Salut à tous ! Ceci est ma première fic. Je me suis beaucoup amusée à l'écrire et je remercie d'avance tous ceux qui prendront le temps de lire mon travail.

Cette fic est entièrement dédiée à JessHDH, ma première lectrice.

Je ne la remercierai jamais assez pour ses commentaires enthousiastes et ses encouragements et parfois, aussi, pour ses corrections.

Cette histoire est classée R, cette catégorie se justifie par la suite.

Désolée pour les amateurs, mais ma fic n'est pas un slash.

Disclaimer : les personnages de cette fic ne m'appartiennent pas. Ils sont propriété de notre idole à tous JKR ( Amen !).

Seuls le personnage de  Kiara Weasley et l'intrigue de cette histoire sont de moi.

Bonne lecture et si cette fic vous plait, faites-le-moi savoir.

Un grand merci à tous les reviewers.

JessHDH : que dire de plus ? merci, t'es géniale.

Melepha : maintenant, ça brûle…

Anonymoua : alors, toi, c'est ta review qui m'a fait mourir de rire. Mais si on meurt tous, qui va mettre la suite en ligne, hein ? lol.

Merci et continue à m'envoyer des messages comme ça.

Lunenoire : toi aussi, reste en vie. La suite est là…

Vaness : merci. S'ils s'appellent par leur nom de famille, c'est pour ne pas faire comme tout le monde. C'est affectueux. Le titre se réfère à Harry et Drago.

Ankou : je transmettrai à Kiara, elle sera flattée. Lol.

Eilema : merci. Voilà la suite.

Dumati : j'ai lu ta fic, l'idée est très originale. Bonne chance pour les prochains chapitres et merci d'apprécier la mienne.

A Tikko1 et Tikko 2 qui se reconnaîtront : la review est obligatoire, c'est le bouton tout en bas à gauche.

CHAPITRE 5

Elle prit des sous-vêtements, un pantalon et un pull dans sa chambre et fila dans la salle de bain. Lorsqu'elle ressortit, chaudement vêtue, une serviette de bain sur la tête pour éponger ses longs cheveux, elle vit que Harry avait pris place dans un des fauteuils placés devant la cheminée. Elle voyait dépasser sa chevelure que rien ne pouvait discipliner.

- Tu as trouvé ton bonheur ? Tu es décent ? lui lança-t-elle d'un ton taquin, en s'avançant vers lui.

Ce qu'elle vit la laissa sans voix. Puis le fou rire la gagna, elle se plia en deux, la main sur la bouche, tentant de reprendre son souffle. Mais chaque fois qu'elle le regardait à nouveau, le rire la reprenait.

Harry avait mis le peignoir de Perceval, au demeurant 6 tailles au-dessus de la sienne mais à son air renfrogné, on devinait, aisément, que la couleur et les motifs qui le décoraient n'étaient pas à son goût.

Le vêtement, rouge pétant, était orné de gros pois jaune canari qui clignotaient !

Kiara, les larmes aux yeux, décida finalement de quitter le salon pour se soustraire à cette incroyable vision. Elle but un verre d'eau dans la cuisine et une fois son souffle revenu, rejoignit Harry, priant pour que cela ne la reprenne pas.

Elle s'assit dans le fauteuil qui lui faisait face, elle n'osait plus le regarder franchement. Le silence qui installa menaçait de durer. Elle jeta un œil dans sa direction et vit qu'il avait l'air moins fâché. Il tourna la tête juste à temps pour la surprendre. Il haussa les sourcils, la mettant au défi de faire un commentaire. Là, elle sourit sans retenue.

- Y a pas à dire, Potter, les couleurs de Gryffondor te vont à merveille !

Il haussa les épaules, faussement résigné, puis joignit son rire au sien.

Elle frotta vigoureusement ses cheveux avec sa serviette puis plaça cette dernière sur la corde à linge tendue à cet effet près du feu.

- Où sont tes affaires, Potter ? Il faut les faire sécher. Tu ne peux pas remettre des habits humides.

Pendant qu'elle lui disait ça, elle étendit ses propres habits qu'elle avait lavés. Harry prit le tas que constituaient sa robe de sorcier, son pantalon, son pull et ses sous-vêtements et se dirigea vers la cheminée. 

Alors qu'il se rasseyait, sa tâche accomplie, il entendit Kiara pousser une exclamation de dépit. Elle tenait son sac à dos ouvert et paraissait désolée. Puis, semblant en prendre son parti, elle rit et mit quelque chose dans sa bouche. Elle poussa un soupir de pur ravissement et se tourna vers Harry.

- Tu en veux, Potter ? C'est un vrai bonheur !

- Oui, je veux bien. Qu'est-ce que c'est ?

- Du chocolat noir.

Elle se pencha vers lui et lui tendit un morceau brisé. Il le prit et croqua vigoureusement.

- Il s'est cassé dans ton sac ? s'enquit Harry, la bouche pleine

- Oui et c'est dommage, c'étaient de si jolies grenouilles !

Des grenouilles ?

Harry se figea sur son fauteuil. Une horrible pensée lui vint à l'esprit. Il déglutit péniblement le chocolat qui lui collait sur la langue. Il se dit qu'il devait être sûr avant de commettre un meurtre qui le mènerait tout droit à Azkaban.

Il demanda sur un ton qu'il espérait pas trop crispé :

- On trouve des chocogrenouilles, en Norvège ?

- Oui, dans certains magasins spécialisés, le renseigna-t-elle volontiers.

Harry sentit l'air se vider de ses poumons, il avait retenu son souffle sans s'en rendre compte. Il était soulagé, Ron n'aurait quand même pas osé lui faire ce coup-là ! Il reprit un autre bout de grenouille, et l'avala prestement.

Kiara le regardait manger, amusée.

- Je trouve que ces chocogrenouilles sont meilleures que celles qu'on trouve ici. C'est d'ailleurs ce que m'a dit Ron quand il me les a offertes. Et  je trouve qu'il a raison, ce chocolat a un petit goût très particulier… Potter ? Potter, tu ne te sens pas bien ?

Il avait pâli subitement, puis il se mit à tousser.

- Je vais te chercher un verre d'eau, mais il ne faut pas manger si vite, tu as failli t'étrangler. Ta gourmandise te perdra, Potter, le gronda-t-elle faussement sévère.

Une nouvelle quinte salua ce commentaire. Harry, tout en essayant de reprendre une respiration normale, réfléchissait à toute vitesse.

La faire cracher ? Impensable ! Tout lui dire sur le contenu des chocogrenouilles ? Elle ne le croirait pas ! Et si elle le croyait à propos de la potion de sansgêne, elle ne croirait pas que, lui, n'était pas au courant de la blague de Ron .

Harry se sentait trahi et surtout impuissant face à ce qui allait se passer. Le mieux était de ne rien dire et d'attendre.

Peut-être qu'il ne se passerait rien, tenta-t-il de se rassurer, peut-être que les jumeaux avaient monté ce canular de toutes pièces, peut-être…

Il sursauta quand il vit que Kiara se tenait devant lui, un gobelet à la main.

- Tu es tout blanc, Potter. Allonge-toi sur le canapé, je vais prendre la théière. A mon avis, tu joues au grand, mais ton exploit de tout à l'heure t'a mis l'estomac à l'envers.

- Parce que maintenant, c'est un exploit ? Tu avais dit que…

- Ne fais pas le malin, Potter ! Je sais aussi bien que toi que ce que tu as fait était vraiment… époustouflant.

Il haussa les sourcils devant ce terme si élogieux.

- Mais, ça ne m'empêche pas de penser que tu es complètement givré !

Pendant que le thé passait, elle prit deux tasses dans un meuble, attrapa une brosse à cheveux qui traînait là et rejoignit son compagnon devant l'âtre.

Il était toujours assis dans son fauteuil. Elle le dévisagea attentivement. Sa pâleur avait disparu aussi soudainement qu'elle était apparue. Le feu de la cheminée semblait lui faire du bien, ses yeux brillaient derrière ses lunettes et son teint était légèrement rouge.

Elle s'installa en face de lui et entreprit de démêler ses longs cheveux. Harry suivait le mouvement régulier de la brosse, fasciné. Il la regardait intensément, sans rien dire.

- Qu'est-ce que tu regardes, Potter ?  demanda-t-elle un peu gênée par son regard insistant

- Toi, dit-il simplement

- Ah ? Et pourquoi ?

- Parce que tu es belle.

- Oh ?

A ses mots qui la troublèrent profondément, elle eut soudain très chaud. Embarrassée, elle emmêla une touffe de cheveux dans sa brosse. Comme elle tirait dessus en grimaçant, Harry se leva.

- Je peux ? lui demanda-t-il doucement.

- Oh… euh… Oui.

Son sang lui battait les tempes. Elle se dit que les battement de son cœur devaient s'entendre à des kilomètres.

Il se plaça derrière elle, dégagea délicatement la brosse de sa tête puis se mit à coiffer sa chevelure noire.

Il était doux et le contact de ses doigts sur sa nuque lorsqu'il soulevait une mèche était… terriblement excitant. Les yeux fermés, elle poussa un soupir de bien-être en étirant le cou pour prolonger cette caresse.

Elle l'entendit poser la brosse sur la table, et allait se retourner pour le remercier quand elle sentit qu'il lui écartait les cheveux et lui dégageait la nuque. Harry approcha son visage, son souffle la fit frissonner.

Il posa ses lèvres sur une petite veine qui battait follement et remonta vers l'oreille, puis redescendit en déposant de petits baisers légers comme une plume.

Le visage brûlant, Kiara se tourna doucement et leva la tête vers lui. Leurs yeux brillaient du même éclat.

Elle se leva et se mit debout sur le fauteuil, se retrouvant ainsi plus grande que lui. Avec autant d'habileté que ses doigts tremblants le lui permettaient, elle lui ôta ses lunettes, qu'elle posa sur le manteau de la cheminée.

Elle prit son visage dans ses mains, en caressa  tendrement les contours, l'arrête du nez, les pommettes, promena délicatement ses pouces sur ses lèvres qui s'entrouvrirent.

Elle se pencha pour emprisonner sa bouche avec la sienne. Elle le chatouilla du bout de la langue. Harry, répondant à son jeu, fit de même. Le souffle court, il la souleva par la taille et la déposa au sol. Ils se tenaient là, debout, tous deux enlacés, sans rien dire. Ils se contemplaient avidement.

Sans la quitter des yeux, il passa son index le long de sa joue, un petit frisson parcourut l'échine de sa compagne. Puis il glissa sa main derrière sa nuque et l'attira fougueusement. Son baiser se fit plus intense, leurs langues se mêlaient, se cherchaient.

Les mains du jeune sorcier s'insinuèrent sous le pull de Kiara, comme animées de leur volonté propre. Elles se promenèrent le long de sa colonne vertébrale, dans le creux des reins, puis se posèrent sur la peau nue de son ventre, de chaque côté de sa taille et remontèrent doucement.

Cette caresse provoqua un long frisson de plaisir qui les secoua tous les deux. Ils se regardèrent, haletants, le corps bouillonnant de sensations nouvelles.

A la fois émerveillé et effrayé par ce qu'il se passait, Harry prit sur lui d'interrompre leur étreinte.

Longtemps, il la garda serrée contre lui, le nez dans ses cheveux, le temps que son cœur reprenne un rythme normal et recula d'un pas en ôtant ses mains. Kiara eut un petit soupir de déception quand il réajusta son pull. Il rit doucement et son regard se fit tendre.

- Je crois qu'il est plus sage de s'arrêter.

- Mmm ? Tu es sûr ?

- Ne me tente pas, petite sorcière !

Il tendit la main pour récupérer ses lunettes et les remit sur son nez. Puis, soudain, il eut l'impression de recevoir un Cognard en pleine tête. Il venait de se rappeler ce qui les avait amené à…

Harry, mortifié, réalisa ce qui aurait pu se produire à cause des chocogrenouilles. Il se sentit brusquement très mal à l'aise.

Il ne serait peut-être rien arrivé sans ce maudit chocolat. Ils s'étaient embrassés passionnément mais… cela n'avait rien de…de… naturel, ou peut-être que si, finalement.

« Comment savoir, maintenant ? » pensa-t-il rageusement.

Harry la dévisagea en fronçant les sourcils. Elle avait le regard un peu vague, les joues encore roses mais paraissait… lucide. Les effets de la potion de sansgêne semblaient s'atténuer d'eux-mêmes.

« Ron, Ron, qu'as-tu fait ? »

Kiara, alertée par son silence, le regardait depuis un bon moment, les bras croisés sur sa poitrine. Toute une série d'expressions était passée sur le visage de Harry, le malaise, l'inquiétude et maintenant la colère.

« Que se passait-il donc dans sa tête ? On dirait qu'il regrette ce qu'il s'est passé ». Cette idée la refroidit sérieusement.

- Ca va, Potter ? lui demanda-t-elle sèchement pour le sortir de son introspection.

Il sursauta au ton de sa voix.

- Comment ?

- Je disais : ça va, Potter ?

- Oui… Non… Je ne sais pas…

Elle fronça les sourcils de contrariété et répliqua, caustique :

- Cette question simple supposait une réponse simple, Potter. Mais, passons. Une autre, maintenant : pourquoi es-tu fâché ? Si tu regrettes de m'avoir embrassée, dis-le clairement et on n'en parle plus…

- Non, non, au contraire. C'est que… commença-t-il, hésitant, je me demandais plutôt… si… toi… tu regrettais…

Elle ouvrit de grands yeux, ébahie de ses doutes.

- Potter, sérieusement, est-ce que tu as eu l'impression de me forcer ?

Il grimaça à l'énoncé de ce verbe.

- Justement, est-ce que tu t'es pas sentie pousser à… à faire…des choses…que tu ne voulais… pas …faire ?

Elle commençait à se demander s'il ne se payait pas sa tête, mais lui laissa le bénéfice du doute.

- Potter, je ne comprends rien à ce que tu essaies de me dire !

Comme il ne répondait pas, elle poursuivit sa tirade :

- Laisse-moi te dire une chose, Potter, je te trouve très compliqué pour un jeune homme de 16 ans. Je croyais ce privilège réservé aux filles. Bref, je vais être claire pour deux. Je n'ai rien fait sous la contrainte. Quelle drôle d'idée ! Maintenant, si tu essaies de me dire que finalement…

Kiara hésita sur le terme à employer, elle avait une profonde aversion pour les situations floues et préféra mettre les choses au point immédiatement.

- Que finalement, reprit-elle,  je ne te plais pas pour une raison ou une autre, je serai déçue et un peu triste mais tant pis. L'attirance ne se commande pas, n'est-ce pas ?

Elle ouvrit les bras, paumes en l'air, d'un geste fataliste.

- Justement, si, répondit Harry, lugubrement.

- Quoi ?

- Les chocogrenouilles… commença Harry, décidé à tout avouer

- Les chocogrenouilles ? répéta-t-elle, étonnée.

- …que Ron t'a donné contenaient une potion de sansgêne

- Une potion de sansgêne ?

- …une invention de Fred et George Weasley…

Kiara fit un effort pour taire les mille questions que soulevaient ses explications nébuleuses, et le poussa à l'essentiel.

- Et alors ?

- Et alors, le chocolat contient …une sorte… de…du… un genre d'aphrodisiaque. Il te fait faire des choses qui…

Elle faillit éclater de rire, mais se retint juste à temps, il avait l'air tellement peiné, bien qu'elle ne comprenne pas pourquoi… Elle analysa rapidement ce que Harry avait dit et lui demanda : 

- Du chocolat aphrodisiaque ? Et pourquoi Ron m'aurait-il donné du chocolat aphrodisiaque ?

- En fait, je crois qu'il voulait… que c'était pour moi…

Comme elle haussait un sourcil interrogateur, il acheva son explication péniblement :

- Suis trop timide… avec les filles… je veux dire.

Là, ce fut le mot de trop, elle s'esclaffa bruyamment, la main sur la bouche, prise d'un fou rire inextinguible. Comme ses jambes ne la portaient plus, elle s'assit directement par terre.

Elle prit plusieurs grandes inspirations et finit pas se calmer. Elle s'essuya le coin des yeux et leva la tête vers Harry. Il la toisait furieux de son hilarité et vexé.

Il n'y avait vraiment pas de quoi rire ! Ni de sa timidité, ni de la mauvaise blague de Ron !

Elle lui tendit la main pour qu'il s'assoit à ses côtés, il se fit un peu prier mais finit par s'installer à même le sol comme elle le lui demandait. Elle le regarda un instant, une lueur de tendresse dans les yeux puis se décida, en pesant bien ses mots.

- Je te demande pardon, Potter, je n'aurai pas dû rire… de cette façon. Mais quand tu as dit que tu étais timide avec les filles…

- Tu ne comprends pas, c'est le chocolat ! Je ne me suis jamais comporté comme ça…Si on n'en avait pas mangé, jamais on aurait…

- Vraiment, Potter ? le coupa-t-elle, ce n'est pas très flatteur pour moi…

- Non, je ne voulais pas dire…

- Arrête, Potter, je te taquinais. Bon. Reprenons depuis le début. Tu es sûre que ces chocogrenouilles contiennent une potion de… sansgêne, C'est ça ? Fred et George, mes charmants cousins, en ont conçu la formule. Ils t'ont dit quels en étaient exactement les effets ?

- Ils m'ont qu'elle désinhibait ceux qui mangeaient ce chocolat.

- Désinhibait ? Vaste programme…

- Cesse de te moquer ! C'est grave ! C'est dégueulasse d'obliger quelqu'un à faire…

- Holà ! Calme-toi, Potter ! Ton indignation est tout à ton honneur mais je crois que tu te trompes de débat. Désinhiber ne veut pas dire forcer. D'après ce que tu me dis, j'en déduis que cette potion permet juste de… se sentir …plus à l'aise. D'oser faire … ce que nous ne ferions qu'après 22 bièraubeurres trafiquées. Ce n'est pas un drame, mais j'aurai quand même préféré savoir avant. Toutefois, je dirai que si leur formule est diablement efficace, je pense qu'elle contient une sorte de barrière naturelle qui s'adapte à chacun. Tu n'es pas d'accord ?

Harry soupira de soulagement, l'explication de Kiara tenait la route et elle ne semblait pas lui en vouloir.

- Tu n'est pas fâchée ?

- Contre toi ? Bien sûr que non.

- Tu me crois quand je te dis que j'ignorais tout ?

- Potter, je te connais depuis peu mais je pense que tu es la personne la plus intègre que j'aie jamais rencontrée. Tu es incapable de faire un truc aussi tordu.

- C'est aussi ce que je pensais de mon meilleur ami Ron, il ferait une belle carrière à Serpentard.

- Tu n'as pas tort. Je me demandais justement si Ron méritait notre compassion. Il a voulu s'amuser à nos dépens et ce ne sont pas des manières. Qu'en penses-tu ? lui demanda-t-elle un sourire machiavélique aux lèvres.

- Je crois que la vengeance est un plat qui se mange froid !

Ils se regardèrent, complices, et un éclat de rire salua ce proverbe.

- Nous aurons tout le temps d'y réfléchir plus tard, Potter. En attendant, l'après-midi est bien entamé et nous n'avons encore rien fait. Je dois faire mes malles, trier le bureau de papa…Courage !! Je commence par mes valises.

Elle se dirigea vers sa chambre et, arrivée sur le seuil de la porte, se retourna vers Harry qui l'avait suivie des yeux.

- Y a pas à dire, Potter, t'es vraiment torride dans ce peignoir !

Le jeune homme sourit de bon cœur à cette dernière pique.

Ça vous a plu ? Alors à samedi pour la suite !

Falyla