Je vous l'accorde, ce chapitre n'est pas très long, mais que voulez-vous ? Je suis présentement à Mtl, au bureau de ma mère, alors je m'occupe comme je peux. Puis, vous ne deviez pas attendre longtemps pour le 7ieme chapitre, que j'espère, sera plus long. Je vous dit tout de suite ce qui devrait en être le titre : rencontre amicale. En résumer, Harry assiste à sa première journée de cours. Il fait plusieurs rencontre, entre autre, Rogue, Malefoy, le détesté professeur de potion, Trelawney(qui n'a jamais changé) et quelque rencontre plus agréable comme, ha, et puis, vous verrez bien. Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'elle est très jolie. Enfin, il y aura beaucoup de chapitre consacré à Harry, quelque brèche aux maraudeurs et à la jolie Lily, mais très peu pour le futur(présent pour Harry, enfin vous voyez ou je veux en venir) bonne lecture, reviews s.v.p





Chapitre 6



Harry marcha rapidement hors de la forêt mais ne put retenir quelque sanglot. Ce que Goun lui avait dit, ou plutôt transmis, avait été blessant, horrible, marquant, mais vrai. Venir ici avait été une façon de fuir ses problèmes, et il agissait comme un enfant en n'obéissant pas aux ordres de Dumbledore. S'il avait cru qu'être ici lui permettrait de faire le ménage dans sa tête, il s'était trompé. Bien au contraire, voir ses futurs parents, son futur parrain, son futur professeur et le futur mangemort allait l'aider à devenir plus calme et éclaircir ses pensé, il avait eut franchement tord.

De plus, ici, il était encore plus en danger, car Dumbledore, celui qu'il connaissait, n'était plus là pour l'aider et le protégé comme avant, Sirius et ses amis, avec qui il pouvait partager sa peine, son chagrin, ils étaient tous absents et lui, il était contraint au silence. La mine orageuse, les yeux perçant, Harry perçait l'obscurité qui volait autour de lui. Il voulait voler, il voulait être un oiseau, un énorme aigle, pour planer autour du château.

Soudain, il se sentit décoller, comme si l'air le portait au-dessus du monde entier. Regardant autour de lui, il vit le château devenir de plus en plus petit, cinq silhouette se mouver sur l'herbe et le regarder flotter au- dessus des nuages. Il redescendit lentement vers le sol. La sensation de l'air frais contre son visage était rafraîchissant et revigorant. Lorsqu'il atteignit la hauteur du sol, Harry repris sa forme humaine tel qu'il l'était quelque seconde plus tard. Les cinq adolescents, abasourdi, le regardèrent. Son visage était de nouveau dur et triste mais il sourit tout de même à ses compagnons qui le regardaient toujours aussi ébranlés. Voyant leur visage comprimé par la surprise, il fit demi-tour et entra dans le château. Il ralentit le pas et se dirigea vers la salle commune des Griffondor et attendit. Il ne connaissait pas le mot de passe et décida d'attendre. Soudain, une douleur aiguë à la tête le fit reculer contre le mur. La grosse dame du tableau le regarda ainsi figé. Les jambes d'Harry ployèrent et il s'écroula sur le sol. Sur les genoux, il plaqua ses deux mains à l'endroit où, jadis, sa cicatrice était. Puis, sa tête fut submergée d'image horrible de souffrance, des choses qu'il avait déjà vues, déjà vécu, mais aussi, des choses qui se passaient en ce moment, dans son temps à lui, des choses monstrueuses que Voldemort faisait aux innocents, moldus et sorciers. Des larmes de douleur et de peur coulèrent sur ses joues et tombèrent sur ses lèvres. Avec un ultime effort, Harry réussis à s'adosser au mur et pleura de plus bel. Pendant trop de temps, ses larmes étaient refoulées, mais aujourd'hui, tout sortait. Il ignorait si c'était à cause du voyage dans le temps, sa transformation en oiseau, sa discussion avec Fris et Goun, sa promenade nocturne ou la rencontre avec ses futurs parents, mais ça faisait du bien de tout laisser sortir. Malheureusement, quand on est triste, quand on pleur, on à toujours besoin de quelqu'un pour nous réconforter. Malheureusement, ni Ron, Hermione, Sirius, et même Dumbledore n'étaient là pour le réconforter ou lui prendre la main.

Puis, dans sa confusion de douleur et de larme, Harry sentit une douce chaleur contre son épaule. Une chaleur qui l'enveloppait dans un monde a part. Il ouvrit rapidement les yeux en sentant un souffle sur sa joue. Des cheveux roux flamboyant caressait son cou, un front poser contre sa tempe et des mots doux murmurer à son oreille.

-Harry, pleur pas, faut pas pleurer.

Mais ces paroles réconfortantes n'avaient aucun effet sur son humeur. Trop longtemps, il avait attendu pour déverser sa rivière de ranc?ur, son sur- poids de conscience, l'amertume et la culpabilité. Tout ça coulait à flot sur ses joues sans qu'il ne puisse l'arrêter. Puis, la douleur de son front s'intensifia et il plaqua violemment ses mains sur son front.

-On devrait peut-être l'emmener à l'infirmerie, on dirait qu'il a mal a la tête.

Harry, en entendant ces mots, se recroquevilla sur lui-même mais cessa, aussi soudainement qu'il avait commencé, de pleurer. Seul quelques tremblement agitait ses épaules et son corps entier était secoué de spasmes.

Lily n'avait toujours pas lâché Harry et celui-ci s'abandonnait volontiers à cette étreinte réconfortante. D'ailleurs, la jeune fille le sentit bien en sentant Harry se détendre au contact de son corps. Quelque chose chez ce jeune garçon l'émouvait particulièrement. Elle l'aimait. Oui, elle l'aimait, mais pas comme on aimait un ami, ni un petit ami, non, c'était quelque chose de plus profond mais elle n'arrivait pas le définire exactement. Puis, Harry cessa de trembler. Sa tête était lourdement tombée contre son épaule et ses mains avaient lâché ses genoux pour pendre mollement contre lui. Il s'était endormi. Dans le creux de son cou, Harry avait fermé les paupières était avait sombré dans les bras de Morphée et enfin, sa respiration était normale et son visage, paisible.

-Je n'en reviens pas. Murmura Sirius, il s'est endormi, il dort comme un bébé. -Étrange en effet, répondit tout bas James. Mais quest-ce qu'on fait de lui ? On ne peut pas rester ici toute la nuit. -Ce serait cruel de le ramener à l'infirmerie alors qu'il vient d'y passer deux jour entier. Le mieux à faire, c'est de le porter dans sa chambre et l'y laisser dormir en paix, du moins jusqu'à demain. -Sûrement, mais on devrait tout de même avertir Dumbledore de sa réaction de ce soir. Bredouilla Peter, toujours timide.

Sans attendre, Sirius s'approcha de Lily et pris dans ses bras, le corps mou et léger, trop léger pensa-t-il, d'Harry. La tête aux cheveux noirs tomba lourdement sur son épaule et, étrangement, Harry ne remua pas un muscle dans les bras déjà fort de son futur parrain.

-Patte de lapin. Dit-il à la grosse dame qui pivota, non sans un regard étrangement triste vers le corps endormi d'Harry.

Heureusement pour eux, la salle commune était maintenant vide de ses occupants et le chemin vers leur dortoir fut sans encombre pour Sirius qui supportait sans bronche, et il n'y avait pas de quoi le faire, la faible masse d'Harry.

-Ce garçon est trop léger. S'exclama doucement Sirius en retournant dans la salle commune, après avoir confortablement installé le nouveau dans son lit. Il ne pèse pas même deux plumes. -Tu dis la même chose de moi Sirius, alors pas de quoi s'inquiéter. -Justement, oui, il pèse trois fois rien, la moitié de ce que toi tu pèse James, et déjà, c'est peu pour toi, alors lui, je ne vous cache pas que ça m'inquiète. -Tout pour toi est trop léger Sirius. Rapporta calmement Rémus. Même moi, tu me soulève sans problème. -Peut-être pour vous, ça va, mais lui, même Lily serait capable de le soulever sans problème. Non, moi js dis que quelque chose ne va pas avec lui, et vous avez vu, il n'a pratiquement rien mangé, pour ne pas dire rien du tout. -Là dessus, Sirius à raison. Affirma James. Il n'a pas touché ni au repas, ni au dessert. En plus, vous avez vu comme moi ses yeux, quelque chose le tracasse, il ne va pas bien. Nous devons l'aider, à retrouver l'appétit, et le sourire, un vrai sourire. Pas ce petit sourire qu'il nous sort pour nous faire plaisir. -Moi, répliqua Lily en étouffant un bâillement, je propose de méditer la dessus cette nuit, et d'en parler demain matin, quand le soleil sera lever et que les oiseau auront commencer à piailler leur chanson quotidienne. -Bonne initiative Lily. Sur ce, je vous dis bonne nuit.

James tourna les talons et monta à son tour dans la chambre. Harry dormait paisiblement sans bruit, sans rêve. Comme il l'enviait d'être si paisible dans son sommeil. Certes, il semblait avoir traversé des moments difficiles, et on voyait dans son regard toute la souffrance du monde, comme si devant ses yeux, on avait tué et massacré des millions de gens, comme s'il avait perdu quelqu'un de cher et aussi, les blessures et les plaies de coup, parole ou geste violent et blessant. Certes, sur ce point, il ne l'enviait pas du tout, mais dans son sommeil, il semblait tellement calme qu'il en était angélique et serein, comme le calme après la tempête. Oui, c'était ça. En arrivant ici, les barrières avaient sauté et il avait déversé tout ce qui le tracassait en silence, en larmes et en métamorphose. C'était un autre point à débattre. Tous les cinq l'avait bien vu se transformer en oiseau de proie à la sorti de la forêt, peut-être était-il un animagi, comme James, Sirius et Peter essayait encore de le devenir. Il faudrait lui poser la question, et ne doutait pas que ses amis allaient chercher à en savoir plus.

S'allongeant sous ses couvertures, James ferma les yeux et s'endormit aussitôt, comme à son habitude, dans un sommeil mouvementé et parsemé de cauchemars.

Quelques minutes plus tard, Sirius, Peter et Rémus entrèrent dans le dortoir sur la pointe des pieds, découvrant Harry dans la même position que l'avait laissé Sirius, et James, endormi mais le visage tourmenté.

-Vous voyez comme il est maigre ? Murmura Sirius. -Sirius, arrête avec ça, ça en devient lassant. Répondit Rémus sans s'empêcher de constater comment Harry paraissait maigre sous les légère couverture que Sirius avait posé sur lui. N'empêche que tu as raison, mais on en reparlera demain parce que je ne sais pas pour toi mais moi, je tombe de sommeil.

Rémus s'allongea sur son lit et entendit Sirius et Peter faire de même.

-Bonne nuit. Murmura Peter. -Bonne nuit. Répondirent ses deux amis en c?ur.