Disclamer : certains perso appartiennent à Tolkien et le reste m'appartient.

Oui, cette fic a un lien avec les autres, car elle représente un passé oublié. Et désolé pour les fans de Legolas, mais moi je craque sur Gil-galad.

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Coup de foudre.

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Quand nous sommes arrivés à Mithlond, tout le monde nous regardait avec surprise et tous regardaient avec stupéfaction la jeune elfe que je tenais étroitement serrer dans mes bras. Ils devaient se demander qui elle était, et pourquoi elle était à moitié nue dans mes bras. Je trouvais que le chemin était bien long jusqu'au palais. Je lançais un regard en arrière et vis la jeune Sabrina regarder la cité avec de grands yeux émerveillés, la bouche entrouverte. Ellianar était ravi de l'avoir devant lui et il ne la lâchait pas des yeux, même si pour le moment elle était plus intéressée par la cité que par le guerrier. Enfin, nous sommes arrivés devant le palais. J'entendis Sabrina dire dans sa langue :

-Putain, c'est trop beau. MAYYY. Merde, mais réveille toi, tu rates tout là.

Je sentis la jeune fille tressaillir légèrement , mais elle ne se réveilla pas, tout ce qu'elle fit, fut de se pelotonner un peu plus contre moi et de poser sa tête sous mon menton. Dans cette position, j'avais encore plus de mal à descendre de cheval sans la faire tomber. Un des soldats me demanda s'il pouvait la prendre le temps que je descende, mais je refusais sèchement. J'étais capable de le faire. Je passais doucement une jambe de l'autre côté de l'encolure de mon cheval et me laissa glisser à terre. Elle ne bougea pas d'un pouce. Elle était vraiment épuisée. Je l'amena dans une des chambres et la coucha délicatement sur le lit. Je fis amener des médecins elfiques et ils la soignèrent.

Mais je ne pouvais rester, car mon royaume avait besoin de moi pour la reconstruction. Sauron était vaincu mais pour combien de temps. Un jour ou l'autre, il réapparaîtra et voudra reprendre les 3. Galadriel en a un, Cirdan a le second et moi, j'ai le troisième. Je dois renforcer les alliances qui existent entre les eldar et les númenoréens afin de prévenir toutes tentatives belliqueuses de Sauron et de ses créatures maudites. Et dire que j'avais pensé que May et Sabrina étaient des créatures de Sauron. Il faut que je discute avec Sabrina, elle pourra m'expliquer les raisons de leur présences ici. Je demandai donc qu'elle vienne. Je la vis venir vers moi l'air un peu surpris, je lui demandai de s'asseoir sur une chaise qu'apporta un serviteur.

-Bonjour mademoiselle Sabrina, j'espère que votre chambre vous plaît.

-Oh oui ! Enormément, je vous remercie, votre altesse.

-Alors je suis rassuré. Je souhaiterai vous poser des questions quant à votre présence dans cette forêt.

-Bien sûr, sire. Qu'elles sont – elles ?

-D'où venez-vous et que faisiez vous là-bas ?

-Nous venons d'une cité éloignée d'ici, la ville de Phoenix.

-Phoenix, je n'ai jamais entendu parler de cette cité.

-Elle est cachée dans les Alpes près de la méditerranée, c'est une cité souterraine afin d'empêcher nos ennemis de la trouver.

-Alpes, méditerranée, qu'est-ce que ces endroits ?

-Les Alpes sont une chaîne de montagne et la Méditerranée est une mer qui sépare deux continent, l'Europe et l'Afrique.

-Pourriez-vous me les montrer sur une carte ?

-Mais bien sûr, sire.

- Apportez-moi une carte je vous prie ? Demandais – je à un de mes serviteurs. Il revint avec une carte de la Terre du Milieu. Je montrais la carte à la jeune femme qui répondit :

-Je suis désolée, mais cette carte n'est pas bonne, ce n'est pas une carte d'Europe.

-Comment ? C'est peut-être une autre carte. Je vais en demander une autre.

- Je crois que cela ne sera pas nécessaire, car ces cartes ne représentent aucun pays que je connais. Mais je peux vous dessiner une carte de notre pays.

-D'accord, apportez – nous du papier et des plumes.

-Bien votre altesse.

Le serviteur s'en alla et revint quelques minutes plus tard avec du papier , une plume et de l'encre. La jeune femme commença à dessiner. Les cotes de cette terre étaient très étranges et m'étaient complètement inconnues. Cela lui prit bien 4 heures avant d'avoir terminé sa carte. Pendant ce temps, j'allais voir l'autre jeune femme. Les médecins avaient l'air très inquiet.

-Que se passe – il avec mademoiselle May ?

- Ce sont ses blessures qui nous inquiètent majesté, elles sont profondes, très profondes. Nous ne savons pas si elle pourra totalement guérir un jour. De plus, son épuisement est inquiétant, il lui faut énormément de repos, elle ne doit pas s'agiter, ou sa blessure risquerai de se rouvrir.

-Bien, s'est - elle réveillée, puis-je allez la voir ?

- En fait votre altesse, elle ne se réveille pas. Si elle survit jusqu'à demain, alors elle sera sauvée. Vous pouvez aller la voir. Cependant, elle ne vous entend pas, sire.

-Je vous remercie.

J'entrais doucement dans la pièce, et la vis endormie profondément sur le lit. Les draps cachaient sa silhouette, je m'approchais d'elle et m'assis sur un siège près deulit. Elle avait un visage serein, et calme. Son teint était pâle, il lui manquait quelque chose, comme si la vie lui avait été retirée, il n'y avait plus de couleur sur son visage. Je craignais qu'elle ne soit partie pour les cavernes de Mandos. Je lui touchais le front et sa peau était froide, mais n'avait pas le froideur de la mort. Elle frissonna un peu. Je pris une couverture et lui posa dessus. Elle soupira doucement. Je ne pus résister et lui embrassa doucement le front. Je la borda délicatement et sortit retrouver son amie.

Quand j'arrivais devant la jeune femme, elle me montra une carte d'un monde inconnu. Elle désigna les montagnes appelées Alpes qui se trouvaient à l'Est, et la mer au Sud. Mais ce ne sont pas des montagnes ou une mer que je connaissais. Qu'est-ce que cela veux dire ? Elles viendraient d'un autre monde. Mais comment cela peut-il être possible !

-Comment êtes - vous venues ici ?

- Je ne sais pas, nous étions dans la forêt noire, nous avons traversé une étrange clairière avec une pierre levé en son centre et nous sommes arrivés dans cette forêt. Je ne comprends pas comment nous avons pu arriver ici. C'est tout ce que je peux vous dire, votre altesse.

-Ce que vous me dites est très étrange.

-Je le sais votre altesse. Nous-même avons été très surprises de vous voir, sire.

-Comment cela ce fait – il que votre amie ait de telles blessures au dos ?

-KWOA ! Hurla – t – elle. Elle me fit sursauter.

-Comment, vous n'étiez pas au courant ?

-Non, elle ne parle jamais de ses batailles, pour ne pas nous inquiéter.

-Ses batailles ?

-Oui, ses batailles. Elle est celle qui combat le plus, elle est devenue une excellente tacticienne après 2000 ans de combat.

- 2000 ans, mais ce n'est pas possible. Vous avez l'air d'être tellement jeune, je ne vous donnerai que 20 ans à peine, Et quant à votre amie, je ne lui donnerai que 14 ans.

-Et pourtant, c'est la plus ancienne de nous deux. Elle a 2018 ans et j'ai 2016 ans.

-Vous vous battez depuis 2000 ans, c'est cela ?

-Oui.

-Et contre qui vous battez-vous ?

-Contre un démon, Morgoth.

Elle se rembrunit en prononçant ce nom.

-Contre Morgoth ! Mais cela ne se peut. Il a été vaincu par les Valar.

- Oui, chez vous. Mais il a ouvert une porte qui l'a amené chez nous. Et la vie a cessé. Il n'y a plus d'oiseaux, ni d'animaux. La terre est sèche, il n'y a plus de forêt. Enfin si, il en reste une. La forêt noire, là où se trouve la cité du démon.

-Mais si c'est sa cité, pourquoi y étiez-vous ?

-Pour reconnaître les lieux pour une possible attaque contre la cité.

-Combien êtes vous ?

- Environs 100 000, si on compte les blessés et les mourants. Et ce chiffre diminue de plus en plus chaque jour. Nous ne croyons plus à la victoire. De toute manière, c'est soit la mort, soit la torture. Et sachez que nous choisirons tous la mort. Nous ne voulons pas devenir des orcs.

-Ce que vous me dite est terrible. Pouvons-nous vous aider de quelque manière que se soit ?

- Merci sire. Mais vous ne pouvez envoyer des elfes se battre. Vous avez déjà suffisamment souffert, et vous ne pouvez vous battre à notre place.

-Bien. Je ne vais pas vous retenir plus longtemps. Vous pouvez aller votre amie si vous le désirez.

-Je vous remercie votre altesse.

La jeune femme partit rejoindre son amie. Les pauvres jeunes femmes, devoir combattre ce démon. Il a fallu aux races de la Terre du Milieu plus de 10 000 ans pour pouvoir le vaincre et encore, ce sont les valar qui l'ont vaincu. Je ne pense pas que leur peuple puisse réitérer cet exploit. Je vais faire en sorte qu'elles ne repartent pas dans leur monde, où elles seraient tuées toutes les deux. Je commence à bien les apprécier et je ne suis pas le seul. Ellianar trouve la jeune Sabrina très à son goût. Quant à moi, ce serais plutôt la jeune May. Elle a de l'esprit et du courage. Mais elle est encore jeune, elle n'a pas la beauté des elfes, mais elle a un charme qui ne me laisse pas de glace. Je voudrais aller la revoir, mais je me dois à mon royaume, je pourrais toujours la revoir plus tard. Elle ne risque pas de disparaître, enfin je l'espère.

Cela faisait deux semaines qu'elle était inconsciente, je restais le plus longtemps possible à son chevet, mais je ne pouvais pas toujours le faire. Alors quand je ne pouvais être près d'elle, c'était son amie qui le faisait. Nous sommes devenue amis, elle m'a appris énormément de chose sur May, sur son caractère un peu excentrique qui lui a souvent posé des problèmes, sur ce qu'elle aimait et qu'elle détestait, sur son sens de l'humour. Elle m'a fait bien rire avec les anecdotes sur ses bêtises et ses blagues. Plus j'en apprend sur elle plus j'ai envie qu'elle se réveille.

Le conseil a duré plus longtemps que prévu, le royaume est en train de se reconstruire lentement, mais je souhaiterai que cela aille plus vite. Je vais aller la voir, Sabrina ne peut pas y aller aujourd'hui car elle est partie visiter la ville avec Ellianar. Soudain j'entendis un bruit dans la pièce, le froissement de draps. En entrant dans la pièce, je la vis un peu assise sur le lit tâtant sans comprendre les bandages qui recouvraient son torse, son ventre et ses mains. Elle m'entendit entrer et se tourna vers moi. Je n'ai pu voir son visage, mais j'ai senti qu'elle a rougi comme devant la cascade. J'adore quand elle a l'air timide et candide de la sorte.

Je me suis approché doucement d'elle pour ne pas l'effrayer encore plus. Elle m'a regardé m'approcher et m'a demandé d'une petite voix douce et légèrement effrayée mais dans sa langue inconnue :

- Qui êtes vous ? Qu'est ce que je fais ici ? Est ce vous qui m'avez soigné ? Et comment sommes nous arrivé ici ? Où est Sabrina ? Depuis combien…..

Doucement, je lui posai un doigt sur ses lèvres et lui murmurai doucement :

- Ne vous agitez pas. Vous avez été gravement blessée, vous devez vous reposer. Je me nomme Ereinion, Je vous ai ramené quand vous vous êtes évanoui. Et ce n'est pas moi qui vous ai soigné, mais d'excellents médecins elfiques. Quant à votre amie, elle se promène dans la cité. Et vous avez dormi 2 enquier ( 2 semaines). Nous sommes dans la cité de Mithlond. Rendormez - vous. Vous êtes encore fatigué.

-Restez, s'il vous plaît. Je ne veux pas rester seule. Je ne veux plus rester seule. Murmura-t-elle avec un accent plus marqué que celui de son amie.

-D'accord, je vais rester jusqu'à votre sommeil. Vous êtes d'accord.

-Oui, merci. Je ne voudrais pas avoir l'air ennuyeuse mais…

-N'ayez crainte, vous ne l'êtes pas. Que désirez-vous ?

-Heu….c'est un peu dur à dire, mais vous n'auriez pas quelque chose à manger ?

- Je suis vraiment désolé, j'avais complètement oublié que vous n'aviez pas manger pendant ces 2 enquier. Je vais demander que l'on vous apporte de quoi vous sustentez.

- Oh, mais ne vous donnez pas cette peine, dites moi simplement où se trouve les cuisines et je me ferai un petit quelque chose à manger.

Elle rougit à nouveau devant mon air offusqué, et se mit à tordre le draps, pensant à juste titre que ce qu'elle venait de dire m'avais choqué. Je lui dis d'un ton autoritaire :

-Vous ne quitterez pas ce lit tant que vos blessures ne seront pas cicatrisés.

Elle avait l'air d'être proche des larmes. Je me calmais un peu et lui dis d'une voix toute radoucie :

-Vous êtes encore faible, mais je vous promet que quand vous serez guérie, je vous ferez visiter la cité. C'est d'accord ?

-Oui.

Je partis et revins quelques minutes plus tard, et je la vis levée, accoudée au balcon regardant le paysage extérieur. Elle avait l'air d'être fascinée par la vue et donc elle ne m'entendit pas rentrer dans la pièce. Elle sursauta violemment quand je la pris dans mes bras et la ramena sur le lit . Elle avait un petit air gêné qui me fit fondre. Elle avait l'air d'une enfant qui vient d'être prit la main dans le pot de confiture. Je rabattis les draps et la couverture quand je la vis un peu frissonner. Je l'aida à s'assoire. A ce moment, apparut une jeune elfe qui portait un plateau plein de victuailles. Elle le posa sur une petite table, nous salua et repartit aussi vite et silencieusement qu'elle était arrivée.

Je m'assis sur la chaise et la regarda manger. Elle ne mangea que très peu. Un petit bout de pain, et laissa le reste. Je fronçai les sourcils et la força au moins à manger la soupe, ce qu'elle fit de mauvaise grâce. Mais refusa de prendre le reste. Car dit-elle comme elle n'avait rien mangé en 2 semaines (qu'est ce c'est semaines) le fait de trop manger maintenant, risquait de la rendre malade. Mais qu'elle mangera le reste quand elle aura à nouveau faim. Je lui pris le plateau et le remis sur la table.

Ses yeux se fermaient à nouveau, elle était fatiguée et elle avait bien mangé. Je lui remis une mèche derrière son oreille et l'embrassa sur le front. Elle marmonna quelque chose dans sa langue, me prit la main et s'endormit profondément. Je voulus dégager ma main, mais je risquais de la réveiller. Elle avait une sacré force cachée dans son corps frêle. Elle se retourna dans son sommeil manquant de m'arracher le bras. Je n'eus d'autre choix que de suivre son mouvement et me coucha près d'elle. Sa chaleur me poussait au sommeil. Jamais même dans mes rêves les plus fous je n'aurais imaginé dormir dans le même lit qu'elle. Nous sommes restés comme cela une partie de la nuit. Jusqu'au moment où elle lâcha mon bras et se serra contre moi. Je me plongeais dans un sommeil elfique et ne la sentis pas reprendre mon bras et se tourner à nouveau. Nous nous sommes réveillés à peu près au même moment. Elle devait se demander à qui appartenait ce bras qu'elle serrait tout contre elle. Elle suivit le bras des yeux, et croisa mon regard. Elle lâcha vite mon bras et me demanda pardon.

-Pardon. Mais comment votre bras s'est retrouvé entre mes mains ?

J'éclatai d'un rire clair et franc. Puis je lui expliquai ce qui c'était passé durant la nuit. Elle rougit encore plus. Je surpris son regard gêné se poser sur la table, elle devait encore avoir faim. Je lui apportai à manger, et elle mangea avec un peu plus d'appétit. Ce petit rituel continua durant un mois, le temps qu'elle soit remise de ses blessures. Je vis les médecins qui me dirent :

- Ça y est votre altesse, elle peut se lever si elle veut. Elle est encore un peu faible, mais elle devrait vite se remettre totalement. Mais le plus important, c'est que ses plaies sont toutes cicatrisées et il n'y a plus aucune trace de blessures, que se soit sur le dos, le ventre et les mains.

-Elle avait des blessures sur le ventre aussi.

-Oui, mais moins grave que celles du dos.

-Peut – elle toujours avoir des enfants ?

- Nous pensons que oui, votre majesté. Mais en tout cas, c'est une race d'elfe extrêmement robuste, car une seule des blessures sur le dos aurait tué un elfe en pleine forme.

-La jeune Sabrina a-t-elle des blessures ?

-Oui, mais elles sont un peu plus anciennes et beaucoup moins graves.

-Bien, je vous remercie pour cet excellent travail. J'espère vous voir à la fête de ce soir.

-Mais ce serait pour nous un honneur votre majesté.

Je laissais les médecins et parti retrouver mademoiselle May pour lui annoncer la bonne nouvelle, qu'elle pouvais se lever. Je frappais doucement à la porte de sa chambre, mais personne ne répondit. Je fronça les sourcils et entra dans la pièce. Mon estomac me tomba dans les chevilles et mon sang ne fit qu'un tour quand je la vis en équilibre sur la balustrade du balcon. Elle faisait des mouvements aussi gracieux qu'une fée. Cependant au bout de quelques minutes, une ses chevilles flancha et elle tomba lourdement au sol. Je la vis se relever doucement. Elle s'assis et se mit à pleurer. Elle sanglotait dans sa langue :

-Je suis trop nulle. J'y arrive pas. Qu'est ce que je vais faire maintenant ? Je ne peux même pas tenir debout sans tomber. Maman, pourquoi t'es parti ? Pourquoi tu m'as laissé ? Je voudrais tellement que tu soit là avec Cédric et Louise. C'est pas juste, pourquoi est-ce que toi, papa, mon petit frère et ma petite sœur êtes partis ? Je m'en veux tellement. La dernière chose que je vous avais dit, c'est que je ne voulais plus vous voir, tout ça parce que je voulais sortir et que vous ne vouliez pas. Et je vous ai désobéi. Et quand je suis sorti voir Sab et Merry. La terre s'est fissurée et la maison est tombée dans le gouffre, tout ce j'ai pu faire c'est regardé la maison tomber. Je regrette tellement ce que je vous ai dit. Je voudrais que rien de tout ceci ne se soit jamais passé. Que nous soyons à nouveau à la maison et que nous nous disputions comme avant. J'ai tellement mal. Est ce qu'un jour cette douleur disparaîtra?

Je ne comprenais pas ce qu'elle disait, mais je sentais sa douleur, une douleur atroce qui me faisais mal aussi. Je m'agenouilla près d'elle et la pris dans mes bras pour la consoler et la calmer. Elle mit ses bras autour de mon cou et me serra fort contre elle, cachant son visage en larme au creux de mon épaule. Elle leva légèrement le visage vers moi et je ne pus me retenir. Délicatement, je lui captura doucement les lèvres en un baiser plein de douceur. J'allais l'approfondir quand j'entendis un toussotement derrière moi. Nous avons regardé en même temps vers la porte et Sabrina nous regardait avec Ellianar un sourire goguenard aux lèvres :

-Eh bien, je crois ne pas être la seule à avoir à annoncer mes fiançailles on dirait.

A suivre.