Le Bannissement

Disclaimer : Tous les personnages appartiennent à J.K. Rowling

Note de l'Auteur : Bonjour tout le monde, c'est ma première fiction, donc si vous avez des remarques quelconques ou importantes, dites-le -)

Sinon, je vous souhaite une...

Bonne Lecture

Wynzar

Chapitre 1 : La douleur du souvenir

Hermione était désespérée… Harry était introuvable. Voilà plus d'un an qu'elle le cherchait inlassablement, sans perdre espoir… Depuis son exil, il était introuvable. Elle savait que son exil du monde des Sorciers signifiait pour lui la destruction du lieu où il avait eu une vie heureuse, ou du moins la plus heureuse que lui permettait sa vie. Voldemort avait été détruit. Sinon, personne n'aurait pensé à exiler la personne qui pouvait les sauver mais, une fois le danger écarté, il n'était qu'inutile et encombrant pour certains sorciers…pensa amèrement Hermione. Elle se rappelait encore du jugement, ou plutôt, du faux jugement qu'Harry avait reçu. Il n'avait pu que subir face au Conseil de Justice.

Flash Back

La salle était silencieuse, l'angoisse était presque palpable. Harry était seul, assis face au Conseil présidé par Cornelius Fudge. Il avait prononcé les terribles mots de sa sentence avec haine :

- Harry Potter, pour avoir tué sans remord Draco Malfoy ainsi que Digore Wallace, pour avoir prononcé à plusieurs reprises les sortilèges impardonnables, votre sentence sera l'emprisonnement à vie à la prison de haute sécurité d'Azkaban…

Harry était pâle, on pouvait lire son angoisse, sa peur, mais aussi son désespoir sur son visage. Mais, tout le monde lui tournait le dos.

- Mais ! pour votre contribution à la destruction du Seigneur des Ténèbres et de votre jeune âge, nous avons décidé de vous exiler du monde des sorciers. Vous serez considéré comme un Hors-la-loi si vous revenez dans notre monde.

Harry avait eu un léger soupir de soulagement, mais il savait ce que la sentence signifiait : il était maintenant coupé de tout, de ses amis... enfin, de ses anciens amis, car maintenant, quand il les regardait, ils avaient soit un visage fermé ou bien un visage de dégoût profond. Ces visages étaient restés profondément marqués dans son âme. Son ami Ron, qui était autrefois si souriant, affichait maintenant un regard empli de dégoût et de haine. Neville, d'habitude chaleureux, avait maintenant un regard de terreur profonde. Hermione, où il croyait pouvoir trouver un peu de réconfort, était perdue, troublée…

Dumbledore s'avança en face de lui et brisa sa baguette d'un geste sec, cassant. Ce fut pour Harry un déchirement : on lui brisait l'âme. Même le regard de son directeur, autrefois dit protecteur, lui était hostile. Il se leva, jeta un dernier regard autour de lui, puis, accompagné d'Aurors, il fut conduit hors du monde des sorciers. À jamais…

Fin du Flash Back

Hermione le cherchait depuis, mais il n'était nulle part. Elle ne pouvait compter sur l'aide de personne le monde des sorciers avait transformé Le Survivant en Le sorcier au déshonneur. Il était maintenant le sorcier qui avait mal tourné, tout le monde avait oublié qu'il les avait libérés de Voldemort… Oui, tout le monde… Le prénom " Harry " était devenu un prénom de déshonneur profond et de dégoût. Presque une insulte... Un prénom interdit. Les seuls proches d'Harry avaient disparu ou l'avaient renié. Sirius, son parrain, n'avait plus jamais repris contact avec eux.

Elle feuilletait un journal moldu lorsqu'elle tomba sur un article étrange.

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Harry était assis confortablement sur l'herbe, observant avec amusement Iros, son loup, courir après un petit lapin. Il l'avait adopté, le trouvant dans les bois alors qu'il se baladait. Il était en train de ruminer de sombres pensées lorsqu'il tomba sur un bébé loup ayant une patte cassée. Harry l'avait ramené chez lui et l'avait soigné avec attention. Mais, il avait remarqué quelque chose d'étrange.

Flash Back

Harry se glissa dans son lit, frissonnant de la fraîcheur de l'automne. Il fut surpris de découvrir une petite boule de poils dans son lit. Le bébé loup était sensé être dans son panier, mais il s'était glissé discrètement dans son lit. Harry ne fut pas contre. Il avait froid et la présence de cette petite boule de poils contre son cou le réconfortait. Harry avait ruminé toute la journée des pensées obscures à propos de son exil et il avait besoin de compagnie. Il se mit alors à parler au petit animal peloté à la base de son cou.

- Je vais t'appeler Iros, je trouve que ça sonne bien...

Il lui répondit d'un coup de langue afin de lui démontrer son affection pour ce nom. Harry, surpris que ce jeune loup l'ait compris, le prit dans ses mains et le regarda dans les yeux. Il y avait dans les yeux de l'animal une lueur de malice ou d'intelligence. Harry n'en savait rien, mais il sentait que cet animal avait quelque chose de spécial.

Fin du flash Back

Dans les mois qui suivirent, Iros avait grandi. Il avait presque sa taille adulte. Il était le seul compagnon d'Harry. Hedwidge avait été vendue au Chemin de Traverse. Harry s'était alors senti seul et vide. Un grand vide dans son âme, mais aussi dans son cœur. Elle était restée fidèle jusqu'au bout et les cris perçants qu'elle avait proférés lors de leur séparation lui avait brisé le cœur. Elle avait compris...

Harry se leva doucement de sa place d'observation et leva la tête vers le ciel. L'étoile Sirius est particulièrement brillante ce soir…Tu me manques Sirius, si seulement tu pouvais être là… Mais, il savait que c'était impossible. Harry avait été magiquement exilé. S'il tentait de revenir vers quelqu'un de magique ou en relation avec le monde des sorciers, il subirait une décharge qui le blesserait ou pire, le tuerait. Mais, ils avaient tout de même gardé contact. Son parrain lui envoyait régulièrement des livres auxquels Harry tenait beaucoup. Il avait ainsi continué son apprentissage et avait, par la même occasion, accrue son pouvoir et sa capacité magique… Il avait étudié avec recul la Magie Blanche comme la Magie Noire et avait formé sa propre magie, cumulant les deux magies pourtant si différentes. Il avait appelé cela Mirce. Même si Harry ne s'en rendait pas compte, il avait accompli des actes de magie de haut niveau.

Harry rentra se reposer, Iros sur les talons. Il avait eu une journée assez chargée. Même si rien ne le poussait, il se forçait à s'entraîner régulièrement afin d'augmenter sa puissance. Le plus étonnant était qu'il ne savait pas pourquoi il le faisait… Quête de puissance ou de pouvoir ? Destin ? Vengeance ? Rien en apparence le poussait, mais il continuait inlassablement et souvent avec une facilité déconcertante. Mais, Harry ne se posait pas vraiment de questions, il agissait aveuglément.

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Hermione traversait le quartier d'un pas rapides. Il faisait nuit et les rues étaient particulièrement sombres. Elle n'avait pas peur des Moldus et les Mangemorts qui n'étaient pas à Azkaban étaient cachés. Mais, il restait pourtant une ombre quelque part, qui manigançait, espionnait, soudoyait… Le mal ne sera jamais détruit, il restera toujours de l'opposition. Sans opposition, personne ne peut dire qu'il a raison, donc il faut toujours chercher quelqu'un pour nous contredire et apporter de nouveaux arguments, pensa philosophiquement Hermione. Elle arriva enfin dans une impasse particulièrement sombre et peu attirante. Elle s'avança dans la ruelle, déterminée, et s'arrêta devant une porte discrète en bois au bout de la rue. Elle toqua discrètement trois coups et attendit. La personne encagoulée qui vint l'ouvrir fut surprise de la voir, au contraire de la jeune femme. Elle lui dit d'une voix autoritaire :

- Amenez-moi auprès de Zorb.

La silhouette hocha la tête et lui fit signe de le suivre. À travers un long débâcle de couloirs et de salles putrides, ils arrivèrent enfin dans un salon vétuste, mais propre et clair. Au milieu de celui-ci se tenait un homme, ou plutôt une marionnette à l'effigie d'un homme encagoulé. Hermione, décidée, prit la parole.

- Je suis là pour...

Elle fut coupée par une voix grave et puissante émanant de la marionnette :

- Je sais pourquoi vous êtes là, voilà ce que je peux vous dire... mais il vous faut être attentive.

Avec appréhension, elle lui répondit :

- Hum… Dites toujours…

Alors, la voix grave devint mystérieuse et profonde, puis commença :

Tu cherches l'être de tristesse et de vengeance ?
Tu veux le trouver quoique les autres pensent ?
Alors marche et trouve le loup
Il te faudra le suivre jusqu'au bout

Si tu hésites, il le sentira et partira
Si tu as peur, il le sentira et s'en ira
Si tu abandonnes, alors il te parlera
Si tu le suis, tu trouveras.

Mais, fais attention... Voici un avertissement :

La solitude est un poids,
La puissance ne laisse pas le choix.
La vengeance est froide et puissante,
Mais l'amour est réconfortant.

À toi de voir, de choisir
Pense au bon, mais aussi au pire
Il peut être doux et chaleureux
Mais il peut être renfermé et malheureux

Fais ton choix maintenant....

Hermione entendit la voix vaciller, puis un tourbillon de couleurs l'emporta. Elle se réveilla en sursaut.

Étrange rêve, suis-je obsédée à ce point ? Harry, que m'as-tu fait ? Où es-tu ? Voilà bientôt un an que je te cherche, mais tu es toujours introuvable... réponds- moi s'il te plait... Harrrrrryyy !!!

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Harry sursauta subitement. Il était confortablement assis dans un fauteuil, assoupi, lorsqu'il avait senti un appel. Ce n'était pas la première fois... Depuis que Voldemort avait été détruit. Par mes propres soins. Pourquoi faire ? Qu'ai-je gagn ? Souffrance ? Solitude ? Exil ? Déchirure... pensa-t-il amèrement. Il dormait pratiquement normalement, mais ses années de cauchemars lui laissaient tout de même un sommeil léger qu'Iros s'amusait à interrompre. Mais, des fois, étrangement, il sentait un appel de désespoir, de tristesse, mais il ne savait pas de qui... Il connaissait cette voix, mais n'arrivait pas à trouver son propriétaire... Tout cela faisait partie de son ancienne vie, vie qu'il préférait oublier... Il n'y avait pas que ça. Des fois il sentait, il voyait le mal roder dans ses rêves, mais il n'y faisait plus attention, non, maintenant il était seul, exilé, loin de tout...

Harry posa le livre qu'il était en train de lire, épuisé. Il avait développé et amélioré sa technique de transplanation ainsi que son sort de désarmement, ou plutôt d'attraction. Il avait inventé une variante de chaque sort qu'il connaissait déjà, mais n'avait pas pris la peine d'en changer les noms. Ses sorts étaient plus puissants, beaucoup plus puissants, mais Harry ne s'en rendait pas compte... Il avait presque perdu sa notion de puissance; comment comparer ? Il avait été rejet ! Il était maintenant résolu à chercher et à s'entraîner sans but précis. Améliorer les sorts, développer son pouvoir, lire, apprendre... Voilà à quoi se résumaient ses activités principales. Mais, il y avait un avantage : la paix. Enfin, il était encore tourmenté par son bannissement, mais ici, ni sorciers ni moldus ne viendraient le déranger : sa première initiative après avoir construit sa maison avait été de créer un bouclier repousse-moldus, mais aussi repousse-sorciers. Il avait été exilé, personne ne viendrait le chercher, mais il savait qu'il utilisait la magie, enfin, pas leur magie à proprement dit, mais sa magie reposait sur des bases de leurs magies. Donc, si quelqu'un le découvrait, il aurait des problèmes. Peut-être que Fudge enverrait-il quelques Aurors fidèles pour me tuer... Encore des morts ! Mort, souffrance, pourquoi venez-vous toujours me hanter ? J'en ai assez ! Laissez-moi tranquille ! Laissez-moi vivre en paix ! cria-t-il. Il lança son livre contre une vitre qui se brisa sous le choc. Il tremblait de rage, de rage amère, la même rage qu'il avait senti lors de son jugement... Je vous sauve, vous me bannissez... Voilà la récompense de son acte. Il ne pouvait même pas dire qu'en tuant Voldemort, il sauvait ses amis, car il n'en avait plus. Il se sentait faible, mais puissant à la fois. Haineux et joyeux... Devenait-il comme Voldemort ? Peu lui importait, il voulait sa vengeance, pourquoi pas tuer ? Nooooooooon ! Pourquoi faut-il toujours que je veuille tuer ? Je veux vivre tranquille ! Il était dans un conflit profond qu'il ne pouvait résoudre que seul.

Il se leva et chercha Iros : il avait besoin de compagnie. Le trouvant nulle part dans la maison, il siffla trois coups brefs pour le rappeler et attendit. Il se rappelait encore avec amusement de l'apprivoisement du loup.

Flash Back

- Tu sais Iros, maintenant il faudrait que tu retournes vivre dans la forêt. Tu ne peux vivre dans une maison. Profite de ta liberté, profite de ta vie.

Le loup le regarda dans les yeux, puis, au lieu de partir, s'assit au pied de son nouveau maître. Attendant comme une gargouille, sans bouger. Harry observa avec amusement l'animal, puis ajouta :

- Tu ne sembles pas vouloir partir, dois-je comprendre que tu veuilles rester avec moi ?

L'animal, pour toute réponse, se coucha sur les pieds de son maître, se calant tranquillement dans la meilleure position. Harry, assez étonné, mais toujours aussi amusé, continua :

- Si tu veux rester, il faudra faire quelques petites choses...

Le loup le regarda avec interrogation. Harry le regarda droit dans les yeux et dicta comme s'il parlait à un homme :

- Trois coups de sifflet, je veux que tu me rejoignes

- Deux coups de sifflet, je veux que tu attaques

- Et un coup de sifflet, fuis. Je serai sûrement mort le temps que tu me rejoignes, alors je veux que tu puisses vivre quelque part dans la forêt, sans te retourner et vivre !

Harry transplana tranquillement dans la maison et siffla trois coups brefs, puis attendit. Il vit alors Iros rentrer tranquillement, trottinant, puis s'asseoir à coté de son maître.

Fin du Flash Back

Harry commençait à s'impatienter. Puis, résigné d'attendre, il l'appela.

- Iros ! Où es-tu ?

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Hermione sortit de sa chambre de préfète après avoir pris une bonne douche chaude et se dirigea hors du château pour se rendre sur le terrain de Quidditch, à la bordure de la Forêt Interdite. Elle s'assit dans l'herbe. Il faisait encore sombre, l'aube n'allait pas tarder. Harry, tu me manques... Étrangement, elle était sereine, assise dans l'herbe à attendre le levé du soleil.

J'aurais aimé que tu sois là Harry, c'était ton lieu préféré... Ici, tu pouvais tout oublier pendant un instant et te voir voler me rendait heureuse.

Elle ne vit pas un loup l'observer de la forêt. Elle regardait comme chaque samedi matin le soleil se lever, puis ensuite elle partait à la recherche d'Harry comme chaque week-end. Lorsqu'elle se releva, elle sursauta en voyant deux yeux jaunes à l'orée de la forêt. Hermione resta incertaine pendant quelques secondes, puis, se rappelant son étrange rêve, elle suivit l'animal.

Elle marchait depuis déjà cinq heures, elle avait faim et était fatiguée, mais elle voulait y arriver. Elle n'avait pas passé chaque week-end depuis un an à chercher pour abandonner maintenant ! Donc, avec détermination, elle suivit le loup infatigable dans la forêt. Pour l'instant, elle n'avait vu aucun animal dans la forêt autre que le loup... Étrange, pensa t-elle. Elle continua à marcher encore inlassablement, déterminée, jusqu'à ce qu'elle arrive devant une plaine au milieu de laquelle se tenait une maison. Quand elle essaya d'aller vers elle et d'entrer dans la plaine, elle sentit un pouvoir la repousser. Elle essaya encore et encore, mais à chaque fois elle se faisait repousser. Elle était épuisée, affamée, fatiguée. Elle allait réessayer quand elle entendit un rugissement. Elle se retourna et tomba nez à nez avec un ours géant. Elle était épuisée et n'avait pas la force de se battre. Mais, avec l'énergie du désespoir, elle cria et envoya un " Expelliarmus ! " sur l'ours, mais elle ne put en voir davantage car elle s'évanouit.

Voilà, c'est terminé, j'attend vos reviews s'il vous plait petit air d'auteur en manque de reviews ou regard de chiot battu