Chapitre 8
-Je sens une vibration nouvelle, une âme étrangère, mais bien entendu, M. Morgan, notre nouvel élève. Je sui ravie de vous rencontrer enfin, le professeur Dumbledore semblait inquiet pour votre santé, mais je vois qu'il n'a pas de souçi à se faire, vous récupérer vite. Une rencontre, désagréable ce matin, mais rester sur vos gardes, parce qu'un ange pourrait vous tomber dessus. Un passé pénible, un avenir sombre, mais une vie longue. Vous aimez beaucoup de gens, et ils vous aiment en retour, ils vous manquent mais cela vous fait du bien de vous éloignez d'eux pendant quelques temps pour rencontrer des gens différent, qui ne vous connaissent pas. Il y a beaucoup de chose à savoir sur vous M. Morgan, mais je n'e dirai pas plus, vous êtes mystérieux, et j'aime le mystère.
Harry fut estomaqué. Cette femme était loin d'être cette vieille chouette de Trelawney, et Harry pensa soudain qu'il pourrait peut-être aimer cette matière finalement.
-Comme je l'ai dit au début de l'année, et je le répète pour vous M. Morgan, la divination est une des branches les plus nébuleuses de la magie, mais certain savent en percé le mystère. Comme je vous l'ai dit, j'aime ce qui est mystérieux, et c'est pour cette raison que je m'y suis plongé mais même moi, je ne me vante pas de tout connaître et tout voir. Il faut simplement savoir éclairer quelques énigme et être réceptif. La Divination n'est pas simplement un cours où vous jouerez aux cartes ou encore, boire du thé. C'est faire la paix avec son âme pour mieux recevoir les images. Passé et futur se rencontre constament et il faut savoir comment interpréter le déjà vu ou je vais voir. M. Morgan, avez vous déjà étudiez la divination avant ?
Harry aquiessa mais fit une simple grimace.
-Qui était votre professeur ?
Harry tendit un parchemin à James qui lut à haute voix, tout en réprimant un fou rire qui intrigua les autres.
-Une vieille chouette qui ressemblait à un énorme insect derrière ses immenses lunettes, couverte de bijoux et qui faisait bruler des ençant à l'odeur noséabonde qui empestait toujours la pièce. Elle passait son temps à prédire ma mort et à me prédire les plus grandes catastophes. Une folle quoi.
Toute la classe éclatat de rire et même le professeur pouffa légèrement avant de redevenir sérieuse.
-Vous avez une drôle d'impression sur votre ancienne professeur M. Morgan, mais sachez que je ne suis pas ainsi. Il m'arrive souvent, c'est vrai, de voir des choses horribles dans mon sommeil, mais jamais je n'en fait mention car je ne veux pas détruire la vie de quelqu'un.
La professeure s'approcha d'Harry et posa une main sur son épaule en guise de bienvenue mais alors, elle fut assaillit d'image horrible. Harry dans sa jeunesse, maltraiter par les Dursley, puis, ses aventures à Poudlrad, de la première à la quatrième année, son été monstrueux chez sa ''famille'', et enfin, son arrivée ici, avant que queulqu'un ne la repousse brutalement.
Le professeur tomba lourdement sur le sol tandis que Harry se contracte sur lui-même, cherchant à fuir la lumière, les regards, cherchant la sécurité après un tel cauchemard. Cependant, malgré tout ce qu'il à vu, il ne peut pas pleurer. Hier soir, il aurait éclaté en sanglot mais aujourd'hui, il ne fait que se renfermer sur lui, fermer aux autres, fermer à sa propre personne. Un mur, un immense mur tombe sur lui pour l'ettoufer, pour l'écraser et il se sent envahi par des émotions refoullées depuis des années. La haine, la colère, la peur, la souffrance, et le désir de tuer sont dans ses veines, mais aussi, des choses qu'on lui a toujours interdits, qu'on ne lui a jamais donné, de l'amour, de l'attention, une vie normal, avec une famille, des frères, des s?urs, un père, une mère, tout ce que les autres ont, mais que lui, à vu partir alors qu'il n'avait que un an. La vie est injuste avec lui. Une vois douce le tire de ses pensé sombre, mais il la repousse de la main. Il ne veut plus, ni voir, ni entendre personne. Doucement, il ferme les yeux mais continue à entendre d'horrible bruit à ses oreilles, les voix des gens qui l'entourent, mais il ne veut plus vivre.
-M. Morgan, je . . . je suis . . . vraiment désolé, je ne savais pas, c'est . . . horrible, ce que vous avez vécu, je suis profondément navré de vous avoir fait revivre ces . . . horreur, pardonnez-moi.
Mais Harry n'écoute plus, il veut partir, il veut quitter cet endroit.
Les élèves se mettent à parler tous en même temps. Après plusieurs minutes, Harry se relève et quitte la classe en vitesse, laissant derrière lui ses affaires, ses ''amis'' son professeur, la clase mais garde avec lui la solitude, la haine, la tristesse et la culpabilité.
Il erre dans les couloirs sans but et sans raison, mais il veut oublier, sans succès, ce qu'il vient de vivre.
Dans le silence complet des couloirs, entrecoupé de ses propres pas, Harry perçoit des pleurs, des sanglots. Au début, il n'y porte pas attention mais bientôt, il réalise qu'il s'en approche et est intrigué par la provenance de telle lamentation. Dans une classe vide, il n'y à rien, du moins, au premier regard, mais Harry voit que, au fond, une petite silouhette, franchement féminine, est assise, agité de larmoiements qui serre le c?ur de Harry.
Dans le plus grand des silences, Harry va s'asseoir à ses côtés, attendant qu'elle le regarde, mais elle ne lève pas les yeux vers lui et il se sent, étrangement, impressionné par la force qu'il ressent dans son épaule qui frôle à peine celle de la jeune fille. Puis, d'un mouvement incontrolable, il se tourne vers elle et lui remonte le menton pour plonger ses yeux dans les siens.
Il sent alors son souffle se couper, son c?ur fait un bond, puis semble s'arrêter. Sens membre se raidir alors qu'ils ramolissent, il à chaud et ses pupilles se sont agrandi.
Les yeux brouillés de larmes de la fille sont bleu et vert, à chacun sa couleur, son teint est pâle, ses lèvres sont aussi rouge que le sang qui palpite aux tempes d'Harry, son visage est si parfait, on dirait un ange ténébreux au regard parcourru de vide.
Son c?ur s'accélère et il perçoit un frissonnement dans le corps à côté de lui. Il la trouve belle, très belle même, mais elle semble si troublé, si seule, que Harry se sent défaillir.
Sans s'en rendre conte, il passe un bras autour de ses épaules et la presse contre lui alors que les plaintes redoublent de puissance. Harry la berce, la console, lui caresse les cheveux, effleure son visage, respire son odeur, tout ça, sans un mot, sans protestation quand elle se crampone à lui ou quand elle vient presque s'asseoir sur ses genoux pour se faire réconforter encore plus longtemps, près de la chaleur de cet étrangé si doux et attentionné. Puis, comme une rivière de parole, elle déverse des mots qui n'ont ni queue ni tête, tous les mots qui tenaillent son coeur, qui lui chauffe le ventre, qui lui broient la vue, qu'il lui empoisonne sa vie. Harry en comprend quand même quelque chose. Ses parents sont morts, tuer par Voldemort ou une troupe de Mangemort, hier soir. Elle à apris la nouvelle le matin suivant et depuis, elle s'est enfermée dans cette classe pour qu'on l'oubli, chose que les gens font très bien d'ailleur. Depuis cinq ans, elle est ignorée par les autres. Elle n'a pas d'amis, plus de famille, il ne lui reste que Poudlard, son école, sa deuxième maison mais à la fin de l'année, où ira-t-elle ? Que fera-t-elle, sans toit, sans argent ?
Pendant une demi-heure, elle parle sans s'interrompre, sans à peine respirer. Puis, s'en suis d'un silence mortel, brisé par les sanglots bruillants de cette belle inconnue. Harry passe une main sur le visage blanc, y essuis les larmes et a un sourir compréhensif. Depuis son arrivé ici, il n'a pas ouvert la bouche, de peur de laisser échappé un mot qui pourrait contre venir avec le futur, son présent, mais il sent en cette jeune femme, une solitude si grande, qu'il ne peut que compatir avec sa souffrance. Pour une fois, il sait qu'il n'est pas le seul à souffrir et il décide, de parler. D'abord d'une voix rauque, puis d'une voix douce et mélodieuse qui font battre les tympans de cette fille assis contre lui. Elle est abasourdie, de le voir parlé, mais ne dit rien, et le laisse faire éclater ses problèmes à lui.
Sa voix grave, juste et profonde, glisse entre ses lèvres, survole la pièce et pénètre avec facilité dans les oreilles de cette inconnue qui écoute patiement le récit de la vie douloureuse du nouveau.
Quand il finit de parler, Harry à la gorge assècher, mais se sens bien, soulagé et compris. Sans échanger un mot de plus, ils se regardent droit dans les yeux. Harry peut presque sentir son c?ur fondre et s'il avait été debout, il serait tombé sur le sol. Elle était si belle, semblait si douce et si fragile, mais aussi, si forte et robuste, ses yeux faisait chavirer son c?ur, serait son estomac, lui empoignaient les reins. Il ne connaissait pas cette sensation étrange, mais ce n'était pas désagréable.
Puis, rompant finalement l'harmonie qui reignait, la jeune fille parla.
-Anna-belle, je suis à Serdaigle.
Harry ne répondit pas et se met en position debout. Il l'aida à se relever et la regarda droit dans les yeux, une fois de plus. Il ne répondit pas mais il savait qu'elle savait qui il était. Toujours silencieux, il s'approcha, se pencha vers l'avant et déposa un petit baiser sur les joues rosies d'Anna-belle. Ils restèrent quelque seconde sans bouger, les lèvres d'Harry toujours posée sur Anna-belle qui ne bougeait pas puis s'éloigne et, avec un dernier sourir, quitte la pièce en laissant tomber derrière lui, un petit bout de parchemin.
Aussitôt est-il sorti que Anna-belle se précipite sur le parchemin et lit attivement ce qui y est écrit.
J'espère te revoir, ce soir, à 10h00, dans cette classe.
-Harry ! Harry ! Cria une voix derrière l'adolescent.
Harry se retourna et fut aussitôt emprisonner par deux mains forte sur chacun de ses bras et ses yeux plongèrent dans ceux de Sirius Black, une tête plus grand plus grand que lui, si bien que les pieds de Harry ne touchait plus le sol.
-Tu vas bien ? On t'a cherché dans tout le château, on s'inquiétait, la prof de Divination fait une crise de larme, elle dit qu'elle n'arrive pas à oublier ce qu'elle a vu quand . . . elle t'a touché.
Sirius reprit son souffle et se reprit tout en soulevant Harry plus haut.
-On était vraiment inquiet, tu es parti tellement vite, on a courru chercher Dumbledore, et lui aussi, te cherche dans tout le château, il veut savoir ce qui c'est passé, et nous aussi, on aimerait savoir, et puis . . .
Harry l'interompit et regarda le sol qui était beaucoup plus bas que d'habitude. Sirius ne semblait s'être rendu compte qu'il tenait Harry presque un pied dans les airs.
-Sirius, intervint Rémus, tu pourrais commencer par le déposer sur le sol.
Sirius regarda les pieds d'Harry qui se balançait dans le vide et le lâcha précipitement. Harry retomba brusquement sur le sol mais se rattrappa et regarda Sirius. A sa grande surprise, et à celle des trois autres Maraudeurs, Harry sourit. C'était un sourir chaud et tendre, avec une pointe d'amusement.
-Je sens une vibration nouvelle, une âme étrangère, mais bien entendu, M. Morgan, notre nouvel élève. Je sui ravie de vous rencontrer enfin, le professeur Dumbledore semblait inquiet pour votre santé, mais je vois qu'il n'a pas de souçi à se faire, vous récupérer vite. Une rencontre, désagréable ce matin, mais rester sur vos gardes, parce qu'un ange pourrait vous tomber dessus. Un passé pénible, un avenir sombre, mais une vie longue. Vous aimez beaucoup de gens, et ils vous aiment en retour, ils vous manquent mais cela vous fait du bien de vous éloignez d'eux pendant quelques temps pour rencontrer des gens différent, qui ne vous connaissent pas. Il y a beaucoup de chose à savoir sur vous M. Morgan, mais je n'e dirai pas plus, vous êtes mystérieux, et j'aime le mystère.
Harry fut estomaqué. Cette femme était loin d'être cette vieille chouette de Trelawney, et Harry pensa soudain qu'il pourrait peut-être aimer cette matière finalement.
-Comme je l'ai dit au début de l'année, et je le répète pour vous M. Morgan, la divination est une des branches les plus nébuleuses de la magie, mais certain savent en percé le mystère. Comme je vous l'ai dit, j'aime ce qui est mystérieux, et c'est pour cette raison que je m'y suis plongé mais même moi, je ne me vante pas de tout connaître et tout voir. Il faut simplement savoir éclairer quelques énigme et être réceptif. La Divination n'est pas simplement un cours où vous jouerez aux cartes ou encore, boire du thé. C'est faire la paix avec son âme pour mieux recevoir les images. Passé et futur se rencontre constament et il faut savoir comment interpréter le déjà vu ou je vais voir. M. Morgan, avez vous déjà étudiez la divination avant ?
Harry aquiessa mais fit une simple grimace.
-Qui était votre professeur ?
Harry tendit un parchemin à James qui lut à haute voix, tout en réprimant un fou rire qui intrigua les autres.
-Une vieille chouette qui ressemblait à un énorme insect derrière ses immenses lunettes, couverte de bijoux et qui faisait bruler des ençant à l'odeur noséabonde qui empestait toujours la pièce. Elle passait son temps à prédire ma mort et à me prédire les plus grandes catastophes. Une folle quoi.
Toute la classe éclatat de rire et même le professeur pouffa légèrement avant de redevenir sérieuse.
-Vous avez une drôle d'impression sur votre ancienne professeur M. Morgan, mais sachez que je ne suis pas ainsi. Il m'arrive souvent, c'est vrai, de voir des choses horribles dans mon sommeil, mais jamais je n'en fait mention car je ne veux pas détruire la vie de quelqu'un.
La professeure s'approcha d'Harry et posa une main sur son épaule en guise de bienvenue mais alors, elle fut assaillit d'image horrible. Harry dans sa jeunesse, maltraiter par les Dursley, puis, ses aventures à Poudlrad, de la première à la quatrième année, son été monstrueux chez sa ''famille'', et enfin, son arrivée ici, avant que queulqu'un ne la repousse brutalement.
Le professeur tomba lourdement sur le sol tandis que Harry se contracte sur lui-même, cherchant à fuir la lumière, les regards, cherchant la sécurité après un tel cauchemard. Cependant, malgré tout ce qu'il à vu, il ne peut pas pleurer. Hier soir, il aurait éclaté en sanglot mais aujourd'hui, il ne fait que se renfermer sur lui, fermer aux autres, fermer à sa propre personne. Un mur, un immense mur tombe sur lui pour l'ettoufer, pour l'écraser et il se sent envahi par des émotions refoullées depuis des années. La haine, la colère, la peur, la souffrance, et le désir de tuer sont dans ses veines, mais aussi, des choses qu'on lui a toujours interdits, qu'on ne lui a jamais donné, de l'amour, de l'attention, une vie normal, avec une famille, des frères, des s?urs, un père, une mère, tout ce que les autres ont, mais que lui, à vu partir alors qu'il n'avait que un an. La vie est injuste avec lui. Une vois douce le tire de ses pensé sombre, mais il la repousse de la main. Il ne veut plus, ni voir, ni entendre personne. Doucement, il ferme les yeux mais continue à entendre d'horrible bruit à ses oreilles, les voix des gens qui l'entourent, mais il ne veut plus vivre.
-M. Morgan, je . . . je suis . . . vraiment désolé, je ne savais pas, c'est . . . horrible, ce que vous avez vécu, je suis profondément navré de vous avoir fait revivre ces . . . horreur, pardonnez-moi.
Mais Harry n'écoute plus, il veut partir, il veut quitter cet endroit.
Les élèves se mettent à parler tous en même temps. Après plusieurs minutes, Harry se relève et quitte la classe en vitesse, laissant derrière lui ses affaires, ses ''amis'' son professeur, la clase mais garde avec lui la solitude, la haine, la tristesse et la culpabilité.
Il erre dans les couloirs sans but et sans raison, mais il veut oublier, sans succès, ce qu'il vient de vivre.
Dans le silence complet des couloirs, entrecoupé de ses propres pas, Harry perçoit des pleurs, des sanglots. Au début, il n'y porte pas attention mais bientôt, il réalise qu'il s'en approche et est intrigué par la provenance de telle lamentation. Dans une classe vide, il n'y à rien, du moins, au premier regard, mais Harry voit que, au fond, une petite silouhette, franchement féminine, est assise, agité de larmoiements qui serre le c?ur de Harry.
Dans le plus grand des silences, Harry va s'asseoir à ses côtés, attendant qu'elle le regarde, mais elle ne lève pas les yeux vers lui et il se sent, étrangement, impressionné par la force qu'il ressent dans son épaule qui frôle à peine celle de la jeune fille. Puis, d'un mouvement incontrolable, il se tourne vers elle et lui remonte le menton pour plonger ses yeux dans les siens.
Il sent alors son souffle se couper, son c?ur fait un bond, puis semble s'arrêter. Sens membre se raidir alors qu'ils ramolissent, il à chaud et ses pupilles se sont agrandi.
Les yeux brouillés de larmes de la fille sont bleu et vert, à chacun sa couleur, son teint est pâle, ses lèvres sont aussi rouge que le sang qui palpite aux tempes d'Harry, son visage est si parfait, on dirait un ange ténébreux au regard parcourru de vide.
Son c?ur s'accélère et il perçoit un frissonnement dans le corps à côté de lui. Il la trouve belle, très belle même, mais elle semble si troublé, si seule, que Harry se sent défaillir.
Sans s'en rendre conte, il passe un bras autour de ses épaules et la presse contre lui alors que les plaintes redoublent de puissance. Harry la berce, la console, lui caresse les cheveux, effleure son visage, respire son odeur, tout ça, sans un mot, sans protestation quand elle se crampone à lui ou quand elle vient presque s'asseoir sur ses genoux pour se faire réconforter encore plus longtemps, près de la chaleur de cet étrangé si doux et attentionné. Puis, comme une rivière de parole, elle déverse des mots qui n'ont ni queue ni tête, tous les mots qui tenaillent son coeur, qui lui chauffe le ventre, qui lui broient la vue, qu'il lui empoisonne sa vie. Harry en comprend quand même quelque chose. Ses parents sont morts, tuer par Voldemort ou une troupe de Mangemort, hier soir. Elle à apris la nouvelle le matin suivant et depuis, elle s'est enfermée dans cette classe pour qu'on l'oubli, chose que les gens font très bien d'ailleur. Depuis cinq ans, elle est ignorée par les autres. Elle n'a pas d'amis, plus de famille, il ne lui reste que Poudlard, son école, sa deuxième maison mais à la fin de l'année, où ira-t-elle ? Que fera-t-elle, sans toit, sans argent ?
Pendant une demi-heure, elle parle sans s'interrompre, sans à peine respirer. Puis, s'en suis d'un silence mortel, brisé par les sanglots bruillants de cette belle inconnue. Harry passe une main sur le visage blanc, y essuis les larmes et a un sourir compréhensif. Depuis son arrivé ici, il n'a pas ouvert la bouche, de peur de laisser échappé un mot qui pourrait contre venir avec le futur, son présent, mais il sent en cette jeune femme, une solitude si grande, qu'il ne peut que compatir avec sa souffrance. Pour une fois, il sait qu'il n'est pas le seul à souffrir et il décide, de parler. D'abord d'une voix rauque, puis d'une voix douce et mélodieuse qui font battre les tympans de cette fille assis contre lui. Elle est abasourdie, de le voir parlé, mais ne dit rien, et le laisse faire éclater ses problèmes à lui.
Sa voix grave, juste et profonde, glisse entre ses lèvres, survole la pièce et pénètre avec facilité dans les oreilles de cette inconnue qui écoute patiement le récit de la vie douloureuse du nouveau.
Quand il finit de parler, Harry à la gorge assècher, mais se sens bien, soulagé et compris. Sans échanger un mot de plus, ils se regardent droit dans les yeux. Harry peut presque sentir son c?ur fondre et s'il avait été debout, il serait tombé sur le sol. Elle était si belle, semblait si douce et si fragile, mais aussi, si forte et robuste, ses yeux faisait chavirer son c?ur, serait son estomac, lui empoignaient les reins. Il ne connaissait pas cette sensation étrange, mais ce n'était pas désagréable.
Puis, rompant finalement l'harmonie qui reignait, la jeune fille parla.
-Anna-belle, je suis à Serdaigle.
Harry ne répondit pas et se met en position debout. Il l'aida à se relever et la regarda droit dans les yeux, une fois de plus. Il ne répondit pas mais il savait qu'elle savait qui il était. Toujours silencieux, il s'approcha, se pencha vers l'avant et déposa un petit baiser sur les joues rosies d'Anna-belle. Ils restèrent quelque seconde sans bouger, les lèvres d'Harry toujours posée sur Anna-belle qui ne bougeait pas puis s'éloigne et, avec un dernier sourir, quitte la pièce en laissant tomber derrière lui, un petit bout de parchemin.
Aussitôt est-il sorti que Anna-belle se précipite sur le parchemin et lit attivement ce qui y est écrit.
J'espère te revoir, ce soir, à 10h00, dans cette classe.
-Harry ! Harry ! Cria une voix derrière l'adolescent.
Harry se retourna et fut aussitôt emprisonner par deux mains forte sur chacun de ses bras et ses yeux plongèrent dans ceux de Sirius Black, une tête plus grand plus grand que lui, si bien que les pieds de Harry ne touchait plus le sol.
-Tu vas bien ? On t'a cherché dans tout le château, on s'inquiétait, la prof de Divination fait une crise de larme, elle dit qu'elle n'arrive pas à oublier ce qu'elle a vu quand . . . elle t'a touché.
Sirius reprit son souffle et se reprit tout en soulevant Harry plus haut.
-On était vraiment inquiet, tu es parti tellement vite, on a courru chercher Dumbledore, et lui aussi, te cherche dans tout le château, il veut savoir ce qui c'est passé, et nous aussi, on aimerait savoir, et puis . . .
Harry l'interompit et regarda le sol qui était beaucoup plus bas que d'habitude. Sirius ne semblait s'être rendu compte qu'il tenait Harry presque un pied dans les airs.
-Sirius, intervint Rémus, tu pourrais commencer par le déposer sur le sol.
Sirius regarda les pieds d'Harry qui se balançait dans le vide et le lâcha précipitement. Harry retomba brusquement sur le sol mais se rattrappa et regarda Sirius. A sa grande surprise, et à celle des trois autres Maraudeurs, Harry sourit. C'était un sourir chaud et tendre, avec une pointe d'amusement.
