Chapitre 5 : La Comté.

Ebherin fut très triste de cette nouvelle séparation.

E : Tous les amis que je me suis fait au cours de ce voyage doivent t'il me laisser dès qu'ils ont repassé à un autre le fardeau de ma protection ou n'appréciez-vous pas ma compagnie ?

G : Ni l'un ni l'autre, dame du Gondor mais tout comme mon ami Legolas, du travail m'attend dans ma demeure mais je vous promets de revenir jusqu'en Ithilien un jour, puis de vous mener dans la Moria qui sera alors entièrement rénover.

E : Je l'espère car mon cœur est triste de cette nouvelle séparation. Et  je ne sais s'il faut que je m'attache aux Hobbits, de peur de souffrir plus.

G : Faite-le, car votre cœur ne mérite pas souffrance mais joie et les hobbits apporte la joie à quiconque la leur demande.

E : J'espère bientôt vous revoir, car vous êtes aussi une personne qui apporte la joie et vos paroles ont fait du bien à mon cœur.

Après le départ de Gimli, Pippin annonça à Ebherin qu'il désirait la conduire jusque Cul-de-Sac, pour qu'elle y rencontre les autres « voyageurs ».

Chevauchant côte à côte, ils partirent pour ce petit trajet qui devait durée environ une journée. Durant ce temps, Pippin essaya de récolter d'Ebherin toutes les informations qu'elle pouvait détenir sur le monde extérieur, et en particulier sur la Cité Blanche. Le cœur d'Ebherin se serra en entendant ce nom, car elle désirait plus que tout se rendre là-bas, mais elle n'avait pu le faire depuis des années. Elle parla à Pippin des travaux de réparation, se servant des mots de Legolas et Gimli car ils l'avaient vu renaître de ses cendres.

Au cours de voyage, lorsqu'il fut rassasié, ou plutôt qu'Ebherin lui eu dit tout ce qu'elle savait, elle demanda à Pippin de lui parler plus de la Comté, et il fut bientôt partit dans un discours à n'en plus finir sur le pays de Touque, Hobbitbourg, l'herbe à pipe du sud et les exploit de ses parents et cousins.

Les hobbits qui virent passer Ebherin sur son grand cheval, au pied du quel Pippin était sur son poney furent étonné car des grandes gens, seul le roi était déjà venu sur les terres de la Comté depuis le départ de tous les bandits qui avaient fait régner le terreur chez eux durant presque un an. Mais en regardant Ebherin, il se rendirent tous compte qu'elle était de rang royal, et certain de ceux qui n'avaient jamais vu d'elfe pensèrent qu'elle était de cette race. Mais Pippin leur disait :

P : Voici Ebherin, fille de l'intendant du Gondor, et prince de l'Ithilien et de la sœur du roi du Rohan. Elle vient chez nous pour quelques jours en attendant que le roi ne repasse par ici et vienne la chercher pour la raccompagner dans son pays, et elle est sous ma protection.

Il arrivèrent finalement à Cul-de-Sac dans la fin de la journée.

E : Il m'est de plus en plus pénible de chevaucher durant toute la journée, jamais je ne pourrais rentrer chez moi.

P : Vous le pourrez dame Ebherin, car votre roi ne vient que dans deux semaines, et vous serrez reposez d'ici là.

Pippin la mena à Sam, maître de Cul-de-Sac depuis que Frodon s'était rendu aux havres Gris avec les porteurs des trois anneaux elfes. Dans ce trou, Ebherin se sentit encore plus grande que dans la maison de Pippin, car elle avait été construite par Pippin, en prévision du fait qu'il pourrait accueillir des grandes-gens mais pas Cul-de-Sac. Il avait amené Ebherin ici pour qu'elle visite un peu leur pays, mais aussi pour que les trois amis se retrouve un peu durant le temps de sa présence ici.

Sam fut heureux et très impressionner d'accueillir chez lui la fille de Faramir et d'Eowyn. Il avait beaucoup de respect pour Faramir car il avait renoncé à l'anneau, laissant Frodon partir alors que son frère avait tenté de lui prendre de force. Il ne connaissait que très peu Eowyn, mais il la trouvait très belle, bien que moins que sa fille.

Merry les rejoint le lendemain, et ensemble, les quatre personnes retrouvèrent la joie dans toute chose, car pris par leur nouvelle responsabilité et un souvenir qui ne s'efface pas de leur aventures, les hobbits n'étaient plus heureux comme ils l'étaient avant les cavaliers-noirs, la Moria, les Orcs, l'Isengard, ou le Mordor. 

Ebherin était heureuse elle aussi dans son pays, auprès de sa famille, mais elle voulait sans arrêt découvrir d'autre endroit et elle ne pouvait, gâchant ainsi sa joie.

Les hobbits firent découvrir toute la Comté à la jeune princesse, et beaucoup de Hobbit venait à Hobbitebourg pour la voir. On se souvint de ses deux semaines pendant bien des années car il est inhabituel de voir un hobbit soldat du Gondor, un autre soldat du Rohan, le maire d'Hobbitebourg, et une dame de l'Ithilien se promener dans la Comté en riant comme des enfants et s'émerveillant de chaque chose.

Puis Eomer arriva au pont de Brandevin, faisant porter la nouvelle aux hobbits que le roi, Faramir et lui-même viendrait chercher Ebherin le lendemain.

E : Cela m'étonne qu'Eomer sois venu jusqu'ici si peut de temps avant le départ du roi, il doit se passer quelques chose et ce n'est pas bon pour moi.

Mais les hobbits ne lui dirent rien, et Pippin retourna chez lui afin de recevoir les inviter. Ebherin s'étonna de ne pas y aller avec lui.

M : Nous vous réservons une surprise, tel qu'en font les hobbits. Pour aujourd'hui, vous vous occuperez des enfants de Sam, pendant que lui et la gentille Rosie s'occuperont de cette surprise.

E : Qu'est-ce ?

M : Je ne le sais que depuis ce matin, et je ne vous en dirais rien.

Pour la première fois depuis qu'il se connaissait,  un hobbit cachait la vérité à Ebherin, ce qui la rendit plus curieuse encore mais elle s'occupa dans enfants sans poser de question car malgré son impatience, elle préférait attendre pour voir.

En arrivant au pays de la Comté, Aragorn, Eomer, Faramir et Boromir, fils de Faramir furent accueillit par Pippin qui les mena jusqu'à l'endroit où Bilbon avait donner sa fête d'anniversaire avant de disparaître. Là, des hobbits s'affairaient de tous les côtés pour préparer un grand repas où avait été invité une centaine de Hobbits. En deux semaines, Sam avait fait un travail magnifique car rien ne manquait, et tout avait été pensés.

Aragorn ne pu s'empêcher de noter la présence du mallorne au milieu des tables.

S : C'est un présent de la dame Galadriel.

A : La Comté est assurément béni car elle a même la protection de la Dame Galadriel.

Ebherin arriva pus tard près du grand arbre, et fut surprise de voir les personnes s'y trouvant. Elle eu même un peu peur de la réaction de son père et de son frère, car ils étaient gentils avec elle, mais aussi sévère, comme tous autres parents.

Mais Faramir fut tellement heureux de voir sa fille vivante, qu'il la serra dans ses bras. Ebherin commença à pleurer de joie.

E : Je suis désolé père, jamais je ne recommencerais mais j'ai eu peur pour votre vie et celle du roi Aragorn.

F : Ne t'inquiète plus, car nous sommes en paix désormais.

Puis Ebherin alla voir son frère, et ils se parlèrent bas, si bien que personne n'entendit les quelques paroles qu'ils échangèrent. Elle alla ensuite vers Eomer, lui présenta ses excuses pour ne pas être retourner au Gondor, et de l'avoir obliger à quitter Edoras pour aller à sa recherche.

Eo : Je suis heureux de l'avoir fait, car dans ses temps de paix, je ne sors que très peu de Meduseld. De plus, sans ta disparition, jamais je n'aurais pu savoir ce que ses hommes préparaient.

E : Merci de votre gentillesse à mon égard, et aussi pour l'épée du roi Theoden car elle m'est désormais très précieuse bien que je vienne de renoncer à l'utiliser un jour.

Enfin Ebherin alla voir le roi. Avant qu'elle n'est pu parler il lui dit.

A : Je connais le mal qu'il y a en votre cœur car votre mère avait le même. Votre guérison viendra, mais ne soyez pas trop dure avec vous-même.

Elle le remercia de tout son cœur de croire en elle.

Le repas fut un festin digne de celui de Bilbon, bien que les inviter étaient très différents et de bien plus hautes stature. Ebherin parla beaucoup avec les hobbits, car bien que tous lui est pardonnés, elle avait encore honte de ce qu'elle avait fait. Sam lui assura qu'elle ne devait pas, car elle avait suivit son cœur mais ceci ne changea pas ce qu'elle pensait.

Pippin, Merry et Sam furent très heureux eux aussi de revoir Grand-pas, leur guide et les autres. Les rois trouvèrent en eux des gens différents de ceux qu'ils avaient quitté au Rohan après la chute de l'Ennemi, car les hobbits avait grandi dans leur esprit et avait connaissance de bien plus de danger.

Les autres hobbits présent ne parlèrent que très peu aux grande-personnes, mais ils se ventèrent durant des semaines d'avoir été aussi près d'eux, surtout du roi du Gondor qui avait une bonne réputation chez ce peuple, pour un homme.

Mais le temps des adieux se fit vite sentir, rappelant à Ebherin ce qu'est le peine de perdre des amis. Elle alla voir un par un chacun de ses nouveaux amis : Pippin, Merry, Sam mais aussi Rosie. Elle leur promit de revenir les voir, et de les inviter à voir l'Ithilien.

S : J'ai déjà été là-bas, avec monsieur Frodon, et je lui ai fais du ragoût de lapin.

E : J'aurais aimer connaître ce Frodon, et Gandalf aussi. Mais je vous connais vous et ceci fais déjà mon bonheur.

M : Et vous connaître fait le nôtre. Nous nous reverrons car je suis soldat de la marche et Pippin soldat du Gondor, vos deux pays.

En souvenir, ils donnèrent à Ebherin une pipe en bois, fait selon la tradition de leur pays, Ebherin n'ayant rein pour eux, leur promis de revenir rien que pour leur donner leur cadeau.

Ce fut sur cette note heureuse qu'elle remonta sur Lune grise pour affronter le long chemin du retour et rentrer enfin chez elle.