Quelques heures plus tard. (narration)

Carter se réveilla, dans cet endroit qu'il connaissait tant par coeur. Désormais il savait qu'il n'y serait plus jamais en tant que médecin. Il avait juste besoin d'un peu d'eau, de ses vêtements et il serait prêt a repartir comme si de rien n'était.

CARTER

Elle entra dans la salle, me regarda, je ne savais pas quoi faire sous se regard glaciale. Le patient du lit d'à coté commença a lui parler :

- madame l'infirmière est ce que ma femme est arrivée ?

Abby fit signe que non et lui dit que dès qu'elle serait là, elle la ferai venir. Elle vérifia sa perf'.

- elle ne devrait plus tarder M. Dermott

Elle passa à moi, regarda ma perf' sans même me regarder.

- tu pourrais me l'enlever ?

- Il faut que je demande à un médecin.

- Abby.. Je t'en pris.

- La dernière fois tu l'as fait tout seul pourquoi pas maintenant ?

- Je te le demande c'est tout.

- Si tu veux... Tu ne peux plus continuer comme ça !

- Quoi ? continuer quoi ? à mourir ?

- A ne pas t'alimenter. Si c'est pour finir ici et me faire une frayeur c'est pas la peine !

Je baissai les yeux. Je me rendais bien compte de la situation.

- je suis désolé

- j'espère pour toi sinon je t'aurais tué !

- mets fin à mes souffrances je ne t'en voudrais pas !

- Carter fais moi plaisir, ne m'oblige pas à le faire !

Elle souriait pour la première fois depuis un bout de temps. Je l'aimais cette femme, j'en étais fou. Elle nettoya mes bras, mit un pansement, me dit que c'était bon mais que je devais quand même signer la feuille de sortie.

- je te remercie.

Je me dirigeai vers la porte mais la question me trotter dans la tête, je ne pouvais partir sans le savoir.

- comment tu vas l'appeler ?

- Samuel.

- Bien. C'est joli.

ABBY

Il avait l'air sincère, il sortit de la pièce et je dis à voix basse « Samuel Carter »

Susan entra dans la pièce et dit :

- Il est déjà debout lui ?

- Il ne doit pas être bien loin, je viens tout juste de le libérer.

- Je vais le ramener chez lui.

- Susan ! dit lui que pour m'empêcher de faire quelque chose dont je n'ai pas envie, il va falloir qu'il accepte mon invitation a dîner ce soir, vous deux bien sûr.

- Ok je lui dirais.

SUSAN

- Ca va ? tu as faim ?

- Bof

- Abby nous a invité à dîner.

Il souffla à priori contraint et forcé d'accepter pour une raison que j'ignorais

- je lui doit bien ça, c'est ça ?

- Oui va te préparer !

Carter sortit de sa chambre, il avait mis un jean qui lui allait à la perfection et un gros pull pour affronter le vent glaciale.

- Carter, .. Je peux te poser une question ?

- pose j'y répondrai ou pas.

- Tu es toujours amoureux d'elle ?

- Oui.

- Ça, c'est très clair au moins.

- Pourquoi est-ce que ça ne le serait pas ?

- T'as pas tord.

- Bon promets moi un truc, si je te dit qu'on rentre, on rentrera dans les minutes qui suivent.

- Promis.

CARTER

On toqua, la porte s'ouvrit très vite. Elle nous fit entrer et je tombai nez à nez avec Maggi. Abby me prit par la main, me ramena dans sa chambre.

- excuse moi, je ne savais pas qu'elle allait venir.

- Elle sait quelque chose ?

- Elle sait que je suis enceinte, ça va lui suffire pour ne pas te lâcher la grappe.

- Elle ne sait donc rien d'autre ?

- Ça ne la concerne pas.

- Elle m'en veut n'est ce pas ?

- Oh que oui, elle va tout faire pour que tu réflèchisses et que tu reviennes. Si tu veux partir je te comprends !

- Non je l'ai toujours affrontée, j'y arrivais avant, pourquoi pas maintenant ?

- Si tu le dis !

On se dirigea vers le salon. Maggi me regarda et dit :

- vous avez une sale mine John

- maman laisse le

- non elle a raison j'ai une sale gueule.

- Carter la fermes !

On s'était mis à table. Maggi faisait référence au bébé sans vraiment en parler. Puis ensuite tout s'était calmé. On parlait de plus de chose sans que je me sente offensée ou même concernée. Mais j'avais tout de même mal à la tête, je me levai sans rien dire et me dirigeai vers la chambre d'Abby où elle vint me rejoindre quelques temps après.

- ça va ?

- oui, j'ai un peu mal au crâne. Je peux ouvrir la fenêtre ?

- oui bien sûr.

- Tu devrais partir, ou mettre un plus gros pull.

- Bien docteur.

Elle enfila un pull. Et me souriait.

- je sais que tu ne veux pas qu'on conçoive un nous ou un truc qui pourrait y ressembler, mais ça me fait drôle. J'ai besoin d'une autre fin, tu comprends ?

- quelle genre de fin ?

- une fin ou je savais au moins que tu ne me quittes pas à cause de moi ou du bébé, mais seulement parce que tu l'as décidé.

- C'est exactement ce que j'ai fait.

- Alors embrasse moi !

- Quoi ?

- Montre moi que tu m'aimes tout de même !

- Je t'aime mais ça ne va pas t'aider.

- Plus que tu ne le crois.

- Pourquoi ne cherches-tu pas l'amour avec ton gentil voisin ?

- Carter... parce que ce n'est pas lui que j'aime, c'est toi !

- Ça fait plaisir à entendre. Abby tu ne pourras pas me dire que tu ne le regretteras pas.

- Je t'en pris..

Je l'embrassais, pas parce q'elle le voulait mais parce que moi j'en crevé d'envie.

Nos lèvres s'entrelacèrent pendant quelques instants. Avant de stopper. J'ouvrais mes yeux.

- on n'a pas d'avenir ensemble !

- C'est toi qui le dit.

- Oui. Et c'est ce que je pense.

- Ce n'est pas parce que tu n'as pas d'espoir que je n'ai pas le droit d'en avoir.