L'avion des Olympias atterrit à Canberra dans la matinée. Angel eut la surprise de trouver son prétendant, Karl Miller, pour l'accueillir. Elle fit mine d'être réjouie.
Angel : Karl ! Quelle bonne surprise ! Que faites-vous ici ?
Karl : J'ai insisté auprès de votre père pour vous accueillir en personne. Nous faisons ainsi un grand pas en avant dans notre relation amicale. Et me voilà !
Michael murmure : Quelle horreur !
John murmure : Jamais vu de pareilles sottises, c'est lamentable !
Karl : Alors, vos impressions sur le championnat de Beyblade ?
Angel : Malgré notre défaite, on s'est bien amusés. Les beybladeurs ont un esprit combatif hors du commun !
John : Oui, parlons un peu de leur esprit combatif.
Michael : Ils avaient un esprit tellement combatif, que les équipes perdantes en voulaient à mort aux équipes qui les avaient battues. Heureusement, il n'y a pas eu d'effusions de sang !
Angel se contenta de sourire aux blagues de ses frères, tandis que Vicky et Alice se retenaient d'éclater de rire devant le malheureux Karl, qui finirait par prendre le Beyblade en horreur. Dans la limousine qui les ramenait à l'ambassade, Angel avait hâte de retrouver ses parents et de se débarrasser de Karl au plus vite. Elle commença à trouver le temps long. Alice remarqua son ennui, elle trouva quelque chose pour la distraire.
Alice : Au fait Angel, quand tu seras rentrée chez toi, n'oublie pas d'écrire à Kai ! Tu sais, KAI ?
Angel : Oui, je pensais à ça, justement.
Karl : Kai est un de vos nouveaux amis ?
Vicky : Non, Kai est mieux que ça, c'est le petit-ami d'Angel !
Alice : Je pense qu'il restera le seul et l'unique.
Karl interrogea Angel de son regard brun. Elle fit l'innocente.
Angel : J'ai bien peur que ce soit vrai.
Le jeune homme haussa un sourcil.
Karl : De quoi a-t-il l'air, ce Kai ?
Angel chercha dans son sac une photo sur laquelle figuraient Kai et elle.
Angel : Regardez, c'est lui. Kai est aussi le capitaine des Bladebreakers, l'équipe championne du monde.
Karl examina l'individu de la photo. Angel et lui avaient l'air très proches et très attachés l'un à l'autre. Les cheveux bleus en bataille, d'étranges tatouages sur le visage, un long foulard blanc autour du cou et puis des vêtements tout aussi étranges que le personnage lui-même. Karl écarquilla les yeux d'horreur. Comment ce sinistre individu pouvait-il être avec sa chère Angel ?
Karl : Est-ce que ces marques étranges sont le symbole de son équipe ?
Angel : Euh. . . Non, pas que je sache.
Elle se tourna vers ses amies.
Vicky : Tyson, Max et Ray n'en ont pas, eux.
Alice : Moi, je les aime bien, ces tatouages. Kai est tout à fait charmant.
Karl s'indigna devant l'admiration que suscitait ce Kai.
Karl : Comment pouvez-vous trouver charmant ce . . . ce. . . ?
John : Délinquant ? Voyou ?
Karl : Oui, quelque chose comme ça !
Michael : Vous avez tort, très cher ! Kai est loin d'être un délinquant !
John : Au contraire, le jeune Kai est le petit-fils d'un riche homme d'affaires milliardaire ! Ce vieil homme négocie un tas de contrats avec les plus grandes entreprises multinationales !
Karl commença à se sentir mal à l'aise. Vicky enfonça le couteau dans la plaie.
Vicky : Et puis, il n'a plus que son petit-fils au monde. Quand il mourra, il lui léguera tout, absolument tout !
Alice : Et vous, Karl ? Votre père est encore jeune, il est loin de mourir.
Karl blémissait à vue d'oeil et Angel les laissait faire avec plaisir. Mais il trouva quelque chose à redire.
Karl : Mais lui, il est au Japon et vous, Angel, ici en Australie ! Autant dire que votre relation n'ira pas bien loin, c'est un amour voué à l'échec !
Tout le monde se tut, Angel serra les poings sur ses cuisses. Karl avait marqué un point, mais un point très très douloureux.
John pense : C'était la phrase à ne pas dire.
Michael pense : Ce prétentieux a signé son arrêt de mort.
Angel : Chauffeur, arrêtez-vous.
Chauffeur : Bien, Mademoiselle.
La limousine s'arrêta. Angel se tourna vers Karl, le regard sombre et glacial, lançant des éclairs.
Angel : Dehors.
Karl : Mais enfin. . .
Angel : Hors de ma vue ! Sortez d'ici !
Karl : Cette limousine appartient à l'ambassade !
Angel : Justement ! Dehors !
Karl hésita un instant.
John : Faut-il vous aider ?
Il sortit de la voiture sans dire un mot. Il comprit qu'il avait laissé passer sa chance de se faire apprécier d'Angel et il dut admettre que sa remarque était vraiment déplacée. Le reste du trajet se fit sans lui. Arrivés à l'ambassade, ils se précipitèrent à l'intérieur, Angel était pressée de revoir ses parents et de tout leur raconter. Elle fit irruption dans le living où ses parents discutaient avec ceux de Vicky et d'Alice.
Angel : Nous sommes rentrés !
Elle salua d'un signe de tête les parents de ses amies. Le reste de l'équipe entra.
Angel : Papa, Maman !
Mr Stevens : Nous avons tout vu, vous avez été magnifiques, les enfants !
John : Nous n'avons pas gagné.
Mme Stevens : Ce n'est pas grave, la deuxième place, ce n'est pas si mal après tout. Au fait, comment se porte ton vieil ami Kai ?
Angel : Bien, il est heureux d'être champion du monde.
Michael : Les Bladebreakers se distinguaient depuis un certain temps déjà. Ils se sont hissés jusqu'au sommet.
Mr Stevens : Mais où est passé Karl ?
Alice : Il a préféré rentrer à pied.
Vicky : Il voulait prendre l'air.
Angel : Pour être honnête, je l'ai viré de la voiture.
Mr Stevens : Pourquoi ?
Angel : John ou Michael, expliquez-lui.
Elle monta dans sa chambre, déposa ses valises et alluma son ordinateur pour écrire à Kai. Elle lui envoya un message dans lequel elle raconta qu'elle avait jeté Karl Miller et qu'elle pensait très fort à lui. Elle termina sur un « Je t'aime. Angel ».
Pour le déjeuner, Mr Stevens invita Vicky et Alice, ainsi que leurs parents à rester. L'ensemble des parents restait attentif au récit de leurs enfants. Ainsi, ils furent au courant de tout, notamment la création du cercle d'amis formé par les équipes japonaise, chinoise, américaine et bien sûr australienne. Alors qu'ils finissaient leurs desserts, un serviteur entra en compagnie de Karl Miller et de son père. Mr Stevens se leva, devinant la raison de leur présence.
Mr Stevens : Mr Miller !
Mr Miller : J'ai deux mots à vous dire ! Mon fils a eu la délicatesse de venir accueillir votre fille à l'aéroport après un long voyage, et c'est pour le remercier qu'elle le chasse de votre voiture ? Quelle ingratitude !
Agnel se leva, furieuse.
Angel : Est-ce que votre prétentieux de fils vous a informé de la raison de ma colère ? Non, bien sûr que non !
John : Evidemment, Monsieur ne sait pas qui est Kai !
Karl : Si, je sais que c'est un délinquant ! D'ailleurs, je ne vois toujours pas ce qu'il fait avec elle !
Angel : Je fréquente qui je veux ! Et Kai est tout sauf un délinquant !
Michael : Pour résumer, c'est le petit-fils d'un vieux milliardaire qui lui léguera tout à sa mort.
Alice : C'est son ami d'enfance, ils ne se sont pas vus depuis plus de dix ans.
Vicky : Kai a vraiment tout d'un gentleman. . . sauf sa froideur.
Angel : Je ferai regretter tous ceux qui manquent de respect à Kai, à commencer par vous, Miller !
Mr Miller : Surveillez votre langage, jeune fille !
Angel : Sinon quoi ?
Mr Stevens : Du calme !
Il n'y eut plus un bruit, plus un murmure. Mr Stevens posa une main sur l'épaule de sa fille pour la rassurer. Il fixa Mr Miller et son fils.
Mr Stevens : Mr Miller, j'ai une grande nouvelle à vous annoncer. Vous n'aurez plus à nous supporter car nous déménageons au Japon.
Toutes les têtes se tournèrent vers lui, Angel la première.
Angel : Papa. . .
Mr Stevens : Monsieur le Premier Ministre a eu la gentillesse de me muter au Japon pour représenter notre beau pays.
John : Waouh ! Papa sera l'ambassadeur australien au Japon ! C'est géant !
Mr Miller bouillait de jalousie. Mr Stevens avait tout pour lui : la renommée, une famille modèle, des enfants beybladeurs de talent, et cette promotion. . .
Mr Miller : Et bien, bon vent !
Lui et son fils partirent furieusement, au point que le serviteur qui les raccompagnait en craignait pour sa vie. Angel sauta au cou de son père.
Angel : Papa, c'est génial ! Quand est-ce qu'on part ?
Mr Stevens : Tu es pressée de revoir Kai, toi ! On part dans cinq jours. Alors, les enfants, ne défaites pas vos bagages.
Mme Stevens : Il faudra en prévoir d'autres.
Angel : Oui, mais Vicky et Alice ?
Maman Alice : Nous avons pris une décision pour vous deux.
Maman Vicky : J'espère que vous n'y verrez aucun inconvénient.
Papa Vicky : A mon avis, rien ne leur fera plus plaisir.
Papa Alice : Nous avons eu une conversation avec Mr et Mme Stevens. Nous avons jugé préférable de laisser partir Alice et Vicky avec vous.
Les visages des deux jeunes filles s'illuminèrent. Elles sautèrent dans ses bras de leurs parents respectifs.
Vicky : Merci !
Alice : Vous êtes les meilleurs parents au monde !
Papa Alice : Vous êtes assez grandes pour vous débrouiller sans nous ?
Alice : Oui papa, et puis John et Michael se sont bien occupés de nous pendant le championnat.
Maman Alice : A la bonne heure !
Angel : Bien, tout est réglé ! Je vais prévenir Kai !
Michael : Attends Angie ! Tu ne préfères pas lui faire la surprise ?
Angel : Euh. . . Si, pourquoi pas ?
A New-York, plusieurs jours s'étaient écoulés depuis le retour de Maya chez elle. Etant fille unique, elle s'ennuyait vite dans sa solitude. Les Kings étaient retournés à Denver, leur ville, il lui était donc impossible de les voir tous les jours et de s'entraîner avec eux. Elle faisait du mieux qu'elle pouvait pour suivre les conseils de Kai et améliorer sa technique et quand elle ne s'entraînait pas, elle restait allongée sur son lit, perdue dans ses pensées. Bientôt, ses parents se furent vite aperçus que ses amis lui manquaient terriblement. Un soir, au dîner, Maya ne semblait pas toucher son assiette et avait triste mine.
Maya : Pourquoi est-ce qu'il ne m'écrit pas ? Il m'a dit qu'il m'écrirait.
Maman : Chérie, une lettre met beaucoup de temps à arriver ici si elle part de Chine.
Maya : Ray me manque, tout le monde me manque.
Papa : Ecoute-moi, Maya. Ta mère et moi avons eu une conversation. Nous sommes conscients que Ray et tes amis te manquent et nous voulons ton bonheur. Ma petite princesse, ça te dirait d'aller vivre chez ta grand-mère en Chine ?
Maya : Chez Mamie ? Elle habite dans une ville, près du village des White Tigers !
Maman : Ça te ferait plaisir, n'est-ce pas ?
Maya : Bien sûr !
La mère se tourna vers son mari.
Maman : Tu vois, j'ai bien fait d'appeler ma mère. Elle est prête à accueillir notre princesse.
Maya : Quoi ? Voua avez déjà tout arrangé ?
Papa : On était pratiquement sûrs de ta réponse, alors c'était un jeu d'enfant !
Sa mère se dirigea vers un meuble et ouvrit l'un des tiroirs. Elle prit un papier et le tendit à Maya. Elle reconnut un billet d'avion à son nom, un aller simple pour la Chine.
Maya : Whaa ! Merci, vous êtes géniaux !
Elle embrassa sa mère et sauta au cou de son père.
Maman : Ta grand-mère est déjà au courant de tout, le jour et l'heure de ton arrivée. Par-contre, Ray ne l'est pas.
Maya : Il faut que j'appelle Ray, il va être super-content ! Je ne resterai pas longtemps au téléphone !
Elle alla l'appeler dans sa chambre. Sa mère soupira de bonheur.
Maman : J'aime tant la voir heureuse.
Papa : Les enfants s'envolent un beau jour. Je crois qu'il est temps pour elle.
Maman : Je ne remercierai jamais assez ces garçons.
Papa : Tu parles de ses amis, son équipe ?
Maman : Oui, ils me l'ont tranformée. Je ne pensais pas à quel point elle pouvait s'ouvrir. Maya s'est épanouie avec eux. Et Ray prendra soin d'elle, j'en suis persuadée.
Papa : Où qu'elle soit, elle sera toujours notre petit bébé.
Maya redescendit, excitée comme une puce.
Maya : Ça y est, Ray est au courant ! Il sera à l'aéroport. Oh ! Ce que j'ai hâte de le revoir, lui et Mamie !
Les jours juste avant son départ semblaient interminables. Elle passait son temps à s'entraîner ou à faire les boutiques avec sa mère pour trouver des tonnes de cadeaux pour Ray et sa mamie. La veille, elle emballa les cadeaux et les mit soigneusement dans sa valise et s'endormit avec beaucoup de mal, trop excitée pour pouvoir fermer l'oeil.
Le lendemain, elle embarqua à bord de l'avion après avoir embrassé ses parents.
Maya : Au revoir, je vous appelle dès que j'arrive. Venez me voir quand Papa aura ses vacances !
Papa : C'est promis, ma chérie !
Maman : Fais bon voyage, nous t'aimons !
Maya : Moi aussi, je vous aime !
Elle s'en alla en courant. Tout au long du trajet, elle attendait avec impatience le moment où l'avion atterrirait en Chine. Sa grand-mère et Ray l'attendaient à l'aéroport. Tout en poussant son caddie avec ses valises, elle cherchait du regard des personnes familières. Elle espérait reconnaître sa grand-mère, la dernière fois qu'elles s'étaient vues, c'était pour les 8 ans de Maya. Finalement, elle la reconnut assez facilement, elle avait cru voir sa mère avec quelques années en plus et des rides. Ray se trouvait avec elle ! Il la vit de loin, il courut la rejoindre, elle sauta dans ses bras et ils s'embrassèrent passionnément.
Maya : Tu m'as tellement manqué !
Ray : Toi aussi.
La vieille femme arriva lentement, le sourire aux lèvres.
Maya : Mamie ! Ça fait du bien de te revoir.
Mamie : Laisse-moi te regarder. Tu es devenue une belle jeune fille, tu ressembles tellement à ta mère.
Maya : Pas autant que Maman te ressemble.
Mamie : Tu es si jolie, je comprends pourquoi ce jeune home a été séduit.
Ray rougit un court instant.
Maya : Je vous ai vus ensemble, vous vous connaissez ?
Ray : Non mais j'ai cru voir ta mère, et comme elle ne pouvait pas être ici, j'en ai déduit qu'elle était la grand-mère dont tu m'avais parlé au téléphone.
Mamie : Il m'a proposé de t'attendre ensemble, nous en avons profité pour faire connaissance.
Maya : Je vois.
Mamie : Bien, allons à la maison, tu dois être fatiguée.
Arrivés chez sa mamie, Maya se précipita sur un téléphone pour prévenir ses parents que tout allait bien. La vieille femme installa Ray devant une tasse de thé pendant que Maya montait ses bagages dans une pièce qui serait sa nouvelle chambre. En attendant qu'elles reviennent, Ray observa une impressionnante collection de bonsaïs. Ils étaient très bien entretenus et taillés à la perfection.
Ray pense : Même chez Lee, il n'y en a pas d'aussi beaux.
Maya revint avec sa grand-mère, elle tenait quatre paquets. Les trois personnes s'assirent.
Maya : J'ai des cadeaux pour vous. D'abord toi, Mamie.
Elle lui tendit deux petits paquets.
Maya : Y'en a un qui vient de Papa et Maman, et l'autre vient de moi.
La mamie les défit. Elle découvrit un médaillon avec un symbole chinois à accrocher sur la porte d'entrée.
Maya : Maman m'a dit que ça protégerait la maison contre les mauvais sorts.
Mamie : Merci, ma chérie.
Elle découvrit dans l'autre paquet un pendentif en jade.
Mamie : Il est magnifique !
Maya : Y'a intérêt parce que j'ai dépensé toutes mes économies.
Mamie : Tu n'aurais pas dû.
Maya l'accrocha au cou de sa grand-mère.
Maya : Ce qu'il est bien sur toi. A toi, Ray.
Elle lui tendit un gros paquet tout mou accompagné d'une grande enveloppe, Ray commença par celle-ci. A l'intérieur, il y avait une photo plastifiée, elle représentait les quatre équipes, elles prenaient la pose avec Mickey qui se trouvait au centre.
Ray : Merci, ça me rappelle des bons souvenirs.
Maya : Tu pourrais la montrer aux Tigers.
Il hocha la tête puis s'attaqua au gros cadeau. C'était une peluche toute douce à l'effigie de. . .
Ray : Driger ?
Maya : On est devenus tellement célèbres que des peluches à l'image de nos spectres ont été fabriquées ! J'ai vu Dragoon, Draciel et même Tyler ! Les Dranzers étaient en rupture de stock.
Ray : Là, tu me surprends.
Maya : Au moins, tu pourras le câliner, ton Driger !
Ray se sentit affreusement gêné, il rougit jusqu'aux oreilles. Maya s'accrocha à son bras.
Maya : Allez, ne fais pas cette tête ! Par-contre, je suis sûre que Mariah et Lee rigoleront un bon coup.
Et Maya n'avait pas tort quand Ray l'emmena voir le village le lendemain. Mariah était toute folle de retrouver son amie. Maya participait aux entraînements et approfondissait certaines techniques avec Ray. Elle était de nouveau avec celui qu'elle aimait et c'était tout ce qui comptait.
Au Japon. . .
Kai s'entraînait au sous-sol du manoir, il semblait inquiet ou plutôt préoccupé. Cela faisait plusieurs jours qu'Angel ne lui avait pas répondu et il restait sans nouvelles d'elle. Peut-être se passait-il quelque chose là-bas en Australie ? Mais quoiqu'il se passait, Angel l'aurait quand même informé mais là, rien, pas un seul mail. L'un des nombreux serviteurs descendit au sous-sol.
Serviteur : Mr Kai, votre grand-père au téléphone.
Kai : J'arrive.
Il récupéra sa toupie et se dirigea calmement vers le rez-de-chaussée, en direction du téléphone. Il prit le combiné.
Kai : C'est moi.
Grand-père : Kai, l'affaire que j'ai en cours devrait prendre plus de temps que prévu. Je ne serai pas là pendant quelques jours. S'il y a un problème quelconque au manoir, préviens mon avocat Maître (Me) Kane.
Kai : Je ne vois pas quel problème il pourrait y avoir mais bon, j'appellerai Mr Kane si ça peut te faire plaisir.
Grand-père : Bien. Je reviendrai le plus vite possible.
Kai : Ne te presse surtout pas.
Il raccrocha et soupira. Quelle importance ! Que son grand-père soit là ou non, cela n'y changeait rien, le manoir semblait vide en permanence.
Une sonnerie retentit, mais il n'y prêta aucune attention. Un autre domestique prit le combiné de l'interphone.
Domestique : Oui ?
Voix : Bonjour, je viens voir Mr Kai.
Domestique : J'arrive tout de suite. Veuillez patienter.
L'homme sortit, traversa la grande allée et ouvrit le portail à une jeune fille blonde avec des lunettes de soleil.
Domestique : Veuillez me suivre.
Il la conduisit à l'intérieur et la laissa dans le hall.
Domestique : Je vais appeler Mr Kai.
La jeune fille hocha la tête. Derrière ses lunettes, elle examina les lieux. Il y avait quelques pots de fleurs mais ils ne suffisaient pas pour égayer ce hall en totalité.
Kai était retourné au sous-sol et poursuivait son entraînement. Un autre domestique vint le déranger.
Domestique : Mr Kai ?
Kai : Qu'y a-t-il encore ?
Domestique : Une personne désire vous voir.
Kai : Qui est-ce ?
Domestique : Une jeune fille.
Il espérait avoir plus de précisions mais en voyant que cet homme n'en savait pas plus, il décida d'aller voir. Ils remontèrent tous les deux et Kai se dirigea vers le hall, décidé d'en finir avec son visiteur. La jeune fille en question entendit des bruits de pas. C'était sûrement Kai. Elle releva ses lunettes sur sa tête et les cala dans ses cheveux. Kai fit son appartition, il se figea à la vue de son mystérieux visiteur.
Kai : Angel. . .
Elle lui sourit et courut vers lui, elle sauta dans ses bras.
Angel : Je suis tellement contente de te revoir !
Il la serra à son tour.
Kai : Comment se fait-il que tu sois ici ?
Angel : Mon pére a été muté au Japon ! Il est l'ambassadeur australien ! Toute l'équipe est venue, Alice et Vicky sont là aussi ! Leurs parents les ont autorisées à venir avec nous ! Et tu ne sais pas ce qu'il s'est passé avec Karl Miller ? Le pauvre a. . .
Kai la fit taire d'un baiser passionné. L'important, c'était qu'ils pourront se voir autant qu'ils le voudront puisque plus rien ne les séparait. Il se doutait bien qu'Angel avait plein de choses à lui raconter mais pour le moment, il voulait savourer leurs retrouvailles.
FINÇa y est, la deuxième partie est finie et tout est bien qui finit bien avec mon couple-vedette !! Pour l'instant, c'est fini avec le championnat de Beyblade mais la troisième partie (toujours en cours d'écriture) promet d'être riche en émotions, action, rebondissements et coups de théâtre !!! Je préfère attendre encore un peu avant d'uploader les premiers chapitres, parce qu'il faut bien que je réponde aux reviews du chap que vous venez de lire !! Je vous laisse sur votre fin mais c'est promis, la suite est pour bientôt alors surveillez le site ff.net !!
Un grand merci à tous mes lecteurs qui ont suivi l'aventure depuis le début : Kimiko, Sungirl, Kyarah, Clau, Icey-Wolf. . . (j'en ai sûrement oublié mais je pense à eux et je les remercie aussi du fond du coeur).
Valou : Là, je comprends mieux ta question. Pour Tyson et Max, j'ai quand même prévu quelque chose mais tu le découvriras en lisant ma troisième partie et pas avant mais c'est vrai qu'ils font pitié tout seuls !!. . . Encore une québécoise, vous êtes toutes du Canada ou quoi ? C'est pas un problème surtout que Internet, ça facilite le contact avec les gens du monde entier !! Vive la technologie !!! Allez grosses bises !!
Clau : Je suis désolée de te faire pleurer comme ça mais je pouvais savoir pour Alex. Bon, je vais pas te poser trop de questions si tu veux pas en parler mais si tu veux, je suis prête à t'écouter (ou lire) si t'as envie. Si c'est une histoire de coeur te prends pas la tête. Je sais, c'est plus facile à dire qu'à faire mais moi, je me suis jamais pris la tête pour un garçon mais bon la vie continue et elle est encore longue pour toi parce que tu es encore toute jeune et puis un de perdu, 10 de retrouvés !! Allez, sois pas trop malheureuse parce que j'aime pas quand les gens que j'apprécie comme toi sont malheureux !!! Mais je suis sûre que tout va s'arranger, il suffit d'être optimiste !! J'espère que les bisous que je t'envoie vont te consoler !!
Sungirl1 : Merci de m'avoir suivie, je suis très touchée !! Comme je le disais, la suite c'est pour bientôt mais il faut que je prenne de l'avance dans ma saisie !! Tu n'auras pas à attendre trop longtemps, j'espère, ça dépend comment j'avance et aussi de mon temps libre !! Mais je compte bien la mettre en ligne, ma troisième partie !! Bisous, bisous !!
Kyarah : La suite de cette fic, je l'ai finie il y a peu de temps, il me reste plus qu'à la saisir et à la mettre en ligne alors surveille bien le site !! En principe tu devrais pas attendre trop longtemps !! Bisous !!
Juste pour les curieux et impatients, le titre de la troisième partie c'est BEYBLADE 3, QUATRE ANS APRES : AMITIE CONTRE ADVERSITE. Vous l'avez tous compris, l'histoire se déroulera quatre ans après et tous les personnages ont bien grandi et des nouveaux sont prévus ainsi qu'un revenant vraiment méchant !! Et c'est un méchant, un vrai de vrai !!! En attendant de vous retrouver, je vous fais de gros bisous à tous !!!
