Salut à tous ! Ceci est ma première fic. Je me suis beaucoup amusée à l'écrire et je remercie d'avance tous ceux qui prendront le temps de lire mon travail.

Cette fic est entièrement dédiée à JessHDH, ma première lectrice.

Je ne la remercierai jamais assez pour ses commentaires enthousiastes et ses encouragements et parfois, aussi, pour ses corrections.

Cette histoire est classée R, cette catégorie se justifie par la suite.

Désolée pour les amateurs, mais ma fic n'est pas un slash.

Disclaimer : les personnages de cette fic ne m'appartiennent pas. Ils sont propriété de notre idole à tous JKR ( Amen !).

Seuls le personnage de  Kiara Weasley et l'intrigue de cette histoire sont de moi.

Bonne lecture et si cette fic vous plait, faites-le-moi savoir.

Un grand merci à tous les reviewers.

JessHDH : I.A.V. un jour, I.A.V. toujours. Gros bisous.

Anonymoua : M'enfin ! Je ne permettrai pas de me moquer de mes lecteurs/trices ! Mais je dois quand même te remercier, il y avait bien longtemps que personne ne m'avait appelée « petite ». Et puis, comment donc ? Kiara perverse ?? En voilà des manières de cataloguer « mon » personnage ! Que je ne t'y reprenne plus ! lol.

Lunenoire : Ouh là ! Quel compliment ! Merci !

Tikko1 et Tikko2 : TOUJOURS pas de review pour le no 8 mais je vous pardonne TOUJOURS. A votre âge, on lit TOUJOURS lentement. Bisous.

Melepha : Mais tu ne penses donc qu'à ça ?! Malheureusement, ce chapitre est plutôt tranquille de ce côté. Promis, je ferai mieux la prochaine fois ! lol.

Célina : Merci, c'est trop ! #^^#

Lilo : Merci, la suite est là.

Kalia : Prends du temps pour lire la suite, à ce rythme-là, j'aurai fini ma fic et t'auras pas lu le chapitre 2 ! Je te file un tuyau : dis à Mister J de te lâcher un peu ( enfin, c'est p'tête pas ce que tu veux, mais bon…) Gros bisous.

CHAPITRE 9

Vingt minutes plus tard, ils étaient attablés devant des œufs au bacon et des toasts.

- Qui va s'occuper de la maison quand tu seras en Angleterre ?

- Je n'en sais trop rien. Arthur travaille au Ministère, il doit savoir gérer ça. Je suppose qu'il faudra protéger la Tanière avec différents sortilèges. Ainsi, quand je reviendrai pendant les vacances, elle sera habitable.

Elle but un peu de thé, en le regardant par dessus sa tasse puis elle se décida.

- On peut reparler de ton cauchemar, Potter ? J'aimerai t'expliquer clairement ce que j'ai ressenti.

- Je t'écoute, Weasley.

- Et bien, j'ai bien réfléchi à tout ça. Je pense que d'une manière ou d'une autre, nous sommes liés. Je ne suis pas télépathe, je n'ai jamais montré aucune espèce d'aptitude à cela, non, je crois que le sang, que tu m'as donné, nous rattache l'un à l'autre. J'ai ressenti ton cauchemar, non pas ressenti, je n'ai pas eu d'images, ni d'impressions, j'ai entendu tes… cris et ta souffrance avant que tu ne les vives en cauchemar. Tout est arrivé comme je l'avais perçu sauf… sauf pour le hurlement.

- Je ne suis pas sûr que ta théorie me plaise, murmura-t-il sombrement. Je suppose que tu peux expliquer aussi… la dernière partie.

Elle hocha la tête et poursuivit.

- Tu avais ouvert la bouche pour crier quand… quand je t'ai pris dans mes bras. Je crois que cela a mis fin au cauchemar.

Harry ne répondit rien. Il pâlit brusquement, serra les deux mains tellement fort que ses jointures blanchirent. Kiara le regardait toujours, attendant qu'il parle ou fasse quelque chose.

Le sorcier se leva si brusquement que sa chaise se renversa. Il abattit violemment son poing sur la table en scandant :

- NON ! NON ! NON !

Il  était fou de colère et sa compagne n'osait plus bouger. Elle se demandait s'il allait la frapper, elle aussi. Il était terrifiant, ses yeux émeraude étincelaient de rage. Il se tourna vers elle, elle se recroquevilla, tétanisée. En la voyant, Harry se décomposa, il sembla reprendre ses esprits, il se prit la tête entre mains et se glissa au sol en gémissant :

- Oh mon Dieu, qu'est ce que j'ai fait ? Qu'est-ce que j'ai fait ? Ce n'est pas possible ! Pas possible !

En entendant ses gémissements, Kiara se leva et s'approcha prudemment. Elle posa une main sur son épaule. Harry leva la tête. Son visage était sillonné de larmes silencieuses.

Il avait l'air perdu et tellement accablé. En voyant ça, Kiara sentit son cœur se serrer. Elle l'entoura de ses bras, et le réconforta du mieux qu'elle pût. Elle posa le visage du jeune homme au creux de son cou et le berça en lui essuyant les joues.

Elle ne comprenait rien à ce qu'il s'était passé mais ce n'était pas le moment de demander des explications.

Ils restèrent un long moment ainsi, sans parler. Harry finit par sortir de sa torpeur et la regarda dans les yeux.

Elle lui sourit chaleureusement et posa ses lèvres sur son front.

- Eh ? ça va ?

En guise de réponse, il fronça les sourcils. Il se leva et se mit à marcher de long en large. Cela ne sembla pas le calmer, au contraire, à mesure que les secondes passaient, il paraissait se consumer de rage. Le regard flamboyant, il se décida enfin.

- Après ça, tu vas me haïr toute ta vie ! lui jeta-t-il au visage.

« Que voilà une entrée en matière encourageante ! pensa-t-elle, ironiquement.

Mais Harry était on ne peut plus sérieux.

- Quand Voldemort m'a fait cette cicatrice, commença-t-il, d'une voix blanche, en désignant son front du doigt, il m'a transmis certains de ses pouvoirs, je suis un Fourchelangue grâce à lui, je ressens quand il est là ! Je fais des cauchemars, il me parle, il me menace. Quand il a tué Cédric Diggory, il a pris mon sang ! C'était comme une sorte de… d'échange. Voldemort sait où je suis ! Et je sais quand il est là ! Et moi, MOI ! Comme un imbécile, je t'ai donné mon sang ! MON SANG !  Mon sang est maudit ! cria-t-il rageusement. Je t'ai liée à Voldemort !! Je ne me le pardonnerai jamais ! JAMAIS !!

Ses dernières paroles restèrent comme suspendues dans les airs.

Kiara avait écouté, son sang s'était retiré de son visage et ses mains tremblaient. Elle regardait sans vraiment le voir Harry qui arpentait le salon. Ses paroles avaient glacé son corps avant de pétrifier son cerveau. Ce ne pouvait être vrai !!

Harry la dévisageait intensément, s'attendant à y découvrir du dégoût, de la haine. Mais Kiara ne pouvait ressentir que de la stupeur mêlée d'angoisse.

- Par Merlin, tu es sûr ? demanda-t-elle enfin d'une toute petite voix. Un coup d'œil au sorcier lui répondit.

Une fois le choc initial passé, elle prit une profonde inspiration.

- Tu m'apprendras ? demanda-t-elle timidement

- Quoi ?

- Tu m'apprendras à vivre avec ça ?

Le jeune sorcier la regarda, bouche bée. Puis, il parut littéralement exploser de fureur. 

- Comment…Comment  peux-tu réagir si… si calmement ? Putain de merde ! Tu devrais… CRIER ! Tu devrais HURLER ! Je viens de foutre ta vie en l'air !! Le Grand Potter, qui pensait te sauver la vie, en a fait un ENFER !! C'est merveilleux ! Je pourris tout ce que je touche ! Avec Cédric, si je ne lui avait pas dit de prendre la Coupe avec moi, il serait vivant ! VIVANT ! Et toi maintenant ! Tu étais dans le coma, tu aurais pu te réveiller toute seule finalement. MAIS NON ! Il a fallu que j'intervienne ! Que je me mêle de te donner mon sang. MON SANG !! Avec Voldemort en cadeau !

Il se mit à rire sans pouvoir s'arrêter, une lueur démente dans les yeux.

Kiara se leva et lui administra une claque magistrale, ce qui eut pour effet de stopper net son rire hystérique. Il la regarda, hébété. Elle l'enlaça et le serra contre elle. Il se raidit, refusant l'étreinte.

- Harry, j'ai besoin de toi. J'ai besoin que tu m'aides à surmonter ça. Je ne le pourrai pas sans toi. Tu n'es pas responsable. Tu m'as sauvé la vie !

Comme il allait protester, elle posa son index sur sa bouche.

- Je veux que tu saches que je préfère la vie, même imparfaite. Tu n'es coupable de rien. Le seul coupable est Voldemort.

Elle l'étreignit encore, et il finit par se laisser aller. Elle l'embrassa doucement sur la bouche. Il avait besoin de tendresse et de réconfort. Elle avait également besoin de soutien mais étonnamment elle se sentait forte. Peut-être était-ce parce que la situation était nouvelle. Pour Harry, la culpabilité le rongeait plus efficacement que le pire des acides. Kiara ne savait pas si elle était capable de l'aider mais elle s'y emploierait avec Ron et ses amis.

Elle le libéra et plongea son regard bleu et or dans le sien.

- Ne t'en fait pas ! On est jeune ! On s'en sortira !

Le sorcier eut un pâle sourire puis sembla se rappeler de quelque chose.

- Tu m'as appelé Harry.

- Quoi ?

- Tu m'as appelé Harry, répéta-t-il.

- Je te prie de m'excuser, ça ne se reproduira pas, dit-elle sérieusement.

Harry ouvrit de grands yeux et éclata de rire.

- T'es vraiment une drôle de fille !

- Humm. La drôle de fille te fait dire qu'elle a encore un peu de boulot avant l'arrivée de Arthur. Alors, dégaine ta baguette, Potter, quelques sorts de rangements et de nettoyage ne seront pas de trop.

En effet, ils finissaient à peine lorsque Arthur Weasley apparu dans la cour avec un léger « pop », sa canette de Coca à la main.

Kiara l'accueillit chaleureusement et l'invita à entrer.

- Oh ? Vous êtes seul, Arthur. Ron n'est pas là ? demanda-t-elle malicieusement, en jetant un coup d'œil à Harry qui se retenait de rire.

- Non, il se sentait…

- … souffrant, peut-être ? termina-t-elle.

- Oui, c'est ça. Il n'avait pas l'air dans son assiette ce matin. Mais comment…

- Oh ! Juste une intuition comme ça ? N'est pas, Potter ?

- En effet, juste une intuition, confirma-t-il joyeusement.

Arthur les regarda sans comprendre, puis demanda où étaient la malle de Perceval. Kiara la lui désigna du doigt.

- Je vais faire un saut à Jobarille avec le Portoloin, puis je reviendrai pour la suite, ça vous va ?

- Alors, prenez également les deux nimbus, ils appartiennent à l'hôpital. Mon balai est encore dans la remise.

- D'accord, je n'en ai pas pour long.

Le père de Ron empoigna la malle  et les deux balais, passa la porte. Une fois dehors, il reprogramma sa canette et disparut.

Pendant ce temps, Kiara courut à la remise pour y prendre son vieux Nimbus 2001. Elle en était très fière, elle l'avait reçu pour ses 13 ans, elle l'entretenait soigneusement et il était encore en excellent état.

Arrivée dans le salon, elle pointa sa baguette et dit « Reducto », l'engin volant devint minuscule et elle le glissa dans une de ses valises.

Elle fit une dernière fois le tour de la Tanière. Cette fois, elle allait bel et bien quitter la maison de son enfance. Elle se déplaça d'une pièce à l'autre, en essayant d'en mémoriser chaque détail puis elle prit une profonde inspiration et sortit.

Harry déplaça les bagages par un sort de Mobilis et les déposa dans la cour. Les deux jeunes sorciers se couchèrent en travers des valises et profitèrent du soleil en attendant Arthur.

Ce dernier ne tarda pas. Il rit en les voyant lézarder paresseusement. Ils se partagèrent le reste des malles.

Avant de partir, Arthur lança un puissant sort de protection sur la maison qui devenait ainsi invisible aux yeux des Moldus mais aussi inviolable pour les autres sorciers.

Ils se mirent en cercle, assis sur les valises, se donnèrent la main et quand Arthur Weasley prononça « Via ! », ils transplanèrent pour atterrir l'instant suivant à l'Auberge des Nains aux Pieds Poilus.

Ça vous a plu ? Alors à samedi pour la suite !

Falyla