SUSAN
Il était face à moi. Il prit une grande respiration. Malgré sa douche, il avait toujours l'air fatigué. Mais il était anxieux je le voyais très bien.
"- On y va ?"
"- Bien sûr."
Il prit ses clés et on était parti. On se rendit dans un petit restaurant, il mangea normalement. On parla de tout cette fois ci. A coeur ouvert.
"- Tu comptes me le dire?"
Il hocha la tête et commença à tout m'expliquer. Sa maladie, son traitement,... c'était bizarre je m' attendais à cette réponse mais quand il le dit avec sa voix complètement craquée. Mon cour se serra.
"- Carter si tu veux de l'aide je suis là."
"- Ne lui dit rien. C'est tout ce que je te demande. Ne dit rien."
"- Elle s'inquiète énormément."
"- Je lui en parlerais, quand je l'aurais décidé."
"- Ce n'est pas juste pour elle."
"- je..."
Il ne finit pas sa phrase, regarda son assiette et dit:
"- Je vais rentrer maintenant."
Je savais que rien ne pourrai le faire renoncer.
"- Je repasserais prochainement sui tu veux bien."
"- Ma porte est ouverte quand je suis à la maison. Je te donne le code de ma porte d'entrée."
Il n'avait pas du tout refusé mon aide ça me faisais plaisir Il déchira un bout de la nappe en papier et écrit le code.
J'était au courant maintenant j'avais plein de sentiments qui se bousculaient en moi. Abby m'avait demandé de découvrir la vérité et maintenant que je la connaissait, je ne lui dirait pas pour ne pas trahir Carter. Pourquoi je ne ferais pas le contraire ?
La matinée était fatigante: beaucoup de traumas, mais le début d'après-midi était extrêmement calme j'étais à l'accueil profitant de ce moment pour regarder tous les résultats de mes patients. Je comptais également aller aux archives pour trouver des cas similaires à celui de Carter. Je n'avais pas vu ce cas clinique moi-même je savais juste qu'il avait des points communs avec Parkinson mais que le traitement différait et que les symptômes étaient aussi différents. Frank se mit à siffler un air désagréable, je me rendis dans la salle de repos où Gallant discutait avec Chen au sujet d'un patient. Je m'assis et commença à étudier mes dossiers.
ABBY
Ma mère avait finalement décommandé sa visite. Cela n'était pas grave je ne crois pas avoir vraiment envie de lui faire face. Je m'était réveillée à cause de nausées, et ne supportais même plus de voir quelque chose à manger. Mais en arrivant à nouveau dans ma cuisine je fus tiraillée par la faim et ouvris le frigo.
2 mois plus tard
ABBY
Cela faisait 3 mois que j'était enceinte, un tout petit ventre se formait sous mes pull. Je ne voulais pas le cacher mais je ne voulais pas non plus que cela devienne le plus grand sujet de discutions des semaines à venir. J'allais déjà en informer Weaver. On verrait le reste d'ici là.
SUSAN
Je commençais mon travail à 18 h, tout irait peut être mieux. Carter était dans son lit, une fièvre le faisait souffrir, et l'empêchait de dormir. Je prépara une poche de glaçons et revins dans la chambre où j'aperçue qu'il dormait.
La fièvre était toujours présente mais j'était persuadée que ça allait s'arranger.
J'étais désespérée, il n'y avait pas de mot pour décrire l'état dans lequel je me trouvais.
Carter allait de mal en pire: il dormait peu, mangeait encore moins qu'avant. Il avait des spasmes musculaires très violents, des fois je me sentais craquer et m'empêcher de l'emmener aux urgences. De fortes fièvres accompagnaient le tout. Il y avait des jours où je ne pouvais plus supporter de le voir dans un tel état Heureusement que tous les jours n'étaient pas comme ça: il y avait des jours où tout allait mieux, il mangeait, parlait, sortait même.
Je le regarda vérifier sa température. Elle avait considérablement baissée. Je m'assis sur le sofa et essaya de me reposer un peu.
Il était face à moi. Il prit une grande respiration. Malgré sa douche, il avait toujours l'air fatigué. Mais il était anxieux je le voyais très bien.
"- On y va ?"
"- Bien sûr."
Il prit ses clés et on était parti. On se rendit dans un petit restaurant, il mangea normalement. On parla de tout cette fois ci. A coeur ouvert.
"- Tu comptes me le dire?"
Il hocha la tête et commença à tout m'expliquer. Sa maladie, son traitement,... c'était bizarre je m' attendais à cette réponse mais quand il le dit avec sa voix complètement craquée. Mon cour se serra.
"- Carter si tu veux de l'aide je suis là."
"- Ne lui dit rien. C'est tout ce que je te demande. Ne dit rien."
"- Elle s'inquiète énormément."
"- Je lui en parlerais, quand je l'aurais décidé."
"- Ce n'est pas juste pour elle."
"- je..."
Il ne finit pas sa phrase, regarda son assiette et dit:
"- Je vais rentrer maintenant."
Je savais que rien ne pourrai le faire renoncer.
"- Je repasserais prochainement sui tu veux bien."
"- Ma porte est ouverte quand je suis à la maison. Je te donne le code de ma porte d'entrée."
Il n'avait pas du tout refusé mon aide ça me faisais plaisir Il déchira un bout de la nappe en papier et écrit le code.
J'était au courant maintenant j'avais plein de sentiments qui se bousculaient en moi. Abby m'avait demandé de découvrir la vérité et maintenant que je la connaissait, je ne lui dirait pas pour ne pas trahir Carter. Pourquoi je ne ferais pas le contraire ?
La matinée était fatigante: beaucoup de traumas, mais le début d'après-midi était extrêmement calme j'étais à l'accueil profitant de ce moment pour regarder tous les résultats de mes patients. Je comptais également aller aux archives pour trouver des cas similaires à celui de Carter. Je n'avais pas vu ce cas clinique moi-même je savais juste qu'il avait des points communs avec Parkinson mais que le traitement différait et que les symptômes étaient aussi différents. Frank se mit à siffler un air désagréable, je me rendis dans la salle de repos où Gallant discutait avec Chen au sujet d'un patient. Je m'assis et commença à étudier mes dossiers.
ABBY
Ma mère avait finalement décommandé sa visite. Cela n'était pas grave je ne crois pas avoir vraiment envie de lui faire face. Je m'était réveillée à cause de nausées, et ne supportais même plus de voir quelque chose à manger. Mais en arrivant à nouveau dans ma cuisine je fus tiraillée par la faim et ouvris le frigo.
2 mois plus tard
ABBY
Cela faisait 3 mois que j'était enceinte, un tout petit ventre se formait sous mes pull. Je ne voulais pas le cacher mais je ne voulais pas non plus que cela devienne le plus grand sujet de discutions des semaines à venir. J'allais déjà en informer Weaver. On verrait le reste d'ici là.
SUSAN
Je commençais mon travail à 18 h, tout irait peut être mieux. Carter était dans son lit, une fièvre le faisait souffrir, et l'empêchait de dormir. Je prépara une poche de glaçons et revins dans la chambre où j'aperçue qu'il dormait.
La fièvre était toujours présente mais j'était persuadée que ça allait s'arranger.
J'étais désespérée, il n'y avait pas de mot pour décrire l'état dans lequel je me trouvais.
Carter allait de mal en pire: il dormait peu, mangeait encore moins qu'avant. Il avait des spasmes musculaires très violents, des fois je me sentais craquer et m'empêcher de l'emmener aux urgences. De fortes fièvres accompagnaient le tout. Il y avait des jours où je ne pouvais plus supporter de le voir dans un tel état Heureusement que tous les jours n'étaient pas comme ça: il y avait des jours où tout allait mieux, il mangeait, parlait, sortait même.
Je le regarda vérifier sa température. Elle avait considérablement baissée. Je m'assis sur le sofa et essaya de me reposer un peu.