Chapitre 1 : le Rohan.

Le lendemain, une compagnie vint du Rohan, pour faire par à Eowyn d'une requête de son frère. Il souhaita la voir au plus vite mais elle ne voulait laisser l'Ithilien sans personne à sa tête, car ni Faramir, ni Boromir n'était là et elle assurait le gouvernement de la province.

Connaissant le désir qu'avait Ebherin pour voir de nouveau horizon, elle l'y envoya à sa place. Ebherin s'était déjà rendu au Rohan maintes fois, et elle y avait passer plus de temps que dans la cité blanche, mais elle ne déclina pas la proposition de sa mère, pensant se changer ainsi les idées pour quelques temps.

Elle avait son propre cheval, il se nommait lune grise, et était le fils de gris poil revenu dans son pays après que Gandalf eu pris le bateau qui l'emporta dans les Terres Immortelles. Il était rapide comme le vent, et son poil était soyeux, c'est pour ça que Eomer en fit cadeau à sa nièce pour son quinzième anniversaire. Il existait une complicité entre le cheval et Ebherin, de sorte qu'il la portait et lui obéissait toujours.

Ils mirent cinq jours pour arriver à Edoras, non presser par leur mission mais car lune grise chevauchait vite, et que les autres chevaux le suivirent. Mais il n'allèrent pas toutefois au bout de leur possibilité sinon le voyage n'aurait pas été si long.

Eomer fut surpris de ne pas voir sa sœur car il en était séparé depuis trois années et le sujet pour lequel Ebherin était venu n'avait pas vraiment d'importance. Mais il accueillit sa nièce à bras ouvert car elle aussi il voulait la connaître mieux.

Elle passa quatre jours à Edoras, avant de devoir repartir. Ce jour Eomer qui avait remarqué la passion de sa nièce pour le combat, lui fit don d'une épée, celle de Théden. Elle lui en fut très reconnaissante car l'arme était magnifique et se maniait bien. Il lui fit aussi part de ses craintes concernant  une dizaine d'hommes que l'on avait vu près de l'Isengard, des hommes qui  avait été fidèle à Saroumane par le passé.

Elle partit vers le Gondor, puis changeant d'avis se dirigea vers l'Isengard. Elle ne savait pas pourquoi, mais ceci lui permettrait peut-être de s'affirmer en temps que guerrière, ce qu'elle souhaitait plus que tout. La route fut assez courte jusque là-bas, mais elle décida de s'arrêter au Gouffre de Helm, lieu qu'elle avait visité par le passé et qui gardait toujours une grande place dans son cœur.

Elle s'approcha et le garde qui ne la reconnu pas, lui demanda en langage commun son nom. Il avait parler en langue commune car les temps de terreur étaient passés, et les inconnus n'étaient plus des ennemis.

E : Je suis Ebherin, fille d'Eowyn de la marche et de Faramir du Gondor. Je me rends en Isengarde et je souhaiterais passer la nuit dans ses murs.

Le garde lui demanda d'attendre puis il alla voir son chef pour savoir ce qu'il devait faire. Malgré la paix qui planait sur tout le royaume, le Gouffre n'était jamais laissé sans protection. Ebherin eut l'autorisation de rentrer. Cela surpris les soldats de voir une femme habillée en cavalière et avec une épée. Le capitaine vint l'accueillir en personne et  l'emmena dans les quartiers du roi car elle était de sang royal.

Comme un des homme devait retourner à Edoras dans la soirée, le capitaine lui demanda de prévenir Eomer de la venu de sa nièce, car il savait que le roi l'aimait comme son enfant et que jamais il n'enverrait une si jeune fille en Isengard seule, surtout avec le problème des bandits qui rodaient dans les environs.

Ebherin repartit le lendemain avant le retour du messager, qu'accompagnait le roi Eomer car il ne voulait pas que sa nièce est des problèmes alors qu'elle était sur son territoire.

Ebherin ne tarda pas a voir la grande tour au milieu de la clairière, car depuis l'action des Ents sur l'Isengard seul Ortanc resta debout. Elle ne vit personne aux alentours et mis pied à terre, laissant lune grise aller à son grès. Elle s'approcha de la tour est remarqua avec émerveillement sa structure dont aucun défaut ne sortait. Encore une fois, elle fut émerveillée par le savoir des hommes de Nùmenor, dont le sang coulait dans ses veines.

En s'approchant, elle entendit du bruit. Quatre hommes, grands et forts mais vêtu d'habit vieux et déchiré parlaient entre eux d'une époque lointaine où grâce à leur maître ils étaient heureux. Il s'agissait apparemment du traire Saroumane qu'Ebherin connaissait de nom. Elle savait aussi que ce nom était associer à la guerre de l'anneau et que Saroumane avait essayé de conquérir le Rohan.

Les hommes changèrent d'un coup de sujet et commencèrent à parler de leur vengeance car ils comptait attaquer le roi Aragorn et sa troupe lors de leur retour de l'Arnor. D'après leur renseignement, le roi du Gondor voulait passer quelques jours à Edoras avant de regagner sa demeure et ses hommes préparait un embuscade lorsqu'il passerais le pays de Dun, d'où venait la plus part des hommes qui voulait la mort du roi.

Mais un des hommes qui s'était éloigner venait de voir Ebherin et voulu s'emparer d'elle. Ebherin le vit et sortit son épée. L'homme savait se battre et était fort, mais elle avait appris cette art elle aussi et son père était un grand guerrier. Blessé par l'épée de Théoden, il appela les autres hommes et sept répondirent à cet appel. Sachant le combat perdu d'avance, Ebherin s'enfuit vers la forêt de Fangorn, car la venu dans l'Isengard réveilla un fort sentiment d'aventure chassant légèrement celui pour le combat. Mais avant tout, elle voulait prévenir son père et son roi de la trahison des hommes du pays de Dun et du danger qu'il y avait à passer par la-bas.

Elle atteignit Fangorn avant que les bandits ne puissent la rattraper et s'enfonça dans les bois.  Ils n'allèrent pas plus loin car pour eux la forêt était non seulement un lieu maléfique mais aussi synonyme de problèmes car ils se rappelaient bien des conseils de Saroumane au sujet de cette forêt.

Ebherin se retrouva bientôt au milieu de la forêt sans aucun repère qui lui permettrait de savoir où elle est. Elle atteignit la rivière, guidée par le bruit et sortit de la forêt en suivant, le même chemin que les Hobbits il y a des années, mais dans le sens inverse. Ebherin ne fut pas mécontente de sortir de cette forêt car elle ne la mettait pas à l'aise. Dans son sein, Ebherin ressentait le poids des années sur ses épaules alors qu'elle était encore jeune. Mais en même temps, cette forêt l'intriguait. Elle renfermait le souvenir de tant de choses magiques ou non... Elle avait aussi ressentit la haine des arbre pour les choses du monde extérieur, les choses comme elle.

Elle siffla pour appeler son cheval, qui arriva assez vite. En plus de sa selle, il portait quelques provisions remises par Eomer en prévision du voyage de retour pour l'Ithilien. En ce lieu, son pays de naissance lui paraissait loin et magnifique mais elle ne pouvait y retourner maintenant, pas avant d'avoir accomplit sa tâche. Elle pensa à Eomer, se disant que lui saurait sûrement comment trouver le roi car malgré une grande connaissance des choses elle était incapable d'aller en Arnor sans carte mais cela lui ferait perdre trop de temps et elle le savait.

Pendant ce temps, Eomer avait quitté le gouffre de Helm pour se rendre en Isengard. Cela faisait des années qu'il n'était pas revenu en ses lieux et voir la tour d'Ortanc seule au milieu d'une clairière alors qu'avant elle était entourée d'ouvrage en métal destiné au orc et autres créatures.  Il y trouva les bandits, douze au total dont un était un blessé.

Inquiet pour sa nièce, il demandait si elle avait été aperçu dans les environs. Les hommes lui rirent à la figure pour toute forme de réponse.

A l'aide de ses gardes, Eomer les fit tous prisonnier et repartit avec eux au gouffre où lui et ses hommes commencèrent à les interroger pour avoir des nouvelles d'Ebherin.