Salut à tous ! Ceci est ma première fic. Je me suis beaucoup amusée à l'écrire et je remercie d'avance tous ceux qui prendront le temps de lire mon travail.
Cette fic est entièrement dédiée à JessHDH, ma première lectrice.
Je ne la remercierai jamais assez pour ses commentaires enthousiastes et ses encouragements et parfois, aussi, pour ses corrections.
Cette histoire est classée R, cette catégorie se justifie par la suite.
Désolée pour les amateurs, mais ma fic n'est pas un slash.
Disclaimer : les personnages de cette fic ne m'appartiennent pas. Ils sont propriété de notre idole à tous JKR ( Amen !).
Seuls le personnage de Kiara Weasley et l'intrigue de cette histoire sont de moi.
Bonne lecture et si cette fic vous plait, faites-le-moi savoir.
Un grand merci à tous les reviewers.
JessHDH : Ah ! Mon I.A.V. à moi ! Je te dis un gros M**** pour lundi et les jours suivants. Bisous.
Anonymoua : M'est d'avis que t'as été bercée trop près du mur toi ! Quelques araignées au plafond, peut-être ? En tout cas, merci pour l'invitation, je la décline poliment, je m'en voudrais de mettre ta famille à la porte ! lol. Donne-moi de tes nouvelles par mail. Pour répondre à ta question, j'ignore ce que signifie Kia mais Kiara est une autre orthographe de Chiara qui veut dire « claire » en italien. Bye et bises.
Lunenoire : Toujours et encore ! Merci ! Ciao !
Melepha : Merci pour Hedwige ! lol ! Bisous
Célina : Merci ! Si t'es pas prête d'arrêter de lire ma fic, moi je suis pas prête d'arrêter de l'écrire ! Bye et bisous
Ccilia Johnson : Voilà la suite ! Bisous.
Zag : Quelle persévérance ! Je suis flattée ! lol. Tout vient à point à qui sait attendre ! Bisous.
Ankou : Salut toi ! Merci ! Je suis allée lire ta fic « équilibre » et j'attends ta réponse à ma review. Et si tu m'étrangles, qui écrira la suite ? hein ? hein ? Pas beau, les menaces, pas beau du tout ! lol. Bisous.
Tikko1 et Tikko2 dite Robocop : Vous êtes supers ! Merci de votre soutien. Je vous fait plein de bisous !
Un grand merci et un gros bisou à Zeltar qui a mis ma fic dans ses favoris. Une petite review peut-être ? que je puisse te répondre.
Petite note de l'auteure : ce chapitre est classé R, vous êtes prévenus. Chaud devant…
CHAPITRE 12Leur apparition soudaine provoqua un vent de panique chez les poulets qui se dispersèrent dans une nuée de plumes.
La journée commençait à peine, un timide soleil éclairait la cour du Terrier et Kiara découvrit sa nouvelle maison.
Elle promena un regard curieux sur l'étrange bâtisse. Celle-ci avait les murs de guingois et semblait prête à s'écrouler.
Elle se tourna vers Harry qui l'observait, attendant sa réaction.
- Cette maison est… incroyable.
- Tu l'aimes ?
- Oui, dit-elle, sincère. Oui, je l'adore.
Le vacarme des volatiles avait attiré Ginny, George et Fred dehors.
Un peu en retrait, Kiara et Harry observaient les retrouvailles familiales. C'est cocasse et émouvant de voir cette masse de cheveux roux s'embrasser, se taper dans le dos, s'étreindre chaleureusement.
Finalement, Molly se dirigea vers eux. Elle prit Kiara par la main et la présenta à sa fille et aux jumeaux.
- Voici Kiara, la fille de Perceval, elle va vivre avec nous pendant les vacances puis elle ira à Poudlard.
Fred et George lui adressèrent leur plus beau sourire.
- Salut, Kiara ! On est content que tu sois guérie…
- …Et que tu viennes habiter là…
- …De plus, on a un petit cadeau pour toi…
Molly leur lança un regard redoutable qui n'eut aucun effet.
Fred sortit un paquet de friandises de sa poche et le tendit à Kiara. Celle-ci le prit et les remercia tous les deux d'un baiser sur la joue et se tourna vers sa jeune cousine.
- Bonjour Ginny, je suis très contente de te rencontrer.
- Salut, Kiara ! Viens, je vais te montrer la chambre qu'on va partager.
Avec un enthousiasme non dissimulé, Ginny prit la main de sa cousine et l'entraîna à sa suite dans la maison. Elle lui désigna rapidement la cuisine et le salon puis monta l'escalier qui menait aux chambres. Arrivés devant les deux dernières portes, elle s'arrêta.
- Celle-ci, c'est celle de Ron. Il la partage avec Harry quand il est en vacances chez nous. Et cella-là, dit-elle, en ouvrant la porte, c'est la nôtre.
Ginny s'effaça pour laisser entrer Kiara. Cette dernière regarda autour d'elle, un sourire aux lèvres, cette pièce ressemblait beaucoup à sa propre chambre.
Ginny, anxieuse de sa réaction, ne tenait plus en place.
- Tu as une très belle chambre et je me ferai toute petite, je te le promets.
- Non, non, surtout pas. Jusqu'à présent, j'étais la seule fille ! Maman ne compte pas ! Tu ne peux pas savoir à quel point je me sens… en minorité, parfois ! C'est super de t'avoir là ! On va pouvoir échanger des idées de filles, causer fringues et je vais enfin pouvoir parler « mecs » en dehors de Poudlard.
- Parler « mecs » ?
- Ben, oui, quoi ! Avec qui veux-tu que je parle de mon petit ami ? Avec Ron ?
Kiara rit de bon cœur et répliqua :
- En effet, il ne me paraît pas le spécialiste en la matière.
- Et toi ? T'as un petit ami ?
- …
La jeune fille ne voulait pas mentir à sa cousine. Elle se sentait en confiance avec Ginny.
- Euh… Oui
- Tu l'as laissé à Oslo ?
- Euh… Non.
La benjamine de Weasley la dévisagea, surprise, puis une lueur s'alluma dans ses yeux.
- Harry ! C'est Harry !
Kiara acquiesça en rosissant.
- Il faudra que tu m'expliques, un jour, comment tu as fait pour le séduire. J'ai essayé en vain pendant trois ans. Non, en fait, pas essayé, juste attendu qu'il me remarque. Ce qu'il n'a pas fait, évidemment. Enfin, oui, il l'as fait mais pas comme je le souhaitais à l'époque, expliqua Ginny, avec beaucoup de sincérité.
- Je suis désolée.
- Oh ! C'est pas grave, je m'en suis remise. L'attirance ne se commande pas !
- Tu ne m'en veux pas ?
- Non, bien sûr ! Je sors avec un garçon de Gryffondor qui s'appelle Neville Londubat. Tu le verras bientôt. Il est très sympa.
Kiara se mordit la lèvre en réfléchissant. Pour que le plan fonctionne, Ginny ne devrait pas mettre les pieds dans le plat, donc elle devait être mise au courant.
- Ginny, à propos de Potter et moi, je peux te dire un mot ?
L'installation se fit en douceur. En peu de temps, la jeune sorcière s'intégra parfaitement à sa nouvelle famille.
Les journées étaient bien remplies. Chaque matin, les garçons dégnômaient le jardin potager, tandis que les filles s'occupaient de la basse-cour.
Arthur avait repris le travail au Ministère depuis plus de trois semaines, le mois d'août touchait à sa fin. Il avait mis une partie du grenier à la disposition de Kiara pour entreposer les parchemins de Perceval. Il leur avait fallu plusieurs soirées pour trier les papiers. Il y avait maintenant deux malles. Une, remplie de courriers privés et une autre contenant les parchemins relatifs aux affaires en cours. Arthur avait promis de s'en occuper. Kiara avait accueilli avec soulagement la proposition de son cousin.
Elle recevait, régulièrement, des hiboux provenant de l'hôpital Ste-Mangouste où son père était désormais soigné.
Son état ne changeait pas, il vivait dans son monde et rien ne laissait présager qu'il en sortirait prochainement.
Kiara avait longuement réfléchi à tout ça, le soir, dans son lit, alors que Ginny dormait paisiblement.
Sa conclusion était la suivante, bien que simpliste, elle avait le mérite d'apaiser son cœur torturé par les révélations de Perceval.
Si sa mère, alors enceinte, était partie d'Angleterre, c'était que, manifestement, l'enfant qu'elle portait n'était pas le bienvenu. Donc, Kathy avait quitté un parfait crétin pour s'exiler en Norvège. Là, elle avait rencontré Perceval, l'avait aimé et épousé. Et Perceval était devenu son père.
Etre père signifiait aimer et élever. Etre présent.
En cela, Perceval avait été un père parfait. Il l'avait réellement choyée.
Quand à l'autre… Kiara ne pouvait s'empêcher de grimacer en pensant à l'autre.
Il n'y avait finalement pas grand chose à dire. Il avait renoncé à ses prétentions en laissant partir sa mère.
Un sale con ! Incapable de prendre ses responsabilités ! pensa-t-elle rageusement.
Perceval était toute sa vie, il l'avait élevée seul, en lui apportant tout l'amour dont elle avait besoin. Et ça, personne ne pourrait jamais l'effacer. Personne.
Kiara prit la difficile décision de ne pas interroger son père sur ses origines. S'il s'était tu pendant si longtemps, c'est qu'il avait, sans doute, ses raisons.
Elle ne souhaitait pour rien au monde lui faire de la peine en abordant un sujet aussi sensible.
De plus, elle n'était pas sûre d'aimer les réponses si, toutefois, il se sentait capable de lui en fournir.
Elle soupira. Il n'y avait rien d'autre à faire, juste laisser les choses suivrent leur cours.
Sa vie avait déjà tellement changé en si peu de temps.
Il y avait eu l'accident, l'hôpital, ses cousins et, bien sûr, Potter.
Elle sourit en pensant à Harry. Il faisait tout son possible pour qu'elle se sente à l'aise.
Dans cette famille où circulaient pas moins de dix personnes, chacun s'apostrophait, se hélait, se taquinait sans répit avec une nette prédilection pour Percy. Les jumeaux testaient leurs nouvelles farces sur tout le monde et Kiara riait beaucoup de leurs facéties. Harry et Ron étaient souvent les victimes toutes désignées des blagues les plus douteuses, mais personne ne pouvait réellement se fâcher avec Fred et George.
Les discutions en famille étaient ce que Kiara préférait. C'était une cacophonie sans nom mais tout le monde semblait content.
Cet après-midi-là illustrait parfaitement ce que Kiara appelait la « Weasley Connection ».
D'un commun accord, Harry et les Weasley avaient décidé d'expliquer à Kiara en quoi consistait le Quidditch.
S'en suivit une conversation surréaliste.
Chacun y allait de son conseil, de sa meilleure tactique, de la feinte la plus connue, de son commentaire sur le matériel à privilégier en passant par le résultat du Championnat d'Angleterre.
Kiara les regarda, médusée, puis éclata de rire.
Ron s'arrêta au milieu d'une phrase et lui jeta un regard surpris.
- Je ne vois pas ce qu'il y a de risible, les Canons de Chudley gagneront la Coupe, dit-il, indigné
- C'est bien possible, Ron. Je ne ris pas du pronostic, je ris parce que je ne comprends rien à vos explications. Le mieux serait de me montrer le jeu sur un balai, n'est-ce pas, Potter ?
Harry sourit, complice.
- Y a rien de mieux que la pratique!
- Ecoute bien, Kiara, c'est le futur entraîneur qui parle !
- Demain matin, première leçon. Je te montrerai les bases. Rendez-vous à 7 heures et demi, pour un solide petit déjeuner, Weasley !
Kiara sourit en se remémorant cette scène. Elle se retourna dans son lit avec un soupir de satisfaction.
Demain, elle volerait avec Harry !
Le lendemain, alors que le soleil pointait à peine, elle se leva sans faire de bruit. Ginny dormait à poings fermés, inutile de lui faire profiter de son réveil matinal. Kiara prit les vêtements qu'elle avait préparés la veille et sortit discrètement.
Elle se retrouva nez à nez avec Harry, trousse de toilette sous le bras, baguette et lunettes à la main.
Il leva sur elle un regard ensommeillé, puis sourit franchement.
- Bonjour, Potter ! Bien dormi ?
- Bonjour, Weasley ! Bien levée ?
Elle lui tira la langue en guise de réponse et se hâta vers la salle de bain.
- Attends-moi, Weasley, je dois aussi l'utiliser.
- Qui te dit que j'ai envie de partager la salle de bain avec toi, Potter ? Il y en a d'autres !
- Qui te dit que je te demande la permission ? répondit-il, du tac au tac.
Il la prit par le coude, l'entraîna dans la pièce d'eau avec lui et referma la porte. Il jeta un sort de verrouillage et de silence puis il posa ses affaires et celles de Kiara sur une petite table. Il se tourna vers elle, sourire aux lèvres. Sa compagne leva un sourcil faussement interrogateur.
Il l'enlaça amoureusement et lui souffla à l'oreille d'une voix caressante :
- Mon envie de câlin devient incontrôlable…
- Zut alors ! Tu aurais pu me prévenir ! Je n'ai pas préparé la potion…
- Aïe ! C'est un vrai problème, ça ! Tu comptes faire quoi pour me soulager ?
- Je connais bien un moyen mais…
- Mais ?
- Je ne sais pas s'il te plaira…
- Dis toujours…
- Embrasse-moi, Potter !
Il posa sa bouche sur celle de la jeune fille. Il mordilla doucement sa lèvre inférieure puis introduisit délicatement sa langue. Elle répondit tendrement à son baiser.
Quand il descendit dans son cou, elle soupira de satisfaction. Alors qu'il piquetait sa gorge de baisers, il faufila ses mains sous sa veste de pyjama. Elle frissonna en sentant ses doigts sur sa peau nue. Ses mains remontèrent lentement, Kiara retenait son souffle.
Quand elles se posèrent sur ses seins, elle crut que son cœur allait exploser.
Harry paraissait émerveillé de sentir cette poitrine qui palpitait sous ses paumes. Il leva la tête, chercha son regard puis sans la quitter des yeux, dégagea ses mains du haut de pyjama. Elle émit un gémissement de protestation qu'il fit taire d'un baiser.
Il se recula à nouveau, son regard vert sondant celui de sa partenaire, et entreprit de défaire les boutons un à un. Quand il eût terminé, il l'embrassa encore, goûtant son souffle. La poitrine de Kiara se soulevait au rythme effréné de sa respiration.
Le jeune sorcier avait le souffle court. Sa compagne lui emprisonna la tête de ses mains et l'amena contre sa gorge. Il posa sa bouche entre ses seins et traça un sillon de feu jusqu'à son nombril sans toucher aux pans de tissu qui cachaient toujours sa poitrine puis il remonta. Kiara ferma les yeux, c'était trop bon. Il la torturait, mais c'était si…
Oh ! Mon Dieu ! Harry avait poser sa bouche sur ses seins enfin dénudés !
Il titillait un mamelon avec sa langue puis passait à l'autre. La jeune sorcière sentit son souffle s'accélérer, puis une vague de chaleur se déverser dans son corps, elle trembla violemment alors que son plaisir atteignit son paroxysme.
Elle se sentait vidée, mais incroyablement bien. Harry la tenait fermement dans ses bras car ses jambes menaçaient de ne plus la porter.
Lorsqu'elle eût recouvré son sang-froid, elle rit doucement.
- Et bien, Potter, tu es très surprenant !
Il avait l'air un peu gêné, mais la fierté de lui avoir procurer du plaisir l'emportait sur son embarras.
Il l'embrassa une dernière fois sur les lèvres puis d'une voix ferme :
- Maintenant, sors, Weasley, il faut que je me douche.
- Je m'en vais, puisque tu insistes, soupira-t-elle, cela dit, si tu as besoin de quelqu'un pour… te frotter le dos…
- J'ai dit : dehors !
Elle éclata de rire tandis qu'il levait le sort de verrouillage et lui tendait ses habits.
- A tout à l'heure, Potter, fit-elle, avec un clin d'œil.
Les yeux brillants et les joues encore roses, elle retourna dans sa chambre. Il était encore tôt, cependant, elle distingua un bruit étouffé de conversation. Molly et Arthur étaient dans la cuisine.
Elle enfila son survêtement de sport, un paire de tennis, puis, après un rapide détour dans une autre salle de bain pour brosser et tresser ses cheveux et se rendre présentable, elle descendit dans la cuisine.
Arthur était sur le pas de la porte, il se rendait au Ministère.
- Bonjour Molly ! Bonjour Arthur !, les salua-t-elle gaiement en déposant un baiser sur leur joue.
- Et bien, quelle énergie, ce matin ! Tu nous avais habitués à des réveils plus maussades. On dirait que tu as mangé du lion !
Kiara se détourna prestement pour cacher la rougeur qui envahissait son visage. Mais le ton de Molly ne contenait aucun sous-entendu. Elle embrassa son mari en lui souhaitant de passer une bonne journée et retourna à ses fourneaux.
Kiara mit le couvert et sortit chercher les œufs nouvellement pondus.
Quand elle revint, Harry prenait place à table. Il arborait une ancienne tenue de Quidditch qui avait connu des jours meilleurs. La pantalon beige, maintenant légèrement trop étroit, laissaient deviner la musculature de ses jambes, quant au pull de laine rouge et jaune, il moulait son torse de façon tout à fait… appétissante.
Harry surprit son regard gourmand et lui adressa un sourire coquin.
Une fois, leur repas avalé, les deux jeunes sorciers empoignèrent leur balai et quittèrent le Terrier. Harry tenait dans sa main un filet qui contenait des balles de différentes tailles et deux battes en bois. Il lui expliqua que ce n'étaient pas les balles officielles du Quidditch, il se contenterait de les ensorceler afin qu'elles se comportent comme il le souhaitait.
Arrivés au terrain vague qui servait de stade aux Weasley, il déposa son matériel à terre et lui décrivit minutieusement les règles du jeu. Kiara posa quelques questions pertinentes en hochant la tête : le Quidditch était simple à comprendre.
- Maintenant, Weasley, reste à savoir quel poste te convient le mieux ! Je dirais que, pour avoir personnellement testé le lancer de carafe, la place de batteuse t'irait comme un gant !
- Eh ! Je t'ai déjà dit que c'était un accident ! répliqua-t-elle vivement.
- Je sais. Mais c'était trop tentant. Bon, on prend chacun une batte, je jette un sort à cette balle pour qu'elle devienne un Cognard. Alors, fais gaffe, elle est plutôt vicieuse et on se la renvoie.
- Tu veux dire que je dois te la renvoyer pour essayer de t'assommer avec ? demanda-t-elle, perplexe.
- C'est ça.
Il pointa sa baguette sur la balle qui s'éleva dans les airs, elle se mit à faire de furieux mouvements saccadés, à la recherche d'une victime.
Harry et Kiara enfourchèrent rapidement leur balai, une batte à la main et décollèrent de concert.
Le Cognard réagit immédiatement à leur présence dans son espace aérien et se projeta en direction de Kiara. Elle l'évita en abaissant son manche mais il revenait à la charge.
La jeune sorcière leva son bras, repéra Harry du coin de l'œil et frappa la balle dans sa direction. Ce dernier feinta habilement et le Cognard passa en dessous de lui. Sa compagne, qui avait anticipé son mouvement, s'élança à la poursuite de la balle et l'intercepta avant que Harry ne se retourne. Alors qu'il amorçait un tour sur lui-même, il vit le Cognard mais il était trop tard pour l'éviter, celui-ci percuta l'Eclair de Feu de plein fouet.
Le jeune homme sentit une violente secousse se répercuter dans son corps et il manqua de glisser de son balai. Il s'y agrippa avec les deux mains et la batte tomba au sol. Kiara tenta de s'approcher de lui, mais le Cognard fonça à nouveau sur Harry. Elle se projeta en avant pour le stopper avec sa batte et l'envoya le plus loin possible.
- Potter ! Arrête cette saleté avant qu'elle nous tue !
Harry sortit sa baguette, la pointa sur la balle qui revenait en force et annula le sortilège.
Ils atterrirent en douceur. Kiara se tourna vers Harry, inquiète.
- Ça va ? Y a pas de mal ?
- Non, je vais bien. Mais tu es sacrément douée, fit-il, admiratif.
- Ah bon ? Le Cognard, que je t'ai renvoyé, a failli te faire tomber, non ?
- Justement, c'est le but !
- Vraiment ? demanda-t-elle, en grimaçant.
- Enfin, non, pas vraiment. En principe, on évite le Cognard, ce qui nous oblige à changer notre trajectoire initiale.
- Et pourquoi tu ne l'as pas fait ?
- Pas eu le temps ! En cinq ans, je peux dire, sans me vanter, que peu de Cognards m'ont touché. C'est pourquoi, je le répète, tu es douée. Aussi douée que Fred et George. Ce doit être de famille !
Kiara se détourna sans rien dire et fit mine d'examiner les autres balles.
- C'est laquelle, la tienne ?
- Moi, je suis Attrapeur, et la mienne, c'est celle-ci, dit-il en lui désignant la plus petite.
- On essaie ? le défia-t-elle.
- D'accord.
Harry enchanta la balle qui disparut aussitôt dans le ciel.
- Mais, où est-elle ? demanda Kiara, en scrutant les airs.
Son compagnon éclata de rire.
- Ça, Weasley, c'est la question à dix Gallions ! Le premier qui l'attrape à gagner.
Il frappa le sol avec ses talons et s'envola. Il se mit à décrire des cercles en cherchant le Vif d'Or.
Kiara l'imita et chercha de son côté. Comme ils n'étaient pas pressés, ils en profitèrent pour virevolter, tester différentes acrobaties aériennes, s'essayer au piqué puis remontée en chandelle. Ils s'amusaient follement. Kiara regardait Harry, une lueur de tendresse au fond des yeux, le voir voler était magnifique !
Soudain, il piqua droit vers le sol, elle retint son souffle. Elle le vit tendre la main et refermer le poing. Un sourire victorieux sur les lèvres, il se stabilisa à ses côtés, il était rayonnant.
Il ouvrit la main pour lui montrer la petite balle.
- Waow. C'est incroyable, un truc pareil !
- Merci !
- Ton poste d'attrapeur ne risque rien, Potter. Ce n'est pas moi qui te piquerai ta place !
Il rit, puis consulta sa montre.
- Il est temps de rentrer.
Ils rassemblèrent leurs affaires et prirent le chemin du retour.
Au Terrier, une surprise les attendait.
Neville et Hermione étaient arrivés dans la matinée. Ils venaient passer les deux derniers jours de vacances avec leurs amis.
Le lendemain serait consacré aux divers achats des fournitures scolaires sur le Chemin de Traverse. Les Weasley avaient réservé des chambres au Chaudron Baveur. Ainsi se rendre à la gare de King's Cross, le 1er septembre, serait plus pratique.
Ça vous a plu ? Alors à mercredi pour la suite !
Falyla
