Salut à tous ! Ceci est ma première fic. Je me suis beaucoup amusée à l'écrire et je remercie d'avance tous ceux qui prendront le temps de lire mon travail.
Cette fic est entièrement dédiée à JessHDH, ma première lectrice.
Je ne la remercierai jamais assez pour ses commentaires enthousiastes et ses encouragements et parfois, aussi, pour ses corrections.
Cette histoire est classée R, cette catégorie se justifie par la suite.
Désolée pour les amateurs, mais ma fic n'est pas un slash.
Disclaimer : les personnages de cette fic ne m'appartiennent pas. Ils sont propriété de notre idole à tous JKR ( Amen !).
Seuls le personnage de Kiara Weasley et l'intrigue de cette histoire sont de moi.
Bonne lecture et si cette fic vous plait, faites-le-moi savoir.
Un grand merci à tous les reviewers.
JessHDH : Mon I.A.V. Gros bisous.
Anonymoua : La suite est là. Je te sens trépigner d'impatience. Bisous à toi aussi.
Lunenoire : Merci, merci. La suite est juste en dessous.
Eilema : Ma tête va mieux, merci. Et la fic continue…
Tikko1 et Tikko2 : pas de review pour le no 7 mais je vous pardonne. A votre âge, on lit lentement. Bisous.
Melepha : La réaction de Ginny est pour un peu plus tard.
Célina : Merci, merci, je rougis par tant de compliments. Le titre s'expliquera bientôt. Patience.
Petite note de l'auteur : Je vous avais dit que le R se justifierait. C'est à partir de maintenant. Ça reste encore assez léger pour cette fois, mais bon, vous êtes avertis…
CHAPITRE 8Kiara s'endormit immédiatement, tant elle était fatiguée. Elle plongea dans un sommeil de plomb dès que sa tête toucha l'oreiller et ce pour plusieurs heures.
Son réveil affichait 01h30 quand elle se réveilla en sursaut, une sueur froide perlait à son front. Le cri d'horreur et les gémissements résonnaient encore dans sa tête.
Elle se passa la main sur la figure et promena machinalement ses doigts sur sa cicatrice. Sa peau était fraîche mais moite. Elle tenta de se remémorer le cauchemar qui l'avait tiré de son sommeil, mais son cerveau embrumé refusait de lui répondre. Elle se concentra en fermant les yeux, mais son esprit ne visualisait pas son mauvais rêve. Elle n'avait que les sons et une impression de profonde détresse, d'un puit sans fond et d'une chute qui n'en finissait pas.
Elle le leva pour gagner la salle de bain afin de rafraîchir son visage. Elle fit couler l'eau dans ses mains en coupe et s'aspergea la figure. Elle s'essuya avec une serviette et se sentit mieux.
Quand elle sortit, elle jeta un œil au salon et vit que le feu était presque éteint. Elle avança à pas de loup pour ne pas réveiller Harry. Elle s'accroupit pour remettre des bûches dans l'âtre et attiser le feu.
Quand la flambée reprit, elle se tourna vers le jeune sorcier. Les flammes dansantes éclairaient son visage d'une lumière orangée. Il semblait dormir paisiblement.
Elle ne put résister et s'approcha sans bruit. Elle le contempla un instant, il était si beau. Elle eut un sourire attendri. Ainsi ce séduisant jeune homme était dorénavant son petit ami. Elle ne s'était pas encore habituée à cette idée.
Machinalement, elle se pencha pour remonter sa couverture. Ses longs cheveux glissèrent de son épaules et tombèrent en cascade sur le menton de Harry. Elle se redressa comme un ressort et n'osa plus bouger. Son compagnon soupira et se frotta le cou, il changea de position et reprit la respiration caractéristique du dormeur.
Elle repartit silencieusement en direction de sa chambre, quand elle l'entendit s'agiter furieusement.
« Alors là, bravo ! Je l'ai réveillé ! »
Elle tendit l'oreille afin de déceler les signes de repos retrouvé mais il semblait au contraire que son agitation allait croissant. Elle retourna précipitamment auprès de Harry. Il avait jeté sa couverture à terre, sa tête ballottait de gauche et de droite, le visage couvert de sueur.
Kiara ne savait que faire, devait-elle le réveiller ?
Elle, qui ne faisait que très rarement de mauvais rêves avait peine à imaginer ce que subissait Harry. Son angoisse grandissait à mesure que le jeune sorcier paraissait se tordre sous la douleur, il gémissait, haletait, suppliait.
Ses gémissements éveillèrent un écho dans la tête de Kiara. Ces cris étaient ceux qui l'avaient réveillée.
Oh mon Dieu ! murmura-t-elle, épouvantée. Il faut que cela s'arrête ! Il faut que cela s'arrête !
Elle le répéta comme une litanie tout en ramassant le plaid. Elle en recouvrit son compagnon et l'entoura de ses bras. Il se raidit soudain, ouvrit les yeux, sa bouche arrondie sur un cri muet. Il se redressa si brutalement que Kiara fut projetée sur le sol. Ses yeux se révulsèrent puis il retomba sur le sofa comme un pantin désarticulé, évanoui.
Elle respira un grand coup, le pire était passé. Elle se leva et l'examina attentivement, on n'y voyait pas assez.
Elle alla chercher sa baguette. Elle prononça la formule « Lumos ! » et le bout de cette dernière diffusa une douce lumière. Elle reprit son examen avec soin. Le cœur du jeune sorcier battait avec la régularité d'un métronome mais son teint était d'une pâleur effrayante.
Elle écarta les mèches de son front et vit clairement que la cicatrice en forme d'éclair était rouge et brûlante, bien que sa peau soit glacée au toucher.
Ravalant les sanglots qui lui serraient la gorge, elle le prit dans ses bras, calant la tête de Harry sur son épaule. Elle lui caressait tendrement les cheveux en lui murmurant des paroles apaisantes comme elle l'aurait fait avec un enfant qui se serait écorché le genou en tombant.
Elle ne sut combien de temps elle resta ainsi, à le bercer, non pour l'endormir mais pour le ramener vers elle.
Son cauchemar l'avait entraîné dans un abîme sans fond, les ténèbres qui l'avaient englouti ne voulaient pas qu'il remonte à la surface.
Elle finit par le recoucher. D'un coup de baguette, elle modifia la taille du sofa qui offrait maintenant de la place pour deux personnes étendues côte à côte. Elle alla chercher son oreiller et sa couette de plumes. Elle s'installa à côté de Harry du mieux qu'elle pût et se lova contre lui pour lui communiquer sa chaleur.
Il lui sembla qu'elle l'écoutait respirer depuis des heures, ce qui était probablement le cas, quand il ouvrit enfin les yeux.
Il battit plusieurs fois des paupières, se demandant où il était. Puis tous les souvenirs de la nuit affluèrent dans sa tête. Au rappel de son cauchemar, il eut l'impression qu'on l'immergeait dans un bain glacé. Il frissonna ce qui eut pour effet de faire bouger quelque chose dans son dos.
Il se retourna et tomba nez à nez avec Kiara qui le regardait, visiblement soulagée.
- Enfin, tu es réveillé ! Tu détiens la palme, Potter ! Personne ne m'avait fait peur comme ça, deux fois, en moins de vingt-quatre heures.
- Je suis désolé de t'avoir fait peur, on m'a toujours dit que c'était très impressionnant. Mais ce qui m'étonne le plus, c'est de constater que je suis déjà réveillé.
- Quoi ?
- Ce genre de cauchemar me plonge dans un état comateux pendant un jour ou deux. L'infirmière de Poudlard, Madame Pomresh me donne diverses potions de son cru pour me… calmer. Tu m'as fait boire une potion ?
- Non…
- C'est étrange, constata-t-il. Pourtant, le cauchemar de hier aurait dû me laisser sur le carreau au moins plusieurs jours.
- Que tu arrives à parler de ça avec une telle désinvolture dépasse mon entendement.
Harry eut un pauvre sourire.
- J'ai dû me faire un raison. Voldemort visite mes nuits depuis longtemps. D'ailleurs, hier soir, il m'a dit… il m'a dit...Harry fronça les sourcils en fouillant dans sa mémoire. Ça, c'est vraiment bizarre, par leur violence physique, ces rêves restent ancrés en moi, rien, jusqu'à présent n'a jamais pu les effacer. Et là, quand j'y repense, il n'y a presque rien, de vagues bribes, des impressions floues. Je ne m'en plains pas, au contraire, mais c'est bizarre, répéta-t-il.
- Il n'y a pas que ça qui est inexpliqué.
Devant l'air interrogateur de Harry, elle poursuivit :
- Hier soir, j'ai été réveillée par des gémissements et un long cri à vous glacer le sang. Je me suis levée sans pourtant avoir le sentiment d'avoir fait un cauchemar, j'ai plutôt pensé que j'avais entendu l'agitation de quelqu'un d'autre. Je suis venue voir s'il y avait un problème mais tu dormais comme un ange.
- Ce n'était pas moi ? demanda Harry, interloqué
- Non. Enfin si, mais plus tard.
- Plus tard ?
- Et bien, quand je suis arrivée vers toi, tu dormais et tu as commencé à t'agiter violemment, à gémir au moment où j'allais me recoucher. C'était terrifiant et je ne savais pas quoi faire, je n'arrêtais pas de répéter « il faut que cela cesse »
Elle haussa les épaules comme pour s'excuser de l'inutilité de cette phrase et continua :
- J'ai ramassé la couverture que tu avais jetée par terre, je l'ai posée sur toi et… Elle rougit un peu, embarrassée. …et je t'ai pris dans mes bras. Tu es devenu soudain tout raide en te mettant assis et tu es retombé, évanoui. Comme tu étais glacé, j'ai pensé que… je me suis dit que…à deux, tu aurais plus chaud. Et j'ai attendu que tu te réveilles. Voilà, c'est tout !
- Voilà, c'est tout ?
- Euh… oui. Ne me regarde pas comme ça, enfin ! Je n'ai rien fait d'extraordinaire !
- Rien fait d'extraordinaire ?
- Serais-tu devenu un perroquet, Potter ? demanda-t-elle agacée. Je ne sais pas ce qui c'est passé entre mon rêve et ton cauchemar, mais on en parlera demain, non, plutôt dans quelques heures. J'ai besoin de dormir, mon lit me tend les bras.
- Reste avec moi, il fait chaud ici.
- D'accord, dit-elle en bâillant à s'en décrocher la mâchoire. Bonne nuit, Potter.
Elle se pelotonna sous sa couette, en chien de fusil. Harry se pencha pour placer une mèche derrière son oreille et en suivit délicatement le lobe de son index. Il sourit franchement, Kiara dormait déjà profondément. Il déposa un dernier baiser sur son front, se réinstalla confortablement pour terminer sa nuit d'un sommeil qu'il espérait plus reposant.
Quelques heures plus tard, le soleil matinal qui entrait à flot dans la pièce, réveilla les deux jeunes sorciers. Ils clignèrent des yeux dans un bel ensemble en grimaçant.
- Bon sang, Potter ! J'ai l'impression d'avoir dormi 10 minutes, grogna sa compagne. Et toi ? ça va ?
Harry la regarda, les yeux pétillants de malice
- Weasley, quelque chose me dit que tu n'es pas du matin…
- Ah ! vraiment, Potter ? Tu fais dans la divination, maintenant ? lui lança-elle avec un regard assassin.
Harry n'était pas vexé outre mesure par son comportement peu aimable. On ne partageait pas un dortoir pendant cinq ans avec ses camarades sans ignorer que tout le monde ne se levait pas du bon pied.
Il s'extirpa habilement de ses couvertures, prit ses lunettes et se tourna vers Kiara et la dévisagea, franchement moqueur.
- Je vais faire un repli stratégique vers la cuisine, ça me paraît plus prudent. Je te prépare quoi pour adoucir ton humeur ?
Elle le regarda, un peu interloquée, tout à fait réveillée cette fois.
- Tu sais faire la cuisine, Potter ? demanda-t-elle, mordante.
- Je sens comme un léger doute dans ta question.
- Pourquoi j'aurai des doutes sur tes capacités culinaires ? demanda-t-elle, moqueuse. Tu m'as largement prouvé que tu avais des dons cachés dans bien des domaines…
Harry rougit légèrement mais ne se laissa pas démonter si facilement.
Décidément, il le lui avait pas fallu longtemps pour retrouver sa vivacité et son esprit caustique, pensa-t-il.
Elle voulait jouer à qui déstabiliserait l'autre ? et bien elle allait trouver à qui parler !
Il croisa les bras, pas vraiment à l'aise en t-shirt et slip boxer noir devant elle, mais faisant vaillamment comme si. Il la fixa un moment puis prit sa décision. La journée promettait d'être mouvementée !
- Pour commencer, je vais te rappeler ta défaite d'hier et le gage que tu me dois.
Il cacha habilement son sourire quand il vit une lueur de désappointement passer dans ses yeux bleus, elle avait dû vaguement espérer qu'il oublierait l'enjeu de la course.
- Presque que 24 heures pour avoir une idée de gage ? Pas mal, Potter ! ironisa-t-elle. Alors, c'est quoi la grande idée ?
- T'as encore une des chocogrenouilles de Ron ? demanda Harry, pensif.
Le regard bleu et or ressembla soudainement à un ciel d'orage particulièrement chargé. Elle se leva brusquement et se planta devant lui, les bras croisés sur son pyjama. Il n'allait quand même pas lui ordonner de… comme ça… sans…
- Pour quoi faire, exactement, Potter ? demanda-t-elle, dangereusement calme.
- Eh bien pour… commença-t-il mais elle le coupa brusquement.
- Tu es décidément bien différent que ce que je croyais, dit-elle une lueur de mépris au fond des yeux. Alors, on commence tout de suite ? Je vais chercher le chocolat et tu me sautes dessus, là sur le sofa ? demanda-t-elle d'une voix glacée et elle partit en direction de la cuisine.
Harry la regardait, bouche bée, trop stupéfait pour dire quoi que ce soit. Son cerveau refusait d'enregistrer ce qu'elle lui avait jeté au visage.
Mais de quoi, diable, parlait-elle ? Pourquoi croyait-elle qu'il voulait la chocogrenouille ? … Oh ! Mon Dieu, elle pensait qu'il…
Un sac à dos, jeté avec une force peu commune, le percuta violemment et lui coupa le souffle. Il le rattrapa avant qu'il tombe. Tout en massant ses côtes douloureuses, il se dit qu'elle avait dû utiliser un sortilège de Waddiwasi pour augmenter la puissance de son jet.
- Pas trop de mal, Potter ? s'enquit-elle, doucereuse.
Il grimaça un vague sourire.
- Je suppose que cela signifie que je me suis mal exprimé.
- Quoi ?
- Le chocolat, c'est pour Ron.
- Quoi ?
- Le chocolat, c'est pour Ron, articula-il lentement. J'ai pensé que ton gage serait de la lui faire manger sans qu'il le sache. Après, on se serait assis pour… observer son… comportement.
La jeune sorcière le fixa, mortifiée et rouge de honte.
Kiara s'adossa au mur et ferma les yeux très fort, espérant vaguement que, quand elle les rouvrirait, elle aurait rêver ces cinq dernières minutes. Parce que si c'est la réalité, elle ne s'en remettrai jamais et sa relation avec Potter non plus.
Elle passa ses mains qui tremblaient légèrement sur ses joues brûlantes et se laissa glisser sur le sol, les jambes pliées ramenés sur sa poitrine et le front sur ses genoux. Elle ne pourrait plus jamais le regarder en face après l'avoir accuser de…
« Kiara, ma pauvre fille, là, t'as atteint les sommets ! »
Harry s'assit à ses côtés et attendit qu'elle se décide à le regarder ou tout du moins, à lui parler. Voyant qu'elle ne le ferait pas, il se pencha vers son oreille et lui murmura :
- Le ridicule ne tue pas !
Elle poussa un gémissement plaintif qui le fit rire aux éclats.
Surprise par son hilarité, elle leva enfin la tête.
- Si tu voyait la tête que tu fais ! Rien que ça, ça vaut toutes les excuses que tu me dois pour cette ignoble accusation ! lui dit-il en souriant franchement.
- Je suis tellement désolée de ce qu'ai dit. Mais qu'est-ce qui m'a pris ? soupira-t-elle. Surtout après la théorie que je t'ai sortie hier… Comment je vais faire pour me faire pardonner, si tu as la bonté de me pardonner ça un jour, bien sûr…
Les yeux émeraude de Harry pétillèrent.
- J'ai bien une idée, mais…
- Mais ?
- J'ai peur de prendre un sac sur la tête…
Elle sourit enfin et le regarda dans les yeux.
- T'as une chose précise en tête ? lui demanda-t-elle doucement
- Mmmm ? Peut-être. Le gage est déjà décidé. Mais je réclame un dédommagement pour ton inqualifiable comportement.
- Un dédommagement ? Pour mon inqualifiable comportement ? répéta-t-elle, dubitative. Et ce sera ?
- En fait, tu dois deviner ce que je veux.
- Oh ? Vraiment ? murmura-t-elle
Le jeune homme la dévisageait intensément, sans rien dire, la laissant libre d'interpréter son vœu.
Ce qui l 'avait mise hors d'elle dans ce quiproquo, ce n'était pas tellement l'enjeu, c'était qu'elle avait supposé qu'il ne lui laisserait pas le choix, et Kiara n'était pas de celle qui permettait qu'on décide pour elle !
- Oh ! faisant mine de comprendre ce qu'il souhaitait. Un baiser ? proposa-t-elle candidement.
Il ne répondit pas, mais une lueur s'alluma dans ses yeux.
- Un baiser sur la joue ? lui demanda-t-elle en effleurant sa pommette avec ses lèvres.
Il frémit sous la légère caresse mais lui fit signe que non.
- Non ? Elle feignit la déception. J'ai droit à un autre essai ?
Harry acquiesça en silence.
- Sur le front ?
Elle déposa un tendre baiser sur sa cicatrice. Il frissonna mais secoua négativement la tête.
Elle tapota son index sur sa lèvre, en fronçant les sourcils comme si elle devait faire face à un épineux problème.
Elle fit semblant de réfléchir tout en se mordillant la lèvre inférieure.
Harry suivait le mouvement de sa bouche, hypnotisé. Il sentit son souffle s'accélérer mais s'obligea à rester impassible. Kiara jouait avec lui mais c'était délicieusement… excitant.
Finalement, elle lui ôta ses lunettes et les mit de côté.
Elle plongea son regard dans le sien et demanda, ingénue :
- Je peux faire une autre tentative ?
Harry lui signifia son accord d'un clignement de paupières.
- Oh ! Les yeux, peut-être ?
Sans lui laisser le temps de répondre, elle prit son visage dans ses mains et posa sa bouche sur ses paupières closes, puis sur son nez, puis descendit directement au creux de son cou. Sa peau était tiède et douce.
Elle respira son odeur et promena ses lèvres jusqu'à son oreille.
Son compagnon eut un long frisson, son sang se mit à courir dans ses veines de plus en plus vite. Il n'en pouvait plus de cette torture, il avait faim de sa bouche sur la sienne. Il voulait la sentir contre lui, la serrer dans ses bras, lui montrer à quel point il aimait ce qu'elle lui faisait subir.
Il la prit par les épaules et la coucha sur le sol. Penché au- dessus d'elle, les paumes sur le sol, il chercha son regard. Ils se dévisagèrent un instant, le cœur battant, le souffle court, le corps en feu.
Le jeune sorcier s'empara avidement de sa bouche, y glissa fougueusement sa langue. Elle répondit à son baiser avec une ardeur insoupçonnée. Leurs langues se cherchaient, s'entremêlaient. Il se mit à mordiller ses lèvres avec gourmandise en poussant un profond soupir de contentement.
Kiara plongea ses doigts dans les cheveux de Harry, s'émerveilla de leur texture, de leur douceur. Elle descendit sur les épaules du jeune sorcier, puis dans son dos. Quand elle souleva son T-shirt pour y glisser ses mains, Harry ne put réprimer un gémissement. Elle caressa doucement son dos mince en promenant ses mains sur son épiderme.
Elle l'attira contre elle en resserrant son étreinte, collant son corps souple contre celui du jeune sorcier, ses hanches épousant celles de Harry.
Instinctivement elle pressa son bas-ventre contre le sien.
A ce contact très intime, le jeune homme sursauta violemment et un long tremblement le parcourut. La mince barrière de tissu qu'il portait ne pouvait cacher l'étendue de son désir. Il haletait, luttant pour reprendre son souffle. Il se redressa sur ses avant-bras et la couva d'un long regard brûlant puis il roula sur le côté en position fœtale en prenant de grandes inspirations.
- Il faut.. Il faut arrêter… maintenant… parce que… sinon je… je…
Les joues de Kiara s'empourprèrent quand elle comprit à quoi il faisait allusion.
- Je suis désolée, dit-elle d'une toute petite voix.
- Non, non, il ne faut pas l'être, la rassura-t-il. Sauf que… sauf qu'on s'est un peu laissé… emporté par…
- Je ne pensait pas que… que ce serait si… que se serait tellement…Waou !
Son compagnon rit doucement. Ce terme est finalement assez approprié.
Il se leva et lui tendit la main. Ils se regardèrent un peu gauchement, ne sachant trop comment se comporter après ce qu'ils avaient partagé. Finalement, Harry la prit dans ses bras et l'embrassa sur le nez. Elle lui fit un grand sourire.
- Va prendre une douche froide, Potter ! Je fais le petit déjeuner.
- Je crois effectivement que c'est une nécessité absolue !
Ils éclatèrent de rire et pendant qu'il se dirigeait vers la salle de bain et elle en profita pour s'habiller.
Ça vous a plu ? Alors à mercredi pour la suite !
Falyla
