s'ils n'avaient pas flotté silencieusement côté a côté pendant cinq minutes. "Les actualités dans le Monde magique. Il se met à jour lui-même et efface tous ce qui date de plus de vingt années."
"Ça a bien l'air de quelque chose que Granger enverrait," dit Draco avec un grognement.
"J'y figures." Dit Harry, sa voix a peine un chuchotement fendu. "J'y figures plusieurs fois, en fait. 'Le garçon qui a survécu battant miraculeusement vous savez qui, pas une, pas deux, mais trois fois, avant que son propre sang ramène celui dont on ne doit pas prononcer le sang présumable ment à la vie.' Il jeta un coup d'œil a draco. "J'ai vu le nom de ton père dans les toutes dernières pages, mais je n'ai pas lu."
"Tu peux si tu veux." Draco haussa les épaules. "Ça ne m'importe pas." Bien que ça l'importait, parce qu'il partageait le nom des Malfoy. Il pouvait facilement imaginer la pitié qu'il recevrait une fois que des autres aurons lus ce que son père avait fait. Il y aurait les chuchotements se demandant s'il avait suivi les pas de Lucius, et la prudence des vrais grands sorciers envers lui. Il maudit silencieusement son père pour l'avoir mis dans cette situation.
Assez broyé du noir, décida Draco. Il envoya un regard de coté à l'autre garçon. " Prêt pour une partie, garçon a l'anniversaire? "
"Je
suppose que je le suis." dit Harry avec une rapide exhalation. "Je
n'ai pas joué contre quelqu'un depuis un moment, alors ça devrait être une
partie de rire."
Avec un mouvement de son poignet, le vif d'or s'envola. Quelques secondes plus
tard, les garçons volèrent après lui.
fin du chapitre 3
