XVII/Premiers cours

Les premiers cours s'étaient très bien passés pour lui. Comme chaque année, il connaissait ses livres par cœur.

Même s'il était parfois un peu dans la lune, ses professeurs ne lui en tenaient pas rancune. ( La dernière à lui avoir fait une remarque sur sa rêvasserie, c'était Clem Antine… Je comprend qu'ils disent rien ^________^ )

Et enfin, LE cours qu'il attendait allait arriver.

Mais il devrait d'abord aller à son premier cours de Divination, avec le professeur Tiffany Stérik.

La salle de cours se situait … Devinez !!!!

Elle était dans les cachots, au plus profond d'entre eux.

L'atmosphère de la pièce était lourde, pesante.

À peine entré, Tom eut envie de sortir.

C'est alors qu'il la vit. Grande, blonde, l'enseignante se tenait assise sur une chaise sans pieds.

Elle leva les yeux à leur arrivée, et sourit.

- Entrez mes enfants. Vous n'êtes pas au menu d'aujourd'hui !

Tous entrèrent, et s'installèrent à une table.

- Ouvrez vos livres à la première page. Je ne me présente pas. Si vous ne devinez pas qui je suis, inutile de rester dans ce cours, vous n'avez pas le don.

« Qu'elle andouille !!! » se dit Tom. ( Vilain Tom !!! Vilain pas beau !!! C'est pas parce qu'elle est blonde qu'il faut se moquer d'elle !!! )

- Vous !!!

« Pourquoi moi ? » songea Tom.

- Vous… Vous avez de très nobles sentiments pour … quelqu'un… Ce quelqu'un partira à la fin de l'année, à moins que vous ne la reteniez. Car ces sentiments ne sont pas à sens unique.

Secoué, Tom n'écouta pas le reste des élucubrations de la grande blonde échevelée qu'il avait en face de lui.

De même qu'à la fin du cours il serait bien incapable de dire de quoi il avait parlé, sinon de divination … ( Ha Ha … )

*¤*

Enfin, ce cours. Enfin, elle était là.

En passant devant elle pour se précipiter à la table du premier rang, il remarqua son parfum. Un délicat parfum de rose.

- Bonjour. Je suis Undomiel Nimaldé, et je vous enseignerai les Défenses Contre les Forces du Mal cette année.

« Pas à sens unique. »

- Nous allons commencer par étudier quelques créatures inoffensives.

Tom songeait. Un bruit de métal le ramena à la réalité.

- Nous allons aujourd'hui étudier les Marzocs. Ces créatures sont inoffensives. Le pire qu'elles puissent vous faire, ce doit être vous tirer les cheveux. Aussi, ceux qui ont des cheveux longs, je vous recommanderai de les attacher.

Elle joignit le geste à la parole, attachant les siens en quelques secondes.

- Il existe deux moyens de paralyser ces créatures. Une formule, et un chant.

La formule est Pétrificus Marzocus. Pas très compliquée. Mais il faut atteindre le Marzoc avec votre rayon. Atteindre autre chose est dangereux. Mais quand on chante mal, c'est la seule solution.

Elle libéra alors une créature ailée, qui essaya de lui tirer les cheveux. N'y arrivant pas, elle voleta dans tous les sens.

Le professeur Nimaldé leva sa baguette, et lança : Pétrificus Marzocus.

Elle fit exploser toute une pile de fioles.

- Je ne sais pas viser un Marzoc. Je vais essayer autrement.

Et la jeune enseignante se mit à chanter d'une voix claire et pure.

Snow has covered her grave

(La neige a recouvert sa tombe )

And flowers have withered away

( Et les fleurs sont sont flétries )

Cold wind cries in the trees

( Un vent froid pleure dans les arbres )

Frozen tears mark my grief

( Des larmes gelées marquent mon chagrin )

La créature aillée qui volait dans tous les sens ralentissait, et flottait vers la jeune femme. Envoûtée par la voix au timbre si pur.


The flickering, weak candlelight

( Le vacillement d'une faible lueur de bougie )

Shatters the dead of the night

( Brise la mort de la nuit )

I bury my face in my hands

( J'enterre mon visage dans mes mains)

I try to speak but I can't

( J'essaie de parler mais je ne peux pas ) [ To/Die/for - Garden of Stones ]

La jeune femme tendit son bras, et ouvrit la main. La créature s'installa au creux de celle-ci.

Le professeur la remit dans sa cage, et stoppa son chant.

Tom se disait qu'il aurait aimé être à la place de la créature. Car avant de la remettre dans sa cage, la jeune femme lui avait donné un baiser amical sur la joue.

- Maintenant, je vais libérer une créature, et dans l'ordre vous essayerez de la paralyser, d'une des deux façons. Nous allons commencer par … Vous, puisque vous êtes devant. Comment vous appelez vous ?

- Jédusor. Tom Jédusor.

- Et bien, Tom Jédusor, tenez-vous prêt, je vais lâcher un Marzoc sur vous.

- Bien professeur.

Elle ouvrit la cage, et laissa sortir un Marzoc.

La créature ailée se précipita sur l'enseignante, dont les longs cheveux étaient forts attirants pour une créature dont le principal loisir est de les tirer.

Elle voletait autour de la tête du professeur Nimaldé, qui attendait désespérément que Tom se décide à agir.

Enfin, il arrêta de les observer, au moment où la créature, de plus en plus agressive commençait à griffer le visage de l'enseignante.

Il leva sa baguette en direction de la prof, et lança la formule.

- Pétrificus Marzocus.

Un rayon arc-en-ciel sortit de sa baguette, et alla en direction de l'enseignante. La créature, qui n'avait pas vu Tom lancer son sort voletait toujours autour de la tête du professeur.

Alors que le professeur croyait sa dernière heure arrivée car le rayon magique se dirigeait tout droit vers elle, le Marzoc qui voletait toujours allègrement arriva sur la trajectoire du rayon, et se le prit en plein visage, ou ce qui lui sert de visage. ( Je précise que cette scène était en fait très rapide… Quelques secondes, tout au plus… C'est tellement mieux en ralentit… )

La créature cessa de voler, et tomba à terre.

Tom se précipita pour la ramasser, et la remettre dans sa cage, et retourna s'asseoir.

Le professeur Nimaldé reprit ses esprits, gratifia Serpentard de 20 points, et continua son cours.

Aucun autre que Tom ne parvint à arrêter le Marzoc par la formule. Ceux ne sachant pas chanter durent se faire aider.

À la fin du cours, Undomiel Nimaldé demanda à Tom de rester pour lui parler.

Le cœur en liesse, il resta.