Chapitre 4 : le messager du Rohan.
Ce fut ainsi qu'Ebherin se trouva prise dans une chevauchée rapide de quatre jours le long du flot gris, avec Gimli qui bien qu'il ne disait rien, désapprouvait ce moyen de transport ainsi que la vitesse à laquelle Ebherin menait sa monture.
Leur voyage commençait tôt dans la matinée pour ne finir qu'à la tombée du jour car ce pays reste assez dangereux pour toute personne ne le connaissant pas, bien qu'il fut désert de toute habitation depuis bien des années.
Alors que les deux compagnons et désormais amis approchaient de l'endroit où le flot gris et le Bruinen se rejoigne pour ne faire plus qu'un, Ebherin entendit le bruit d'un cavaliers approchant. Elle se mit à couvert avec son cheval mais Gimli refusa.
G : La guerre est finie, et votre royaume est en paix, que craignez-vous de cet homme ?
E : Je suis ici contre la volonté des miens et pour protéger mon roi des hommes du pays de Dun, je ne veux pas échouer car un des gardes m'aura forcée à rentrer en Ithilien, loin de tout danger.
G : Votre mère a cherché la mort au combat car elle ne croyait plus au bonheur mais votre père l'en a guérit, laissez moi vous aider à vous guérir de votre peur.
Gimli avança sur le chemin, face au cavalier qui arrivait vers eux, Ebherin resta en arrière, réfléchissant aux sages paroles du nain.
L'homme qui s'approcha des deux voyageurs portait l'insigne du Rohan, et dès qu'elle le vit, Ebherin se précipita vers l'homme.
E : Que fait un garde du Rohan si loin de ses Terres ?
H : J'ai été envoyé par le roi Eomer à la recherche de sa nièce que je viens de trouver si je ne me trompe.
G : Vous ne vous tromper point, mais sachez qu'elle est sous ma protection et qu'elle ne risque rien car elle se rend dans le pays de ses pères. Dite à Eomer qu'Ebherin est sous la protection de Gimli, fils de Gloin et qu'il la mène à la Comté d'où Merry, écuyer de Théoden et Pippin soldat du Gondor la mèneront au roi.
H : J'ai ordre de la mener jusqu'à sa demeure si jamais nos chemins se croisaient, donner moi une bonne raison de la laisser en votre compagnie.
E : Gimli est un ami des roi de Gondor et du Rohan, car il sauva la vie d'Eomer lors de la bataille du Gouffre de Helm dans laquelle Saroumane fut vaincu et il fut l'un des neufs marcheurs qui suivirent le porteur de l'anneau puis Aragorn dans leur quête.
Ebherin tira ensuite l'épée de Théoden, qui lui fut donner par Eomer avant sa sortie d'Edoras.
H : Je vous vois bien entourée et bien armée, jeune damoiselle, je vous laisserais donc si vous le désirer aller en Arnor. Mais faite attention car ma mission à aussi été de prévenir le roi Aragorn d'un danger qui le guettait car les hommes du pays de Dun se sont révoltée à nouveau contre le pouvoir et ils voulaient le tuer, mais Eomer fut mis au courrant de cette révolte et la route du roi est rendu sur.
L'homme remonta à cheval et repris sa chevauché vers le Rohan, Ebherin alla à son cheval et dit :
E : Me voilà débarrasser d'un lourd point car ma quête était de prévenir le roi de ce danger mais elle est maintenant achever car j'ai échoué et cet homme alla plus vite que moi.
G : Vous avez fait de votre mieux vu votre âge, et vos connaissances de la Terre du Milieu. Peu de personne aurait pu accomplir ce que vous avez fait en si peut de temps, et avec temps de détermination. Allons, je vais vous mener jusqu'à la Comté où vous pourrez attendre vos seigneurs puis rentrer chez vous en leur compagnie.
E : Je vous remercie Gimli pour ses paroles réconfortantes et pleine de bon sens.
Su ses mots, ils repartirent en marchant car désormais le temps ne pressait plus autant et Lune grise, quelle que soit sa ligner avait besoin de repos de temps en temps.
Il arrivèrent au chemin vert à la tombée de la nuit. Depuis le retour du roi du Gondor et de l'Arnor, ce chemin était de nouveau fréquenté car beaucoup de personnes se rendaient de l'un à l'autre des royaumes en passant par la veille route du sud. C'est d'ailleurs sur ce chemin que le roi voulait passer lors de son retour dans le sud de son pays, devant ainsi traverser le pays de Dun. Ebherin se savait près du pays rebelle, elle savait aussi son roi prévenu du danger qui le menaçait mais après une longue hésitation, elle choisit de ne pas se rendre seule là-bas, car elle venait de décider qu'elle n'était plus vierge guerrière mais exploratrice et voyageuse. Elle voulait connaître mieux le monde autour d'elle plutôt que de la combattre.
E : Je crois que je vous dois ma guérison maître nain, car je ne désire plus acquière un renom en me battant, mais en devenant une savante sur les peuples de cette Terre. Ma mère guérit grâce à l'amour, mais ma guérison est différente.
G : C'est qu'elle n'est pas complète, elle arrivera bientôt car une femme aussi belle que vous trouvera bien un homme qui la veille pour épouse et si vous aimer cet homme alors vous pourrez enfin être heureuse.
Ils empruntèrent le chemin vert dès le lendemain, Ebherin toujours montée sur Lune grise mais Gimli allait à pied à ses côtés. Les jours depuis le départ d'Ebherin avait toujours été plein de soleil, mais frai et elle avait de plus en plus peur de voir arriver la pluie à mesure qu'elle remontait vers l'Arnor, beaucoup plus au Nord que son propre pays. Mais le temps resta stable cette journée encore et ils ne croisèrent aucun autre messager dans la journée.
G : Je croyais ce chemin plus fréquenté.
E : Moi aussi, mais nous verrons peut-être plus de monde demain.
Les jours passèrent lentement alors qu'ils avançaient sur le chemin vert, et il leur fallu presque une semaine pour atteindre Bree alors que le soleil était encore haut. Gimli et Ebherin n'avait rencontré depuis le messager du Rohan, qu'un soldat du Gondor qui allait annoncer au roi la fin de la menace qu'était les hommes du pays de Dun. Il reconnu bien sur Ebherin et voulu la conduire jusqu'à son père mais elle refusa, demandant seulement de prévenir Faramir qu'elle l'attendrait dans la Comté.
L'auberge du poney fringant avait peu changer depuis la première visite des hobbits, elle accueillait juste plus de visiteur car les nains y passait toujours du temps, mais les messagers du Gondor et de l'Arnor ne s'y arrêtait que pour une nuit.
L'homme qui s'occupait de cette endroit paru étonné de ce qu'il voyait, mais dans ses temps changeant, Poiredebeurré était près à tous.
Les deux compagnons prirent du repos dans l'auberge durant deux jours, car lune grise en avait besoin pour supporter la fin du voyage et le retour dans son pays. Gimli passa beaucoup de temps avec un groupe de nain de la montagne solitaire.
Les deux compagnons reprirent leur voyage en suivant la route de l'Est, et arrivèrent ainsi au pont du Brandevin alors que le jour tombait. Ebherin et Gimli avaient rencontré sur leur chemin un hobbit qui retournait dans la Comté, et qui chevauchait plus vite qu'eux, ce fut donc attendu que les deux ami arrivèrent enfin au bout de leur trajet.
Pippin avait établi son trou près du pont, et ce fut lui qui vint les accueillir à bras ouvert.
G : C'est assurément une bonne chose que de vous revoir, soldat du Gondor.
Il avait dit ceci car en l'honneur d'Ebherin, Pippin avait revêtu sa cote de maille et son uniforme de soldat.
E : C'est pour moi un honneur de vous voir, vous qui avez connu mes parent et mon roi.
Pippin leur fit bonne accueille comme il est coutume de le faire dans la Comté. Il les conduisit chez lui où il leur présenta sa femme, Diamond, et son fils aîné, Faramir. Désormais Pippin était sur ordre du roi le Thain et il assurait la sécurité des frontière du pays.
Le lendemain, Gimli demanda à son ami de lui donner des provisions de nourriture car il projetait déjà de rentrer dans la Moria, beaucoup de travail l'attendant là-bas. Il fit promettre à Pippin d'assurer la sécurité d'Ebherin jusqu'au retour du roi et de son père.
