Nom de l'auteur : Olessya
Titre : Sous le masque.
Genre : Sérieux, Lemon
Personnages principaux : Masque de mort, Saga, Camus, Hyoga, Mû, Milo…
Note : Débute avant la bataille du Sanctuaire.
SOUS LE MASQUE 2(2)
Camus fut heureux de retrouver son temple. Rien n'avait été touché à l'intérieur. Ses affaires personnelles étaient toujours là. Il s'assit sur son lit, se demandant ce qu'il allait faire à présent.
Soudain, il sentit comme une présence. Il leva les yeux comme la porte de sa chambre s'ouvrait sur une grande silhouette qu'il reconnut immédiatement. Il eut une sorte de grimace.
« Que fais-tu là ? »
« Tu n'es pas content de me revoir ? » Masque de mort eut un sourire tordu « Tu croyais certainement être débarrassé de moi… »
« Athéna t'a sauvé ? Toi ?! »
« Arrête de me parler comme ça ! Je te signale que nous étions dans le même camp ! Tu t'es trompé toi aussi ! »
« Faux ! JE me suis trompé. Toi, tu as agis en pleine connaissance de cause. »
« Et alors ? »
« Tu es ignoble ! »
« Tu es quand même bien content de me trouver quand tu as besoin d'assouvir tes bas instincts ! »
« Je ne suis jamais venu te chercher… »
Masque de mort essaya de respirer profondément pour garder son calme et ne pas céder à la provocation.
« Tu ne vas pas me dire que tu n'en profites pas ! Tu manques d'alerter Shura par tes cris à chaque fois que je te saute ! »
Camus rougit jusqu'aux oreilles. Masque de mort eut un sourire ironique. En rajouter dans les remarques graveleuses voire obscènes était la seule manière de battre Camus par la parole. En général, le Verseau rougissait et se taisait. Il ne fit pas exception à la règle cette fois-ci.
« Tu peux passer la nuit là… » consentit le chevalier des glaces qui n'avait aucune envie d'occuper sa soirée à batailler avec Masque de mort qui n'avait pas l'air décidé à le laisser tranquille.
*****
Hyoga entra dans le temple du Verseau. Il avait besoin de parler à son professeur qu'il n'avait guère eut le temps de revoir depuis leur retour à la vie.
« Maître Camus ? » appela-t-il doucement.
Aucune réponse ne lui parvint. Il hésita un instant puis s'aventura dans le 11ème temple. Il remarqua une petite porte dans le mur de pierre. Il la poussa.
Il manqua de lâcher un cri tellement il fut surpris. D'une part de trouver le cruel chevalier du Cancer en ce lieu et d'autre part, de le trouver plus précisément dans le lit de son maître, fort occupé avec celui-ci.
Les deux chevaliers d'or tournèrent la tête vers lui. Masque de mort eut un sourire moqueur en le voyant :
« On ne peut pas être tranquille deux minutes ici ! » dit-il.
Camus, en revanche, avait l'air beaucoup plus gêné.
« Maître ! Comment pouvez-vous… » Les larmes montaient aux yeux de Hyoga « Avec un homme tel que lui ! Le sens de la justice, de l'honneur, tout ce que vous m'avez enseigné, Maître, ce n'était donc que des mots ? »
« C'est plus compliqué que cela, Hyoga ! »
Camus se leva et s'enveloppa dans le drap. Il fit signe à son élève de le suivre hors de la pièce.
« Je vais t'expliquer. S'il y a une explication… »
Des larmes roulaient sur les yeux de Hyoga et Camus devinait aisément comme sa déception devait être grande.
« Maître… »
« Je viens de te donner l'exemple parfait de ce qu'il ne faut pas faire. » dit il, amer « J'ai tellement honte et je me répugne moi-même. J'aurais préféré que personne ne soit au courant. Et tu comprends bien pourquoi. »
« Je ne dirai rien à personne si c'est ce que vous voulez ! »
« Je ne te demande rien. Fais-moi seulement la promesse que contrairement à moi, tu ne céderas jamais aux plaisirs immédiats et éphémères. Tu n'en tireras que des regrets et du dégoût de toi-même. Ne fais ce genre de choses qu'avec la personne que tu aimes. Les sentiments, c'est important, Hyoga. »
Hyoga approuva.
« Mais Maître ! Si vous savez tout cela, pourquoi continuez-vous à le voir ? »
« Je ne sais pas… C'est la solution de facilité, peut-être. »
Masque de mort, de la chambre avait entendu toute la conversation. Une boule douloureuse s'était formée dans sa gorge comme il écoutait les paroles de Camus. Une rage animale l'habitait à présent. Il avait mal. Pas une de ces douleurs physiques qui lui étaient coutumières mais un mal insidieux, dans tout son être. Une douleur insoutenable qui le rongeait sans qu'il puisse mettre un nom dessus. Quelque chose de nouveau, d'inconnu pour lui. Il contint difficilement les hurlements de colère qu'il avait envie de pousser. Tout détruire dans la pièce ne suffirait pas à le calmer, à apaiser sa souffrance. Peut-être devrait-il tuer Camus pour contenter ses instincts assassins ?
Il s'assit sur le lit, réfléchissant au meilleur moyen de réprimer la folie qui semblait vouloir s'emparer de lui.
Camus ne tarda pas à passer à nouveau la porte. Il fut saisi par l'expression sur le visage de Masque de mort. Un visage haineux, furieux.
Un violent coup de poing le fit valser et le projeta contre le mur.
Il se releva, encore surpris par cette réaction et porta la main à son nez qui saignait.
« Qu'est-ce qu'il te prend ?! »
Mais Masque de mort était également incapable d'expliquer au Verseau ce qui le mettait dans une telle rage contre lui.
Il pulvérisa une étagère de livre d'un grand coup de pied. Les feuilles détachées des chères encyclopédies de Camus volèrent dans toute la pièce, flottant dans l'air, faisant comme des tâches colorées.
Voir cela déclencha la colère de Camus. Et généralement, être en colère stimulait son esprit. Contrairement à Masque de mort que ce sentiment aveuglait, Camus avait la colère froide.
« Tu as entendu ce que j'ai dit à Hyoga, c'est cela ? » demanda-t-il en se relevant.
« Oui ! » Ce fut presque un rugissement qui lui répondit.
Un nouveau rayonnage s'effondra sous un nouveau coup dans un fracas épouvantable.
« Arrête ! Tu veux alerter tout le Sanctuaire ? »
« Je m'en fou ! » cria Masque de mort, toujours fou furieux.
Un sourire ironique se dessina sur le visage de Camus. Il venait d'envisager une hypothèse qu'il n'avait jamais faite jusqu'à présent mais qui s'imposait tout à coup à son esprit comme une évidence. Tout lui paraissait clair, à présent !
« Tu es amoureux ! » dit-il calmement.
« Quoi ? Qu'est-ce que tu dis ?!! »
« Je dis que tu es amoureux. »
« Amoureux, moi ? Pff ! Tu m'as bien regardé ? Et de qui d'abord ? »
« De moi que tu ne cesses de harceler. »
« Non mais qu'est-ce que tu vas t'imaginer !!! » La fureur du Cancer s'amplifia. Il n'y avait plus grand chose à casser dans la pièce. Il regarda tout autour de lui.
« Je ne pense pas me tromper. Pourquoi expliques-tu que tu réagisses ainsi, sinon ? »
« Hein ? » Masque de mort acheva de réduire en petits morceaux un livre à la couverture verte. Amoureux, lui ? Non mais de qui se foutait-il !?
« Qu'est-ce que tu connais aux sentiments toi, d'abord ! » demanda-t-il au Verseau qu'il avait de plus en plus envie d'ajouter à sa collection personnelle de visage en tout genre.
« Pas grand chose, c'est vrai. »
« Ton cœur est glacé ! Tu n'es pas capable d'éprouver la moindre émotion ! De ce coté là, nous sommes bien pareils ! »
« Quelle est cette soudaine passion que tu manifestes envers ma personne sinon de l'amour ? » interrogea Camus toujours très calme.
Le Verseau le narguait ! Que voulait-il lui faire dire ?! A quoi rimaient toutes ces questions ? Masque de mort ne se les était jamais posées !
Un doute s'installa dans l'esprit de l'Italien. Il s'arrêta de déchirer un nouveau livre et regarda Camus. Celui-ci arborait un sourire moqueur.
Masque de mort, se précipitant en direction de la porte, repoussa brutalement le propriétaire des lieux contre le mur et s'enfuit en courant presque.
*****
C'était donc ça ! Ca qu'on appelait l'amour ?! Cette souffrance qui secouait tout votre corps, qui vous tordait le cœur douloureusement. Et dire qu'il y avait des gens pour rechercher cela !
Tapi dans le coin de plus sombre de son temple, recroquevillé sur lui-même, le dos contre le mur froid, Masque de mort avait finalement dû admettre ce qu'il essayait de nier depuis des années.
Il aimait Camus.
Et cette constatation, loin d'apaiser sa douleur, ne faisait que la renforcer.
Pour l'une des premières fois de sa vie, lui, l'impitoyable chevalier du Cancer qu'on avait surnommé Masque de mort il y avait bien longtemps, avait peur. Peur de l'amour. N'importe qui aurait été stupéfait en le découvrant si désarmé.
Dès la première fois où il avait vu Camus, le chevalier du Verseau, il l'avait trouvé 'spécial', beau, mystérieux et rêvait depuis ce jour de le soumettre.
Quelle ironie ! Camus avait bien su retourner la situation en sa faveur ! Il avait voulu l'asservir, c'était lui qui était tenu par le cœur par le Verseau.
« Masque de mort ! »
La voix le fit sursauter.
« Camus ? Ici ? » Le Verseau avait toujours refusé de mettre les pieds dans son temple, le trouvant trop sordide.
Mais c'était bien le chevalier des glaces qui l'appelait.
« Oui ! » grogna-t-il de sa cachette. La silhouette de Camus apparut au milieu de son temple.
« Qu'est-ce que tu veux ? Je te manque ? » demanda le Cancer en s'approchant de lui, essayant de garder un ton dégagé.
« Je venais te dire au revoir. Je m'en vais. »
« Tu vas où ? »
« En Sibérie. »
Un coup de poignard ! Il semblait à Masque de mort qu'on l'avait poignardé dans le dos.
« Qu'est-ce que tu vas foutre là-bas ? Qu'est-ce que tu as besoin d'y aller ?! »
Camus sourit :
« Ca ne te regarde pas. Je suis juste venu t'informer que je partais. »
« Pourquoi ? »
« J'ai pensé que c'était plus correct de ma part. »
Le Verseau, ayant deviné ses sentiments, avait-il décidé de finalement le ménager ?
« Non ! Il n'est pas possible qu'il s'en aille ! Non ! Comment vais-je faire ? »
Comme Masque de mort ne répondait rien, Camus tourna les talons.
« Attends ! » Le Cancer le retint par la manche de sa chemise.
Camus se retourna et le dévisagea. Le regard bleu en face de lui exprimait presque de la tendresse.
« Une dernière fois… » réclama l'Italien.
« C'est inutile. »
Masque de mort faillit se mettre à le supplier. Le serrer encore une fois contre lui, lui faire l'amour une dernière fois…
Il baissa les yeux.
Camus eut certainement un peu pitié en le voyant car il céda. Et après tout, ça ne le salirait pas davantage et il en avait envie, lui aussi.
Il suivit Masque de mort jusqu'à sa chambre.
La pièce n'avait rien de l'antre d'un tueur sanguinaire. Sobrement meublée, elle était même agréable, constata Camus comme Masque de mort l'y introduisait.
Le Cancer lui désigna le lit et Camus, docile, s'y allongea.
*****
Plus doux qu'à l'accoutumée, Masque de mort embrassait son amant tout en avançant lentement vers la jouissance. Ses mouvements de hanches s'accélérèrent et dans un dernier spasme, il se libéra avec un gémissement.
Encore essoufflé, il se laissa retomber sur Camus et lui caressa les cheveux d'un geste tendre.
Non ! Non ! Il ne pouvait pas partir en le laissant derrière lui. Il était encore temps ! Peut-être pourrait-il trouver des chaînes, une prison où il pourrait enfermer Camus et le garder avec lui pour toujours…
Tout en élaborant des plans pour le maintenir en sa servitude, Masque de mort embrassait doucement le visage du seul être qu'il eut jamais aimé. Camus, ne trouva pas la force de le repousser comme il le faisait d'habitude.
Le visage délicat de Camus, sa grande beauté et son air mystérieux, Masque de mort ne se lasserait jamais de les voir partager le même lit que lui. Il se laissa glisser le long de son corps jusqu'à son ventre pour y lécher la semence du Verseau. Celui-ci resta sans bouger. Il ne s'étonnait plus des pratiques étranges de son partenaire. En revanche, la sensation de cette langue chaude sur son abdomen l'excita à nouveau.
« Tu es délicieux, Camus. »
Masque de mort le reprit en bouche et la langue experte stimula encore son organe. Camus poussa un faible gémissement et céda sous la pression des mains du Cancer qui l'encourageaient à écarter davantage les jambes. Les mains qui d'habitude tuaient et frappaient cruellement caressèrent doucement l'intérieur de ses cuisses.
Quand l'Italien sentait l'excitation monter trop violemment en Camus, il ralentissait ses mouvements, provoquant des râles de frustration chez son partenaire. Camus, abandonné à ses caresses sentait la chaleur croître en lui de plus en plus alors que Masque de mort faisait durer, retardait le moment crucial, faisant promettre que l'extase atteindrait une intensité incroyable.
Tout le corps du Verseau se raidit et il poussa un long gémissement. Masque de mort arrêta ses mouvements et remonta le long de son corps en le caressant sensuellement. Il l'attrapa ensuite par les épaules et le serra vigoureusement contre lui.
Non ! Camus était à lui ! Ce corps magnifique et chaud contre le sien était à lui. Il ne le laisserait pas partir ! Pas comme ça !
Il lui caressa tendrement les cheveux.
« Tu avais raison…. » murmura le Cancer d'une voix tendue « Sur mes sentiments… »
Camus avala sa salive péniblement. Les yeux bleus de l'Italien se firent anxieux. Camus hésita longuement à dire quelque chose. Mais le Cancer attendait visiblement une réponse de sa part.
« Je suis désolé… mais ça ne sera jamais réciproque. »
Masque de mort poussa un hurlement de bête blessée. Camus frémit. Il ne s'était pas attendu à une telle réaction.
« Calme-toi. » dit-il simplement en voyant le regard du Cancer devenir vague et une lueur de folie s'y allumer.
La douleur avait déchiré la poitrine du Cancer. Il avait l'impression qu'on avait lacéré son cœur.
« Tu ne peux pas imaginer ce que c'est ! Et tu as bien de la chance ! La pire souffrance, la pire torture qu'il existe ! »
Masque de mort repoussa les couvertures et s'habilla. Quelque chose de tiède ruissela le long de sa joue. A son grand étonnement, sa main essuya une larme.
Comme un fou, il prit la direction de la porte.
« Où vas-tu ? » lui cria Camus, un peu inquiet, sans obtenir de réponse « Que vas-tu faire ? »
« Défier saga ! Après tout, c'est en partie à cause de lui que je suis devenu ce tueur, cet être que tu méprises et que tu ne pourras jamais aimer. Je sais qu'il me tuera… »
*****
Saga lisait étendu sur son lit quand il sentit que quelqu'un venait d'entrer dans son temple. Il se releva et se dirigea vers la porte de sa chambre. Mais il n'eut pas le temps de l'ouvrir que celle-ci vint se fracasser contre le mur. Une puissante silhouette se profila à contre jour.
« Masque de mort ? » fit le chevalier des Gémeaux, étonné.
Pour toute réponse, il reçut un violent coup de poing dans l'estomac.
« Eh ! Mais qu'est-ce qu'il te prend ?! » demanda Saga, plié en deux sous la douleur.
« Je suis venu régler nos comptes ! »
« Hein ? Quoi ? » fit le Grec, sans comprendre.
Un méchant coup de pied le projeta contre le mur.
« Défends-toi, bon sang ! »
« Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Qu'est-ce que tu cherches ? » demanda Saga, surpris mais visiblement pas en colère.
« Mais rien de particulier ! Tu sais bien que je suis un être ignoble, répugnant ! Je poursuis dans cette logique ! »
« Ne dis pas ça ! »
« Tu t'en souvenais pourtant quand il fallait éliminer un ennemi… »
Cette remarqua déplut à Saga qui fronça les sourcils. Il n'aimait pas qu'on lui remémore ses erreurs passées.
Masque de mort concentra son cosmos pour l'attaquer de nouveau.
Saga se releva et se décida à se défendre.
Quand le Cancer projeta son coup sur lui, Saga l'arrêta entre ses mains.
« Très bien ! Puisque je vois que tu n'as pas changé et que tu es toujours un ennemi d'Athéna, je vais te punir comme tu le mérites ! » annonça le chevalier des Gémeaux. « Explosion galactique ! »
La punition dont avait parlé le Grec ne tarda pas. La violence du coup propulsa Masque de mort contre une colonne qui s'écroula. L'esprit embué, il ne trouva pas la force de bouger davantage mais il vit que Saga comptait en rester là.
Il concentra son cosmos suffisamment pour que le Gémeau se sente menacé.
« Tu as tord de me tourner le dos, Saga ! Je ne suis pas encore mort et je vais t'expédier dans les cercles de l'esprit ! »
« Laisse-tomber ce combat, Masque de mort ! Tu n'as aucune chance ! »
« Contre toi ? Tu veux rire ! Tu n'es qu'un minable qui n'a même pas osé tenter de t'emparer du monde à visage découvert ! »
L'ex-Grand Pope tenta de garder son calme.
« Mon esprit était partagé. Une force maléfique s'était emparée de moi.» dit-il comme pour s'excuser.
« Pff ! Pas de ça avec moi ! Quel bon comédien tu fais ! Tu joues les innocents à présent ? Ah ah ah ! Laisse-moi rire ! Tu es une ordure, comme moi, qui n'a aucun scrupule et qui ne pense qu'au pouvoir. Seulement, tu es plus malin et tu caches mieux ton jeu que moi ! Ah ah ah ! Tes larmes devant Athéna… Quel grand numéro parfaitement exécuté ! »
La colère monta en Saga. Masque de mort eut un léger sourire en constatant que ces provocations avaient l'effet voulu.
La plus puissante attaque du chevalier des Gémeaux le toucha de plein fouet une nouvelle fois. Il gisait à demi-conscient sur le sol de pierre. Saga, toujours en proie à la fureur, s'approcha de lui pour lui porter le coup de grâce. Il leva le bras et le Cancer ferma les yeux.
Une main saisit le Grec au poignet.
« Arrête, Saga ! Ne le tue pas ! »
*****
(A suivre)
