Tout pour elle



Note de l'auteur : Bon voilà la suite vous allez en savoir plus sur l'état de Faith. Et puis je tiens à dire merci à Loj (tête en l'air comme je suis j'avais oublié de la nommer dans le chapitre 2, bon mon erreur est réparée j'espère qu'elle m'en veut pas trop), à Milène, et à Klariss, je me demande bien ce que j'aurais pu faire sans elles. Et merci beaucoup pour les rivious, j'étais aux anges.


Bonne lecture !!!



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à l'hôpital

Bosco : comment va t'elle ?

Dr : elle vient de sortir du bloc, nous avons pu stopper les hémorragies mais elle a perdu beaucoup de sang. Elle est dans le coma dans un état critique. Nous feront d'autres examens demain.

Fred : on peut aller la voir ?

Dr : oui mais seulement quelques minutes et une seule personne à la fois.

Bosco : vas-y Fred !

Bosco le regarda s'éloigner avec le médecin en direction de la chambre ou Faith avait été amenée. Il se leva et recommença à tourner en rond, il avait besoin de se défouler, de taper sur quelque chose. Deux choses se bousculaient dans son esprit : l'état dans lequel se trouvait sa meilleure amie, et la manière dont il ferait payer le mec qui avait osé lui faire ça. Cet enfoiré ne s'en tirerait pas aussi facilement. Alors que la colère montait peu a peu en lui, les flashs de Faith se vidant de son sang lui revinrent à la mémoire, ces visions ne le lâchaient plus. Sully et Davis qui venaient d'apprendre la nouvelle arrivèrent dans la salle d'attente et s'approchèrent de Bosco.

Sully : comment va t'elle ?

Bosco : Ils vienent de la descendre c'est loin d'être bon ... j'dois appeler la caserne pour les prévenir.

Davis : j'vais le faire si tu veux.

Bosco : merci !

Sully : est ce que ça va ?

Elle était dans le coma, dans un état critique comment pourrait il faire si elle n était plus là, plus là à ses cotés, qui d'autre à part elle pourrait le supporter, à qui pourrait il se confier. Il ne voulait pas la perdre.

Sully : tu devrais rentrer chez toi et aller te reposer.

Bosco : hors de question !


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Dans une chambre d'hôpital

Bosco entra dans la petite chambre quand il posa son regard sur le corps de Faith, son coeur se serra. Elle était pâle et semblait si fragile, entourée par toutes sortes de machines qui la maintenait en vie. Il s'assit sur une chaise à coté du lit et prit sa main.

Bosco : allez Faith, réveille-toi ! Tu peux pas nous laisser, tu peux pas me laisser.

Il passa une main dans ses cheveux blonds.

Il ferma les yeux et les larmes commencèrent à couler. Il sanglota silencieusement Elle ne méritait pas ce qui venait de lui arriver, c'était son esprit commença à s'embrouiller, il avait tellement peur qu'elle ne s'en sorte pas, qu'elle finisse ses jours dans cette chambre d'hôpital, qu'ils ne puissent plus parler ou rire à nouveau. Il ne fallait pas qu'elle meure, il avait encore tant de chose à lui dire, il voulait qu'elle sache tout ce qu'il pensait d'elle, tout ce qu'elle représentait à ses yeux, il avait peur qu'elle parte sans savoir tout ça.

Bosco :j'vais coincer celui qui t'a fait ça, j'te le promets, j'te le promets.

Il lâcha sa main et se frotta les yeux pour essuyer les larmes qui continuaient de couler le long de ses joues. Il avait déjà pleurer devant Doc et Kim et il ne voulait pas que quelqu'un d'autre le voit comme ça. Bien qu'il était persuadé que la nouvelle que Boscorelli avait pleuré devait déjà avoir fait le tour de tout le 55°. La porte s'ouvrit et Sully vint rejoindre Bosco près du lit.

Sully : tu devrais rentrer chez toi, et aller te reposer, on t'appellera si jamais il y a du changement.

Bosco : non, je reste ici !

Il ne voulait pas partir, il avait peur qu'elle lui échappe, mais une chose était sûre demain il irait travailler, et il trouverait le mec qui avait osé lui faire du mal, même si cela implique qu'il ne puisse pas dormir, de toute façon comment serait il capable de dormir après ce qui venait de se passer.


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Post du 55°

Bosco : tu te fiches de moi ?

Christopher : Est-ce que j'ai l'air de plaisanter ?

Bosco : par pitié j'ai pas envie de jouer les nounous.

Christopher : tu patrouilleras avec Gusler que ça te plaise ou non !

Bosco sortit du bureau de son supérieur et claqua la porte. Il passa devant Gusler qui ouvrit la bouche pour dire quelque chose

Bosco : LA FERME ! ! !

Il sortit et monta dans la voiture de patrouille. Il devait avouer qu'il commençait à être un peu perdu sans elle. Gusler entra dans la voiture et Bosco démarra. Il régnait un silence de mort entre les deux officiers. Gusler ouvrit une nouvelle fois la bouche pour parler

Bosco : est ce que je t'ai donné l'autorisation de parler ? Non ! Alors LA FERME !

Bosco soupira cette journée allait être longue, très longue. Il avait réussit à avoir 1h00 de pause pour aller la voir, mais toutes ces heures passer avec ce « crétin » ne l'enchantaient guère. Le silence fut interrompu par le grésillement de la radio : « central à 55 David coup de feux aux 1024 de la 38°, appartement 7b »

Bosco : Bien reçu central.

Déjà que d'habitude c'était pas un cadeau, alors là. Bosco qui remarqua son regard insistant, lui jeta un regard noir.

Bosco : Qu'est ce que t'as ? Tu veux ma photo ?

Gusler : non est ce que ça va ?

Bosco : Est-ce que j'tai autorisé à ma poser des questions ?

Le silence retomba entre eux Ils arrivèrent à l'endroit indiqué, Doc et Carlos étaient déjà sur place.

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Appartement 7b

Bosco entra en premier et fit le tour de l'appartement suivit de Gusler. Ils virent le corps d'un homme étendu par terre sous une marre de sang, mais aucune trace d'un tireur. Bosco s'approcha de la fenêtre, et fit signe à Doc et Carlos qu'ils pouvaient monter. Il fixa l'homme allongé par terre, tous les flashs de la veille vinrent se bousculer dans son esprit, le coup de feu, la fouille de l'immeuble, et le corps à moitié en vie de Faith qui se vidait de son sang. Pourquoi fallait-il que toutes ces images lui arrivent comme ça ? Il avait l'envie soudaine de se taper la tête contre le mur pour les faire partir. La voix de Doc le sorti de ses pensées.

Doc : Bosco ?

Bosco : quoi ?

Doc : je t'ais demandé si tu avais des nouvelles de Faith.

Bosco : pas de changement, mais je vais la voir tout à l'heure.

Doc : tu nous préviens si jamais

Bosco : d'accord ! Vous ne le transportez pas à la pitié ?

Carlos : t'es sourd ou quoi ? On a dit qu'il était mort.

Bosco : j'suis pas sourd, j'ai pas entendu c'est tout, et tu me parles sur un autre ton !

Carlos : c'est bon, faut pas t'énerver comme ça ! C'est pas de notre faute si t'es dans la lune.

Bosco (s'approchant dangereusement de Carlos) :t'en veux encore une, c'est ça ? Tu veux que je mette mon poing dans ta gueulle ?

Carlos : non, je m'en passerais ! Par contre je veux bien t'en mettre un.

Doc vint s'interposer entre eux c'était pas le moment de se battre.

Doc : oh ! Les gars calmez-vous, Carlos retourne dans l'ambulance !

Carlos : mais c'est

Doc : fais ce que je dis !

L'ambulancier redescendit, furieux. Doc se tourna vers Bosco.

Doc : Bosco je crois vraiment que tu devrais te calmer, je sais c'est dur pour toi. Mais le fait de cogner sur tout ce qui bouge ne va pas arranger les choses. Et tu ne t'attireras que des ennuis.

Bosco : mais ce

Doc : écoute c'est Carlos, et tu ne devrais pas t'énerver comme ça !

Bosco : je n'ai pas d'ordre à recevoir !

Doc :ce n'est pas un ordre, mais un conseil.


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55 David, ou presque

«Central à 55 David scène de ménage au 57 de la 37° »

Bosco : Bien reçu central.


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Sur les lieux

Femme : ARRETE !

Homme : Quoi, qu'est ce que t'as ? Tu l'ouvres plus là !

Bosco descendit de la voiture. L'homme tenait une grande barre en fer avec laquelle il avait déjà frappé plusieurs fois sa femme.

Bosco : lâchez ça tout de suite !

Homme : LA FERME !

L'homme recommença à frapper sa femme. Bosco s'approcha de lui et donna un coup de poing dans l'estomac de l'homme, qui s'écroula à terre. Bosco se jeta sur lui et commença à lui taper dessus, et à lui taper dessus

Bosco : alors qu'est ce que t'as ? Tu fais moins le malin. Tu vois ce que ça fait quand on se fait taper dessus.

Bosco continua à la frapper. Gusler resta là, sans bouger, surpris par l'attaque de Bosco. Sully et Ty arrivèrent à ce moment là et sortirent rapidement de la voiture.

Sully : BOSCO !

Ils le séparèrent de l'homme qui n'arrêtait pas de se tordre de douleur.

Bosco : laisse moi !

Sully : Bosco arrête !

Homme : c'est un malade ce type. Faut le faire enfermer !

Bosco :répète un peu !

Sully (retenant Bosco) : Bosco ça suffit !

Bosco : je vais lui refaire le portrait.

Sully : je crois que tu l'as déjà suffisamment abîmé comme ça !


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à l'hôpital

Bosco : Dr est ce qu'il y a du changement?

Dr : nous avons refait quelques examens et les coups de couteaux qu'elle a reçut au thorax lui ont gravement endommagé le système respiratoire. Elle a besoin d'une transplantation cur-poumons le plus vite possible, sinon ...

Bosco : sinon quoi?

Dr : elle mourra, désolé.

Bosco : sur qui allez vous prélever les organes?

Dr : et bien nous avons fait des recherches et pour le moment il n'y a rien de disponible, mais nous l'avons mit sur la liste des très urgent.

Bosco : il n'y a personne ... rien ...

Dr : oui mais ...

Bosco : il faut être mort pour pouvoir lui donner ?

Dr : oui mais ...

Bosco : si je me flingue là, vous lui donnerez mes organes !

Dr : soyez raisonnable, ça ne sert a rien de faire ça. Vous n'êtes peut être même pas compatible. Je suis désolé !

Bosco (commençant a s'énerver) : VOUS ETES DESOLE ,VOUS ETES DESOLE ,mais vous n'êtes même pas fichus de lui trouver ces organes ! Vous êtes payé à rien foutre ma parole !

Dr : calmez vous !

Bosco (qui commence a chauffer) : ME CALMER ! ME CALMER ! ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE !

Doc et Carlos qui arrivait à ce moment là le regardèrent s'éloigner en direction de la chambre de Faith. Fred était assit près du lit.

Fred : tu peux rester avec elle? Je dois aller faire un tour.

Bosco : bien sûr !

Fred sort et Bosco s'assoit sur la chaise. Il prend sa main dans la sienne.

Bosco : Faith ...

Il s'interrompit un moment le temps de ravaler un sanglot. Il sentait un grand vide en lui, elle lui manquait terriblement.

Bosco : je te jure ... on va te trouver ces organes, même si pour ça il faut que je les arrache au premier déchet que je croise.

Doc et Carlos arrivent à ce moment.

Doc : on vient d'apprendre pour la greffe.

Bosco (sur un ton sec) : et alors?

Carlos : faudrait peut être voir à te calmer !

Bosco : LA FERME! J'ai pas besoin de me calmer, je vais très bien.

Carlos : tu t'es pas regarder, t'as vu comment t'as parlé au médecin.

Bosco : j'ai pas besoin de ton avis ! Alors laisse moi tranquille !

Doc : oh, calmez vous !

Doc regarde le poignet de Bosco.

Doc : qu'est ce qui t'es arrivé?

Bosco : j'ai foutu une raclé à un mec qui battait sa femme.

Doc : t'as pas fait voir ça à un médecin?

Bosco : non !

Carlos : tu devrais pourtant, t'as peut être besoin de points de sutures.

Bosco : LA FERME !

Doc : ça suffit maintenant, vous ne pouvez pas arrêter de vous engueuler 2 minutes !

Carlos : je descends à la cafèt vous voulez que je rapporte quelque chose?

Doc : je te rejoins, Bosco tu viens avec nous?

Bosco : non, j'ai pas faim.

Carlos : tu sais c'est pas parce que tu ne vas pas manger que ça va la faire sortir du coma.

Bosco (se levant de sa chaise) : je crois que t'as pas bien compris. Il faut que je le dise en quelle langue? Lâche moi j'ai pas besoin de toi ici, je ne veux plus que tu m'adresse la parole !

Doc : Bosco, calme toi.

Carlos : je me casse!

Il sort de la pièce.

Doc : pourquoi est ce que tu t'énerves comme ça?

Bosco : je m'énerve sur ce crétin si je veux.

Doc (qui pousse un soupire) : bon je vais manger, t'es sûr que tu veux rien manger?

Bosco : comment veux tu que j'avale quoi que se soit?

Doc sort.


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à la cafèt

Carlos : qu'est ce qui lui prend d'agir comme ça?

Doc : c'est normal, Faith ne va peut être pas s'en sortir,il est un peu sur les nerfs.

Carlos : ben ses nerfs qu'il les passe sur quelqu'un d'autre que moi.

Doc : oui, mais si tu évitais de le provoquer aussi.

Carlos : je le provoque pas.


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chambre d'hôpital

Bosco : Faith, tu me manques tu sais. Je sais pas ce que j'vais faire sans toi, si on ne te trouve pas ces organes. Je sais que je ne devrais pas m'énerver comme ça sur tout ce qui bouge, mais je ne peux pas m'en empêcher, c'est plus fort que moi comment je pourrais rester calme alors que t'es ici, entre le vie et la mort. J'aimerais tant en faire plus pour toi, mais la seul chose que je puisse faire c'est d'attraper ce gars, je crois que je vais le tuer, je sais que si tu le pouvais tu m'en empêcherais mais je te jure que ce type ne restera pas longtemps dehors, j'te promets de te venger, j'te le promets.

Il ferma les yeux pour essayer de se calmer, pourquoi fallait il que ça lui arrive, il ne voulait toujours pas admettre le fait qu'elle ne puisse pas s'en sortir, qu'ils ne puissent peut être plus jamais parler, à qui pourrait il se confier si elle n'était plus là. c'était la seule personne en qui il avait confiance, et celle qu'il respectait le plus, il ne pouvait même pas imaginer sa vie sans elle.


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55 David

Le silence régnait encore dans la voiture, ils ne s'étaient échangés que le strict minimum nécessaire lors de leurs interventions.

Gusler : je crois que ...

Bosco : LA FERME! Je t'ai déjà dis de ne pas l'ouvrir!

Gusler : mais je ...

Bosco : si tu l'ouvres encore une seul fois, je te jure que je t'arrache moi même ton coeur et tes poumons.

Ils arrivèrent sur les lieus d'un accident, plusieurs voitures étaient encastrées les une dans les autres, et les ambulanciers s'occupaient des derniers blessés. Bosco s'approcha de Kim et d'Alex, alors que Gusler restait à l'écart de peur d'énerver une nouvelle fois Bosco.

Kim : qu'est ce qu'il t'est arrivé au poignet?

Bosco (sur un ton sec) : j'ai tabassé un type.

Alex : tu l'as pas fait voir a un médecin?

Bosco : pourquoi est ce que tout le monde veut que je le fasse voir à un médecin?

Kim : car il faut te désinfecter et tu as probablement besoin de quelques point de sutures.

Bosco : j'en ai rien a foutre !

Alex : calme toi!

Kim: viens avec moi !

Bosco : non! Je ...

Kim : t'ais-toi !

Elle le tira par le bras et l'obligea à la suivre jusqu'à l'ambulance.

Bosco : je ...

Kim : assied toi!

Quelque chose attira l'attention de Bosco.

Bosco : Kim baisse toi!

Il poussa Kim à terre ...



Note de la fin : vous avez vu comment j'ai coupé le chapitre (gnagnagna rire machiavélique), j'espère que ce chapitre vous a plut, faut pas hésitez a m'envoyer des rivious. Bon faut que j'aille terminer de lire l'épisode pilote « lions et loups » la spin off de Loj.