Chapitre 2

Le commencement

« -Non, non. Vous pouvez rester, me dit Legolas.

Je m'approche du balcon et regarde les environs. Une étendue spectaculaire de forets se livre à mes yeux. Une question me trotte la tête :

-Pourquoi êtes-vous revenu?

-Mais je croyais que vous le saviez!

-Non, la vérité. Je sais que vous êtes né ici, mais il y a beaucoup de nobles personnes qui sont nées ici et qui ne voudraient surtout pas donner leur vie pour d'autres personnes.

-C'est parce que j'ai été un des compagnons de la communauté de l'Anneau, et je connais le chemin du Mordor. Alors la tâche serai plus facile à accomplir si on en connaît le chemin. Et puis j'ai pensé qu'avoir de la companie vous serai utile dans ce périlleux voyage...

-Mais comment saviez-vous que ce serai moi l'élue?

-Ça, c'est mon secret. »

Et puis il s'en va, me laissant seule contempler l'immensitée des forets. Si il connaît vraiment le chemin du Mordor, cela veut-il dire qu'on réussira notre mission? Non, c'est absurde. On poura se faire tuer n'importe-quand si on sort de Fondcombe.

***

Le matin ,je suis révéillée par le cri de l'engoulevent. Un cri d'oiseau que je n'avais pas entendu depuis fort longtemps, surtout dans ces contrées desormais perdues.

Je m'habille, en essayant de ne pas trop faire paraître les larmes qui coulent sur mes joues, mais sans trop savoir pourquoi, car il n'y a personne autour de moi. Et voilà. Je rentre mes 2 dagues Elfiques dans leurs fourreau, prens mon arc, et je suis prête. Je respire un grand coup, et sors enfin de la chambre. Legolas m'attends près de la porte de la sortie. Je tremble, comme une feuille qui tombe un doux matin d'automne. Mais la fraiche brise qui s'étend sur mon visage m'apaise peu à peu, me laissant plus sure de moi. Non. Je ne veux pas être l'Élue, mais d'un côté je le veux, pour arrêter cette menace constante. Finalement je m'avance vers la sortie, plus insecure toutefois. Elrond et Legolas sont là. Ils me regardent, incertains. Elrond parle le premier :

« -Avez-vous bien dormi? »

Je ne sais quoi répondre. Mais quelques sons sortent de ma bouche :

« C'était plutot une nuit où on réfléchit aux choses qu'on voudrait qu'il se passe, et d'autre qu'on ne voudrait pas.

-Ne vous inquiétez pas. Legolas est avec vous.

-C'est ce qui m'inquiaite le plus... »

J'avais prononcé ces paroles en un souffle, pas sure qu'ils m'aient bien entendu.

Enfin, Elrond nous dit ses éternels aurevoirs, comme ils les fait d'habitude. Nous partons, et je regarde ma terre natale s'éloigner peu à peu sous mes yeux, pour, quelques heures plus tard, ne devenir qu'un tout petit point minuscule à peine visible. Je soupire. Penser à cette terrible mission me fait frémir. Nous marchons depuis un bout de temps, sans que je ne m'en aperçoive. Legolas essaie tant bien que mal de me rassurer, mais rien n'y fait. Je reste toujours aussi songeuse et désemparée. Aucune parole du monde ne pourrais me réconforter. Aucune.

* * *

Nous marchons depuis quelques jours déjà, ayant mangé que du Lambas. Legolas se fait de plus en plus discrait, mais reste toujours aussi attentif à ce qui se passe. Chaque pas nous rapproche du Mordor, pays des Ombres. De plus en plus je sens quelque chose s'emparer de moi, me rongeant un peu de ma force et de mon énergie. J'ai beau manger toutes les réserves de nourriture, mais je ne croit pas que cela pourrait vraiment m'aider... Legolas fait signe de s'arreter. Je m'assois sur un tronc d'arbre tombé.

« -Ah! Enfin. Je commençais à être fatiguée...

-Chut! »

Il regarde autour de lui, écoute, puis dit :

« - Des Orques! Vite! Fuyons!

-Quoi?! Comment ça des Orques? Dans ces contrées perdues?!

-Le moment n'est pas aux explications! Venez! »

Il me prends par la main, et nous fuyons le plus vite possible, sans que cela donne grand chose, nous sommes déjà encerclés par la troupe d'Orques. Je me vide de tout espoir. Ils vont nous tuer, c'est certain. Legolas me souffle à l'oreille des mots en Elfiques que les Orques ne comprennent pas. Mais moi, je les comprends :

« -À mon signal, prends ton arc et tue le plus d'Orques possible. »

Quelques secondes plus tard, il donne le signal, et la battaille commence. Les flèches volent de partout, tuant des Orques qui ont la malchance d'en croiser une. Je tire le plus vite possible, à l'aveuglette. Je n'ai pas le temps de viser, et je continue de cette manière, même si Legolas me le reproche. Mais j'aurais tout de même dû suivre ses conseils, car une flèche me transperce la cuisse gauche. Je crie à m'en défaire les veines de la gorge. J'ignorais que ça faisais aussi mal. Enfin, je laisse mon arc et je prends la grande épée que Elrond m'a donné. Sans que je ne m'en aperçoives, je commence à dire des phrases en viel Elfique. Puis, je tombe à terre, assomée de douleur.

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Enfin! J'espère que s'est assez long!!! Et puis n'oubliez pas les reviews!!!!!!!!!

Iuliana, ou Galadwen, même chose...