CHECKMATE
Partie I: le Set-up
Chapitre 3
Through the elegant yelling
Of this compelling
Dispute
Comes the ghastly suspicion
My opposition's
a fruit.
It's very sad
to see the ancient and
Distinguished game
That used to be
A model of decorum
And tranquility
Become like any other sport,
A battleground
For rival ideologies
To slug it out with glee.
Lyrics from "Quartet" from Chess by Benny Anderson, Tim Rice and Björn Ulvaeus
* * *
"REVEILLE TOI, HARRY!" une voix très insistante n'arrêtait pas de répéter la même absurdité encore et encore.
Harry grogna. Ron.
"Hey, viens! Il se fait tard!"
Harry bougea lentement et essaya de s'asseoir. Il se sentait comme en enfer. " Ferme la, Ron," murmura t'il, "je viens." Il entendit des pas approcher du coté de son lit et s'arrêter. Puis quelqu'un ouvrit les rideaux du lit. Harry grimaça comme les éclatants rayons du soleil entraient par la fenêtre a coté de son lit. Il entrouvrit un œil et regarda son grand compagnon roux avec un air renfrogné.
Ron siffla. "Bon sang, Harry," dit il d'une voix basse. " Tu as l'air affreux. Tu es malade?"
Harry secoua la tête muettement. Pas malade.
Ron s'assit sur le coin du lit d'Harry. "Tu n'as pas eu un autre de ces, uh, tu-sais-qui cauchemars, n'est ce pas?" Chuchota t'il.
Harry gémit silencieusement. Oh, oui. C'était ça – c'était ça qui allait mal dans son monde ce matin. Un cauchemar. Le pire cauchemar de sa vie l'attendait au petit déjeuner. Il repoussa ses couvertures et se tira dehors. "Non," il soupira. "Je vais bien, Ron. Je n'ai simplement pas… très bien dormi les nuit dernière." Il n'était pas question d'avertir Ron a propos de ce qui s'était passé. Comment le pourrait t'il? Il était a peine capable de 'penser' les mots 'Draco Malfoy l'a embrassé', et encore moins les dire a voix haute. Et particulièrement pas a Ron, qui mourrait probablement d'une crise cardiaque sur le champ. Eh bien, pensa Harry, alors il se peux que Ron ne sorte pas en vie du petit déjeuner non plus.
Lui et Ron rencontrèrent Hermione dans la salle commune des Gryffondors, et ils partirent tous les trois pour le petit déjeuners ensemble. Ron et Hermione marchaient devant Harry, main dans la main, admirant les scintillantes lumières et décorations de noël qui commençaient a apparaître partout, mais il durent s'arrêter et attendre plusieurs fois, parce que Harry semblait incapable de les suivre, et tenait a rester en arrière. Le temps qu'ils atteignent le grand hall, les deux amis d'Harry lui jetait des regards inquiets. Harry garda la tête basse, les yeux au sol, et les ignora. Il se demanda s'il ne pourrait pas rester comme ça pour le reste de l'année scolaire.
Harry s'arrêta un moment juste devant la porte de la grande salle, se confortant avant d'entrer. Puis il suivit Ron et Hermione comme ils se frayaient lentement un chemin a travers la salle bondée vers leur place habituelle à la table des Gryffondors. Il pouvait entendre l'habituel bourdonnement bruyant de voix et de rires, mélangés avec le tintement de l'argenterie sur les plats. Et c'était tout. Il releva les yeux légèrement et regarda autour de lui. Rien ne se passa. Puis, "Hey, Harry," le salua Seamus comme il passait. "Je pense que tu ferais mieux d'annuler l'entraînement de Quidditch cet après midi. J'ai entendu Trelawney prédire que la neige était synonyme de danger et de mort!" le commentaire provoqua un éclats de rires de la part de quelques jeunes filles qui avaient sans doute prit divination cette session. Mais personne ne se moquait d'Harry. Personne ne lui accordait d'attention.
Il s'assit, et prit un morceau de toast distraitement et le posa sur son plat. C'était très étrange. Ses yeux traversèrent la salle et a la recherche de la table des Serpentards. Draco était là-bas, assis calmement, la majorité de son visage caché par son exemplaire de la gazette du sorcier, simplement comme si rien d'extraordinaire dans le monde n'était arrivé. Sans lâcher des yeux Draco, Harry se servit quelques œufs brouillés et les déposa sur son toast. Puis il prit une grosse cuillérée de sirop de pêche et la déposa sur les œufs.
"Harry, qu'est ce qui ne va pas avec toi!"Siffla Ron, lui donnant un coup de coude dans les cotes. "Regarde ce que tu fais!"
Harry ôta son regard de la table des Serpentards et le reporta sur son plat. Il prit sa fourchette farouchement et en prit un morceau. " J'aime ça," marmonna t'il pour Ron, qui avait secoué la tête. Quand Ron se retourna pour écouter quelque chose que Hermione disait, Harry releva de nouveau les yeux vers Draco. Il était toujours en train de lire le journal. Tardivement, il se rappela que Malfoy lui avait dit qu'il n'avait pas l'intention de parler a quiconque de la nuit dernière. Est-ce qu'il le pensait vraiment? Par l'enfer. Est ce qu'il s'était rendu malade d'inquiétude pour rien?
Harry baissa les yeux, se forçant à manger un peu plus, puis pensivement repoussa les restes de l'œuf au sirop et du toast trempé avec sa fourchette. Il avait été sur que Malfoy l'avait embrassé pour le faire passer pour un bouffon, pour ridiculiser ses sentiments, il n'avait jamais vraiment considéré sérieusement ce que l'autre garçon avait dit. Si Malfoy ne voulait pas l'humilier en public, alors que voulait il par l'enfer faire en l'embrassant de la sorte? Même maintenant, il était beaucoup trop troublé par ce que ce baiser lui avait ressentir pour penser clairement. Même maintenant, il pouvait encore le ressentir…
Harry sentit son visage rougir au souvenir, et il jeta un coup d'œil de nouveau à la table des Serpentards. Draco était en train de le regarder par-dessus le haut du journal. Pendant une seconde, leurs yeux se connectèrent à travers la salle. Un choc d'électricité parcourut Harry. Mais Draco regarda calmement ailleurs, posa son journal sur la table, se leva, et commença à se diriger vers la porte. Oh non, tu n'y vas pas, pensa Harry, bondissant de sa place.
"Harry!" appela hermione. "Attend! Moi et Ron n'avons pas encore fini de manger!"
"Uh, désolé les amis," répondit Harry, reculant vers la porte." – ne vous pressez pas – j'ai juste oublié quelque chose. Je vous vois dans le hall, en route pour la classe." Et Harry se retourna à la poursuite de Draco, qui avait juste disparu à l'entrée du grand hall.
"Oublié quelque chose?" grogna Ron. "Je vois. Son esprit!"
* * *
Draco descendit pour prendre le petit déjeuner très tôt, en dépit d'avoir eu un très court sommeil. Il voulait absolument être dans la grande salle avant Harry. Il voulait regarder Harry arriver, voulait se cacher derrière son journal et voir comment Harry allait réagir, sans permettre à Harry de le voir. Il avait besoin de parler à Harry, désespérément besoin qu'Harry s'engage dans le jeu d'échec qu'il avait inventé – tout son plan était centré sur cette unique chose. Et Draco soupçonnait que le meilleur moyen pour rendre Harry assez en colère, assez confus, qu'il baisse sa garde assez pour accepter de jouer avec lui, était de l'ignorer complètement. Harry avait l'habitude de confronter les choses qui l'ennuyaient, une habitude sur laquelle comptait Draco.
Si Harry était ne serait ce que troublé par ce baiser, ou, reste-calme-mon-cœur, l'avait aimé, Draco savait que ça rendrait Harry dingue s'il prétendait que ça ne s'était pas arrivé. Bien sur, la plus probable possibilité, et Draco savait qu'il y avait beaucoup de chance pour que ça arrive, était que Harry ait été horrifié et dégoûté, et qu'il marche simplement dans le grand hall et donne un coup de poing dans le visage de Draco – dans ce cas la, le plan de Draco était complètement grillé.
Draco jeta un regard a la table des Gryffondors puis baissa les yeux vers sa montre. Harry était en retard. S'il n'arrivait pas rapidement, Draco n'aurait pas le temps de lui parler avant les cours. Mais, juste alors, il vit Weasley et Granger arriver. Ils stoppèrent juste devant les portes et se retournèrent pour regarda le hall d'entrée. Et Draco du lever son papier plus haut pour cacher son large sourire, et la rougeur qui colora son visage alors, quelques secondes plus tard, Harry, manifestement a contrecoeur, rentra. Il avait l'air de ne pas avoir dormi du tout, et semblait s'attendre a ce que le plafond de la grande salle lui-même lui tombe dessus. Il était également adorable, complètement pathétique, mais tellement adorable. Et, pensa Draco avec un frisson intérieur, s'il est dans cet état, il a du aimé ce baiser.
Draco fit appel à sa capacité caractéristique de paraître calme de l'extérieur, et prétendit de lire la gazette du sorcier. Son plan était plus défini désormais. Il regarda Harry furtivement par dessus le haut de son papier, et bien que ces yeux ne soit pas visible du point de vue de Harry, Draco était capable de voir Harry plutôt bien. Il vit Harry lever les yeux vers lui deux fois. Il regarda Harry poussa misérablement la nourriture sur son plat. Maintenant, se dit Draco, c'est l'heure du jeu. Il abaissa le papier un peu et attendit qu'Harry le regarde de nouveau. Puis ça arriva. Harry leva les yeux, et leurs yeux se rencontrèrent, et l'effet du foudroyant.
Ce furent seulement des années d'habitude qui permirent à Draco de garder la prétention de sang froid, de baisser les yeux, poser son journal et marcher calmement hors de la salle. Mais ça marcha. Il vit Harry se lever précipitamment, se débarrasser de Hermione, et courir après lui, un regard farouche de détermination sur son visage dont Draco était tellement familier. C'était vraiment le même regard qu'avait Harry quand ils jouent au Quidditch, quand Harry poursuivait le vif. Pourtant il y une grande différence, pensa Draco. A la différence du vif d'or, je veux être attrapé – bien sur, je ne veux pas qu'il le sache- ou pas encore en tous cas.
Quand Draco sortit dans le hall d'entrée, il pressa le pas et dépassa les escaliers principaux jusqu'au couloir qui conduisait au donjon des Serpentards. Il devait bien mesurer le temps. Si Harry le rattraper trop proche du hall d'entrée, ils ne pourraient pas parler en privé, mais d'autre part, il doutait que Harry le suive plus loin dans le territoire des Serpentards. Et ils n'avaient pas non plus beaucoup de temps avant que tout le monde ne finisse de manger. Il regarda par-dessus son épaule juste a temps pour voir Harry jaillir de la grande salle et s'arrêter momentanément dans le hall d'entrée. Il vit Harry le repérer et se lancer à sa poursuite.
"Malfoy!"
Draco regarda droit devant lui et continua à marcher, mais il arborait un large sourire. S'il était possible d'étrangler un mot, Harry venait juste de la faire pour son nom. Draco l'ignora et continua à marcher, il était presque la où il voulait être. C'était comme une palissade, pensa t'il, offrant le terrain pour tirer ton adversaire après toi, le rendre imprudent, peut être inconsidéré. Il voulait que Harry soit furieux et imprudent, déséquilibré. Il entendit des pas effrénés derrière lui, entendit, "arrête, bon sang!" Draco s'arrêta et se retourna tellement soudainement que Harry lui rentra dedans. Exactement comme Draco le voulait.
Draco avait anticipé le crash, donc il était adroitement capable d'attraper Harry et de les empêcher de tomber tous les deux. Il s'accrocha calmement à Harry jusqu'à ce qu'il le sente reprendre son équilibre, puis le prit par les épaules et le poussa rudement en arrière, ce qui amena Harry à reculer de quelque pas. Puis il modifia ses traits en cette expression de mépris et d'indifférence qu'il faisait tellement bien."Tu devrais regarder ou tu vas, Potter," dit il d'une voix traînante. " Si j'avais été un de ces premières années, je serais en route pour la mort a l'heure qu'il est."
* * * * * * *
Harry rentra dans Draco et sentit les bras de l'autre garçon l'entourer, le soutenant, puis monter vers ses épaules. Comme la nuit dernière. Il était complètement pris au dépourvu quand Draco le repoussa. Il trébucha deux pas, puis leva les yeux vers Draco confus, pour voir ce oh -tellement - familière - et- détestable - expression - qu'il méprisait sur le visage de Draco.
"Tu devrais regarder ou tu vas, Potter," dit Draco d'une voix traînante. " Si j'avais été un de ces premières années, je serais en route pour la mort à l'heure qu'il est."
Harry était soudainement furieux. Furieux et… blessé. Il fit un pas en avant, vers Draco, ses mains serrées en poings sur ses cotés. "ARRETE CA!"S'emporta t'il, articulant chaque mot, mais gardant toujours sa voix basse. "Je ne suis pas stupide. Chaque chose que tu as faites ce matin était parfaitement calculée pour faire courir ici après toi – alors tu peux juste enlever cette "pas intéressé" expression tout de suite!"
Et à la stupéfaction d'Harry, Draco le fit. En moins d'un clignement d'yeux, le masque était parti. A sa place se trouvaient de chaleureux yeux gris et un sourire d'excuses. "Désolé," dit Draco.
Harry fronça toujours les sourcils, bien qu'il se soit quelque peu adoucit par le changement d'expression et l'excuse. " Tu m'a amené ici, Malfoy. Maintenant tu as quelques explications à donner, et je m'attends ce que tu sois honnête. Soit tu es franc avec moi, soit je m'en vais tout de suite."
Le sourire de Draco s'élargit un peu. "Oh, bon sang, Potter," dit il d'une voix basse, amusé, " être franc avec toi n'est pas vraiment ce que j'ai en tête. MAIS," ajouta t-il, plus fort, "je te promet que je vais essayer d'être honnête avec toi."
"Okay, alors," dit Harry lentement, incertain. Il avait l'indubitable sentiment d'avoir manqué quelque chose d'important, mais son attention était trop occupée par une autre très importante question pour essayer de découvrir quoi. "Je veux juste savoir une chose, Malfoy," dit il, regardant Harry droit dans les yeux. "Qu'est ce que c'est que cet enfer que tu a fait la nuit dernière?"
"Hmmm," dit Draco, pensivement, retournant le regard émeraude avec un calme parfait. " Je crois me souvenir t'avoir défié pour une partie d'échec, Harry. J'ai même fait le premier mouvement." Il haussa un sourcil. "Tu ne m'as pas dit si tu allais accepter ce défi."
Harry sentit sa colère remonter de nouveau. "Ce n'est pas de quoi nous parlons, et tu le sais."
Draco eut un petit rire. " Oh, si, c'est ça. C'est exactement de quoi nous parlons. Est-ce que tu vas jouer, ou non?"
" Et pourquoi voudrais jouer je ne sais quel jeu 'risqué' avec toi?
"Parce que je ne vais répondre a aucune question a moins que tu ne le fasse."
Mon dieu, il était énervant. Harry eut une soudaine envie de frapper Draco dans le nez.
"Ne…fais…pas…ça," dit Draco, tranquillement, comme s'il pouvait lire dans les pensées de Harry.
Harry fixa Draco, et réalisa que ses intentions paraissaient probablement très clairement sur son visage. Je dois juste partir, pensa t'il, pars maintenant, Harry. Mais il ne le pu pas. Quelque chose l'empêchait de partir – il voulait une réponse de la part cet exaspérant blondinet. " Alors explique ça, Malfoy," dit il d'une voix glacée. " Je ne jouerais que si je sais exactement ou je met les pieds." Il fit une pause et plissa les yeux vers Draco. " Est ce que ton jeu a des quelconques règles?"
"Il y a des règles, Potter. Mais pas beaucoup. Les échec risqués sont vraiment très simples." Draco jeta un coup d'œil du coté de l'épaule d'Harry. Quelques élèves commençaient à sortir de la grande salle. Il saisit le bras d'Harry et le tira près du mur d'où ils n'étaient pas visibles. Il continua d'une voix plus basse. " Il y a trois règles principales. La première est qu'a chaque déplacement que tu fais sur l'échiquier, tu dois également faire un mouvement envers ton adversaire. Le mouvement peut être physique ou rhétorique, mais il ne peut être magique ou matériel. En d'autres termes, tu ne peux jeter de sort ou prendre une possession personnelle. Tu peux faire quelque chose à ton adversaire, ce que j'ai fait la nuit dernière, ou tu peux dire quelque chose, ou poser une question. La seule condition est que quelque soit ce tu fait, dit ou demandes, ça doit être personnel, privé ou intime. Comme un secret, ou quelque chose. Et – "
"Attend," l'interrompit Harry. " Est ce que tu veux dire que, si je joue ce jeu avec toi, je peux te demander des choses vraiment personnelles?"
"Oui," répondit Draco.
"Et tu dois répondre?"
" J'arrivais justement à cette partie, Potter. Deuxième règle, tu ne peux révéler quelque chose qui a été dites durant le jeu à une autre personne, et troisièmement, si tu refuses le mouvement adverse, tu perd le jeu."
"Et alors que se passe t'il?" demanda Harry. " Que se passe t il quand quelqu'un gagne?"
"Alors le gagnant prend tout– ou rien. Le choix du gagnant."
"Tout" dit Harry, regardant Draco suspicieusement. " De quoi sommes en train de parler exactement? Ha! Je ne vais pas coucher avec toi, Malfoy, si c'est ce que tu veux dire."
Draco haussa les épaules. "Alors tu devrais peut être juste rester hors de ce jeu, Potter. Tu sais ce qu'on dit – si tu ne peux supporter la chaleur, ne marche pas sur le feu. Peut être est ce 'trop chaud' pour toi."
Harry grogna. "Je n'ai rien à cacher, Malfoy. Je crois que je peux répondre a tout ce que tu pourras débiter." Harry s'arrêta de parler tandis que deux filles serpentards de sixième année passèrent. Toutes les deux virent Draco et pouffèrent de rire. Seigneur, pensa Harry, il a probablement eu toutes les filles de cet école. Puis Harry sourit d'une oreille à l'autre, et reporta son regard sur Draco. "Et je crois que c'est mon tour… Pion en D5," dit Harry. "Maintenant répond a ça: avec combien de filles a tu jamais couché?"
Draco s'étrangla légèrement, et leva les deux sourcils. "Um, Harry –"
"Répond juste a la question, Malfoy. Ou bien est ce que c'est trop chaud pour toi?"
Draco secoua la tête, puis offrit à Harry un large sourire machiavélique. "Okay, donne moi une minute. Ça va me prendre un certain temps pour toutes les compter." Il regarda le vide au dessus de la tête d'Harry. "Voyons voir… il y a eu… hmm, et… bien…oui, et… et puis il y eu… oh, je peux pas oublier…" Draco rabaissa les yeux vers Harry. Il avait l'air d'essayer de ne pas rire. "Okay, Potter. J'ai ta réponse. C'est … AUCUNE!"
Ce fut le tour d'Harry de s'étrangler, "voyons, Malfoy. Tu ne peux pas vraiment t'attendre à ce que je crois que tu es toujours vierge."
Draco rougit légèrement, et croisa ses bras sur sa poitrine. "Bien," dit il. " Je le suis. Mais j'ai l'intention de changer ça avant la fin de ce jeu."
"Oh, laisse moi une pause," dit Harry, exaspéré, et ne réalisant pas vraiment le dernier commentaire de Draco. " Je ne peux pas croire que tu ne t'es pas glissé dans le dortoir des filles des Serpentards toutes ces années. Tout le monde sait qu'elles te veulent toutes."
Draco ri. "Et je ne peux pas croire que tu es aussi bouché que ça, Potter. Au cas ou tu ne l'aurais pas remarqué, et tu ne l'as évidemment pas fait, je préfère me 'glisser' dans le dortoir des garçons, merci, et les types la bas sont… comment puis je dire… quelque peu grossier, et uh, dégoûtant?"
La mâchoire d'Harry tomba, et il fixa Draco un long moment durant lequel il tourna lentement au cramoisi. Plusieurs choses qu'il avait ignorées lui apparurent soudain avec une alarmante clarté. "Oh, zut, Malfoy," dit il finalement. "Je plaisantais quand je parlais de coucher ensemble. Mais tu ne plaisantais pas, n'est pas?"
"Non." Draco pencha la tête sur le coté, et regarda Harry avec amusement pensif. " Tu es vraiment un idiot, Potter." Dit il doucement. " Pour pourquoi d'autre t'aurais je embrassé la nuit dernière? Et si tu es aussi droit, comment as tu pu l'aimer autant?"
"QUOI! Arrrgh! Je ne vais pas coucher avec toi," gémit Harry," tu es…."
" Un type visqueux?" proposa Draco calmement. "Maintenant je penses que c'est mon tour." Il s'arrêta un instant, réfléchissant. " Cavalier en F4," dit il, puis haussa un sourcil. " Est tu vierge, Potter."
Harry ferma les yeux. Il pouvait toujours sentir le sang battre dans son visage et ses oreilles. Une seconde plutôt, il pensait que la situation ne pouvait pas être pire. Mais ça l'était. Malfoy a raison – je suis un idiot. Harry avait un secret, et c'était ça. Pas même Ron ne le savait. Et le pire de tout, est que Draco ne le lui aurait probablement jamais demandé si Harry n'avait pas amené ce sujet sur le tapis. C'était simplement horrible. Sa gorge lui faisait mal, le chagrin toujours capable de s'emparer de lui sans prévenir. Harry détourna son corps de Draco et s'effondra contre le mur, la tête basse. "Non," s'entendit il dire, comme d'un endroit lointain. "Non, je ne le suis pas."
Un long moment de silence abasourdi s'en suivit. "Qui?" demanda Draco finalement, presque dans un chuchotement, comme si la parole l'avait momentanément quitté.
Harry s'éloigna du mur et se retourna pour faire face à Draco. Ses yeux rencontrèrent ceux de Draco pour une petite seconde, puis il regarda ailleurs. Je ne vais te dire ça, pensa t'il. Pas question. C'est juste trop personnel. Pense, Harry – pense a quelque chose en vitesse. Il prit un profond souffle. "Ce n'est vraiment pas cool, Malfoy." Dit il, essayant de gagner du temps, réfléchissant furieusement. " Ce n'est pas très honorable de coucher avec une fille puis de le dire partout." Il soupira dramatiquement. " Je ne devrais vraiment le dire… mais si tu dois savoir… voyons voir, la première fut Fleur Delacour. Ça se passa l'été après la quatrième année, quand j'était a la maison. Elle était venue passer un certain temps a Londres pour améliorer son Anglais, et elle me rencontra. Elle m'était vraiment reconnaissante d'avoir sauver sa petite sœur, tu sais."
"Fleur?!" souffla Draco, stupéfait. "Tu as couché avec fleur! Tu n'avais que quatorze ans!"
"J'avais quinze ans – c'était juste après mon anniversaire. Le meilleur cadeau d'anniversaire que j'ai jamais eu." Harry jeta un regard à Draco alors et éclata presque de rire bruyamment. Draco avait l'air très pale et choqué. Soudainement, Harry se sentit beaucoup mieux. Il pouvait se servir de ça après tout. "Puis," dit Harry, rougissant du sujet, " c'était Hermione – c'était l'année dernière. Et cet été passé il y eu cette mignonne fille moldue de mon ancienne école que j'ai rencontré de nouveau."
Harry haussa les épaules et sourit largement à Draco. " Que puis je dire, Malfoy – ça doit être la cicatrice. Les filles semblent simplement la trouver irrésistible."
Draco avait l'air sincèrement horrifié. " Est ce que Weasley sait," dit il finalement,"que tu as couché avec sa petite amie? Parler de se glisser! Mon dieu, Potter, je pensais vraiment que tu avais plus de classe que ça. Je ne peux pas croire que tu as couché avec Granger."
"C'est parce que je ne l'ai pas fait!" rétorqua Harry, piqué par la vérité des remarques de Draco. " Je n'ai pas couché avec Hermione. Ni avec Fleur. Ou aucune fille moldue. J'ai juste tout inventé."
Une petite foule commençait à se former dans le couloir derrière Harry et Draco, comme les élèves sortant du petit déjeuner de la grande salle s'arrêter pour les regarder. Les deux garçons, complètement inconscient de leur croissante audience, parlaient d'une voix très basse, alors seulement un mot ou deux atteignait la foule, mais il était évident par l'expression de leur visages que quelque chose d'explosif se tramait. Harry et Draco ne s'étaient plus disputés depuis un certain temps, et chacun mourrait de voir ce qui allait se passer.
Draco étudia Harry à travers des yeux plissés, mais un sourire diabolique planait sur les bords de sa bouche. "Donc la vrai réponse a ma question est…"
Oh zut, pensa Harry. Il était piégé. Il n'avait pas de moyen d'éviter la question du 'qui' a moins qu'il ne mente a propos de sa virginité. Alors il le fit. " La vrai réponse est oui, damnation," dit il. Puis une nouvelle idée vint l'esprit d'Harry, et il sourit largement à Draco. "Je t'ai vraiment fait marcher, n'est ce pas? "
Draco sourit également. "Tu sais, Potter, ça me rappelle qu'il y a une autre règle du jeu que j'ai oublié de mentionner."
Uh oh. "Et qu'est ce que c'est?" demanda Harry, essayant de paraître indifférent.
"C'est que si tu mens quand tu répond à une question, ton adversaire a le droit à deux mouvements de penalty – pas dans le réel jeu d'échec bien sur, mais ici, en personne."
"Oh," dit Harry, tournant au rouge de nouveau.
Draco attrapa le poignet d'Harry et le rapprocha. Puis il remonta ses mains lentement le long des bras de Harry jusqu'à ce qu'il le tienne légèrement par les épaules. Il regarda dans les yeux d'Harry. "Potter," dit il doucement," tu ressemble a une de ces décoration de noël, avec ces yeux verts et ce visage rouge."
" Juste finissons en, Malfoy. Tu sais quand nous commençons ça, je ne comprend vraiment pas quels sont tes vraies intentions."
"Ah," dit Draco, renforçant sa prise sur les épaules d'Harry, sa bouche a seulement un souffle de celle d'Harry. "Tu ne le sais toujours pas." Et il frappa Harry fortement au tibia.
Harry eut le soufflé coupé et saisi sa jambe. "OW, tu es un bâtard!"
"Ça c'était un," dit Draco. Puis il marcha sur le pied d'Harry. "Et deux. Ça c'est pour Granger. Elle mérite mieux de ta part, Potter."
Harry s'effondra sur le sol, une main sur son tibia douloureux, et l'autre tenant son pied lancinant. " Tu es vraiment un bâtard, Malfoy," dit il.
Draco ri. "Moi? Je ne pense pas. Je crains d'être le portrait craché de mon cher père, qui était malheureusement, mais tout à fait légalement, marié à ma mère avant que je ne sois né." Il baissa les yeux vers Harry avec un sourire parfaitement charmant. " Ton tour encore, Harry." Puis dans un tourbillon de robes, il tourna les talons et s'en alla.
Damnation, pensa Harry, comme il regardait Draco s'éloigner de lui. Damnation, il est…bien. Etourdissant, suggéra une petite voix dans l'esprit d'Harry que Harry se força a ignorer.
"HARRY!!!" Harry se tourna pour regarda derrière lui. C'était Hermione, se frayant un chemin à travers une foule d'élèves chuchotant et pouffant de rire qui se tenaient dans le couloir. Elle arriva en courant, Ron a coté d'elle. "Qu'est ce qui s'est passé? Est ce que tu vas bien?"
Ron baissa les yeux vers lui. "On venait de sortir de la grande salle et nous avons entendu qu'il y avait un combat. Je pense avoir vu Malfoy s'éloigner d'ici. Qu'est ce qu'il a fait Harry? Est ce qu'il t'a frappe?"
Harry leva les yeux vers ses deux mais et commença à rire. "Non," dit il a Ron, " il ne m'a pas frappé." Il regarda l'expression réoccupée de hermione. "Je vais bien, vraiment," dit il. Il frotta vigoureusement son tibia douloureux, puis se releva. " J'ai seulement eu de ce que je méritais."
"Qu'est ce que tu veux dire, Harry?" dit Hermione, choquée. "Comment peux tu méritais d'être frappé par Draco Malfoy? Et je croyais qu'il avait changé."
"C'est a peine s'il m'a frappé, Hermione. Regardes – je vais bien. J'ai juste dit quelque chose que je n'aurais pas du – "
"C'est fou!" dit Hermione.
"Complètement dingue!" dit Ron en même temps. Puis il sourit. "Et qu'est ce que tu as dit?"
Il reporta son regard vers Hermione et se sentit très honteux quand il se souvint de ce qu'il avait dit à propos d'elle. Oui, je méritais d'être frappé pour ça. "Um, je ne peux vraiment pas le répéter, Ron," répondit il.
Ron grogna. "C'est bien, huh? Très bien pour toi, Harry." Il donna une tape dans le dos d'Harry. "Bien pour toi."
Soudainement une voix tranchante retentit, "élèves! Vous tous – aller en classe!" Harry, Ron et Hermione se retournèrent pour voir le professeur McGonagall disperser la foule d'élèves réunie dans le couloir. Elle claqua des mains trois fois. "ALLER EN CLASSE!" le hall se vida presque instantanément comme les étudiants se dispersés dans toutes les directions.
Oh non, pensa Harry. Il sentit un noeud se former dans son estomac. Ce n'est pas bien du tout.
Le professeur McGonagall marcha d'un pas vif vers eux. Elle regarda directement Harry. "J'ai entendu des rumeurs comme quoi il y a eu une bagarre, mr. Potter, entre vous et Mr. Malfoy. Est ce que c'est vrai?"
Harry pensa qu'il pourrait rapetisser sous la sévérité de ce regard. "Non," dit Harry,"ce n'était pas une bagarre. C'était…" les mots lui manquèrent.
Ron intervint. "On a trouvé Harry ici sur le sol, professeur, et vu Malfoy partir. Je penses que Malfoy l'a frappé."
"Ron, ferme la" siffla Harry dans un souffle.
Le professeur McGonagall promena son regard de Harry à Ron, puis le reporta sur harry. "Je m'attendais a un comportement plus mature de votre part que ça," dit elle de son ton le plus sévère. " Vous êtes un étudiant de septième année, Potter, et le capitaine de l'équipe de Quidditch. Les plus jeunes élèves vous prennent pour modèle. Qu'est ce qu'ils vont penser, maintenant, vous voyons vous battre dans le hall avec un préfets?" ses lèvres étaient un mince pli de colère. "Il va y avoir une enquête," continua t elle, " mais pas de ma part. Puisque Draco Malfoy est un préfet, ce qui demande par conséquent qu'il soit un exemple pour les autres élèves, le directeur voudra gérer ça personnellement." Elle donna à Harry un autre long regard. "Je vous suggère a tous les trois d'aller en classe," dit elle, puis se tourna et s'éloigna rapidement dans la direction de sa propre salle de classe.
Harry se retourna vers Ron. "Oh, ça a beaucoup aidé, Ron. Pourquoi a tu du dire quelque chose?"
Ron regarda Harry déconcerté. "Harry, si Malfoy t'as frappé – "
"Ne t'ai je pas dit que ce n'est pas ce qui s'est passé!?!"
"Très bien, vous deux!" interrompit Hermione, saisissant leurs bras. "Arrêtez ça! Si nous n'y allons pas tout de suite, nous allons être en retard au cours de potions. Alors nous aurons des problèmes avec ROGUE!"
Fin du chapitre 3
