Salut à tous ! Ceci est ma première fic. Je me suis beaucoup amusée à l'écrire et je remercie d'avance tous ceux qui prendront le temps de lire mon travail.
Cette fic est entièrement dédiée à JessHDH, ma première lectrice.
Je ne la remercierai jamais assez pour ses commentaires enthousiastes et ses encouragements et parfois, aussi, pour ses corrections.
Cette histoire est classée R, cette catégorie se justifie par la suite.
Désolée pour les amateurs, mais ma fic n'est pas un slash.
Disclaimer : les personnages de cette fic ne m'appartiennent pas. Ils sont propriété de notre idole à tous JKR ( Amen !).
Seuls le personnage de Kiara Weasley et l'intrigue de cette histoire sont de moi.
Bonne lecture et si cette fic vous plait, faites-le-moi savoir.
Un grand merci à tous les reviewers.
JessHDH : Ah ! Mon I.A.V. à moi ! T'as raison, IL est bientôt là ! Encore quelques chapitres, patience ! Je sais que tu le peux et sans baver, s'il te plait ! lol. Bisous.
Anonymoua : La championne toutes catégories des reviews les plus longues ! Continue ! J'adore ça ! Effectivement, Charlie a découvert le pot aux roses… Bisous.
Lunenoire : Toujours fidèle au poste ! C'est super gentil d'être là deux fois par semaine. Merci. Tu vois, Harry est nul en poudre de Cheminette mais ça peut toujours servir…lol. Bisous.
Melepha : On peut dire ça comme ça, en effet… Bisous.
Célina : Mais t'es une vraie fan ! Merci ! Rassure-toi ! Personne ne les a vu, en tout cas cette fois…Bisous.
Ccilia Johnson : Salut la nouvelle ! Je continue, ne t'inquiète pas ! J'ai de nombreux chapitres d'avance ! Bisous.
Zag : Tiens, un nouveau nom ! Salut ! Merci d'aimer mon histoire. La revanche sur Ron ne va pas tarder, pas aujourd'hui mais bientôt ! Bisous.
Ankou : Ah ! Ankou, le retour ! lol. Ne casse rien, s'il te plait ! La suite est là et j'ai plein de chapitres en réserve. Bisous.
CHAPITRE 11Harry était parti depuis quelques minutes à peine que Charlie et Ron entrèrent à leur tour dans le hall principal.
Dès qu'il vit sa cousine, Ron la questionna :
- Bon Dieu ! On se demandait où vous étiez passés. Harry n'est pas là ?
Kiara jeta un coup d'œil à Charlie, qui se tenait en retrait. Les mains dans les poches, un sourire plaqué sur le visage, il avait l'air de trouver la situation assez cocasse. Il lui fit un signe de tête encourageant, se délectant d'avance de la somme de mensonges qu'elle devrait avancer pour que son explication soit plausible.
- Et bien… Quelques minutes après notre départ, je me suis aperçue que j'avais… oublié les papiers que je devais apporter à la banque Gringotts. Alors, Potter et moi, on a fait demi-tour. Comme on avait pris pas mal de retard, on s'est arrêté chez Andersen&Fils pour acheter de la poudre de Cheminette et nous voilà !
Charlie applaudit silencieusement, en s'inclinant. Ron, qui ne voyait pas les mimiques de son frère aîné, demanda encore :
- Mais où est Harry ?
- Et bien… En fait, il…
- Ah ! Laisse-moi deviner ! Il est parti se débarbouiller !
Kiara regarda son cousin, médusée.
- Mais… Comment tu sais…
- Harry est la seule personne au monde qui ne comprend rien à la poudre de Cheminette ! Je parie qu'il était tout noir et poussiéreux !
Un éclat de rire général salua cette remarque.
- Est-ce que vous allez vous moquer de moi toute la journée ?
Harry était de retour. Le sort de toilettage s'était avéré très efficace. Rien ne laissait soupçonner de ce qui s'était passé un peu plus tôt.
- Alors, comme ça, vous êtes retournés à l'Auberge pour y prendre des papiers ? demanda Charlie.
Kiara remercia son cousin d'un regard appuyé, cette question permettait à Harry de connaître le mensonge qu'il n'avait pas eu le temps d'élaborer ensemble.
- Euh…Oui, répondit le jeune Potter, un peu hésitant.
Une jeune infirmière vint leur annoncer que le Professeur Svensen les attendait pour la visite. Tandis que Kiara et Charlie se dirigeaient vers la salle d'auscultation, Ron et Harry patientaient en devisant gaiement.
Charlie se pencha vers sa cousine et murmura :
- Bravo ! Tu mens avec une telle virtuosité, que ça en deviendrait presque inquiétant.
Elle lui adressa son plus beau sourire.
- Je ne vois pas du tout de quoi tu parles, Charlie.
- T'es gonflée ! Je vous ai sauvé la mise, tu pourrais dire merci !
- Merci pour quoi ? demanda-t-elle candidement.
- J'aurai pu, par exemple, te demander de me montrer ces fameux papiers et te mettre dans l'embarras.
- Quels papiers ?
Elle plongea la main dans la poche arrière de son pantalon et en sorti un parchemin qui avait pour en-tête l'écusson de Gringotts.
- Ceux-là ?
Charlie éclata d'un grand rire sonore.
- Ne me laisse jamais oublier que tu es redoutable, dit-il, un brin admiratif.
Le professeur Svensen les examina soigneusement, en prenant tout son temps. Les deux Weasley poussaient des soupirs d'impatience de moins en moins discrets. Ils se sentaient en pleine forme, et prendre des potions fortifiantes leur semblait largement suffisant.
Kiara souhaitait voir son père au plus vite. C'est pourquoi, quand ce fut enfin terminé, elle se rhabilla prestement, remercia et salua rapidement le médecin. Charlie lui indiqua le numéro de la chambre qu'occupait Perceval.
- Vas-y seule, on te rejoint dans un petit moment.
Kiara le remercia d'un sourire, Charlie avait parfaitement saisi ce qu'elle n'osait lui demander.
Elle parcourut plusieurs couloirs et arriva enfin devant la porte. Celle-ci était verrouillée par un sort qu'elle ne put contrer avec sa baguette. Vaguement frustrée, elle partit à la recherche de l'infirmière responsable. Cette dernière s'empressa de la faire entrer tout en lui expliquant que cette mesure était indispensable à la sécurité de son père.
- N'oubliez pas, Mademoiselle Weasley, il est dans son monde maintenant, ne le contrariez pas. Cela ajouterait à sa confusion.
Kiara hocha la tête, pas vraiment rassurée par ce dernier conseil et pénétra, d'un pas hésitant, dans la pièce ensoleillée. Sa père était là, debout, près de la fenêtre. Il regardait l'animation de la rue.
- Papa ? appela-t-elle, en s'approchant.
Comme il ne répondait pas, elle réitéra son appel.
- Papa, c'est moi, Kiara !
Il se retourna en souriant chaleureusement.
- Ah, Kathy, ma chérie ! Je commençais à me faire du souci !
Il écarta les bras et la serra contre son torse imposant. Perceval était une force de la nature. L'âge ne lui avait rien ôter de sa vigueur. Kiara lui rendit son étreinte et allait déposer un baiser sonore sur sa joue, en se hissant sur la pointe des pieds, quand elle se figea.
« Kathy ? Il m'a appelée Kathy ? Oh ! Par Merlin ! Il me prend pour ma mère ! »
Kiara lui jeta un regard incertain. Peut-être avait-elle mal compris ? Malheureusement, ses doutes se confirmèrent.
- Je suis heureux de te voir, Kathy ! Laisse-moi te contempler ! Je ne t'ai pas vue depuis à peine quelques jours et tu me manquais déjà.
Il la dévisagea avec ravissement et ajouta :
- Tu es radieuse, et devenir maman t'a encore embelli, ma chérie. J'avais tellement peur que… Enfin, oublions ça ! Où est Kiara ? Où est mon petit ange ?
Kiara ne savait que répondre. L'infirmière avait bien recommander de ne pas le contrarier. Elle se racla la gorge et tenta une réponse.
- A… A la maison.
- Tu as confié la prunelle de mes yeux à Cléo ?
Cléo ? Qui était Cléo ?
Kiara nageait en pleine confusion. Cette conversation devenait surréaliste. Elle bégaya, néanmoins, une réponse qu'elle espérait être la bonne tout en souhaitant en apprendre plus.
- Euh… oui. Ça pose un problème ?
- Bien sûr que non ! Je te faisais marcher ! Cette petite elfe de maison que tu as ramenée d'Angleterre est une vraie perle. D'ailleurs, je lui serai éternellement redevable de s'être si bien occupée de toi. Etait-ce bien raisonnable de tout plaquer pour s'installer en Norvège, alors que tu étais enceinte de trois mois. D'un autre côté, ajouta-il avec une expression de pur bonheur, je ne t'aurais pas rencontrée, et je n'aurais, sans doute, jamais connu les joies de la paternité. A mon âge, il y a des choses qu'il vaut mieux oublier.
Kiara se glaça, son esprit refusait de fonctionner.
Elle sentit son sang comme aspiré de l'intérieur, sa tête lui tournait. Elle sentit ses jambes flageoler et chercha rapidement un siège du regard. Perceval, qui l'observait attentivement, la prit par le bras et la conduisit vers une chaise.
- Encore une migraine ? Assieds-toi, ma chérie, dit-il avec compassion.
Kiara ferma les yeux douloureusement et tenta de retrouver le souffle qui lui manquait en inspirant profondément.
Elle était désemparée. Qu'est-ce que ça voulait dire ?
Sa mère, enceinte avant d'arriver à Oslo ? Qu'est-ce que son père racontait ? Oh, mon Dieu ! Non !
Elle poussa un gémissement en se tenant les tempes.
Il fallait qu'elle sorte prendre l'air. Vite !
Elle se leva précipitamment, la main sur la bouche.
En ouvrant la porte, elle croisa ses cousins et Harry qui s'apprêtaient à entrer. Elle les bouscula sans les voir et courut jusqu'aux toilettes.
Là, penchée sur la cuvette, elle vomit par saccades, les larmes aux yeux. Lorsqu'elle releva la tête, elle ne sentait pas mieux.
Les révélations, que son père venait de lui faire, bien malgré lui, laissaient un goût amère dans sa bouche.
Sa tête semblait vide et elle se dit qu'il lui faudrait du temps pour digérer tout ça.
Elle se leva difficilement et baigna sa figure d'eau fraîche.
On frappa alors à la porte.
- Mademoiselle Weasley, c'est l'infirmière Sirdals, est-ce que je peux vous aider ?
- J'arrive. Merci.
Kiara se recomposa un visage mais elle restait très pâle.
Elle respira un grand coup et sortit des toilettes. Harry se tenait aux côtés de l'aide-soignante, il paraissait très inquiet.
- Je vais mieux, mentit la jeune sorcière, pour couper court aux questions. Elle ne se sentait pas prête à déballer ce qu'elle venait d'apprendre.
Sirdals fit semblant de la croire et s'en alla. Harry la devinait bouleversée mais ne pouvait rien déchiffrer dans ses yeux. Il la prit dans ses bras et la serra contre lui, sans rien dire.
Cette étreinte la réchauffa. Elle respira son odeur. Elle allait mieux et cette fois, elle le pensait.
- Tu veux retourner voir ton père ou on attend Charlie et Ron dehors ?
Comment réagirait son père en la voyant à nouveau ?
- Ça m'a vraiment remuée de le voir comme ça, mais j'y retourne. Au fait, Potter, ne sois pas choqué, mais papa me prend pour ma mère.
- Hein ?
- Il croit que je suis sa femme, Kathy.
Harry haussa les épaules. On lui avait dit que l'accident de Perceval avait affecté ses facultés mentales donc on pouvait s'attendre à n'importe quoi. Il lui fit un sourire rassurant et la suivit dans la chambre.
- Kathy, mon ange ! Comment te sens-tu ? Ah ! ces migraines sont vraiment terribles ! Viens, approche ! Que je te présente un lointain cousin : Arthur Weasley et son fils aîné Billy.
Harry fit de son mieux pour prendre un air stoïque alors que Ron roulait des yeux.
Kiara joua le jeu et tendit la main à Charlie.
- Je suis enchantée, Arthur.
Puis elle se tourna vers son père.
- Perceval, je vais rentrer… me reposer. Et puis, il y a Kiara. Je reviendrai bientôt.
Elle se pencha pour lui embrasser le front, salua les autres occupants de la pièce et sortit.
Une fois dehors, elle fit quelques pas en attendant ses compagnons.
Son père ne vivait plus dans le présent. Mais à la prochaine visite, se rappellerait-il que sa fille avait 16 ans et non quelques mois ? Comment pourrait-il répondre à ses questions ? Le voudrait-il seulement ? A près tout, il s'était tu pendant presque seize années. Et s'il répondait, pourrait-elle se fier à ses explications ? C'était un vrai casse-tête !
Elle se donna plusieurs jours pour réfléchir à tout ça et décider de ce qu'il conviendrait de faire.
Les garçons sortirent à leur tour. Charlie l'enlaça affectueusement.
- C'est terrible de le voir comme ça. Je suis désolé, Kiara.
- Merci, Charlie. Il faut que je m'habitue et ça prendra du temps.
Ron s'approcha également pour la serrer dans ses bras.
- On est tous là pour t'aider, pas vrai, Harry ?
Kiara tenta de sourire vaillamment.
- Merci de me remonter le moral, les gars ! Bon, je dois encore me rendre à Gringott. Vous m'accompagnez ou vous rentrez ?
D'un commun accord, ils filèrent à la banque des sorciers. Cela ne prit que quelques minutes pour transférer le coffre de Kiara et de son père au Chemin de Traverse.
Ensuite, ils reprirent l'Allée des Goules en sens inverse en flânant d'un magasin à l'autre.
Il faisait presque nuit lorsqu'ils rentrèrent à l'Auberge Des Nains Aux Pieds Poilus.
Molly et Arthur avaient mis à profit leur après-midi pour rassembler leurs affaires. Ils les encouragèrent à faire de même : le départ pour le Terrier se ferait tôt dans la matinée.
Après un rapide repas, ils montèrent préparer leurs bagages.
La journée avait été chargée en émotion en tous genres, Kiara ne souhaitait pas la prolonger. Elle prit une douche rapide et se mit au lit. Et ne réveilla que le lendemain.
Il était à peine sept heures quand les elfes de l'Auberge frappèrent à toutes les portes. D'un claquement de doigt, les plateaux du petit déjeuner apparurent sur chacune des tables. Dans un parfait ensemble, ils s'effacèrent en leur souhaitant bonne journée.
Kiara ouvrit un œil maussade et soupira en se dirigeant vers la salle de bain. Elle s'habilla rapidement mais avec soin. Après tout, dans quelques heures, elle ferait connaissance avec Ginny et les jumeaux. Elle passa un jean noir et un pull bleu roi à reflets dorés qui rappelaient tellement ses yeux.
Elle avala ses toasts et son thé. Cela expédié, elle pointa sa baguette sur ses malles.
- Reducto !
Elle mit le tout dans son sac à dos, enfila sa robe de sorcier et quitta la chambre.
Lorsqu'elle arriva dans le hall, les Weasley étaient tous là, ainsi que Harry.
- Bon, vous n'avez rien oublié ? s'enquit Molly
- Non, Maman, tu nous l'as déjà demandé il y deux minutes !
- Et toi, Kiara ? Tu as tout pris ?
- Je l'espère, Molly. Si ce n'est pas le cas, le patron nous enverra le solde.
- Oui, bon, je sais. Les voyages me rendent un tout petit peu nerveuse.
Ron et Charlie pouffèrent devant cet euphémisme maternelle.
Dès que Arthur eût programmé son Portoloin, ils prirent congé du tenancier de l'Auberge. Ensuite, ils se rassemblèrent dans un coin du hall d'entrée. Ils formèrent un cercle avec leurs mains jointes puis Arthur énonça distinctement leur destination :
- Le Terrier !
La seconde d'après, ils se retrouvèrent dans la cour de la maison des Weasley.
Ça vous a plu ? Alors à samedi pour la suite !
Falyla
