ESPOIR
Les personnages ne m'appartiennent pas ils sont la propriété de Marvel.
Bobby est sous le choc de son dernier combat.
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Le professeur Xavier m'a dit combien il était fier de moi, c'est étrange en temps normal j'aurais été heureux de cela, mais ce n'est pas le cas. Mon esprit est ailleurs dans une pièce trop éclairée, froide et impersonnelle, dans le sous sol de l'Institut au coté de celle que j'aime.
Il voit bien que je n'ai pas envie de lui parler, pas besoin qu'il utilise sa télépathie pour ça, d'ailleurs avec moi il ne doit pas s'en servir souvent, il me connaît trop bien. Cela fait deux ans que tous les jours il me croise dans les couloirs de ce complexe, qu'il me donne des cours de littérature. Il sait que je lui en veux de nous avoir envoyé là- bas sans réelle préparation, un Xmen et trois nouveaux promus face à la confrérie des mutants, on n'avait aucune chance. Je lui en veux aussi de ne pas avoir prévu ce qui est arrivé à Malicia son pouvoir est trop instable pour pouvoir être correctement utilisé.
Il y a des fois ou j'ai envie de l'enfermer dans une bulle de verre, endroit sur ou personne ne pourrait lui faire de mal, elle y serait protéger de tous les malheurs que la vie peut nous apporter, mais je sais très bien que c'est impossible de toutes façons elle ne le supporterait pas.
Voila à quoi je pense alors que je suis à son chevet à l'infirmerie, cela fait deux jours que je la veille. A cet instant elle a l'apparence du sénateur Kelly mais qui sait à qui elle ressemblera après. Je donnerai tout ce que j'ai pour revoir ses magnifiques yeux et sa mèche blonde mais cela est impossible je ne peux rien faire pour elle, à part être là. Le professeur Xavier prétend qu'il faut du temps pour que ces métamorphoses cessent, le docteur Mac Coy, spécialiste en génétique, est d'accord avec lui, mais ils n'en ont rien à faire qu'elle souffre le martyr à chaque fois qu'elle prend une nouvelle apparence.
Je sais bien que c'est faux, ils sont aussi inquiets que moi, mais eux continuent à croire en un mot qui s'efface peu à peu de mon vocabulaire le mot espoir.
Elle dort paisiblement, je me demande de qui elle rêve : moi ? Logan? Pyro ? Scott et Jean ?...Elle doit imaginer qu'elle peut toucher les gens sans aucun risque, peut être rêve-t-elle qu'on s'embrasse.
Cela faisait quatre heures que je dormais, je n'avais pas senti le sommeil m'envahir. Malicia est réveillée. Depuis combien de temps ? Je ne saurai le dire, tout ce que je sais c'est que lorsque j'ai ouvert les yeux elle m'observait, en me rendant compte de cela j'ai eu une soudaine envie de sortir de cette chambre ou était allongée une étrangère et de retrouver Malicia, ma Malicia, mais le problème c'est qu'elle était là sous l'apparence de Tornade. Je murmure quelques excuses et quitte précipitamment la pièce, je veux m'enfuir le plus loin possible mais je m'arrête dans les jardins de l'Institut, à cette heure-ci ils sont déserts tous les élèves étant en cours
Je peux enfin respirer l'étau qui comprimait mon c?ur se relâche peu à peu.
J'ai peur, peur de ne pas être à la hauteur, peur que rien ne redevienne jamais comme avant. Le professeur X a du sentir cette peur m'envahir car de la fenêtre il me fait signe de venir le rejoindre. Je ne sais pas quoi faire je n'ai toujours pas envie de lui parler, mais à qui d'autre je pourrais m'adresser à part lui ? Soudain je ressens un vide immense somme si je me retrouvais seule au milieu d'une foule immense. Peu à peu ils me quittaient tous d'abord ma famille puis Pyro, le professeur Grey, Scott, et maintenant Malicia. Je sais bien qu'elle est toujours là mais ce n'est pas l'impression que j'ai.
Le professeur X, à la fin de notre conversation, me demande de me rendre en salle des dangers. Je m'exécute la mort dans l'âme, je n'avais jamais pénétré dans ce lieu qui sert de salle d'entraînement aux Xmen. Pyro et moi avons souvent imaginé à quoi elle ressemblait, on rêvait de s'y affronter. Tout cela est bien loin ! Cette salle n'a apparemment rien d'exceptionnel à part le fait qu'elle soit haute de plafond et qu'elle soit totalement vide.
La porte se rouvre laissant entrer Tornade, les cernes qu'elle a sous les yeux témoignent de son inquiétude quant à la santé de Kurt, depuis qu'il a été conduis à l'infirmerie elle ne l'avait pas quitté une seule seconde. Un lien particulier les unis comme s'ils étaient les seuls à comprendre ce que ressent l'autre sur cette terre.
Le professeur lance un programme de réalité virtuelle reprenant un certains nombre de membres de la Confrérie des mutants. Ça doit être la seule façon qu'il a trouvé pour nous rendre confiance en nous. Pendant que je réfléchis sur les méthodes qu'emploie le professeur je me fais attaquer par Vif-argent. C'est peut être de la réalité virtuelle mais la douleur n'a rien de virtuel !
Je me jette sur mon adversaire, le congèle entièrement et donne un violent coup de pied dans le bloc de glace, ce qui a pour effet de le faire voler en éclats. Je ne vois même pas ce que fait Tornade car je suis trop aveuglée par ma propre colère. Si le professeur n'avait pas arrêté le programme je crois bien que j'aurais fini par attaquer l'ancienne déesse, mais de toutes façons le télépathe n'a pas le choix, tous les ennemis que l'on devait affronter nous les avons exterminé, Ororo a électrocuté Mystique et foudroyé le Crapaud. Je peux lire dans les yeux du professeur Xavier l'inquiétude que notre comportement a suscité chez lui alors qu'il nous demande d'aller nous changer et de venir le rejoindre dans son bureau.
Je ne sais pas comment j'ai fait pour arriver dans le vestiaire, l'excitation du combat est toujours en moi, l'impression de surpuissance ne m'a toujours pas quitté. Est cela que ressentait et que ressent Pyro ?
Je me déshabille et me glisse sous la douche, ces gouttes qui coulent le long de mes joues sont elle des gouttes d'eau ou des larmes ?
Je pleure, je m'effondre sur le carrelage blanc, à cet instant une idée affreuse me traverse l'esprit. Et si mes parents avaient raison, si j'étais vraiment un danger pour les autres ? Dans ce cas il ne me resterait qu'une solution la mort, ainsi je balayerai à jamais la souffrance de mon existence et de toutes façons qui pleurerait ma mort ? Mais cela est vite remplacé par l'image du merveilleux sourire de Malicia.
Je me relève difficilement, me rhabille et au lieu de me diriger vers le bureau du professeur X, je me rends dans la chambre de Malicia. Elle est réveillée et a retrouvé son apparence normal, elle me tend sa main gantée, je la prends délicatement dans les miennes et l'embrasse doucement, comment ai-je pu penser ne serait ce qu'une milliseconde à la quitter à jamais ? Elle essaye de me parler mais elle est encore trop faible, son pouvoir aussi est affaibli. J'en profite pour l'embrasser tendrement sur les lèvres. Je peux lire dans ses yeux tout l'amour qu'elle me porte, je caresse son visage jusqu'au moment ou je sens qu'elle absorbe mon énergie, je m'écarte d'elle à regret, je peux voir des larmes perler sur ses joues. Je lui murmure à l'oreille combien je l'aime, elle essuie ses larmes et m'adresse un sourire timide. Je ressors de la chambre le c?ur plus léger qu'en y entrant.
J'adore les feedbacks alors ne vous gênez pas et si vous voulez quelque chose en particulier pour la suite de cette fic n'hésitez pas à demander. sorrynowm@hotmail.com
Le professeur Xavier m'a dit combien il était fier de moi, c'est étrange en temps normal j'aurais été heureux de cela, mais ce n'est pas le cas. Mon esprit est ailleurs dans une pièce trop éclairée, froide et impersonnelle, dans le sous sol de l'Institut au coté de celle que j'aime.
Il voit bien que je n'ai pas envie de lui parler, pas besoin qu'il utilise sa télépathie pour ça, d'ailleurs avec moi il ne doit pas s'en servir souvent, il me connaît trop bien. Cela fait deux ans que tous les jours il me croise dans les couloirs de ce complexe, qu'il me donne des cours de littérature. Il sait que je lui en veux de nous avoir envoyé là- bas sans réelle préparation, un Xmen et trois nouveaux promus face à la confrérie des mutants, on n'avait aucune chance. Je lui en veux aussi de ne pas avoir prévu ce qui est arrivé à Malicia son pouvoir est trop instable pour pouvoir être correctement utilisé.
Il y a des fois ou j'ai envie de l'enfermer dans une bulle de verre, endroit sur ou personne ne pourrait lui faire de mal, elle y serait protéger de tous les malheurs que la vie peut nous apporter, mais je sais très bien que c'est impossible de toutes façons elle ne le supporterait pas.
Voila à quoi je pense alors que je suis à son chevet à l'infirmerie, cela fait deux jours que je la veille. A cet instant elle a l'apparence du sénateur Kelly mais qui sait à qui elle ressemblera après. Je donnerai tout ce que j'ai pour revoir ses magnifiques yeux et sa mèche blonde mais cela est impossible je ne peux rien faire pour elle, à part être là. Le professeur Xavier prétend qu'il faut du temps pour que ces métamorphoses cessent, le docteur Mac Coy, spécialiste en génétique, est d'accord avec lui, mais ils n'en ont rien à faire qu'elle souffre le martyr à chaque fois qu'elle prend une nouvelle apparence.
Je sais bien que c'est faux, ils sont aussi inquiets que moi, mais eux continuent à croire en un mot qui s'efface peu à peu de mon vocabulaire le mot espoir.
Elle dort paisiblement, je me demande de qui elle rêve : moi ? Logan? Pyro ? Scott et Jean ?...Elle doit imaginer qu'elle peut toucher les gens sans aucun risque, peut être rêve-t-elle qu'on s'embrasse.
Cela faisait quatre heures que je dormais, je n'avais pas senti le sommeil m'envahir. Malicia est réveillée. Depuis combien de temps ? Je ne saurai le dire, tout ce que je sais c'est que lorsque j'ai ouvert les yeux elle m'observait, en me rendant compte de cela j'ai eu une soudaine envie de sortir de cette chambre ou était allongée une étrangère et de retrouver Malicia, ma Malicia, mais le problème c'est qu'elle était là sous l'apparence de Tornade. Je murmure quelques excuses et quitte précipitamment la pièce, je veux m'enfuir le plus loin possible mais je m'arrête dans les jardins de l'Institut, à cette heure-ci ils sont déserts tous les élèves étant en cours
Je peux enfin respirer l'étau qui comprimait mon c?ur se relâche peu à peu.
J'ai peur, peur de ne pas être à la hauteur, peur que rien ne redevienne jamais comme avant. Le professeur X a du sentir cette peur m'envahir car de la fenêtre il me fait signe de venir le rejoindre. Je ne sais pas quoi faire je n'ai toujours pas envie de lui parler, mais à qui d'autre je pourrais m'adresser à part lui ? Soudain je ressens un vide immense somme si je me retrouvais seule au milieu d'une foule immense. Peu à peu ils me quittaient tous d'abord ma famille puis Pyro, le professeur Grey, Scott, et maintenant Malicia. Je sais bien qu'elle est toujours là mais ce n'est pas l'impression que j'ai.
Le professeur X, à la fin de notre conversation, me demande de me rendre en salle des dangers. Je m'exécute la mort dans l'âme, je n'avais jamais pénétré dans ce lieu qui sert de salle d'entraînement aux Xmen. Pyro et moi avons souvent imaginé à quoi elle ressemblait, on rêvait de s'y affronter. Tout cela est bien loin ! Cette salle n'a apparemment rien d'exceptionnel à part le fait qu'elle soit haute de plafond et qu'elle soit totalement vide.
La porte se rouvre laissant entrer Tornade, les cernes qu'elle a sous les yeux témoignent de son inquiétude quant à la santé de Kurt, depuis qu'il a été conduis à l'infirmerie elle ne l'avait pas quitté une seule seconde. Un lien particulier les unis comme s'ils étaient les seuls à comprendre ce que ressent l'autre sur cette terre.
Le professeur lance un programme de réalité virtuelle reprenant un certains nombre de membres de la Confrérie des mutants. Ça doit être la seule façon qu'il a trouvé pour nous rendre confiance en nous. Pendant que je réfléchis sur les méthodes qu'emploie le professeur je me fais attaquer par Vif-argent. C'est peut être de la réalité virtuelle mais la douleur n'a rien de virtuel !
Je me jette sur mon adversaire, le congèle entièrement et donne un violent coup de pied dans le bloc de glace, ce qui a pour effet de le faire voler en éclats. Je ne vois même pas ce que fait Tornade car je suis trop aveuglée par ma propre colère. Si le professeur n'avait pas arrêté le programme je crois bien que j'aurais fini par attaquer l'ancienne déesse, mais de toutes façons le télépathe n'a pas le choix, tous les ennemis que l'on devait affronter nous les avons exterminé, Ororo a électrocuté Mystique et foudroyé le Crapaud. Je peux lire dans les yeux du professeur Xavier l'inquiétude que notre comportement a suscité chez lui alors qu'il nous demande d'aller nous changer et de venir le rejoindre dans son bureau.
Je ne sais pas comment j'ai fait pour arriver dans le vestiaire, l'excitation du combat est toujours en moi, l'impression de surpuissance ne m'a toujours pas quitté. Est cela que ressentait et que ressent Pyro ?
Je me déshabille et me glisse sous la douche, ces gouttes qui coulent le long de mes joues sont elle des gouttes d'eau ou des larmes ?
Je pleure, je m'effondre sur le carrelage blanc, à cet instant une idée affreuse me traverse l'esprit. Et si mes parents avaient raison, si j'étais vraiment un danger pour les autres ? Dans ce cas il ne me resterait qu'une solution la mort, ainsi je balayerai à jamais la souffrance de mon existence et de toutes façons qui pleurerait ma mort ? Mais cela est vite remplacé par l'image du merveilleux sourire de Malicia.
Je me relève difficilement, me rhabille et au lieu de me diriger vers le bureau du professeur X, je me rends dans la chambre de Malicia. Elle est réveillée et a retrouvé son apparence normal, elle me tend sa main gantée, je la prends délicatement dans les miennes et l'embrasse doucement, comment ai-je pu penser ne serait ce qu'une milliseconde à la quitter à jamais ? Elle essaye de me parler mais elle est encore trop faible, son pouvoir aussi est affaibli. J'en profite pour l'embrasser tendrement sur les lèvres. Je peux lire dans ses yeux tout l'amour qu'elle me porte, je caresse son visage jusqu'au moment ou je sens qu'elle absorbe mon énergie, je m'écarte d'elle à regret, je peux voir des larmes perler sur ses joues. Je lui murmure à l'oreille combien je l'aime, elle essuie ses larmes et m'adresse un sourire timide. Je ressors de la chambre le c?ur plus léger qu'en y entrant.
J'adore les feedbacks alors ne vous gênez pas et si vous voulez quelque chose en particulier pour la suite de cette fic n'hésitez pas à demander. sorrynowm@hotmail.com
