XXX/Complications

- Que fais-tu ici ???? Ce sont les toilettes des filles. Tu n'as rien à faire là !!!

Le basilic sortit à ce moment-là.

D'un regard, la jeune fille se figea.

Elle devint blanche, elle tomba.

Lorsqu'elle percuta le sol, sa tête fit un bruit sourd.

Tom se retourna, il voulait savoir.

- Mimi !!! Tu étais une Sang de Bourbe, c'est vrai. Tu n'embêteras plus personne ainsi.

On ne t'entendra plus geindre. ( Pff !!! Andouille de Tommy. T'as fait pire que mieux !!! )

Tom renvoya le basilic qui avait fait son œuvre, et s'éloigna discrètement des toilettes, après un dernier regard, fugitif, pour celle qui fut son amie.

Les couettes d'Émilia encadraient son visage pâle.

Tom était sorti.

Il ne vit pas une forme blanche sortir du corps de la jeune femme, prendre une forme humanoïde, et s'asseoir dans un coin, gémissante.

- Mimi !!! Tu es là !!! On te cherche partout tu sais….

Un regard horrifié, allant de la jeune fille étendue au sol à la forme blanchâtre lui ressemblant. Un cri.

L'intruse s'enfuit en courant.

On débarqua.

On embarqua le corps, laissant le fantôme dans les toilettes.

*¤*

Tom devait voir le directeur.

Il l'avait convoqué. Il frappa à la porte.

- Entrez - dit une voix à l'intérieur.

Tom entra.

- Ah, c'est vous Jedusor.

- Vous vouliez me voir professeur Dippet ?

- Asseyez-vous - demanda Dippet. Je viens de lire la lettre que vous m'avez envoyée.

- Ah.

- Mon garçon, il m'est impossible de vous autoriser à rester à l'école pendant l'été. Vous ne voulez vraiment pas rentrer chez vous pour les vacances ?

- Non. Je préfère de beaucoup rester à Poudlard plutôt que de retourner dans ce… dans ce …

- Je crois que vous habitez dans un orphelinat de Moldus pendant les vacances, c'est bien ça ?

- Oui, Monsieur.

- Vous êtes né de parents moldus ?

- Moitié, moitié. Père moldu, mère sorcière.

- Et vos parents sont tous les deux …

- Ma mère est morte peu après ma naissance Monsieur. À l'orphelinat, on m'a dit qu'elle avait vécu juste assez longtemps pur me choisir mes prénoms : Tom qui était celui de mon père, et Elvis qui était celui de mon grand-père.

- Normalement on aurait pu s'arranger pour vous garder ici cet été, mais dans les circonstances présentes …

- Vous voulez dire, toutes ces agressions ?

- C'est cela, en effet. Mon garçon, vous devez comprendre qu'il serait déraisonnable de ma part de vous autoriser à rester au château à la fin du trimestre, compte tenu de la récente tragédie qui a eu lieu… La mort de cette malheureuse jeune fille. Vous serez beaucoup plus en sécurité dans votre orphelinat. Pour tout dire, le ministère envisage même de fermer l'école. Nous n'avons malheureusement toujours pas réussi à savoir où se trouvait la … heu … source de ces désagréments.

- Et si le coupable se faisait prendre, Monsieur ? … Tout serait terminé…

- Que voulez-vous dire ?

Tom sentit qu'il avait gaffé. Il devait se rattraper. Le regard suspicieux du directeur était déjà sur lui.

- Jedusor, sauriez-vous quelque chose concernant ces agressions ?

- Non, Monsieur.

- Vous pouvez sortir, Tom.

Tom quitta alors le bureau.

Il réfléchit un moment, puis se calma.

Sa décision était prise.

Comme il arrivait dans le grand hall, il entendit une voix.

- Que faites-vous à vous promener si tard dans le château, Tom ?

« Dumbledore !!! »

- Je suis allé voir le directeur, Monsieur.

- Dépêchez-vous d'aller vous coucher. Mieux vaut ne pas traîner dans les couloirs depuis que …

Dumbledore soupira, et s'éloigna.

Tom attendit quelques instants avant de se diriger vers les cachots.

Il entra dans ce qui pourrait être une salle de classe, et sans allumer, se dissimula derrière la porte.

Quelqu'un approcha. Tom le suivit.

Il le suivait à l'aide des bruits de pas.

Au bout d'un court instant, les bruits de pas cessèrent, et une porte grinca.

Une voix rauque s'éleva.

- Allez, viens. Il faut te sortir de là. Allez, viens… dans la boîte…

Tom entra dans la pièce, et apostropha son occupant.

- Bonsoir, Rubeus.

- Qu'est-ce que tu fiches ici Tom ?

- C'est fini pour toi. Je vais être obligé de te dénoncer. Ils vont fermer l'école si les agressions continuent.

- Quoi ?

- Je ne crois pas que tu aies voulu tuer qui que ce soit, mais les monstres restent des monstres.

Ils se disputèrent, l'un accusant l'autre qui tentait en vain de défendre son « ami. »

Tom fini par lancer un sortilège qui fit reculer Hagrid, et au moment où il se retournait pour achevait ce qui pourrait être assimilé à une araignée, Hagrid se rua sur lui, et permit au monstre de fuir.

( Ce chapitre est une reprise, voire recopiage du chapitre correspondant dans HP2, pour rester le plus fidèle possible à JKR )