Ala l'épilogue.

Il est long, …

Lol…

Merci à tout ceux qui on suivi jusqu'au bout.

Pour ceux qui veulent plus de détails sur l'humiliation de Drago Malefoy, surveillez dans les jours prochains l'arrivée de la fic nommée « Cher Journal. Vs. Ron de Paradise1 et Vénusa. » Vous saurez ce qu'il s'est passé, et rirez un peu plus J ( ce sera classé humour J )

*¤*

ÉPILOGUE

- Harry ? Où es-tu ???

- Que ce passe t'il Ron ???

- Harry n'est pas là Hermione.

- Il doit être en bas, viens, on va le rejoindre…

Ils descendirent en courant vers la Grande Salle.

Une agitation anormale y régnait.

Hagrid, bien visible au milieu de la salle, hurlait de douleur. Dumbledore semblait effondré. Beaucoup pleuraient.

Ron et Hermione, le regard interrogateur, pénétrèrent dans la pièce.

Ce qu'ils virent au centre de cette pièce, sur la table, les figea d'horreur et de désespoir mêlés.

Harry, leur Harry Potter, celui que l'on nommait « Le Survivant » gisait sur la table.

Son visage était maculé de sang et de boue séchés. Son corps n'était plus qu'une plaie.

A coté de lui, il y avait un sac, posé.

Tout Poudlard était là, y compris les Serpentards.

Hermione s'effondra, retenue de justesse par Ron.

Dumbledore reprit ses esprit, et se saisit du sac, puis regarda à l'intérieur. Il en sortit un couteau, un carnet, une plume, une bouteille d'encre, et quelques récipients vides. Mrs Pomfresh pâlit. Elle reconnaissait ses ustensiles.

Dumbledore ouvrit le carnet, faisant tomber quelques feuilles de parchemin pliées.

Quatre.

Avec un nom sur chacune d'elles. Le professeur MacGonagall les ramassa, et les garda en mains.

Les yeux de Dumbledore parcoururent les lignes manuscrites dans le carnet, son regard devenant de plus en plus atterré.

Il leva le regard, affrontant ceux des élèves qui le fixaient.

« Harry Potter, n'est plus. Vous devez l'avoir déjà compris. Ceci – dit-il en désignant le carnet – est tout ce qu'il reste de lui. Ses dernières pensées. Son journal. »

Des murmures parcoururent la salle.

Hermione se réveilla.

« C'est Hagrid qui a trouvé le corps de votre jeune ami, tôt ce matin, au pied de la tour d'astronomie. Il a apparemment sauté de la tour. Et si j'en crois ce qui est écrit ici – tenant le carnet dans sa main qu'il a levée -, ce n'est pas tout. Ce n'est au contraire que la fin d'une période d'autodestruction volontaire de sa part. Je vais vous lire ceci. Mais autant vous prévenir, certains passages peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes, ou blesser ses amis. »

« 31 Août.

Cher Journal,

Ce matin, j'ai pris une décision qui va bouleverser le reste de mes jours.

Le reste des jours de tous les gens que je connais.

De toutes mes connaissances, et peut-être des gens que je ne connais pas… Qui sait…

[…]

Et ensuite, j'ai l'intention de vérifier si je suis capable de voler sans balai…

A présent, je vais ranger ce carnet dans ma poche, avec les lettres, et faire ce que je viens de dire.

Adieu à ceux qui m'ont aimé vraiment, aussi peu nombreux soient-ils…

Harry Potter… »

On entendait des sanglots éclater de toutes parts.

Les derniers instants du Survivant. Tout ce qu'il avait gardé pour lui.

Le mal qu'il se faisait pour se sentir vivre.

« Voilà, celui qui vivait à coté de nous et que nous ne connaissions pas.

Voilà ses dernières pensées et actions.

Retournez tous dans vos salles communes. Journée de deuil. Je dois avertir certaines personnes. »

Tout le monde sortit, excepté Ron et Hermione, fascinés par le mince carnet noir que tenait encore Dumbledore à la main.

- Il y a ceci pour vous – dit MacGonagall en leur tendant leurs lettres. Celle-ci est pour vous – à Dumbledore –, et je présume que je dois vous donner celle-ci également, vous savez sans doutes à qui l'envoyer.

- A qui est-elle adressée ?

- Un certain Sirius.

- Je lui ferai parvenir. Rentrez dans vos salles communes tous les deux.

*¤*

Cher Ron,

Ceci est la dernière chose que tu auras de moi.

Je t'aimais comme un frère, tu étais mon meilleur ami. Surtout ne t'en veux pas, ma décision est irréfutable. Même si tu avais connu mes intentions, tu n'aurais rien pu faire.

Rien.

Je veux juste que tu saches que si je vous ai évité Hermione et toi, c'est simplement parce que je voulais vous protéger. Vous éloigner de moi. Je présume que Dumbledore fera une lecture de mon « journal » devant tout Poudlard. Donc tu sais déjà ce que j'ai l'intention de faire, même si je l'aurai déjà fait quand tu auras cette lettre. Je ne sais que dire pour t'expliquer ce que tu ne comprendras peut-être jamais.

Si je pars, c'est parce que je sens que je suis de trop. Non pas que vraiment plus rien ne me retienne, non, mais …

Sans doute suis-je égoïste.

Sûrement même.

Mais je ne le supporte plus.

Adieu.

Harry.

PS : Surtout, ne t'arrêtes pas de vivre pour moi, je n'en vaux pas la peine.

*¤*

Ma douce Hermione,

Sache que pour moi, tu as toujours été d'une grande aide.

Même si je ne te l'ai jamais dit, comme Ron était le frère que je n'avais pas eu la chance d'avoir, toi, tu étais ma sœur.

J'ai l'impression de vous abandonner, c'est vrai, mais il est trop tard pour avoir des regrets. D'ailleurs, je n'en ai pas.

Tu es et resteras la meilleure d'entre nous.

Bien meilleure que moi.

Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi je suscite tant d'admiration, alors que tu la mérite mille fois plus que moi. Je n'ai jamais rien fait d'extraordinaire. Ou alors, jamais je n'aurais réussi sans ton aide, ou sans celle de Ron. Vous êtes plus que je ne serai jamais.

Quand tu liras ceci, tu auras sans doute eu connaissance du contenu de mon « journal », lu par Dumbledore ou un autre professeur devant toute l'assemblée de Poudlard.

Même si tu ne comprends pas forcément pourquoi, tu sauras comment.

Mais je te sais très intelligente. Seules deux personnes peuvent vraiment comprendre le pourquoi du comment. Dumbledore et toi. Je sais que tu tâcheras de tout expliquer à Ron, et aux autres.

Je sais que je ne pense pas à vous, mais… Je ne supporte plus de vivre. Même avec vous.

A jamais,

Harry…

PS : Surtout, ne t'arrêtes pas de vivre pour moi, je n'en vaux pas la peine.

*¤*

Cher Sirius,

Tu es mon parrain, et je ne te connais pas.

Je n'ai pas eu le temps de vraiment te connaître.

J'espère que je ne te manquerai pas trop. Après tout, nous ne nous connaissions guère.

Tu étais plus un ami de mon père que le mien.

Mon père… Je vais bientôt le revoir. Je lui ferai le bonjour de ta part, j'espère que tu ne seras pas contre.

Ma mère aussi.

Ils me manquent, alors que je ne les connais pas.

Je ne peux m'empêcher d'avoir le sentiment qu'ils sont morts à cause de moi.

Tu ne pourrais rien y faire.

Je vais demander à Dumbledore qu'il te fasse parvenir une copie de mon « journal », je tiens à ce qu'il garde l'original.

Je ne sais pas si tu comprendras ce qui m'a poussé à agir ainsi. Mais tu sauras au moins comment. Ce que j'ai du faire pour me sentir un temps soit peu vivant.

Il me reste peu de temps, et j'ai encore une lettre à écrire.

Adieu, cher parrain.

Harry.

PS : Je ne vaux certainement pas la peine que tu cesses de vivre pour moi, n'y penses pas un instant, je te le demande.

*¤*

Professeur Dumbledore,

Je sais que vous étiez un proche de mes parents.

Je sais que vous m'avez protégé toutes ces années.

J'ai juste une dernière chose à vous demander.

Enfin, quelques petites choses.

J'aimerais que vous fassiez parvenir à Sirius sa lettre, ainsi qu'une copie de mon « journal. » J'aimerais que vous conserviez l'original.

J'aimerais aussi que vous repartissiez mes affaires entre Ron et Hermione, suivant leur caractère. Par exemple, mon balai à Ron, ma cape d'invisibilité à Hermione, qui en fera un bien meilleur usage. Je sais que vous le ferez avec parcimonie, et équitablement.

Et je vous en remercie d'avance.

Je ne sais si vous me manquerez, de même que je ne sais si je vous manquerai, mais je pense que oui.

Merci pour tout.

Je sais que vous comprendrez.

Sincèrement votre,

Harry Potter.

*¤*¤*

Ce jour-là, bien peu de gens traînaient dans les couloirs arpentés par un Rusard qui s'arrêtait sans raison, au milieu d'un couloir, pour hocher tristement la tête.

Les cachots, déjà lugubres d'habitude, étaient obscurs : Rogue avait éteint toutes les torches, avant de s'appuyer contre un mur, et se laisser glisser jusqu'à s »affaler au sol.

Les professeurs restaient terrés dans leurs appartements, les élèves dans leurs dortoirs.

Personne n'eut le cœur à avaler quoi que ce soit.

Ron était allongé sur son lit, se vidant de son toute son eau dans ses oreillers.

Hermione faisait de même, dans son dortoir.

L'ultime lettre de Harry les avait remués. Et personne n'arrivait à les réconforter, écoutant les « Pourquoi ??? Pourquoi ??? » enragés que criaient leurs condisciples en frappant du poing sur leur lit.

Seul, assis dans son bureau, un vieil homme triste et fatigué agitait sa baguette magique au-dessus d'un petit et fin carnet noir, afin d'en faire un duplicata. Il prit Fumseck, lui confia le deuxième carnet contenant la lettre adressée à Sirius. Il avait lu sa lettre, et exécutait les dernières volontés de son protégé. De celui qui fut son protégé.

Bien loin de là, et quelques heures plus tard, un homme entre deux âges, brun, maigre, recevait la visite d'un magnifique phœnix. Pris d'un étrange sentiment, il détacha le paquet de la serre de l'oiseau, ouvrit le carnet, et lu le mot de Dumbledore, ainsi que la lettre qui lui était adressée, et le contenu du carnet. Il éclata en sanglots, ne fut plus bientôt que larmes. Sirius se laissa tomber à terre, et sombra peu à peu. Ne sachant plus ce qu'il faisait, il finit par se laisser prendre par les Aurors chargés de le ramener, et qui trouvèrent éparpillés au sol les trois manuscrits qui avaient plongé Sirius dans un état de catalepsie avancée. Atterrés par ce qu'ils y lurent, ils comprirent que le ministre ne leur disait pas tout, ils n'avaient jamais entendu parler de Parrain, ou de carnet noir concernant Potter.

Le monde sorcier était en deuil.

Ce jour là fut marqué d'une pierre noire dans l'esprit de tout le monde sorcier. Sauf pour une personne, qui rit tellement en apprenant la nouvelle, qu'elle en fit une rupture d'anévrisme. Le Seigneur des Ténèbres n'était plus. Le Survivant n'était plus.

Le ministère décréta que ce jour serait dorénavant un jour spécial, qui marquait à la fois le deuil pour la perte du Survivant, et la joie, pour la mort de Voldemort.

Ce jour là, personne ne rit, tout le monde pleura. Enfin, ceux qui connaissaient et appréciaient Harry Potter le pleuraient. Les autres… Les autres pleuraient leur maître, ou restaient insensibles. Tous… Alors que dans leurs chambres du dortoir de Gryffondor, deux élèves hurlaient leur peine.

Peine d'avoir perdu plus qu'un ami, une part d'eux-mêmes. Un frère.

Mais il les avait supplié dans ses lettres de continuer à vivre sans lui.

Et par respect pour sa mémoire, mais le cœur lourd, ils continuèrent à vivre.