ABBY

J'ai tout compris lorsque j'ai vu sa tête, les nouvelles n'étaient pas bonnes. Je commençais à m'en douter quand Carter ne se décidait pas a venir.

- Que s'est il passé ?

- Je suis monté et je l'ai vu sur le sol. Il a fait une crise. et malgrès sa volonté je l'ai réanimé. Il est en bas, sesconstantes sont stables mais je ne sais pas s'il vas pourvoir aller mieux. Je ne l'ai fait que parce que je croyais qu'il y avait une chance pour qu'il voit son fils. Tu me comprends ?

- Il avait signé un refus de réanimer ?

- Oui moi aussi cela m'a étonné. Il ne m'en avait pas parlé.

Elle soufflait un peu, elle devait être fatiguée.

- Tu ne sais pas à quel point j'espère qu'il se réveille. Je ne demande pas que sa maladie disparaisse, je sais que cela ne sera jamais le cas. Je veux juste qu'il le voit.

- Je comprends.

- Pendant le travail, j'ai pensé à tellement de choses. Je me suis rappelée à quel poins je ne voulais pas que Carter sache que j étais enceinte, je ne voulais même pas qu'il soit le père, il ne le méritait pas. Et avant dans cette salle, je me dit que c'était grâce à lui et que je lui en serais toujours reconnaissante. C'est tellement étrange.

Je fermais les yeux, je sentis la main de Susan sur la mienne.

- je ne peux rien te promettre, mais je souhaite de tout mon cour que ton souhait soit exaucé.

CARTER

« On se dit toujours demain, je m'y mettrais je ferai quelque chose de ma vie, moi j'ai repoussé ça tout les jours jusqu'à ce que mes jours finissent. J'ai accomplis certaines choses, et reculé sur beaucoup d'autres et tout ça pour arriver où je suis maintenant. C'est à dire nul part. j'ai prié pour des derniers adieux, et je m'en veux à présent de ne pas avoir tout donner pour seulement un dernier sourire de sa part, une dernière phrase qui part en soupire. Ici on remarque qu'on ne choisit rien, que nous somme pas maître de nous même. Si seulement j'avais été maître de moi même, je n'en serais pas là ».

SUSAN

De retour aux urgences, j'allai directement voir Carter.

- il n'y a pas de changements. Me dit Pratt.

- Je ne crois pas qu'il y en aura.

J'aurais voulu être plus forte. Vouloir être optimiste, mais devant lui, je savais qu'il n'y avait plus aucun espoir.

- bip moi si son état change je vais ramener Abby ici.

Pratt fit un léger signe de tête.

Elle tenait dans ses mains son petit garçon, tout juste né, elle avait tellement de mal à se sentir heureuse.

- Tu veux le voir ?

- Oui on va aller le voir

Elle se mit dans une chaise roulante et notre descente en ascenseur fut la plus silencieuse que je ne connus

ABBY

J'avais vu tellement de femmes dans de telles conditions qui venaient dire au-revoir à leur mari, ou parents. Je les trouvais si courageuse par rapport à moi. L'âme en peine, je rentrai enfin dans la salle. Je retenais toutes les larmes de mon corps pour pouvoir présenter mon fils à son père.

- tu vois bébé, lui c'est ton père, et il le sera toujours. Malheureusement il ne pourra pas être avec nous. Il n'a plus la force pour continuer, ne lui en veut pas, il aura tout fait pour repousser l'échéance pour te voir. Et je suis sûre que là ou il ira, il te verra.

Un bip retentit, le cardiogramme. Je le regardai, je voulais être forte, mais les larmes coulaient à flot sur mes joues. Je tendis le bébé à Susan. Les derniers moments seraient pour lui et moi. Je touchai son visage dans l'espérance de le voir ouvrir les yeux et me sourire, il ne le ferait pas mais je sais que c'est se qu'il aurait voulu aussi.

- part tranquille,je suis là. Ne souffre plus,.. tu ne souffriras plus là bas.

Les bip se rapprochaient de plus en plus, pour laissaient place a un bruit continue.

- je t'aime.

Je mis ma tête sur son torse et se fut nos derniers moments ensemble. L'homme de ma vie venait de partir dans un endroit ou il m'était impossible de le rattraper. Je ne sais pas combien de temps je suis restée là, mais à un moment Susan était entrée pour arrêter le moniteur. Je la regardai et je m'écroulai dans ses bras.