Disclaimer :
Comme vous devez vous en douter, aucun des personnages ne m'appartient. Tout appartient à J.K. Rowling, et les noms des personnages et des différents objets magiques sont des propriétés et des marques de commerce et copyright de Warner Bros.
Harry Potter Publishing Rights copyright J.K. Rowling, 1997, 1998, 1999, 2000, 2001, 2002 et 2003
Copyright les Editions Gallimard Jeunesse, 1998, 1999, 2000, 2001, 2002 et 2003, pour le texte français.
Cette fiction est la propriété morale de son auteur, Herbert, je ne fais que la traduire, dans un but non lucratif.

Note de la traductrice :
Ceci est une fic que j'ai commencé à traduire de l'allemand il y a déjà un bout de temps... Et ce, sans l'autorisation de son auteur, puisque je n'ai jamais réussi à le joindre...
Vous devez aussi savoir que cette fic n'est pas fini, et que l'auteur semble vouloir prendre son temps pour la finir (à vrai dire, il n'a pas rajouté un seul chapitre depuis que je l'ai découverte, mais je ne désespère pas !!! Au pire, je vous aurais fait partager les neuf premiers chapitres de cette fic, qui est avant tout humoristique...


Un Moldu à Poudlard :

Chapitre 1 : La découverte de Poudlard

A vrai dire, cette histoire n'aurait jamais dû être écrite. J'avais dû promettre alors de ne jamais rien relater des événements qui m'étaient arrivés en Angleterre. Et je n'aurai jamais eu l'idée d'écrire là-dessus, puisque, si je l'avais fait, on m'aurait carrément pris pour un fou. Mais par la suite, la situation changea... Mais commençons par le commencement :

J'avais passé mes vacances dans la région de l'Écosse. Seul, et avec pour unique équipement un sac-à-dos, une carte, une boussole et quelques tartines beurrées, je traversais à pied cette magnifique région. De vastes forêts, des prairies d'un vert intense, des pentes rocailleuses et des rivières - c'était merveilleux ! De temps en temps, apparaissaient aussi de vieux chateaux-forts abandonnés, et c'était le cas ce jour là. Devant moi s'étalait de nouveau un -cette fois vraiment très grand- château. Une pancarte était plantée devant : "DANGER, ENTREE INTERDITE, RISQUE D'EFFONDREMENT".

Ce n'aurait pas été un problème, si je n'avais pas aperçu, à quelque distance de là, un lac auprès duquel je voulais faire une pause. Je me retournai donc, mais ma veste resta accrochée au panneau, et je trébuchai au même instant sur une racine qui sortait de terre.

"Ostetabernac" marmonnai-je entre mes dents, pendant que je gisais sur le sol, mais je m'étais mordu la langue, et le petit juron ne sortit pas aussi distinctement. Un peu étourdi, je me redressai, je tâtai mon menton (tout allait bien de ce côté là) et je chassai la poussière de mes vêtements.

Ou du moins, c'est ce que j'avais l'intention de faire. Mais je restai figé au beau milieu de mon geste. Je venais de remarquer qu'à moins de deux mètres de moi se trouvait un petit mur, derrière lequel je pouvais apercevoir un lac. Et un château monumental se dressait non loin de là. Mais les ruines - elles avaient tout simplement disparu. On ne voyait plus une seule pierre par terre !

"Oulà", pensais-je, "Oulà, le choc doit m'avoir chamboulé l'esprit." Je fermai les yeux pendant une minute, et j'espérai qu'ensuite l'hallucination serait repartie. Mais elle ne l'était pas. Le mur, le parc, le lac, le château - tout était encore là. Hm, aurai-je perdu la mémoire après ma chute et me serai-je déplacé sans m'en rendre compte ?

Toujours était-il que je voulais observer ce bâtiment de plus près. Je découvris un portail un peu plus loin, et j'entrai dans le parc. Puisque tout était aussi bien entretenu, peut-être habitait-il ici quelqu'un qui pourrait me donner quelque chose contre le mal de tête. Je me dirigeai donc vers le château.

Bien, il y avait quelqu'un qui marchait dans ma direction. Ces Anglais sont vraiment fous, pensai-je en le voyant. Il portait un manteau malgré la chaleur et avait en plus un chapeau pointu. Bien sûr, tout le monde sait que les Anglais ont des goûts bizarres, mais quand même...

Quand l'homme m'aperçut, il resta un moment interdit, puis vint vers moi à grands pas.

"Hello ! », commençai-je dans mon meilleur anglais tout en lui tendant la main. "You have a wonderfull castle here !".

Il me rendit ma poignée de main d'un air irrité et dit alors (N/A : je continue en allemand pour des raisons de facilité)(Ndlt : pour moi ce sera en français…) "Bonjour, Mr. ... ?" Je lui donnai mon nom et j'exprimai encore une fois mon admiration.

Il me jeta un autre regard irrité. Il demanda ensuite : "Vous n'étiez pas à Poudlard vous-même, n'est-ce pas ? D'après votre accent, il me semble que vous venez d'Allemagne. Avez-vous aussi une école, là-bas ?"

J'éclatai de rire : "UNE ? Des milliers, mon vieux. Comment pensez-vous donc que nous vivions, en Allemagne ? !"

Il recula de deux pas et me dévisagea de haut en bas. "Monsieur, c'est impossible, voyons ! Aucun pays sur cette Terre ne possède des milliers d'écoles de sorcellerie !"

Des écoles de sorcellerie ? Était-ce le mot anglais pour "collèges" ? Ou bien pour "internats" ? Ah ! Le château était apparemment un internat ! Je pensai qu'il valait mieux ne pas le contredire : "En tout cas, vous avez ici un très bel internat", dis-je d'un ton conciliant.

"Mr Herbert - C'est Poudlard !"

A l'entendre, on aurait cru que le monde entier connaissait son école. Je hochai simplement la tête. Il semblait s'impatienter de plus en plus.

"Maintenant, ayez l'obligeance de me dire qui vous désirez voir. Êtes-vous un parent d'un des élèves ?"

"Non, je ne connais personne ici. Je suis arrivé ici par hasard."

"Par hasard ?" Il prononça ces mots lentement. Son visage se durcit. "On n'arrive pas à Poudlard "par hasard" ! Je suis désolé, mais je vais devoir vous contrôler. Donnez moi votre baguette."

Il tendit la main vers moi. Allons bon ! qu'est-ce que c'était que cette histoire, encore ? Voulait-il parler de mon passeport ? Mon anglais n'était pourtant pas aussi mauvais... C'en était assez. Je lui dit : "Ecoutez moi bien, mon bon monsieur. Si je ne suis pas le bienvenu ici, il vaut mieux que je m'en aille. Je n'ai pas de baguette, et je ne montre pas mon passeport à n'importe qui. Vous n'êtes pas un policier, que je sache !!!"

Je voulu me retourner pour partir, mais il me retint fermement d'une main, pendant que de l'autre il secouait le plus sérieusement du monde un bâton qui aurait très bien pu passer pour une baguette magique !!!! Il en sortit soudain un très fort sifflement. Quatre, puis cinq personnes supplémentaires apparurent soudain de nulle part. Tous étaient vêtus de la même manière et tous pointaient sur moi un bâton d'un air menaçant, tout en regardant d'un air interrogateur.

"Cet homme" Il fit un signe dans ma direction. "Il dit qu'il n'a pas de baguette, il ne connaît pas Poudlard, il serait arrivé ici par hasard et voulait me monter un "passeport" !"

Un homme avec une longue barbe prit la parole : "Monsieur, se pourrait-il que vous ne soyez pas un sorcier - mais un homme normal ?"

Etaient-ils tous fous ?

"Bien sûr que je suis normal !" dit-je, stupéfait.

"Un moldu" dit tout bas une femme qui me rappelait une de mes anciennes institutrices.

Un autre (qui semblait du reste très antipathique) répéta : "Un moldu !!!" et montra les dents comme un tigre prêt à bondir sur sa proie.

Un troisième s'exclama : "Mais c'est tout bonnement impossible ! Aucun moldu ne peut voir Poudlard, et encore moins y pénétrer !"

Oh, oh - était-ce une quelconque secte ? Je me sentais de plus en plus mal à l'aise - je fis quelques pas en arrière, mais les bâtonnets s'élevèrent aussitôt dans les airs. L'antipathique commença même à faire tourner son bâton, mais le barbu dit seulement : "Non, professeur Rogue, pas de violence inutile." Puis il s'adressa de nouveau à moi : "Nous devons mettre les choses au clair. Je dois vous demander de m'accompagner jusqu'à mon bureau."

C'en était trop. Je croisai les bras sur ma poitrine et dis d'une seule traite :

"Maintenant, écoutez-moi : je suis un touriste et je ne voulais que visiter les environs. Cet homme m'a traité d'une façon hostile, vous êtes tous apparus de nulle part, vous gesticulez devant moi avec vos bâtons, et vous voulez en plus me traîner dans cette bâtisse ? Je vais tout simplement m'en aller, et ce n'est pas vous qui allez m'en empêcher. Si au moins vos baguettes avaient été des revolvers convenables, vous auriez eu une chance, mais dans ces conditions..."

J'empoignai mon sac à dos quand soudain je me mis à flotter à cinq centimètres du sol ! Un des hommes passa derrière moi et me poussa comme si nous étions sur une patinoire. Je dois avouer que cela m'avait ôté la voix. Les personnes vêtues de noir formèrent un cercle autour de moi, de telle sorte que quelqu'un qui se serait trouvé en dehors de ce cercle n'aurait pu remarquer ma lévitation, et ils se dirigèrent avec moi vers une des tours du château.

Un hibou qui semblait porter quelque chose dans son bec passa au-dessus de moi, et en effet, je vis à cet instant quelques enfants qui étaient habillés de la même façon que mes gardiens. C'était donc bien un internat, puisque certains d'entre eux portaient ce qui me semblait être des livres de cours. D'autres tenaient à la main un balai. Hm, de toute évidence, c'était un internat très axé sur la propreté. Notre petit groupe attirait leurs regards, mais ils ne dirent rien.

Une jeune fille aux cheveux broussailleux, qui paraissait avoir 14-15 ans, passa droit devant nous en portant une pile de livres. Peut-être ferais-je bien de montrer que j'étais innofensif. Je décidai de dire quelque chose de gentil à cette jeune fille.

"Salut ! Qu'est-ce que tu lis ?"

Cela me valut une bourrade de la part de la personne derrière moi, et je glissai droit sur la femme - quelqu'un l'avait appelée "McGonagall", ou quelque chose comme ça - qui se tenait juste devant moi, ce qui lui fit pousser un petit cri. Mais apparemment, notre petit groupe devait rester inaperçu, si bien que nous restâmes plantés là.

La jeune fille répondit alors : "Oh, celui-ci" elle montra un gros livre noir en haut de la pile "c'est " L'Histoire de la Métamorphose avancée, Volume 2" et celui là c'est l'édition complète de Bates : " Sortilèges simplement réussis"."

Mon dieu, les enfants non plus n'avaient pas toute leur tête ici ! Je fus de nouveau poussé par derrière et je n'eu le temps que de lui lancer : "Ca a l'air intéressant ? Y a-t-il un site sur internet ? Et comment t'appelles-tu ?"

Elle stoppa net en entendant le mot "internet" et répondit seulement : "Hermione". Eh bien, au moins, c'était un nom normal...



Note de fin de chapitre :
Je suppose que vous savez ce qui vous reste à faire !!!! Rewievs !!!!
Vous en pensez quoi ? Je prépare la suite, ou pas ?

Bien à vous, Aulili