Titre: Ange gardien
Auteur: Sallonia
Genre: yaoi, débilité profonde de la pouffe bleue
Base: FF8
Petite note: Même remarque que pour le chapitre1 : je récrirai tout ça plus tard (disons que je devrai récrire sûr les trois voire les quatre premiers chapitres alors je préfère écrire la suite d'abord…)
Disclaimer: Et non, les persos de FF8 ne m'appartiennent pas… et c'est bien dommage T-T Et pis personne n'en veut de toute façon, puisque FF8 est dépassé… Zêtes sûrs que je peux pas les avoir ? é_è
Ange gardien Chapitre 2« - Bonjour Linoa. » soupira Squall.
« - Bonjour mon Squallounet ! Dis, c'est vrai ? C'est vrai ? C'est vrai ? C'est vrai ? »
« - De quoi ? »
« - Que tu es en congé toute la semaine ? »
« - Les nouvelles vont vite à ce que je vois. » se rembrunit Squall.
« - Alors c'est vrai ? » demanda joieusement Linoa en montant dans les aigus.
« - Oui. » murmura Squall en espérant qu'elle ne l'entende pas.
« - Mais c'est génial ! (1) On va pouvoir sortir tous les deux, rien qu'à deux tous les jours ! »
« - Mince, si j'avais su … »
« - Oh, mon Squallounet, tu sais pas ce que j'ai entendu ? C'est révoltant ! » (2)
« - Cesse donc de me donner ce nom ridicule ! Quoi encore ? »
« - Je … je t'embête mon sucre d'orge ? Non, hein ? » demanda Linoa avec les yeux d'un chien battu.
Quistis eut du mal à retenir un fou rire tandis que les autres étaient très absorbés par leurs assiettes vides qu'ils avaient devant eux bien qu'ils gardaient un large sourire sur leur visage.
« - Presque pas, non. » se renfrogna Squall.
« - Je me disais aussi que jamais je ne t'ennuierai mon canard … Tiens, au fait, pourquoi vous rigoliez quand je suis arrivée, j'ai pas compris. » dit Linoa en regardant curieusement Quistis pliée en deux sous la table.
« - T'as pas assez d'esprit pour ça. Bon, dis-moi ce que tu veux me dire puis va donc en salle de classe voir si j'y suis, tu veux ? »
« - Mais comment pourrais-tu y être puisque tu es ici mon lapin ? Et puis j'en viens alors je t'aurais vu si tu y étais, tu ne penses pas ? » (3)
« - Viens-en au fait ! » s'énerva Squall.
« - Tout de suite mon artichaut … Quistis, ça va ? Pourquoi tu es par terre ? Tu es malade ? »
Quistis nia de la tête en se rasseyant, incapable de prononcer un mot sous peine de devoir partir en courant aux toilettes et de manquer la suite des splendides expressions de Linoa.
« - Ah. Bien. Alors, qu'est-ce que je disais ? Ah oui ! Et bien tu ne sais pas ce que j'ai entendu en salle de classe, mon poussin ? »
« - Non, et je sens qu'à cette allure-là je ne vais pas le savoir très vite. Et arrête d'écraser mes genoux, veux-tu ! » dit Squall en joignant le geste à la parole c'est à dire en prenant Linoa par la taille, la soulevant de ses genoux et la lâchant sur le sol.
« - Aieuh ! Mais mon coeur de beurre, ça fait mal ! Oh, ce n'est pas grave, je suis certaine que tu ne l'as pas fait exprès. » ajouta-t-elle en se plaçant derrière Squall et en l'entourant de ses bras. « Et bien il y avait là-bas un groupe d'étudiants … ils étaient une trentaine je crois … et ils disaient que ce serait bien s'ils demandaient au proviseur de faire revenir cette brute à la BGU ! Tu te rends compte mon amour en sucre ? C'est intolérable ! Je ne resterai pas une minute de plus s'il remet les pieds ici ! »
Soudain le rire de Quistis s'arrêta. Elle regarda ses amis qui fixaient Squall en attendant sa réaction et en fit de même.
« - Une brute ? Mais de qui tu parles ? En tout cas si elle me permet de te faire partir, c'est sûr que ça ne me gênerait pas qu'elle vienne ici ! Donne-moi son nom tout de suite, je vais m'empresser d'aller l'inscrire ! » dit le plus sérieusement du monde Squall.
« - J'espère que tu plaisantes mon chocolat ? (4) Enfin bref, je suis sûre que oui … mais je parle de Seifer mon chéri. »
Squall se redressa: « Seifer ? »
« - Oui ! C'est scandaleux n'est-ce pas mon canari bleu ? »
« - Et où est ce groupe d'élèves, m'as-tu dit ? »
« - Dans la salle de classe ma tortue d'eau douce. »
« - Bien. Linoa, si tu allais dans la serre de combat ? »
« - Pourquoi donc ? »
« - Pour me faire plaisir. »
« - Ah ? D'accord mon ours en peluche. J'y cours ! »
« - Et si tu pouvais te faire bouffer par un rex, ça m'arrangerait ! » cria-t-il avant qu'elle ne sorte de la cafet'.
« - J'adore ton sens de l'humour mon rouge-gorge ! »
Et Squall, à ses amis toujours assis, le fixant: « Je reviens tout de suite, attendez-moi là. » Et il partit en courant.
« - Aïe aïe aïe ! Ça va barder pour eux ! Je les plains ! » dit Quistis.
« - Tu vois, je te l'avais dit qu'il ne voulait pas que Seifer revienne ! » ajouta Irvine à l'intention de Zell.
« - Et bien c'est loupé pour la surprise ! … Pauvre Seifer, je crois que tu avais raison, ça ne sert à rien qu'il revienne si c'est pour le faire souffrir en entendant toutes les 5 secondes des remarques désobligeantes. Mince ! Pourquoi il a fallu qu'elle s'en mêle, cette imbécile ? » maugréa Zell.
« - C'est sûr qu'avec elle dans les parages, c'était foutu d'avance ! » ajouta Quistis.
« - Mais pourquoi est-ce qu'il ne l'a pas encore plaquée, hein ? Il n'a pourtant plus l'air de l'aimer, vu comme il arrive même plus à la supporter ! » continua Zell.
« - Mais il n'arrête pas de la plaquer ! L'ennui, c'est qu'elle ne le prend jamais au sérieux ! » répondit Selphie.
Soupir collectif.
***
« - Fujin ? Raijin ? Vous êtes là ? C'est moi. Je suis rentré. »
« - Seif' ! On commençait sérieusement à se demander quoi ! » dit Raijin.
« - Où est-ce que tu as été ? » demanda Fujin, curieuse.
« - Et bien j'ai d'abord été voir le maire d'Horizon pour avoir quelques renseignements … puis je suis allé à Dollet. » répondit Seifer.
« - C'est pas vrai, tu l'as fait … » se résigna Fujin.
« - Fait quoi ? » demanda Raijin.
« - Il a été les chercher. » dit simplement Fujin.
« - Et oui ! Je me suis dit que vous seriez contents de les revoir après tout ce temps ! Avec Fujin qui garde sa photo près de sa table de nuit … »
« - Seifer ! » protesta Fujin.
« - … et Raijin qui défend son nom bien qu'il ne l'ai plus vue depuis plus de je ne sais combien d'années, je me doutais que vous ne les rejetteriez pas après tant d'années, au contraire ! » continua Seifer, ignorant Fujin.
Seifer se retourna alors et dit, s'adressant à quelqu'un derrière lui: « Venez, ils vous attendent ! »
« - Salut Fujin, salut Raijin ! » dirent-ils ensemble.
« - Zaïqua ! Keïge ! » firent-ils en choeur.
« - Bien, je vous laisse, je suis certain que vous avez beaucoup de chose à vous dire ! » sourit Seifer.
« - Seifer ! Attend ! » interpella Fujin. « Où vas-tu ? »
« - Je ne sais pas … je vais me montrer. » répondit résolument Seifer. « Je vais essayer de trouver du boulot dans une petite ville qui aurait besoin de quelqu'un comme moi pour se débarrasser de quelques monstres … Ne t'inquiète pas, j'ai déjà préparé mes affaires et j'ai fait appeler un taxi pour qu'il me conduise jusqu'à Timber. De là je me débrouillerai. »
« - Tu es sûr que c'est ce que tu veux ? » demanda Raijin.
« - Oui, ne vous en faites pas ! » affirma Seifer. « Et puis … j'ai entendu dire … enfin, j'ai entendu dire que la BGU était actuellement près de Winhill … et qu'elle passerait peut-être par Deling pour retourner près de Balamb… Je pousserai peut-être jusque là-bas… » ajouta Seifer en hésitant.
Fujin lui adressa un immense sourire. « Je suis contente de ta décision. J'espère que tu cesseras un peu de te culpabiliser. Dis-toi bien que ce n'était pas du tout de ta faute et ne t'occupe pas de ceux qui te diront le contraire, ce ne sont que des idiots ! Trouve-toi une place et soit heureux ! »
« - Merci Fujin. Et à toi aussi Raijin. Merci d'avoir été là tous les deux. J'espère sincèrement que vous vivrez dans le bonheur. Quant à vous deux, Zaïqua et Keïge, vous avez intérêt à ne pas les rendre malheureux ! » dit Seifer.
« - Ne t'inquiète pas pour ça, on va s'en occuper et on va les bichonner ! » dit Zaïqua.
« - Mais j'espère bien ! » plaisanta Raijin. « Et toi Seifer, reviens quand tu veux, tu es ici chez toi ! Tu sais que Fujin et moi te considérons tous les deux un peu comme notre frère. »
« - Oui, et donne-nous de tes nouvelles de temps en temps, ok ? » ajouta Fujin.
« - Pas de problèmes, vous pouvez compter sur moi ! » dit Seifer. « Bon, j'y vais ! A bientôt ! »
« - Au revoir Seifer ! » dirent-ils en choeur en voyant leur ami s'éloigner.
Il monta dans le taxi qui s'éloigna peu à peu jusqu'à disparaître de leur vue.
« Au revoir Seifer, au revoir mon grand frère. » murmura Fujin silencieusement tandis que Keïge l'entourait de ses bras. (5)
***
Squall sortit en trombe de l'ascenseur et se dirigea vers la salle de classe, espérant que les élèves en question y seraient toujours. Il soupira de soulagement en les voyant rassemblés au fond de la classe, encore en train de discuter. « Sûrement de Seifer. » se dit intérieurement Squall. Ce qui le fit avancer vers eux.
« - Hep ! Vous là-bas ! Oui, vous tous ! Dans mon bureau ! Et plus vite que ça ! »
A suivre !
(1) Fin de la phrase en imitation de la note la plus stridente de la flûte.
(2) Pas besoin de préciser que c'est la Lino qui parle, si?
(3) Euhhhhh… on peut considérer ça comme une forme d'intelligence ?
(4) Vi je sais ça devient ridicule mais je commence à être à court … et puis de toute façon ça vient de Linoa donc on ne s'inquiète pas.
(5) Comment ça j'ai fait ça pour dégager Raijin et Fujin de l'histoire ? Mais … comment vous avez deviné ?
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