Loup-Garoutisme
A/N : Grâce à nos reviews, nous avons appris en grande primeur que le terme « Loup-Garoutisme » n'existait pas ! Nous sommes encore sous le choc, soyez en certain ! Pourtant, nous sommes heureux d'avoir enfin une explication au fait qu'on avait jamais trouvé le mot dans le dictionnaire ! Nous en avions acheter 5 différents et il était jamais là ! On aurait peut-être pas dû les jeter… too bad ! Mais bon, maintenant, nous sommes au courant de ce fait des plus étonnants (qui l'eut cru ?) et nous nous excusons. Nous aurions bien voulu changer le titre de notre fic mais puisque tous nos fans la connaissent sous le nom de Loup-Garoutisme, nous ne voudrions pas les mélanger. Voici donc le onzième chapitres de « Lycanthropie ».
11- Quand les brebis s'enragent, elles sont pires que les loups !
- Mmmmm… Depuis le temps que tu te terres dans cette charmante tanière, j'aurais cru que tu aurais fait un peu de ménage, mon loup…
Remus se leva à la vitesse de l'éclair et se replia dans le coin le plus reculé et le plus sombre de la pièce. C'était insensé ! Personne n'avait réussi à le suivre ! Il les avait tous déjoués sans problème, les uns après les autres ! Pourtant, appuyée sur le cadre de la porte séparant le bureau de la chambre à coucher, Cathy le regardait avec un sourire moqueur.
- Qu'est-ce… qu'est-ce que tu fais ici ? demanda-t-il.
- Si la montagne ne vient pas à toi, va à la montagne !
Remus se força à se détendre. Avec un peu de chance, elle avait lancé les mots « loup » et « tanière » au hasard.
- Pourquoi tu me cherchais ? demanda-t-il.
- Bah, tu me manquais…
Elle regarda autour d'elle et regarda son plateau de nourriture.
- Ah ? Tu as mangé en loup ?
Il eut un spasme de surprise.
- Pardon ?
- Manger seul. Tu ne connais pas cet adage ?
- Non… Hum… Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?
- Sortir d'ici, premièrement. Ce n'est pas bien de s'enfermer. Et il fait noir comme chez le loup ici…
La probabilité du hasard devenait de plus en plus faible mais Remus se jeta sur sa dernière chance. Elle ne parlait plus à Sirius et aux autres. Comment ils le lui auraient dit ?
- Ce n'est pas si mal, ici…
- Oh, fais un effort ! Avec tout le mal que j'ai eu pour te trouver ! Je t'ai couru comme un loup gris !
Remus ne dit plus rien, ne voulant pas s'attirer un autre proverbe sur les loups. Cathy resta là à le regarder, toujours avec son petit sourire. Ils restèrent en silence pendant un moment avant qu'elle ne prenne à nouveau la parole.
- Tu n'es pas très bavard… Tu sembles fuir la conversation. Un vrai loup-garou !
Cette fois, Remus fit réellement un bond.
- Mais enfin, c'est une fixation ? s'écria Remus, à bout de patience.
- Tout doux ! Je ne pensais pas, en venant ici, que je me jetterais dans la gueule du loup !
- Tu as appris par cœur la page des citations sur les loups ?
- Pourquoi tu demandes ça ?
- Tu n'arrêtes pas de faire des proverbes sur les loups !
- Je sais bien… J'en ai toujours quand je te parle…
Remus oublia tout espoir et se recroquevilla à nouveau dans le fond de la pièce. Malheureusement pour lui, Cathy sortit sa baguette et alluma toutes les bougies.
- Bon, comme ça, je vais pouvoir te voir ! Pourquoi tu te caches ? Parce qu'ils ont découvert ton petit secret ? Tu savais bien que ça arriverait un jour ou l'autre… Compte-toi chanceux, ça leur a prit un temps fou !
- Quoi ? Comment…
- Tu crois que c'est eux qui me l'ont dit ?
Elle se mit à rire et sortit sa chaîne en or de dans sa chemise. Au bout, il y avait son anneau d'argent. Il avait disparu de son doigt le jour de l'Halloween, l'an dernier. Remus eut l'impression que sa mâchoire se décrochait. Il ne pouvait pas croire qu'elle…
- Mais oui, c'est pour toi que je l'ai enlevé. Et je m'excuse encore, j'ai fais exprès de te toucher avec. J'espérais que ma théorie serait fausse mais il semble bien que non. Alors je l'ai enlevé, expliqua Cathy en glissant à nouveau l'anneau dans sa chemise.
- Tu… tu le sais… depuis si longtemps ?
- Oui… Je sais que j'ai l'air stupide et tête en l'air mais j'ai un sens de l'observation très aiguisé… Plus que les autres, c'est certain. Après tout, au nombre de fois que ta mère a eu des malaises cardiaques et des crises de convulsions, elle serait morte depuis longtemps !
Remus se traîna jusqu'au lit et se laissa tomber dessus. Il ne pouvait pas y croire. Elle savait depuis un an déjà.
- Pourquoi tu n'as rien dit ? demanda-t-il.
- Pourquoi je l'aurais dit ? demanda à son tour Cathy.
- Parce que… Parce que… Mais enfin, je suis…
- Un des trois types les plus fantastiques de la planète, en ne comptant pas mon père, dit Cathy en s'asseyant juste à côté de lui.
Il eut le réflexe de s'éloigner d'elle mais elle le prit dans ses bras et le força à mettre sa tête sur son épaule.
- Je ne vois pas ce que ça change à qui tu es, Remus. Sauf quand on fait des bêtises avant la pleine lune, continua Cathy avec un rire dans la voix.
Remus ne trouvait pas ça spécialement drôle mais il ne dit rien, heureux de voir que Cathy était toujours son amie et qu'elle l'avait toujours été.
- Pourquoi tu ne leur as pas dit ? demanda finalement Remus.
- Parce que je me suis dit que si tu avais voulu leur dire, ils l'auraient su. Et, entre nous, si Spite s'était mêlé de ses maudites affaires, ça aurait pu prendre encore un ou deux ans, dit Cathy en riant.
Remus leva la tête et regarda Cathy dans les yeux. C'était la première fois qu'il le faisait en toute honnêteté, sans rien cacher, sans aucun malaise. Et il se sentait bien. Merveilleusement bien.
- Pourquoi tu ne me l'as pas dit à moi ? demanda-t-il, devinant a peu près la réponse.
- Oh, j'ai souvent eu envie de le faire, surtout à cause de ces maudits proverbes stupides qui me viennent toujours en tête, mais je te connais trop bien, Remus Lupin. Si je t'avais dit que je le savais, tu te serais senti encore plus coupable que les autres ne le sachent pas. Tu te serais alors senti obligé de leur dire et tu l'aurais sans doute dit tout croche, tout fort, en plein milieu de la Grande Salle. À la rigueur, tu serais allé te dénoncer toi-même au directeur pour exiger ton renvoi… Et, pour couronner le tout, je ne tenais pas du tout à ce que Paul le sache. Je ne lui fais pas confiance du tout.
- Il s'appelle Peter et tu n'es pas gentille, dit Remus en riant de ce qu'elle avait dit avant.
Il y avait longtemps qu'il n'avait pas ri et, selon le sourire qu'affichait Cathy, elle était heureuse de l'entendre.
- Peter ? Tu crois ? Bah, peu importe, dit-elle avec un geste impatient. Alors, tu veux bien sortir d'ici ?
- Non, dit-il en détournant les yeux.
- Mais pourquoi ?
- Je ne… veux pas les voir…
- Pourquoi tu as peur ?
- Je leur ai mentit… À toi aussi, d'ailleurs.
- Tu n'as pas menti, tu as omis de donner une information, ce n'est pas la même chose, dit très sagement Cathy.
- Et pour ma mère agonisante ?
- Ca ne compte pas… Je t'ai bien dit que j'avais perdu ma bague !
- Je ne veux pas les voir.
Cathy se leva d'un bond, semblant à bout de patience.
- C'est ridicule ! S'ils avaient voulu que tu partes, ils auraient fait quelque chose avant ça ! dit-elle.
- Probablement… mais ils veulent peut-être me parler avant…
- Helloooooooooo ! Tu as vu la réaction de Sirius, dans le cours de Spite ?
Ca, pour l'avoir vu, il l'avait vu. Il ne voulait pas y penser. Jamais plus. L'image de Sirius en train de hurler après le professeur de Défense contre les forces du mal, il ne voulait plus la voir.
- Ce que Sirius a dit était vrai. Qu'est-ce qui te dit qu'il n'en avait pas simplement marre d'entendre parler de loups-garous et qu'il…
- HEY ! Tu ne vas pas me dire que tu as cru que Sirius était sincère ?
Remus hocha la tête.
- Combien de paires de chaussette lui as-tu volées depuis qu'on est à Poudlard ???? grogna Cathy.
- Aucune mais…
- Il n'y a pas de « mais » ! Tu sais très bien que Sirius a simplement voulu que Spite se la ferme. Tu ne l'as pas vu, lorsqu'il est allé remettre son travail sur les loups-garous, n'est-ce pas ?
- N… non.
- Lundi matin, dans la Grande Salle, il est allé le lui donner. Quand Spite lui a demandé s'il avait appris quelque chose d'intéressant, il a dit, et je cite : « Une personne atteinte d'une maladie qui le transforme en bête sanguinaire une fois par mois est, en comparaison avec un être humain en parfaite santé qui se voue corps et âme à détruire la vie de quelqu'un d'autre, beaucoup moins… cruelle… Professeur. »
Évidemment, Remus en fut bouche bée.
- Vraiment ?
- Oui, vraiment ! Sirius saute à la gorge de tous ceux qui s'attaquent à toi, j'ai entendu James qui essayait de te couvrir, après le cours de botanique et Lily semble aux abîmes du désespoir. Elle s'inquiète pour toi. On s'inquiète tous ! Et toi, tu reste caché ici et tu ne parles à personne. C'est méchant, Remus. Je croyais qu'on était tes amis !
Jamais Remus n'avait vu les choses sous cet angle. Il n'avait jamais espéré qu'ils étaient autant attachés à lui. Il passa la main dans ses cheveux, se souvenant de tout ce qu'ils avaient fait pour lui. James, Sirius, Peter (Cathy n'en avait pas parlé mais il était néanmoins son ami) et Lily… Lily.
- Est-ce que… J'ai cru voir Lily venir me voir, à l'infirmerie… tu… crois que j'ai rêvé ? demanda-t-il dans un murmure.
- Garanti que non ! À voir la tête qu'elle avait lundi matin, elle avait fait soit un très mauvais rêve, soit elle avait vu quelqu'un de très mal en point… Et, bien qu'elle serait vraiment très en colère que je te dise ça, elle avait pleuré.
Remus pensait qu'il ne pouvait pas se sentir plus mal qu'un instant plus tôt, mais il avait tort. Il voulait que personne ne pleure pour lui. Il leva un visage désespéré vers Cathy. La jeune fille fondit comme du beurre au soleil et avança vers lui, prenant son visage entre ses mains.
- Remus Lupin, tu es stupide mais je t'adore. Je sais que tu ne veux pas qu'on s'inquiète pour toi mais c'est ça, l'amitié. Comme quand tu nous réprimandes pour nos mauvais coups. Maintenant, soit un grand garçon et laisse-les te rattraper, si tu ne veux pas aller les voir. Je te jure que tu te sentiras mieux après. Et n'oublie jamais que si quelqu'un te tourne le dos, c'est qu'il ne méritait pas la chance d'être ton ami, d'accord ?
Il hocha lentement la tête et elle déposa un baiser sur son front.
- Maintenant, arrête de t'apitoyer sur toi-même ! J'ai horreur de ça ! Ca me fait parler comme un mauvais roman d'amour ! dit-elle en plantant ses poings sur ses hanches.
Remus éclata de rire. Il est vrai que les tirades sentimentales n'étaient pas courantes de la part de Cathy. Il se leva et, sans y penser, la serra dans ses bras. Cathy ne se fit pas prier pour le serrer contre elle.
- Oooouuu, je crois bien que c'est une première !
- Euh… En effet…
Jamais encore il n'avait serré quelqu'un dans ses bras. Personne d'autre que ses parents.
- T'as pas idée comme je suis heureuse que ce soit moi qui en profite, mon loup !
- Cathy… Tu pourrais arrêter de m'appeler comme ça ?
- Ouf… Ca m'étonnerais…
- C'est bien ce que je pensais…
Il desserra son étreinte et lui fit une grimace.
- Allez, va errer dans le château, je suis certaine qu'ils sont encore en train de te chercher. Ils n'ont fait que ça toute la semaine.
- Oh…
Remus n'ajouta rien d'autre, profondément désolé qu'ils aient gâché leur semaine à le chercher. Il prit son manteau et son foulard.
- Au fait, comment tu as réussi à arriver jusqu'ici, toi ?
- Élémentaire, mon cher Watson ! Sortilège anti-odeur, sortilège d'insonorisation et j'ai piqué la cape d'invisibilité de James ! Aussi facile que de voler la sucette à un bébé, dit Cathy avec un clin d'œil.
- Tu es machiavélique…
- Merci ! Maintenant, file avant que je ne me fâche à nouveau !
Remus fit un salut militaire et s'empressa de quitter la pièce, sous le rire joyeux de Cathy.
Il s'était promené pendant un bon bout de temps avant qu'ils ne le repèrent. C'est James qui l'avait vu le premier, à l'autre bout d'un couloir. C'est là que la filature avait commencé. Remus gardait toujours une bonne distance mais se laissait suivre. Bientôt, Remus sentit que Sirius arrivait devant lui. Il prit un autre couloir, permettant à James et Sirius de joindre leurs efforts. Ils ne parlaient pas, il les aurait entendus comme il avait entendu leur hoquet de surprise en le voyant. Au bout de cinq minutes, Lily se joignit au groupe. Remus l'entendit commencer à courir en le voyant mais elle se remit rapidement à marcher, probablement arrêtée par James dans son élan. Il ne manquait que Peter. Remus emprunta une série de couloir, ayant toujours une possibilité de retraite si quelqu'un se trouvait à l'autre bout. Mais Peter n'était nul part.
- Mais où est-ce qu'il va ? demanda Sirius.
- Il cherche Peter, répondit simplement James.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Parce que… On arriverait pas à le suivre depuis si longtemps s'il ne le faisait pas exprès.
- Il sait qu'on est là ?
- Évidemment… Et s'il ne le savait pas, il l'a su quand tu as ouvert ta grande bouche… Je t'ai dit qu'il entendait tout.
- Oh… Ca explique tout. T'aurais pas pu y penser plut tôt ? On l'aurait peut-être coincé avant !
- Mais je te l'avais dit ! Tu ne m'écoute jamais…
- Ouais et bien si Peter est perdu, ce n'est pas notre faute ! On va pas l'attendre toute la nuit ! dit Lily avec impatience.
Remus laissa échapper un petit rire. C'était à lui que parlait Lily. Pour lui faire plaisir, il reprit sa route originale. Il savait que James reconnaîtrait le chemin, c'était celui qu'il prenait à tous les mois, celui que James avait emprunté pour le suivre. Devant la porte qui menait dehors, il s'arrêta subitement. Il faisait froid, il ne pouvait pas les laisser sortir sans…
- Une chance que tu as suggéré de prendre nos manteaux, Jamesie, au cas où, dit Sirius.
Remus rit à nouveau et sortit du château, cessant automatiquement de sourire. Il avait toujours peur de la suite. Il faisait déjà nuit. La brise était froide et le ciel sans nuage n'était éclairé que par la lune décroissante. Au loin la sinistre silhouette du saule cogneur l'attendait. Il détestait cet arbre et il détestait ce qui allait arriver. Il marcha un petit moment et s'arrêta devant le saule, juste assez près pour en voir le tronc et assez loin pour que le saule reste immobile. Il avait avancé plus vite, pour les distancer et avoir le temps de remettre ses idées en place. Il les entendait arriver derrière lui. Selon son souvenir, il n'existait qu'une seule fois où Remus avait eu envie de se sauver autant que ce soir-là… Et c'était la nuit où toute sa vie avait basculé.
Ils s'arrêtèrent juste derrière lui. Il pouvait les entendre respirer. Ils attendaient.
Remus prit une profonde inspiration et se mit à parler doucement.
- En avançant assez près du tronc, il suffit d'appuyer sur le gros nœud, juste en face, pour que le saule cesse de bouger. Il y a une ouverture entre les racines. Elle donne sur un passage secret qui se rend jusqu'à la cabane hurlante, à Pré-au-lard. La maison a été construite pour moi. Le saule a été planté pour moi. Tous les mois, Mme Pomfresh m'accompagne jusqu'à la cabane. Elle n'aime pas me laisser tout seul. Mais elle n'a pas le choix, personne ne peut rester avec moi… Elle revient me chercher lorsque la lune se couche. Je crois même qu'elle ne dort pas, pour être certaine de ne pas arriver en retard. Ma mère fait la même chose. Mais elle, je la soupçonne même de rester derrière la porte. J'ai horreur de ça…
Il fit une pause, pour remettre ses idées en place. Il fut surpris de voir que personne d'autre ne prenait la parole. Soit ils ne voulaient pas lui parler, soit ils n'avaient rien à dire, soit ils avaient compris qu'il avait laissé sa phrase en suspens et respectaient son choix.
- Je… Je suis désolé… J'aurais dû vous le dire, ce n'était pas honnête de ma part. Je vous ai menti au sujet de ma mère qui, d'ailleurs, a une excellente santé. J'aurais dû être honnête avec vous comme vous l'avez toujours été avec moi. J'aurais dû vous le dire aussi pour ne pas vous créer de problèmes. Et je ne parle pas seulement de Spite. Je suis dangereux, vous l'avez bien vu, l'autre soir.
Derrière lui, Lily et Sirius s'agitaient, comme s'ils tenaient à dire quelque chose mais que James les en empêchait.
- Je ne voulais pas vous en parler parce que… parce que personne n'a jamais accepté ce que je suis. Je sais bien que je fais peur aux gens et je comprends très bien pourquoi. Je ne voulais pas que vous ayez peur de moi. Où j'habitais avant, j'ai perdu tous mes amis… Mes parents en ont perdu la majorité aussi. Personne ne voulait s'approcher de moi. C'est normal, je sais, mais ça m'a toujours fait mal. A mes parents aussi… Ce n'est pas de leur faute, tout de même. Ils ont fait tout ce qu'ils ont pu pour moi et ils le font encore. Ils étaient tellement heureux que j'entre à Poudlard. C'est peut-être aussi pour eux, que je ne vous en ai jamais parlé… Ils étaient tellement heureux que j'ai des amis… Il y avait longtemps que je n'avais pas osé m'attacher à quelqu'un d'autre qu'eux… Je ne m'approchais même pas des jeunes de mon age. Remarquez, ils restaient à l'écart de toute façon, ce n'était pas si difficile. Mais vous… Vous ne m'avez pas laissé le choix. J'ai souvent pensé à m'éloigner, à faire semblant que je ne voulais pas être avec vous, mais je n'ai jamais réussi. J'ai toujours été tellement bien avec vous. Et j'ai tellement honte de ne pas vous en avoir parlé avant… avant que vous ne le découvriez vous-même. Je voulais rester à Poudlard, je voulais rester votre ami et… je ne voulais pas que vous ayez peur de moi.
Il savait que sa voix était beaucoup trop émotive et il n'avait pu empêcher une unique larme de rouler sur sa joue. Il fut heureux de savoir qu'ils en s'en rendraient pas compte. Après tout, il s'était déjà lancé dans un discours mélodramatique ! Mais il n'avait pas trouvé d'autres façons de leur dire ce qu'il avait sur le cœur. Il ne voulait plus rien leur cacher. Maintenant, s'ils décidaient de le rejeter, il pourrait toujours se jeter en pâture aux branches du saule cogneur.
Ils ne disaient toujours rien.
- Je… je n'ai plus rien à dire, dit timidement Remus, au cas où ils attendaient qu'il ait fini pour parler.
C'était là ! Le moment où il allait enfin savoir… Il entendit la voix de Lily débuter un mot mais elle s'arrêta brusquement. Sirius filait droit en direction de Remus. Ce dernier se força à ne pas paniquer. Sirius n'allait tout de même pas… Remus fut tiré de ses pensées par Sirius qui l'attrapait par le collet. Il manqua perdre l'équilibre tandis que Sirius le tournait vers lui et agrippait l'autre revers de sa cape.
- Ne refais JAMAIS ça ! hurla Sirius à deux centimètres de son visage.
Remus, qui avait finalement opté pour la panique, ne put que fixer Sirius avec de grands yeux désespérés. Derrière, James et Lily avaient à peu près la même tête que Remus, panique en moins.
- Je… je…
- J'ai failli me battre avec un Serdaigle, j'en ai insulté une qui n'a même pas demandé à vivre ! J'ai envoyé promener Spite deux fois, eut une retenue, fait perdre 60 points à Gryffondor et Cathy ne veut plus m'adresser la parole ! Tu vois ce que ça fait quand tu me laisses à moi-même trop longtemps ? T'as pas le droit de disparaître comme ça ! James est bien gentil mais il n'a aucun contrôle sur moi ! Toi si ! Alors ne disparais plus jamais ! dit Sirius avant de serrer Remus bien fort dans ses bras.
James avait éclaté de rire et était maintenant plié en deux, les deux mains sur ses genoux. Remus était sous le choc. Il s'attendait à n'importe quoi d'autre sauf ça. Tout ce que Sirius lui avait reproché, c'était d'avoir disparu. Malgré tout ce qu'il avait fait… ou plutôt qu'il n'avait pas fait. Machinalement, il répondit à l'étreinte de Sirius.
- Allez, promet que tu ne vas plus disparaître ! insista Sirius.
- Euh… je te le promets, ne put que répondre Remus.
Sirius se redressa avec un large sourire mais il fut bientôt poussé au loin par Lily, qui enroula vivement ses bras autour de la taille de Remus pour le serrer contre elle de toutes ses forces.
- Hey, tu vois pas qu'on discutait ? grogna Sirius.
- Continuez, y'a rien qui vous en empêche ! répliqua Lily, les yeux fermés, la tête contre Remus.
- Voleuse… dit Sirius avant de lever à nouveau les yeux vers Remus. Écoute, mon p'tit pote, je sais bien ce qui te tracasse mais tu n'as pas à t'en faire avec ça, d'accord ? Parce que j'ai besoin que tu sois en pleine forme pour m'aider à régler tous mes problèmes.
- Pourquoi ce serait à lui de les régler ? demanda Lily, sans ouvrir les yeux.
- Parce que c'est sa faute ! Il avait juste à être là !
- Tu as des problèmes même quand il est là…
- Oui, mais pas autant à la fois !
Remus se mit à rire mais quelque chose le dérangeait. James n'avait encore rien dit. Il était toujours à la même place, regardant Remus avec une expression indéchiffrable.
- On devrait rentrer, il fait froid, dit simplement James, en se dirigeant vers le château.
Remus sentit son cœur se serrer. Il avait toujours Cathy, Sirius et Lily mais avait-il perdu James ? Il ne semblait pas vouloir le rejeter mais… peut-être… sûrement allait-il s'éloigner de lui. Remus comprenait pourquoi mais il n'en restait pas moins infiniment triste. Il aimait beaucoup James.
Sirius, ne se rendant compte de rien, arracha Lily à son étreinte de Remus et les traîna tous les deux à la suite de James. Lily s'accrocha immédiatement au bras de Remus et Sirius se lança dans un récit détaillé de toutes les bêtises qu'il avait faites.
- Mais, j'y pense, où étais-tu, depuis tout ce temps ? demanda Lily, sur la route de la tour de Gryffondor.
- Oh, j'ai trouvé un local dans un coin perdu du château, répondit Remus en haussant les épaules.
- C'est là que tu as amené tes affaires ? demanda Sirius.
- Oui… euh… comment tu sais ça ?
- Je voulais attendre que tu reviennes dans le dortoir pour prendre tes affaires mais James a regardé dans ta malle et il a vu que tu avais pratiquement tout pris.
- Ah…
Mais qu'avait James ? Il ne parlait pas et marchait en regardant droit devant lui.
- Tu veux qu'on aille chercher tes affaires ? demanda-t-il soudain.
- Euh…
- Ah bien sûr ! Tu ne peux pas les laisser là ! intervint Lily.
- D'accord… venez…
James avait l'air déçu de quelque chose. Remus les guida vers le couloir qui menait à son local. Sirius avait repris sa conversation et Lily s'entêtait à lui dire qu'il était stupide.
Au bout d'un moment, Remus s'arrêta et leva la main pour les faire taire, ce qu'ils firent illico. Il entendait une voix au loin. Et ça semblait être… Cathy qui… menaçait Peter de décapitation.
- oh… Oh !
Remus se mit à courir rapidement en direction de la voix qu'il entendait de mieux en mieux. Bientôt, les autres, qui l'avaient suivi, l'entendirent aussi et coururent avec autant de hâte que lui.
- … d'imbécile ! Tu l'as cassée ! Tu peux rien faire sans tout briser !
- Mais je n'ai pas fait exprès !
- J'ESPÈRE ! Qu'est-ce qu'il va dire de ça, Remus, hein ? Il y tenait à sa boule de neige ! C'est Lily qui lui a donné !
- Elle lui en achètera une autre ?! suggéra timidement Peter.
Remus arriva juste à temps pour attraper le poignet de Cathy avant qu'elle ne frappe le pauvre garçon. Ils étaient tous les deux juste devant la porte ouverte du local de Remus, ses propres affaires éparpillées un peu partout.
- Remus ! s'écria Peter, à la fois parce qu'il était soulagé qu'il ait arrêté Cathy et parce qu'il était heureux de le voir.
- Lâche-moi ! Je veux juste le frapper ! Juste un peu ! S'il te plaît !
- Cathy...
- Grmf... Okay... je ne le toucherais pas...
Remus relâcha doucement sa prise sur Cathy.
- Mais reste qu'il a brisé ta boule de neige ! dit Cathy en pointant les débris de verre sur le sol.
- Oh… ne put que dire Remus.
Il ne pouvait pas dire que ce n'était pas grave, il y tenait vraiment, à ce globe de verre.
- Ca se répare, dit Lily en sortant sa baguette.
Elle dit une formule magique et l'objet lui sauta dans la main, comme neuf.
- Bon, tu vois ! dit Peter.
Cathy se tourna vers lui en grognant et Peter se recroquevilla contre Remus.
- Tu me sembles agressive, ces temps-ci, ma chère Cathy, dit Sirius sur un ton moqueur.
Cathy tourna ses yeux méchants vers Sirius.
- De quoi je me mêle ? demanda-t-elle sèchement.
Sirius ouvrit la bouche pour parler mais nota le regard appuyé de Remus.
- Rien… hum… que faisiez-vous, au juste ? demanda gentiment Sirius.
Cathy sembla se détendre instantanément.
- On ramenait les trucs de Remus à la tour ! J'ai trouvé Paul…
- Peter, corrigèrent-ils tous en même temps.
- …peu importe. Qui errait dans les couloirs, encore perdu. J'ai donc demandé son aide. Je n'aurais peut-être pas dû, dit-elle en lança un regard noir à Peter.
- Tu savais qu'il était ici ? s'étonna Lily.
- Bien sûr ! Tu ne pensais tout de même pas qu'il avait décidé de sortir de là tout seul ? répondit Cathy avec un sourire.
Remus rougit jusqu'à la racine des cheveux et Lily, bien qu'elle riait, reprit son bras et posa sa tête contre son épaule.
- Comment tu as réussi à le suivre ? demanda Sirius, outré qu'elle ait réussi et pas lui.
Cathy leur expliqua donc comment elle avait fait, sous-entendant par le fait même qu'elle savait déjà le petit secret de Remus. Sirius, Lily et Peter ne négligèrent pas ce détail.
- Si tu le savais, pourquoi tu ne nous l'as pas dit ? demanda Peter.
- Pourquoi je vous l'aurais dit ? demanda à son tour Cathy.
- Et bien… parce que… parce que… James nous l'a dit ! répondit Peter, semblant fier d'avoir trouvé quelque chose à répondre.
- En effet… dit Cathy, comme si toutes les réponses du monde se trouvaient dans ces simples mots.
James baissa la tête.
- Il y a autre chose à l'intérieur ? demanda-t-il.
- Oui, je crois bien, dit Cathy.
- Comment on va faire pour les monter ? Y'a des trucs qui peuvent passer inaperçus mais ses vêtements ? demanda Peter.
- Cathy doit avoir encore ma cape. Faites un premier voyage pendant qu'on vide le reste, dit James d'une voix égale.
- Oh… bonne idée, dit Sirius en prenant une partie des effets personnels de Remus.
James resta planté là à attendre, regardant les autres cacher des trucs dans la cape de son père.
- On revient tout de suite ! dit Sirius, une fois qu'ils furent prêt.
- Prenez votre temps, répliqua James.
Outre Remus, ils semblèrent tous comprendre quelque chose à ce moment même. Sans ajouter rien de plus, ils partirent en direction de la tour de Gryffondor. Remus s'apprêta à les suivre lorsque James l'interpella.
- Je ne sais pas où tu as mis tes choses, Remus, dit-il en entrant dans le local.
Mal à l'aise, Remus le suivit à l'intérieur. James se dirigea vers le lit et Remus se mit à faire le tour pour reprendre ses affaires. Cependant, il remarqua assez rapidement que James s'était assis sur le lit et qu'il le regardait avec la même expression étrange que devant le saule.
- James ?
Le jeune Potter poussa un soupir et baissa les yeux.
- C'est moi qui devrait te demander pardon, Remus, dit-il à voix basse.
- Quoi ? Mais enfin, c'est ridicule ! Pourquoi ? demanda Remus, très surpris.
Après tout, James n'avait rien à se reprocher.
- Cathy a raison… Je n'aurais pas dû le leur dire. Ils n'y auraient peut-être pas pensé tout de suite. C'est ma faute. J'aurais dû le garder pour moi. J'étais certain de savoir qu'ils réagiraient à peu près de la même façon que moi mais si ça n'avait pas été le cas ? J'ai été imprudent. Je te demande pardon…
Remus le fixa un bon moment avec de grands yeux. Jamais il n'aurait cru que James pourrait se sentir coupable pour ça. Après tout, c'était tout à fait légitime de sa part d'avoir agit de la sorte.
- Mais enfin, James, tu n'as pas à demander pardon ! Je comprends très bien pourquoi tu l'as fait ! Ce n'est pas facile de garder ce genre de chose pour soi !
- Cathy a bien réussi et elle dit toujours tout…
- Je te dis que ce n'est pas…
- Et il n'y a pas que ça… J'aurais dû le comprendre bien avant. Il y a longtemps que tu essaies de me le dire, n'est-ce pas ?
Remus hocha lentement la tête, se souvenant, entre autres, de leur discussion, près de la fenêtre, la nuit qui semblait maintenant si loin.
- Tu… tu ne pouvais pas deviner.
- Deviner ? Ce n'est pas une question de devinette mais d'attention. J'aurais dû comprendre ! Tu as voulu me le dire et je ne t'ai pas écouté !
- Tu n'es pas le seul, écoute…
- Je ne suis pas le seul à ne pas avoir compris tout de suite, certes, mais je sais que je suis le seul à qui tu as essayé de parler ! Je ne sais pas pourquoi moi, mais je sais que tu as essayé et que j'ai été trop bête pour comprendre !
James s'était levé et parlait avec force, les poings serrés. Remus ne comprenait pas sa réaction. Il n'avait que douze ans, après tout. Et il ne pouvait tout de même pas être parfait !
- Mais James…
- Remus ! J'aurais dû comprendre. J'aurais dû t'écouter au lieu de parler de balade au clair de lune ! Mais je n'ai rien vu du tout ! Et quand j'ai enfin compris, je suis aller le raconter à tout le monde.
- Tu ne l'as pas dit à tout le monde. Seulement à…
- C'est déjà trop, Remus. Pourquoi tu me cherches des excuses ? Tu devrais être en colère ! Je n'ai pensé qu'à ça toute la semaine. Tu dis que tu nous as menti. C'est peut-être vrai, mais tu avais des raisons. De très bonnes raisons. Mais moi, je t'ai trahi. Et il n'y a rien de pire à mes yeux.
Remus ne trouva rien à répondre. Il n'était absolument pas d'accord avec James sur le fait qu'il l'avait trahi mais ce qu'il venait de dire le toucha plus que tout ce qui s'était passé durant la dernière semaine.
- C'est… pour me dire ça que tu t'es arrangé pour qu'on soit seul ? demanda Remus.
- Oui… Je ne pouvais tout de même pas faire comme si je n'avais rien à me reprocher. Je voulais te dire tout ça…
Un silence s'installa durant lequel ils se regardèrent tous les deux.
- Merci, murmura Remus.
- Tu n'as pas à me dire merci, tu dois me dire que tu me pardonnes, insista James.
Remus se mit à rire.
- Je n'ai rien du tout contre toi mais je te pardonne quand même ! dit-il.
Le visage de James se fendit en un large sourire.
- Alors, où as-tu caché tes trucs ? demanda finalement James.
Remus était encore sous le choc. Moins de vingt-quatre heures s'étaient écoulées depuis que Cathy était apparue dans sa cachette et tout était entré dans l'ordre. Les autres étaient revenus quelques temps après sa conversation avec James, qui semblait à nouveau heureux. Ils étaient retournés à la tour de Gryffondor en discutant joyeusement. Lily ne semblait pas vouloir s'éloigner de Remus, de peur qu'il disparaisse encore.
En entrant dans la salle commune, il nota avec surprise que beaucoup de gens, surtout des premières et des troisièmes années, le saluaient, de la main ou de vive voix. Personne ne demanda où il était et où il avait été durant tout ce temps. Ils semblaient simplement contents de le revoir. Les garçons étaient montés au dortoir pour réinstaller Remus. Ils étaient ensuite redescendus pour jouer aux échecs. La vie avait repris son cours.
Donc, le lendemain après-midi, ils faisaient tranquillement leur devoir, en tant que très sages élèves de Gryffondor. Remus avait déjà fait tous les siens pour tuer le temps, alors il était de corvée pour les explications de la semaine à Peter.
- Cathy ! Oh, Cathy ! Quel devoir es-tu en train de faire ? demanda soudain un des types avec qui Cathy avait été toute la semaine.
- Potion !
- Viens avec nous, on va t'aider !
Sirius leva lentement les yeux de son essai de métamorphose et fixa Cathy, attendant sa réponse. Cathy lui jeta un regard du coin de l'œil. James, Lily et Peter les regardaient tous les deux, attendant la suite des évènements.
- Alors, tu viens ? insista le jeune garçon au sourire étincelant.
- Pourquoi…
Remus se racla subtilement la gorge, interrompant Sirius qui était sans l'ombre d'un doute sur le point de lancer un de ses commentaires mordants.
- Tu disais, Sirius, demanda Cathy sur un ton menaçant.
Sirius lança un regard à Remus avant de se redresser.
- Je voulais juste savoir pourquoi tu irais avec eux pour ton devoir. Après tout, c'est toi, la meilleure en potion, dit-il.
Visiblement, il venait de porter un sacré coup à sa fierté. Lui et Cathy ne se parlaient que très rarement et sur un ton relativement froid depuis la veille. Il ne semblait pas près de lui demander pardon. Lui faire un compliment était donc très héroïque de sa part. Cathy leva un sourcil. Elle ouvrit la bouche mais ne parla pas immédiatement, sentant sans doute le regard appuyé de Remus. Elle tourna la tête vers la bande de garçon.
- Non merci, je devrais arriver à me débrouiller toute seule, dit-elle.
- Tu es certaine ? demanda le plus joli de la bande avec une moue suppliante.
Cathy jeta un nouveau regard oblique vers Sirius. Avec une moue qui d'augurait rien qui vaille, il jeta un regard vers Remus. Ce dernier inclina légèrement la tête de coté. Sirius prit une grande inspiration avant de poser sa plume dans son encrier. Malheureusement, elle tomba sur le parchemin vierge de Cathy.
- Oh… pardon… dit-il en la reprenant, l'air de rien.
A l'exception des deux protagonistes, ils éclatèrent tous de rire.
- Oui oui, je suis certaine ! Merci tout de même ! dit Cathy avec un signe de la main.
Un silence s'installa durant lequel ils furent tous préoccupés par un rire silencieux.
- Il n'y en a pas deux comme toi, Sirius Black, dit finalement James.
- Nop ! Et c'est une chance ! répondit-il en levant les yeux vers Cathy.
Elle lui fit son plus beau sourire et Sirius afficha son sourire du dimanche. Oui, tout était rentré dans l'ordre.
- Mais Remus, je ne comprends pas, comment est-ce qu'on fait pour changer une allumette en aiguille ?
Enfin, presque tout…
A/N : Lire au moins le troisième et dernier point.
D'abord et avant tout, nous voudrions féliciter Claire, qui avait deviné qui était l'inconnue ! BRAVO !! ^_^
Thys nous a dit que Cathy ne devrait pas savoir pour la lycanthropie de Remus. Nous sommes sincèrement désolés d'avoir été à l'encontre de ta remarque. Pour nous, Cathy a toujours été au courant. Nous comprenons ton point de vue mais nous ne sommes pas tout à fait d'accord. Les amis les plus près de Remus devait le savoir aussi… Ce qui implique Cathy, dans notre conception de leur jeunesse trépidante. Nous serions ravis d'en discuter avec toi si tu en as envie ! Nous aimons les débats, lorsqu'ils sont menés avec respect.
Finalement, nous voudrions vous faire part de ceci, bien que vous l'aurez sans doute deviné. Le chapitre onze était le dernier de Loup-Garouti… Hum… Lycanthropie. Nous sommes profondément touchés que cette histoire vous ait plu et nous vous remercions de l'avoir lue et, à ceux qui l'ont fait, d'avoir prit la peine de nous laisser un review. Nous espérons réussir à nouveau à vous charmer avec nos autres histoires, ne serait-ce que pour vous faire sourire.
Si vous trouvez que l'histoire fini de façon drastique, ce phénomène sera corrigé par l'épilogue qui ne devrait pas tarder à arriver. Nous ne voulions simplement pas tomber dans un mélodrame encore plus mélodramatique que celui là… )
