Salut à tous ! Ceci est ma première fic. Je me suis beaucoup amusée à l'écrire et je remercie d'avance tous ceux qui prendront le temps de lire mon travail.
Cette fic est entièrement dédiée à JessHDH, ma première lectrice.
Je ne la remercierai jamais assez pour ses commentaires enthousiastes et ses encouragements et parfois, aussi, pour ses corrections.
Cette histoire est classée R, cette catégorie se justifie par la suite.
Désolée pour les amateurs, mais ma fic n'est pas un slash.
Disclaimer : les personnages de cette fic ne m'appartiennent pas. Ils sont propriété de notre idole à tous JKR ( Amen !).
Seuls le personnage de Kiara Weasley et l'intrigue de cette histoire sont de moi.
Bonne lecture et si cette fic vous plait, faites-le-moi savoir.
Un grand merci à tous les reviewers.
JessHDH : Indispensable Amie Virtuelle, que dire de plus ?
Anonymoua : Quelle virtuose ! Je reste sans voix…lol. La réaction de Ron est pour plus tard… Pour la faute d'inversion, promis, je ferai plus attention.
Lunenoire : Merci. Je continue, ne t'inquiète pas
Eilema : Merci. Ouh là ! J'ai la tête qui enfle.
Tikko1 et Tikko2 : Bravo pour votre persévérance, vous y êtes arrivée, finalement ! Merci pour vos 6 reviews et bisous.
Melepha : J'espère que tu aimes toujours.
Kaima : T'as pas vraiment tort, quoique…
Marika Jedusor : Merci, je ne lâche pas.
CHAPITRE 7
La nuit était tombée lorsqu'ils entassèrent les bagages dans le salon. Même avec le sortilège de « Reducto », il y en avait trop pour être transporté sur un balai. Kiara examinait le problème en se tapotant les lèvres avec l'index.
- Ce qu'il faudrait, c'est un Portoloin. Enfin, plusieurs. Un pour l'hôpital Jobarille, un pour L'Auberge des Nains Aux Pieds Poilus.
Elle soupira, cherchant la meilleure solution.
- T'as une idée, Potter ?
- Je crois que oui. Monsieur Weasley a … fabriqué un Portoloin-portable reprogrammable à volonté.
- Ah oui ? C'est génial ! Comment ça marche ?
- Il vaudrait mieux lui demander directement. Quoiqu'il en soit, demain, on prend les balais en emportant ce qu'on peut, pour le reste, Arthur pourra utiliser son Portoloin et faire l'aller-retour.
- Ou utiliser de la poudre de Cheminette, si on en trouve encore. Papa et moi, on se fournit chez Andersen&Fils, mais il y a quelques semaines qu'ils sont en rupture de stock. On verra bien.
Elle haussa les épaules en signe d'impuissance.
- Bon, si tu as encore faim ou soif, Potter, tu fais comme chez toi.
Kiara se dirigea vers une petite radio magique qu'il n'avait pas remarquée jusque là. Elle pressa un bouton et la voix de l'animateur s'éleva dans la pièce, il annonçait la plage musicale qui allait suivre : les Sirènes de Tottenham.
Harry sourit en reconnaissant la chanson. Ce groupe rock avait fait un tabac en Angleterre, quelques mois auparavant.
Pas tellement pour leur talent, somme toute assez discutable, mais les cinq sorcières arboraient des tenues de scène très… minimalistes, qui ne laissaient pas grand chose à l'imagination. Le jeune sorcier sentit ses joues s'empourprer à ce souvenir.
En ouvrant la Gazette du Sorcier, il était tombé sur des photographies de concert où on les voyait se trémousser de façon lascive.
Harry n'avait pu détacher ses yeux de l'article et Ron s'était penché sur son épaule pour voir ce qui retenait l'attention de son ami si longtemps. Sa réaction ne s'était pas fait attendre. Les yeux exorbités, il avait dit « Waouuu !! » puis il avait presque arraché le journal des mains de Harry, et collé son nez sur les images pour regarder de plus près.
Harry ne sut jamais ce qu'il avait vu, mais, soudainement, il était devenu cramoisi et avait refermé vivement la Gazette.
A l'arrivée de Hermione, qui se dirigeait vers leur table, Ron devint plus rouge encore. Elle s'était assise en face d'eux, son regard était passé alternativement de l'un à l'autre puis s'était posé sur le journal que Ron tentait de dissimuler avec ses mains. Alors qu'ils s'attendaient à un sermon ou à une remarque outrée « Non, mais vraiment ! » qu'elle leur servait habituellement, elle secoua légèrement la tête en levant les yeux au ciel et murmura pour elle-même « Ah, les garçons ! ».
Harry, perdu dans ses pensées, sursauta quand Kiara posa sa main sur son bras.
- Excuse-moi, Potter, je ne voulais pas te faire peur. Il y une bibliothèque assez bien fournie là-bas, dit-elle, en lui désignant du doigt une petite pièce au fond. Tu aimes lire ?
Il éluda la question.
- Il y a des sujets qui… me passionnent moins que d'autres.
Elle rit devant sa façon diplomatique de présenter la chose.
- Il y a de tout, sers-toi.
- Et toi, qu'est-ce que tu lis ?
- « Soins aux créatures magiques »
- Charlie nous a dit que tu étais douée avec les animaux. Il faudra que je te présente Hagrid. Vous allez très bien vous entendre.
- Qui ça ?
- Rubeus Hagrid, Gardien des Clés à Poudlard. C'est un …
Il s'interrompit brusquement. Les Géants n'étaient pas bien vu parmi les sorciers.
- C'est un… ? répéta-t-elle, attendant qu'il termine sa phrase.
- C'est un… un ami ! Il a été professeur de Soins aux créatures magiques quand j'étais en troisième année.
- Il ne l'ai plus ?
Harry ne savait quoi répondre. Il aimait Hagrid, mais expliquer à quelqu'un qui il était, ce qu'il faisait à Poudlard et pourquoi il trouvait la maladresse du demi-géant tellement touchante, n'était pas chose aisée.
Devant le silence embarrassé de son compagnon, Kiara lui sourit gentiment.
- Tu n'ais pas obligé de répondre. Je ne voulais pas me monter curieuse.
- Non, non ce n'est pas… Mais parler de Hagrid, Poudlard et des raisons de son… ça va prendre des heures !
- On a toute la nuit devant nous ! Je serai contente que tu me parles de tes amis et de Poudlard. Si ça t'ennuie ou si tu as quelques chose de mieux à faire…
Elle sentit le rouge lui monter aux joues, en réalisant le double sens que ses dernières paroles indiquaient. Harry haussa un sourcil interrogateur, un sourire parfaitement candide sur les lèvres.
- Comme quoi ? demanda-t-il innocemment
Elle tenta maladroitement de se rattraper.
- … Comme lire… ou… faire une… partie de cartes…explosives.
- Des cartes explosives ? Pourquoi pas ? Je vais d'abord voir si un livre me plait, si ce n'est pas le cas, on trouvera bien un moyen de faire passer le temps.
Harry préféra ne pas s'attarder sur cette dernière phrase, ambiguë elle aussi, et fila vers la réserve de livres.
Il parcourut les rayons. Effectivement, la bibliothèque contenait un nombre impressionnant de volumes, et offrait un échantillon de tous les sujets possibles. A la section sport, il trouva un livre qui relatait les différentes Coupes du Monde de Quidditch de 1800 à 1900. Il s'en empara avidement et décida de l'emporter au salon.
Arrivé devant la cheminée, il vit que Kiara était confortablement installée dans un coin du sofa. Le dos calé contre une pile de coussins, les jambes repliées en tailleur, son livre ouvert sur ses genoux, elle attendait qu'il choisisse une place. Elle crut entendre une légère inspiration quand il s'assit à ses côtés, copiant sa position.
- Tu as l'air d'un chat qui a découvert un pot de crème, lui fit-elle remarquer. Tu me montres ce qui t'enthousiasme à ce point ?
- Un livre qui retrace La Coupe du Monde de Quidditch au XIXème siècle! la renseigna Harry, les yeux brillants d'anticipation.
Il ouvrit l'ouvrage, de très nombreuses photos animées montraient les meilleurs moments de chaque Coupe du Monde. Il les regardait, admirant les passes et les feintes, commentant ici ou là, les balais anciens ou la tenue des joueurs.
Ni tenant plus, elle éclata de rire devant cette sorte d'exaltation qui l'animait.
- Eh bien, Potter, c'est une véritable passion !
- Ma seule raison de vivre ! dit-il avec emphase, la main sur le cœur. Quidditch un jour, Quidditch toujours !
Ils rirent tous les deux à cette déclaration. Puis le probable entraîneur de Quidditch qui sommeillait en lui se réveilla soudain.
- Dis-moi, Weasley, la course de ce matin, tu voles toujours comme ça ou c'était juste… de l'inconscience ? demanda-t-il mi-intrigué, mi-malicieux.
La réaction de se fit pas attendre.
- Oh ! toi, Potter ! Tu es très mal placé pour me donner des leçons de prudence ! Je mesure parfaitement ce que je fais sur mon Nimbus ! lui jeta-t-elle, indignée qu'il la prenne pour une écervelée.
- A vrai dire, je n'en doutais pas une minute, tu possèdes une grande maîtrise de ton balai, tu pourrais faire partie d'une équipe de Quidditch, lui dit-il sincèrement.
Kiara allait répliquer vertement quand elle comprit le sens de ses mots.
- Si tu le penses réellement, pourquoi…
- Parce que c'était trop tentant de te taquiner.
Devant son air moqueur, elle lui lança un coussin en pleine face, qu'il rattrapa sans mal. Il le glissa dans son dos et reprit sa lecture comme si de rien n'était. Vaguement agacée par sa prétendue indifférence, elle soupira bruyamment et feignit de se replonger dans son livre. Elle lui jetait de fréquents coups d'œil par en dessous et vit un sourire se dessiner sur les lèvres de Harry. Faussement résigné, il referma son ouvrage sur le Quiddtch et la regarda, les yeux pétillants de malice.
- Alors, qu'est-ce que tu veux savoir ?
- Tout ! Le Quidditch, les cours, les profs, tes meilleurs amis, tes pires ennemis ?
- Mes ennemis ?
Harry avait l'expression de quelqu'un qui avale un morceau de citron.
- Pourquoi penses-tu que j'ai des ennemis ?
- J'ai le chic pour aborder le sujet qui fâche ! Mais quelqu'un d'aussi célèbre que toi suscite forcément la jalousie et tu es trop malin pour ne pas t'en apercevoir.
Elle leva une main pour arrêter les protestations qu'il ne manquerait pas d'élever au choix de son qualificatif.
- Tu n'aimes pas ce terme, hein ? Pourtant, il est justifié. Tu es célèbre parce que tu es celui-qui-a-survécu.
- Je ne vois vraiment pas ce que les gens peuvent m'envier, grommela-t-il.
Consciente qu'il n'avait pas envie de s'étendre sur sa notoriété, elle tenta de plaisanter.
- Une cicatrice, peut-être ? Je connais des gens qui feraient n'importe quoi pour avoir la même ! Regarde ! dit-elle en soulevant sa frange. Si c'est pas une preuve, ça !
Le jeune sorcier sourit des efforts qu'elle faisait pour dissiper son mouvement d'humeur.
- Alors, tu en as ? reprit-elle après un moment. A la grimace que tu as faite, je devine qu'il y en un qui te pourrit la vie.
- Tu n'abandonnes jamais, toi ?!
- Mmm… Elle fit semblant de réfléchir et répondit : le moins souvent possible !
Il s'inclina devant son obstination et consentit enfin à satisfaire sa curiosité.
- Eh bien Poudlard est divisé en quatre maisons, ça tu le sais déjà. Ce que tu ignores, c'est que les Gryffondor et les Serpentard sont rivaux depuis toujours. Les deux autres, Pouffsouffle et Serdaigle sont de notre côté.
- Vous vous détestez sérieusement ou c'est de bonne guerre ?
- Je crois qu'on peut affirmer que certains d'entre nous se haïssent dès le premier jour.
- Vraiment ?
- Ron, Hermione et moi avons très souvent maille à partir avec un Serpentard nommé Malefoy. En fait, je dois bien l'avouer, nous nous insultons à la moindre occasion. Et comme tu es la cousine de Ron, j'ai bien peur que Drago Malefoy ne s'en prenne à toi aussi.
- Parce qu'en plus, il se prénomme Drago ? On est fait pour s'entendre lui et moi.
- Ne plaisante pas, il est mauvais comme une teigne. Il ne perd jamais une occasion de blesser les autres, il ment et triche…
- Un vrai Prince de conte de fée, ce garçon ! se moqua-t-elle puis voyant que Harry ne semblait pas goûter son humour, elle enchaîna par une autre question.
- Qui est Hermione ? La petite amie de Ron ou… la tienne ?
- Non, non c'est seulement une amie pour moi.
- Alors c'est celle de Ron ?
- Non…Oui…Enfin… pas encore.
- Oh ! Je vois. Notre ami Ron se mêle de nous donner des chocogrenouilles trafiquées mais sa vie sentimentale est une joyeuse pagaille.
- C'est un peu ça. Mais…
- Mais il ne faut pas le lui dire. Promis, je ne lui en parlerai pas. Alors, récapitulons. Tu me parlais de Malefoy. Il te déteste parce qu'il t'envie, c'est ça ? Mais, Ron et Hermione ? Pourquoi ?
- Euh… Hermione parce que ses parents sont des Moldus.
- Et alors ? Où est le problème ?
- Les Serpentard ont une profonde aversion pour les Moldus. Ils appellent les enfants sorciers nés de Moldus des Sang-de-Bourbe, et ils estiment encore que seuls les sorciers au sang pur méritent de faire leurs études à Poudlard.
- Mais c'est ignoble de penser une chose pareille ! s'insurgea-t-elle. Harry lui indiqua qu'il était parfaitement d'accord.
- Mais, et Ron ? Pourquoi ce Malefoy lui en veut ?
Harry se sentit très embarrassé pour répondre. Ce n'était pas son rôle de lui parler de la situation financière des Weasley, car si Drago détestait Ron et sa famille, ce n'était pas une histoire de lignée. Il se moquait sans pitié de leur pauvreté, mais surtout de leur amitié pour les Moldus.
- Et bien, c'est assez personnel. Il vaut mieux demander directement à Ron mais…
Harry n'acheva pas sa phrase mais Kiara saisit parfaitement l'allusion : Ron ne voulait pas en parler.
Kiara bâilla, il n'était pas très tard, mais le manque de sommeil de la nuit précédente se faisait sentir.
Elle posa néanmoins une dernière question :
- Qui répartit les élèves dans les différentes Maisons ?
- Le Choixpeau !
- Le Choixpeau ?
- C'est un chapeau magique que le Professeur McGonagall pose sur ta tête. Il voit la nature profonde qui est en toi, et en fonction de ton caractère désigne ta Maison.
- Oh ? Cela doit être terriblement impressionnant !
- Je ne te le fais pas dire !
- Et moi ? Où crois-tu qu'il m'enverra ?
- Tous les Weasley sont à Gryffondor. Mais d'un autre côté, ce n'est pas absolu car les jumelles Patil ne sont pas dans la même Maison.
- Voilà qui me rassure, Potter !
Son ironie masquait difficilement ce qu'elle craignait en réalité. Elle se décida à formuler à haute voix l'angoissante question.
- Si le Choixpeau m'envoyait à Serpentard ? Je serai obligée de tourner le dos aux quelques personnes que je connais ?
- Ne t'en fait pas trop. Tu n'as pas l'âme d'une Serpentard, lui affirma-t-il sincèrement.
Elle se leva, posa son livre et se tourna vers Harry.
- Merci, Potter.
Elle se pencha pour effleurer sa joue d'un baiser. Cette marque d'affection le surprit, il en avait si peu l'habitude. Et puis Madame Weasley, ce n'était pas pareil. Kiara se redressa sans remarquer son trouble.
- Je t'apporte des couvertures, il y a une brosse à dents neuve dans la salle de bain, sers-toi.
Elle se dirigea vers un placard, y prit quelques plaids et les tendit au jeune sorcier.
Un bruit attira leur attention du côté de la fenêtre. La petite chouette était de retour. Kiara s'empara du message et le lut à son compagnon.
Mes enfants,
Je serai à la Tanière, demain en fin de matinée. Je pense que mon Portoloin sera utile.
Arthur Weasley
- Bon, je crois que le problème des malles est résolu. Cette fois, je vais me coucher. N'hésite pas à fouiller si tu as besoin de quelque chose.
Elle semblait passer en revue dans sa tête toutes les options possibles afin qu'il passe une nuit des plus confortables.
- J'espère que je n'ai rien oublier, dit-elle en souriant. Bonne nuit, Potter !
- Bonne nuit, Weasley !
Elle était déjà à la porte de sa chambre lorsque Harry la rattrapa par le bras et la fit pivoter vers lui.
- J'ai oublié de te souhaiter une bonne nuit !
- Potter, je crois que tu es aussi fatigué que moi, on vient juste de le faire, lui expliqua-t-elle, patiemment.
Il secoua négativement la tête et souriant doucement, une étincelle au fond des yeux. Il prit le visage de la jeune fille dans ses mains, caressa les pommettes de ses pouces et s'approcha pour déposer un léger baiser sur les lèvres.
- Bonne nuit, Weasley.
Il rit doucement en voyant son air interloqué. Il la lâcha et se dirigeait vers la salle de bain.
- Potter !
Harry se retourna et attendit la suite. Kiara croisa les bras et le dévisagea longuement.
- Une petite chose encore, Potter ! Oh, presque rien, un détail ! Non négligeable mais un détail, vraiment !
Le jeune sorcier se demandait où elle voulait en venir mais le ton trop désinvolte qu'elle employait n'augurait rien de bon.
- Est-ce que tu vas venir m'embrasser comme ça, chaque fois que l'envie t'en prend, non pas que cela soit désagréable, mais c'est pour le principe, demanda-t-elle, doucereuse, ou est-ce que je peux te considérer officiellement comme mon petit ami ?
Elle s'interrompit un instant et conclut sur un ton coupant comme un rasoir :
- Parce qu'autant te mettre tout de suite au parfum : je ne suis pas en self-service !!
Kiara lui lança un dernier regard meurtrier, ouvrit la porte de sa chambre et claqua la porte.
Harry, foudroyé par cette tirade, parfaitement justifiée, il s'en rendait compte, ne savait que dire. Tout à l'euphorie des nouvelles sensations qu'il découvrait à peine, il ne s'était pas rendu compte qu'il pouvait la froisser en « n'officialisant » pas leurs rapports.
Il poussa un profond soupir. Elle avait raison, bien sûr, le premier imbécile venu sait que si on embrasse une fille plusieurs fois, c'est pour en faire sa petite amie, si on ne veut pas s'engager dans une relation et bien… on ne l'embrasse pas !
Harry se passa la main dans les cheveux en réfléchissant. Comment diable allait-il réparer ce fiasco ?! S'il avait un Retourneur de Temps, il saurait quoi en faire ! Il n'y avait qu'une chose à faire : s'excuser.
Cessant de tergiverser, il alla frapper à la porte.
Kiara était assise sur son lit, ses bras entourant ses genoux pliés, les yeux dans le vague. Elle sursauta en entendant le coup contre le battant.
- Entre, Potter, je t'en prie, dit-elle d'un ton neutre.
- Je suis venu te parler, je peux ?
Kiara hocha la tête, silencieusement. Ses yeux bleu et or, maintenant, fixés sur lui.
Harry prit place au bord du lit. Il ne savait par où commencer.
- Je suis venu m'excuser. Tu avais raison d'être en colère.
- Je suis étonnée que tu me parles encore.
- Pourquoi ?
- Cette tirade sur les petits amis… Elle se cacha le visage dans les mains et secoua la tête. Je plaide un égarement passager et un orgueil démesuré, passager également. Tu me pardonnes, Potter, et on reste ami ?
- Pourtant, ton petit discours a fait l'effet d'une bombe sur ma pauvre cervelle de mâle attardé et je trouve que c'est une bonne idée.
- Que je sois en self-service ? demanda-t-elle, faussement sévère mais cachant mal son sourire.
Son compagnon sourit également.
- En fait, je te demande très officiellement de devenir ma petite amie.
Le sourire de Kiara s'effaça.
- Ne te crois pas obligé, surtout.
- Mais je ne me sens pas obligé ! protesta-t-il avec véhémence. Comme je n'ai pas trop l'habitude, j'ai oublié de te le demander.
- Tu as oublié, tout simplement ?
- Euh… Oui.
- Très bien, tu l'auras voulu. Mais je persiste à penser que tu ne sais pas à quoi tu t'engages. Rappelle-toi, j'ai un fichu caractère, tu l'as dit toi-même !
- Je le sais bien, j'ai eu droit à un bel échantillonnage depuis deux jours mais… Il eut un sourire en coin. Il y a des compensations… en nature.
Il éclata de rire devant son air offusqué. Les mains sur les hanches, elle lui désigna la porte du menton.
- Monsieur Potter, sachez que je n'offre pas de compensations en nature, ce soir. La boutique est fermée, alors dehors ! J'ai sommeil, moi !
Il s'inclina de bonne grâce et sortit, le sourire aux lèvres.
Ça vous a plu ? Alors à samedi pour la suite !
Falyla
