Titre : Ange gardien

Auteur : Sallonia

Genre : euh … je dirai yaoi (si si mais p'tet pas avec ceux que vous croyez ^^) et sérieux/mi-délire.

Base : Surtout FF8 mais un peu de CCS par-ci par-là ^^

Petite note : Ca fait un sacré bout de temps que j'ai commencé cette fic et voilà que je la reprends. Alors gomen, mais … j'avais la flamme de tout récrire bien que le début fasse plus 'amateur'… Donc il n'y a pas grand-chose qui change sur les premiers chapitres … Je les referai sûrement quand j'aurai terminé la fic mah pour l'instant faudra faire avec ! ^^

Disclaimer :  Les persos qui apparaissent dans cette fic ne m'appartiennent pas … mahsivouzenvoulezpomouazeveubienhein !!!

Ange gardien Chapitre 1

A la BGU, tout le monde s'affairait au préparatifs de la fête. En effet, cela faisait exactement un an que nos héros avaient éliminé Ultimécia. Selphie avait donc proposé une semaine spéciale pour l'occasion acceptée par tous bien que Cid aurait préféré voir Squall continuer ses dossiers dans son bureau. Mais tous ses amis avaient expressément demandé au proviseur cette semaine de repos pour le pauvre chef des Seed qui pourrait péter un plomb, surtout avec la pouffe toujours collée à lui. Le regard suppliant des Seed et ce dernier argument finit par le convaincre. Leur ruse ayant marchée, ils proposèrent à Quistis d'aller le chercher dans son bureau et de se rejoindre ensuite à la cafet'.

« - Squall ? C'est Quistis. Je peux entrer ? »

« - Bien sûr. Qu'est-ce qui se passe ? »

« - Nous avons obtenu la permission de Cid. Tu peux venir faire la fête avec nous … et pas seulement vendredi mais à partir de maintenant pour tout le reste de la semaine. »

« - Vraiment ? Mais c'est génial ! Terminée la paperasse ! Allez viens, sortons de cette pièce, je ne veux plus la voir jusqu'à lundi prochain. »

« - Les autres nous attendent à la cafet' pour dîner. Selphie est intenable et cours dans toute la BGU pour voir si tout est parfait pour vendredi. »

« - Ça ne m'étonne pas d'elle. Mais elle arrêterait, on se demanderait si elle n'est pas malade ! »

« - Ah oui, ça ! Elle est increvable notre Selphie! Surtout en ce qui concerne les fêtes! »

Pendant ce temps-là à la cafet', ça discute ferme.

« - Mais comment ça non ? » s'énerva Zell.

Irvine répliqua: « Tu ne veux tout de même pas qu'il sème la panique à la BGU !? »

« - Irvine a raison sur un point. J'ai demandé aux élèves et soit ils sont terrifiés soit ils ont envie de faire un massacre … »

« - Ah ! Tu vois ! Merci Selphie ! »

« - Une seconde ! J'ai dit sur un point ! Car d'un autre point de vue, ce serait vraiment dégueulasse de ne pas lui donner sa chance. D'autant plus que les élèves finiront par s'habituer et verront bien qu'il n'est pas méchant. » se défendit Selphie.

« - Et Squall ? Tu as pensé à Squall ? » insista Irvine.

« - Mais justement ! » coupa Zell. « Les retenir longtemps comme ça éloignés l'un de l'autre, ils vont finir par se haïr complètement ! Et puis ils sont amis depuis l'enfance, leur rancune s'effacera vite. »

« - Vous lui en avez parlé ? » demanda Selphie.

« - Euh, et bien c'est à dire que … En fait, dès qu'on commence à parler de Seifer, il se renferme et son visage redevient impassible. » dit Zell.

« - Tu vois ! Moi je te dis que si tu conserves l'idée de le faire revenir ici sans le lui dire, il vont s'entre-tuer dans le hall de l'entrée ! » grogna Irvine.

« - Je ne sais pas … Bon, maintenant on se tait, il arrive. »

En effet, Squall et Quistis venaient d'entrer et voyant leurs amis, se dirigèrent vers eux.

« - Salut Squall ! » lança Irvine. « Qu'est-ce que tu veux manger ? Et toi Quistis ? Zell allait partir commander les repas. »

« - Euh, un steak sauce champignons pour moi, s'il te plait. » dit Quistis.

« - Et des tagliatelles au saumon pour moi. J'espère qu'elles sont aussi bonnes que celles que je fais moi-même ! » répondit Squall.

« - Toi ? Faire la cuisine ? Tu plaisantes ? » demanda Quistis.

« - Non, pas du tout. D'ailleurs sans vouloir me vanter, je fais souvent de bons petits plats. »

« - Un mari parfait ! » ironisa Selphie.

« - Oui, c'est ça, moque-toi ! N'empêche que ça c'est pas ton truc ! » répliqua Squall.

« - Oh, ça va, hein ! » répliqua Selphie, pas très contente que quelqu'un lui rappelle son incompétence devant les fourneaux.

« - En tout cas voilà au moins une chose à laquelle tu ne ressembles pas à ton père ! » ajouta Quistis pour sortir Selphie d'embarras.

« - Pourquoi ça ? »

« - Squall ! Ne me dis pas que tu as déjà oublié ! Laguna nous avait tous invités un soir. C'était lui qui avait préparé à manger ! »

« - Oh oui, je me souviens ! On a cru que c'était la cuisine qui brûlait tellement il y avait de la fumée ! Pauvre papa, quel air désolé il avait ! »

« - Oui, mais heureusement que Kyros était là pour réparer la situation. Contrairement à Laguna, il fait de très bons plats. » dit Quistis.

« - Ça te fait quoi de savoir qu'ils sont ensemble maintenant ? » demanda Selphie.

« - Rien. Ils sont heureux à deux et c'est tout ce qui m'importe. » répondit Squall.

« - Au début on avait peur que tu le prennes mal. C'est pour ça qu'on ne te l'a pas dit tout de suite … et puis Laguna tenait à te le dire personnellement. »

« - Oui, il me l'a expliqué. Mais ça ne fait rien. Ils font tellement plaisir à voir. »

« - Allez, faites de la place, voici vos commandes ! » dit Zell.

« - Bon appétit ! » dirent-ils en choeur.

« - Alors c'est pas beau ça ? Une semaine entière de congé ! » dit Irvine à Squall.

« - Et je suppose que c'est à vous que je la dois ? Merci beaucoup ! Encore un dossier de plus et je faisais un malheur ! Mais comment avez-vous fait pour convaincre Cid ? »

« - On avait un très bon argument ! » dit Quistis.

« - Ah oui ? » demanda Squall. « Lequel ? »

C'est à ce moment précis qu'une bombe collante bleue arriva à toute vitesse pour se précipiter sur le pauvre Squall en manquant de l'étrangler tant elle s'accrochait à son cou.

« - MonpetitSquallounetchériquej'aimetrèsfortcommetum'asmanquéjet'aicherchépartoutdepuiscematin ! »

« - Cet argument-là. » dirent-ils en choeur en montrant Linoa du doigt. Et ils éclatèrent tous de rire.

***

Ce matin-là, à Horizon, Fujin regardait Seifer au bord de la mer, essayant désespérément d'attraper un poisson. Mais elle savait qu'il ne faisait ça que pour passer le temps et pour essayer d'oublier ce qu'il avait fait, se croyant coupable. Détournant un instant son regard, elle aperçu le facteur arriver dans sa direction. Il lui donna une lettre. Le coeur battant, elle l'ouvrit mais soupira ensuite intérieurement.

« - De quoi elle parle ? »

« - Seifer ! Tu m'as fait peur ! »

« - Excuse-moi … Alors ? D'où elle vient ? » demanda Seifer, impatient.

« - Je … Oh, Seifer, je suis désolée, c'est une lettre de Keïge et de sa soeur Zaïqua, des amis d'enfance. » répondit Fujin.

« - Ah … d'accord. » se résigna Seifer.

« - Seifer, tu devrais aller lui parler. Même à un de ses amis qui pourrait te refaire admettre à la BGU. Ce serait bien que tu puisses retourner là-bas. Ici tu ne fais que te morfondre encore plus. » dit Fujin.

« - Où est Raijin ? » demanda Seifer, semblant de rien.

« - Tu es un vraie tête de mule ! Ça ne te sert à rien de te faire souffrir comme ça ! » réprimanda Fujin.

« - … »

Fujin soupira. « Il est parti faire les courses pour remplir un peu le stock de provisions … Tu as écouté ce que j'ai dit au moins ? »

« - Il est quoi ce Keïge pour toi ? » demanda malicieusement Seifer.

« - Là n'est pas la question ! » répliqua Fujin en rougissant légèrement. « Arrête un peu de changer de conversation à chaque fois ! »

« - Je n'ai pas envie d'en parler, c'est tout ! » répliqua Seifer. « Et puis de toute façon ça fait un an maintenant ! C'est trop tard, il faut bien que je m'y fasse ! »

« - Bien, à ta guise. Mais avoue que c'est un peu de ta faute aussi ! Tu ne bouges pas d'ici depuis la mort d'Ultimécia ! C'est même à parier qu'ils ne savent pas où tu te trouves ! » voulut terminer Fujin.

« - Une minute ! Alors ce Keïge ? C'est lui dont tu m'as déjà parlé ? Ton "premier amour" ? » questionna Seifer.

« - Pfff, tu sais que tu m'énerves ? Oui, c'est lui. C'est d'ailleurs par lui que j'ai connu Raijin car il … »

« - Il était amoureux de sa sœur ? » continua Seifer.

« - Oui, il te l'a dit ? »

« - Non, intuition. Tiens, en parlant de lui, le voilà qui revient. »

Raijin se dirigeait vers eux, les bras chargés de plastiques emplis d'achats.

« - Salut vous deux ! » lança Raijin en déposant ses paquets.

« - Donne, je vais t'aider. » proposa Seifer.

Après avoir rangé toutes les affaires, Fujin prépara à manger. Et après avoir dîné, ils se mirent tous les trois au bord de l'eau pour discuter de choses et d'autres. Surtout que Seifer ne voulait pas lâcher cette petite conversation qu'ils avaient eue ce matin.

« - Alors ? De quoi parliez-vous quand je suis arrivé ? Ça avait l'air d'être animé. » observa Raijin.

Fujin jeta un demi-regard noir (1) en direction de son ami pour l'inciter à se taire. Mais trop tard.

« - D'une lettre que Fujin a reçue ce matin. » répondit Seifer avant que Fujin ne dise quoique ce soit. « Une lettre de Keïge et de sa soeur … Zaïfla ? »

« - Zaïqua ! » protesta Raijin.

Il vit ensuite le grannnnd sourire un peu trop sadique à son goût qu'affichait Seifer et la mine résignée de Fujin. Cela l'inquiéta: « Qu'est-ce qui se passe ? Seif', j'aime pas quand t'as c't'air là ! »

« - Et t'as bien raison mon vieux, t'as bien raison. » dit Seifer d'un air qui ne laissait aucune réplique. « Je peux t'emprunter la voiture ? »

« - Euh … Oui, bien sûr. Je viens de faire le plein. » dit Raijin.

« - C'est parfait ! » sourit Seifer. « J'y vais, j'en aurai pour un petit moment. A ce soir ! »

Fujin et Raijin le regardèrent partir puis se regardèrent.

« - Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? » demanda innocemment Raijin.

A suivre…

(1) Vi, je sais, c'est petit, très petit. C'est même très nul. Je suis désolée, pardon.