CARTER
- je suis désolé.
-pourquoi le County? Mon état n'était pas si critique !
- qu'est ce que tu en sais, tu étais inconscient toi ! j'ai eu peur, les ambulanciers ne m'ont pas laissé le choix !
- bien, bien ... tout le monde est au courant maintenant ! je suis sûr qu'elle était là, elle aussi.
- oui, tu lui a fait une peur bleue !
- c'est de ta faute, tu m'a ramené ici ! je me sens beaucoup mieux. Où sont mes affaires ?
- je sais que tu es énervé mais je ne voudrais pas que tu sortes contre avis médical.
- mon avis médicale me dit que j'en suis capable et je vais l'écouter !
je me levai, enlevai ma perf' et cherchai mon sac d'habits, Susan me le tendit.
- merci.
- Carter, réfléchis .
- Susan, je t'en pris, tu sais comme moi que c'est pas une nuit ici qui va m'aider. Et si tu trouves ça trop dur, arrête je trouverais quelqu'un d'autre.
- j'ai paniqué Carter, je n'avais pas ce dont j'avais besoin. Tu aurais pu mourir.
- je sais, je m'en rend compte. Peut être que je t'en serais reconnaissant mais pour l'instant j'ai envie de partir.
Susan se retourna, je m'habillai et je tirai le rideau. Elle me regarda soupira et dit enfin:
- je viendrai plus tard.
-ok, .. A plus tard alors.
ABBY
Michael me parlait de plein de choses mais je n'en écoutais aucune. Je signais quelques dossiers aux admissions et cherchais mon badge.
Je fouillai dans mon sac et quand je me redressai et je vis Carter face à moi. Il disait :
- Jerry passe moi mon dossier.
- Ca va mieux ? heu, je ne suis pas autorisé à faire ça.
il le regarda dans les yeux et Jerry soupira et lui donna.
- tu veux alle manger quelques chose ?
Michael me toucha l'épaule pour obtenir mon attention.
- non j'ai pas vraiment faim.
- c'est bien la première fois que je t'entends dire ça.
Il toucha mon ventre et ajouta :
-il n'a pas faim le p'tit gars ?
je ne répondis pas. Carter rendit son dossier et me regarda. Bien sûr qu'il pouvait faire semblant de ne rien ressentir mais à ce moment là il n'y arriva pas.
Il s'approcha comme s'il comptait me parler mais il partit en direction de la porte.
- carter !
il se retourna, Michael ne semblait pas comprendre.
- comment rentres tu ?
- je vais prendre le métro ou m'appeler un taxi.
- dois-je te rappeler comment tu es arrivé ici ? et combien de temps tu étais inconscient pour que tu te rendes compte que ce n'est pas une bonne idée de partir maintenant ?
- ne te mêle pas de ça ! je me sens bien, j'arrive à m'occuper de moi !
- tu crois que je ne suis pas concernée ?
- ça ne te concerne pas, non.
On était pas agressif, nos phrases n'étaient pas aimables mais nous les disions sans nous montrer trop agressif.
- si je fais une crise d'anxiété à cause de toi on en reparlera.
Il sera sa mâchoire me regarda regarder Michael, il soupira avant de dire :
- je vais rentrer maintenant, à moins que tu veuilles m'enfoncer encore plus bas que je ne le suis déjà ?
- vas y, je ne te retiens pas, je n'en ai pas le pouvoir.
Il se retourna et commença à marcher avant de disparaître au coin de la rue.
- un ami ? si c'est le cas il est étrange.
- je vais pointer, attend moi je reviens.
Il fallait que je me remette de mes émotion, et je le laissai avec sa question en suspend.
CARTER.
J'étais chez moi, je trouvais que mon apart sentait le renfermé et malgré l'heure et la température, j'ouvris la quasi-totalité de mes fenêtre. Je pris une chaise et m'installai juste devant la grande fenêtre du salon. Il neigeait sur Chicago, les flocons étaient déjà denses, et une tempête se préparait. Tout semblait tellement mieux maintenant, si simple.
J'étais chez moi, seul. Aucun bruit dans mon appartement, seul quelques bruits de voiture se faisaient entendre. J'aurais voulu mourir maintenant. loin de tout et de tout le monde.
C'est étrange de souhaiter sa mort. Alors que jamais je ne me sentirais capable de mettre fin a mes jours. Mon stade de maladie n'était pas si critique mais le problème est que je ne voulais pas connaître pire.
Je fermais les yeux, et des dizaines d'images se bousculairent dans ma tête, j'essayais de trouver les moments forts de ma vie.
Tout d'abord il y avait la mort de Bobby, après il aurait sûrement mon entrée en Fac de médecine contre l'avis de mes parents. Mon premier jour au County puis ensuite quoi ? toutes ces années sont passées trop vite. Il y a eu mon agression, suivie de la mort de Lucie, mon problème de drogue, la mort de mes deux grands-parents..
Et maintenant je n'aurai plus de moment comme cela a ajouter .. Des moments qui en finalité ne sont pas remplis de bonheur. J'entendis la porte s'ouvrir derrière moi.
- tu vas attrapé froid si tu continues !
- je me sens bien mieux ici.
- que fais tu ?
- je réfléchis.
- sur quoi ?
- je cherche des moment de pure bonheur tu en as toi des moment de pure bonheur Susan ?
- oui surement..., quand Suzy et moi étions toutes seules et que j'ai remarqué que je l'aimais tant que je pouvais l'adopter.
- il m'a l'air pas mal.
- pourquoi tu me demandes ?
- je ne trouve pas les miens.
- tu ne les cherches pas, tu as failli demander en mariage Abby mais tu as fais marche arrière !. elle te dit que tu vas être père et là aussi tu devrais te satisfaire mais tu as tout gâché.
- c'est vrai qu'en y pensant je n'ai pas agis correctement. J'y réfléchis sans arrêt et je me dis que ce n'est pas possible. Mais je l'ai fait et c'est ainsi.
- elle est enceinte de toi, crois tu qu'elle ne va pas te laisser le voir ?
- c'est pas ça, j'ai tout foiré exprès pour qu'elle ne subisse pas ça. Je ne veux pas me contredire moi-même et revenir.
- je crois qu'elle souffre de ton absence.
- moi, il m'a semblé la voir épanouie.
- je ai observé son regard quand tu étais dans ce lit d'hôpital. Carter fait quelque chose pour elle et pour toi.
- c'est ça, elle attend déjà un bébé qui nécessite beaucoup d'attention je ne vais pas encore lui mettre ma maladie sur les épaules. Non . c'est bien comme c'est.
-oui mais pour qui ?
- pour nous.
- tu échappes à ton moment de pur bonheur et tu enlèves la chance à Abby et à ton fils d'avoir le leur.
Je souris, elle avait raison mais je ne me sentais pas capable de le faire.
- je vais aller me coucher sur cette pensée.
- tu veux que je restes ?
- non, je me sens bien. Vas te reposer.
- je suis désolé.
-pourquoi le County? Mon état n'était pas si critique !
- qu'est ce que tu en sais, tu étais inconscient toi ! j'ai eu peur, les ambulanciers ne m'ont pas laissé le choix !
- bien, bien ... tout le monde est au courant maintenant ! je suis sûr qu'elle était là, elle aussi.
- oui, tu lui a fait une peur bleue !
- c'est de ta faute, tu m'a ramené ici ! je me sens beaucoup mieux. Où sont mes affaires ?
- je sais que tu es énervé mais je ne voudrais pas que tu sortes contre avis médical.
- mon avis médicale me dit que j'en suis capable et je vais l'écouter !
je me levai, enlevai ma perf' et cherchai mon sac d'habits, Susan me le tendit.
- merci.
- Carter, réfléchis .
- Susan, je t'en pris, tu sais comme moi que c'est pas une nuit ici qui va m'aider. Et si tu trouves ça trop dur, arrête je trouverais quelqu'un d'autre.
- j'ai paniqué Carter, je n'avais pas ce dont j'avais besoin. Tu aurais pu mourir.
- je sais, je m'en rend compte. Peut être que je t'en serais reconnaissant mais pour l'instant j'ai envie de partir.
Susan se retourna, je m'habillai et je tirai le rideau. Elle me regarda soupira et dit enfin:
- je viendrai plus tard.
-ok, .. A plus tard alors.
ABBY
Michael me parlait de plein de choses mais je n'en écoutais aucune. Je signais quelques dossiers aux admissions et cherchais mon badge.
Je fouillai dans mon sac et quand je me redressai et je vis Carter face à moi. Il disait :
- Jerry passe moi mon dossier.
- Ca va mieux ? heu, je ne suis pas autorisé à faire ça.
il le regarda dans les yeux et Jerry soupira et lui donna.
- tu veux alle manger quelques chose ?
Michael me toucha l'épaule pour obtenir mon attention.
- non j'ai pas vraiment faim.
- c'est bien la première fois que je t'entends dire ça.
Il toucha mon ventre et ajouta :
-il n'a pas faim le p'tit gars ?
je ne répondis pas. Carter rendit son dossier et me regarda. Bien sûr qu'il pouvait faire semblant de ne rien ressentir mais à ce moment là il n'y arriva pas.
Il s'approcha comme s'il comptait me parler mais il partit en direction de la porte.
- carter !
il se retourna, Michael ne semblait pas comprendre.
- comment rentres tu ?
- je vais prendre le métro ou m'appeler un taxi.
- dois-je te rappeler comment tu es arrivé ici ? et combien de temps tu étais inconscient pour que tu te rendes compte que ce n'est pas une bonne idée de partir maintenant ?
- ne te mêle pas de ça ! je me sens bien, j'arrive à m'occuper de moi !
- tu crois que je ne suis pas concernée ?
- ça ne te concerne pas, non.
On était pas agressif, nos phrases n'étaient pas aimables mais nous les disions sans nous montrer trop agressif.
- si je fais une crise d'anxiété à cause de toi on en reparlera.
Il sera sa mâchoire me regarda regarder Michael, il soupira avant de dire :
- je vais rentrer maintenant, à moins que tu veuilles m'enfoncer encore plus bas que je ne le suis déjà ?
- vas y, je ne te retiens pas, je n'en ai pas le pouvoir.
Il se retourna et commença à marcher avant de disparaître au coin de la rue.
- un ami ? si c'est le cas il est étrange.
- je vais pointer, attend moi je reviens.
Il fallait que je me remette de mes émotion, et je le laissai avec sa question en suspend.
CARTER.
J'étais chez moi, je trouvais que mon apart sentait le renfermé et malgré l'heure et la température, j'ouvris la quasi-totalité de mes fenêtre. Je pris une chaise et m'installai juste devant la grande fenêtre du salon. Il neigeait sur Chicago, les flocons étaient déjà denses, et une tempête se préparait. Tout semblait tellement mieux maintenant, si simple.
J'étais chez moi, seul. Aucun bruit dans mon appartement, seul quelques bruits de voiture se faisaient entendre. J'aurais voulu mourir maintenant. loin de tout et de tout le monde.
C'est étrange de souhaiter sa mort. Alors que jamais je ne me sentirais capable de mettre fin a mes jours. Mon stade de maladie n'était pas si critique mais le problème est que je ne voulais pas connaître pire.
Je fermais les yeux, et des dizaines d'images se bousculairent dans ma tête, j'essayais de trouver les moments forts de ma vie.
Tout d'abord il y avait la mort de Bobby, après il aurait sûrement mon entrée en Fac de médecine contre l'avis de mes parents. Mon premier jour au County puis ensuite quoi ? toutes ces années sont passées trop vite. Il y a eu mon agression, suivie de la mort de Lucie, mon problème de drogue, la mort de mes deux grands-parents..
Et maintenant je n'aurai plus de moment comme cela a ajouter .. Des moments qui en finalité ne sont pas remplis de bonheur. J'entendis la porte s'ouvrir derrière moi.
- tu vas attrapé froid si tu continues !
- je me sens bien mieux ici.
- que fais tu ?
- je réfléchis.
- sur quoi ?
- je cherche des moment de pure bonheur tu en as toi des moment de pure bonheur Susan ?
- oui surement..., quand Suzy et moi étions toutes seules et que j'ai remarqué que je l'aimais tant que je pouvais l'adopter.
- il m'a l'air pas mal.
- pourquoi tu me demandes ?
- je ne trouve pas les miens.
- tu ne les cherches pas, tu as failli demander en mariage Abby mais tu as fais marche arrière !. elle te dit que tu vas être père et là aussi tu devrais te satisfaire mais tu as tout gâché.
- c'est vrai qu'en y pensant je n'ai pas agis correctement. J'y réfléchis sans arrêt et je me dis que ce n'est pas possible. Mais je l'ai fait et c'est ainsi.
- elle est enceinte de toi, crois tu qu'elle ne va pas te laisser le voir ?
- c'est pas ça, j'ai tout foiré exprès pour qu'elle ne subisse pas ça. Je ne veux pas me contredire moi-même et revenir.
- je crois qu'elle souffre de ton absence.
- moi, il m'a semblé la voir épanouie.
- je ai observé son regard quand tu étais dans ce lit d'hôpital. Carter fait quelque chose pour elle et pour toi.
- c'est ça, elle attend déjà un bébé qui nécessite beaucoup d'attention je ne vais pas encore lui mettre ma maladie sur les épaules. Non . c'est bien comme c'est.
-oui mais pour qui ?
- pour nous.
- tu échappes à ton moment de pur bonheur et tu enlèves la chance à Abby et à ton fils d'avoir le leur.
Je souris, elle avait raison mais je ne me sentais pas capable de le faire.
- je vais aller me coucher sur cette pensée.
- tu veux que je restes ?
- non, je me sens bien. Vas te reposer.
