Salut à tous ! Ceci est ma première fic. Je me suis beaucoup amusée à l'écrire et je remercie d'avance tous ceux qui prendront le temps de lire mon travail.

Cette fic est entièrement dédiée à JessHDH, ma première lectrice.

Je ne la remercierai jamais assez pour ses commentaires enthousiastes et ses encouragements et parfois, aussi, pour ses corrections.

Cette histoire est classée R, cette catégorie se justifie par la suite.

Désolée pour les amateurs, mais ma fic n'est pas un slash.

Disclaimer : les personnages de cette fic ne m'appartiennent pas. Ils sont propriété de notre idole à tous JKR ( Amen !).

Seuls l'intrigue et le personnage de Kiara Weasley et maintenant quelques autres sont à moi.

Bonne lecture et si cette fic vous plait, faites-le-moi savoir.

Petite note de l'auteure : Allons bon ! J'ai fait pleurer tout le monde ? C'était voulu ! LOL. Mes chapitres n'ont pas de titre mais si celui-ci devait en avoir un, ce serait, sans aucun doute, « Harry's Revenge ».

JessHDH : Ah ! mon U.I.A.V. ! J'ai hâte d'avoir de tes nouvelles ! Merci pour toutes tes reviews. Gros bisous.

Anonymoua : Salut fillette ! Merci d'avoir trouver du temps pour moi ! Alors, non, non, tout n'est pas du vécu dans cette fic ! Ma vie est un peu plus tranquille et mon mari tout à fait charmant ! Pour nos ancêtres, je crois qu'on peut parler plus de « reproduction » que de sentiments ! Si tu ne l'as jamais vu, je te conseille de visionner le film « la Guerre du Feu ». Quant à l'expression «le jour de la distribution, elle a reçu deux fois… » il ne manque aucun mot. Ça signifie que le jour où elle est née, elle a reçu en double la part de folie ( tu peux remplacer par un autre mot ! LOL) qui lui était destinée. Je n'ai pas compris pourquoi tu es fâchée contre Harry. Bisous.

Elsar : Merci et bonnes vacances. A ton retour, fais-moi une longue review. Bye et bises.

Kaima: Salut ma belle ! Merci pour cette longue review quasiment en live ! LOL. Tu aimes le mélo ? La suite ne l'ai pas vraiment, je dirai qu'elle est musclée ! A plus. Bisous.

Olivier : Le retour! Alors, t'as noyé ton chagrin et maudit la gent féminine pour quelques temps ? LOL. Plus bas, Harry te file un tuyau pour apaiser ta colère… Bises

Blue One : T'as raison, pas bon pour son image, ça! Il n'est pas prêt de l'admettre ! LOL. Bisous.

Lady Malfoy: Falyla fidèle au poste ! LOL. Oui, Kiara est honnête, même si la franchise est dure à avaler, parfois. Je n'aurai pas voulu mon héroïne autrement. Bisous. 

Drusilla02: J'avais pas vraiment fait attention mais tu as raison, c'est un coup sur deux ! C'est parce que j'aime les deux et que je ne veux pas m'acharner, ça équilibre ! Pour la chanson « Déchiré » je connais mais je ne suis pas d'accord. Kiara n'hésite pas entre les deux, elle quitte l'un parce qu'elle se rend compte qu'elle ne l'aime pas assez mais sans vraiment vouloir de l'autre ( en tout cas, elle fait tout pour s'en persuader ! LOL). Bisous.

KTK : T'es toute triste ? Mais noonnn ! je crois que ce chapitre va beaucoup te plaire…Bisous.

Malco : Kiara n'a jamais dit qu'elle croyait que Harry n'avait pas de sentiment pour elle, au contraire ! Drago va morfler ? Voir plus bas… merci pour tes nombreuses idées de suite mais mon histoire est bien en place et je le répète, j'ai de nombreux chapitres d'avance. Bises.

DraGoniX : Trop long du mercredi au samedi ?? Tu veux ma mort ou quoi ?? 2 chapitres par semaine, c'est à peu près ce que j'écris alors je peux pas aller plus vite ! Et puis j'ai une vie privée, moi ! Même si ma douce moitié pense parfois que je fais ménage à trois avec HP et PC ! LOL. Bisous.

Ankou : Elle est là. Bisous.

Petite note de l'auteure (bis): ( Je sais, j'insiste mais je trouve que c'est une bonne idée ! )j'ai envie de faire traduire ma fic en anglais pour que nos amis anglophones me donnent leur avis sur cette histoire. Comme je suis bien incapable de faire ça, je fais un appel aux amateurs bilingues. Si ça vous intéresse, faites-le-moi savoir. Merci.

CHAPITRE 26

Kiara consulta sa montre et poussa un petit cri en se levant précipitamment.

« Merde ! Premier cours de Défense contre les Forces du Mal et je vais être en retard ! »

Elle courut jusqu'au château. Hors d'haleine, elle entra dans la Grande Salle à la recherche d'un Serpentard qui lui indiquerait le chemin de la salle de cours. Comme elle tournait la tête, elle percuta une grande silhouette vêtue de noir.

- Mademoiselle Weasley, ne vous a-t-on jamais dit qu'il est interdit de courir dans les couloirs ?

- Pardon, Professeur Rogue. Je suis en retard et je ne voudrai pas faire perdre de points à Serpentard…expliqua-t-elle, candide.

- En effet, ce serait fâcheux…

- Pourriez-vous m'indiquer où se trouve le cours du Professeur Pears ?

- Ah oui ! Notre nouveau professeur de DCFM ? Espérons qu'il restera plus longtemps que les autres…

Kiara leva un sourcil interrogateur mais Rogue lui fit signe d'ignorer son commentaire.

- Vous retrouverez vos camarades Serpentard et Gryffondor au deuxième étage de la tour nord.

- Merci, Monsieur.

Elle repartit en vitesse.

Cours commun avec les Lions ?

« Je sens que l'après-midi va être long, très long… »

Lorsqu'elle atteignit le second étage, elle dépassa un homme de haute taille. Sa cape noire accentuait son imposante stature. Iain Pears avait un physique impressionnant. Ses longs cheveux bruns étaient réunis en catogan, une barbe de trois jours lui mangeait le visage et ses yeux vous transperçaient et semblaient lire votre âme.

- Si vous cherchez ma classe, c'est au fond du couloir, Mademoiselle !

Elle se retourna, le remercia d'un signe de tête et entra dans la salle.

Elle repéra immédiatement Harry. Il ne la vit pas tout de suite. Il ne cessait de jeter des œillades assassines derrière lui, en direction de Malefoy. Celui-ci affichait son air narquois habituel.

Le sorcier blond adressa un geste de la main à Kiara qui l'ignora superbement.

La jeune fille chercha des yeux une place libre quand elle entendit Pears entrer et refermer la porte derrière lui.

- Mademoiselle, asseyez-vous, je vous prie. Le siège, à côté du jeune homme blond, est apparemment inoccupé, alors, prenez place.

Avec un soupir résigné et un regard meurtrier pour Drago, elle s'assit.

Lorsqu'elle releva la tête, elle croisa des prunelles émeraude brûlantes de haine. Harry la fixa ainsi une poignée de secondes puis se tourna face au professeur.

Elle inspira profondément pour se donner du courage.

« Oh oui ! se répéta-t-elle pour la deuxième fois. L'après-midi allait être très, très, long… »

Le nouvel enseignant de DCFM se présenta :

- Jeunes gens, je m'appelle Iain Pears et  je suis un Auror. Le Professeur Dumbledore m'a proposé ce poste parce qu'il pense que mes connaissances pourront vous être utiles dans un, malheureusement, trop proche avenir. Nous passerons donc cette année à apprendre des sorts d'attaque et de défense. Les Mangemorts sont extrêmement bien entraînés c'est pourquoi il faut vous préparer à les recevoir.

Ron leva la main.

- Et s'il y a des futurs Mangemorts parmi nous ?

Pears eut une moue ironique.

- Et bien, je dispose d'une année pour les convaincre de ne pas s'engager auprès de Voldemort.

Certains s'agitèrent sur leur chaise, mal à l'aise. Peu de gens restaient impassibles en entendant le nom du Mage Noir.

- Bon, nous allons parler, tout d'abord, des Sortilèges Impardonnables. Qui veut me les rappeler ? Oui, Mademoiselle…

- … Granger. Hermione Granger. Au nombre de trois, les Sortilèges Impardonnables sont l'Avada Kedavra, le Doloris et l'Imperium.

- Tout juste, jeune fille. Ces trois sorts demandent une grande maîtrise de la magie. C'est pourquoi, il ne faut jamais, jamais sous-estimer celui qui les jette. Nous avons parmi nous le seul sorcier qui a survécu à l'Avada Kedavra. C'est un mystère pour les plus grands sorciers-chercheurs. A ce jour, aucune formule, aucun contre-sort, aucune incantation ne combat le Sortilège de Mort. Ce que je veux vous enseigner, c'est comment combattre l'Imperium et le Doloris.

Un murmure parcourut les élèves. En quelques minutes, Pears avait captivé toute la classe.

- Je souhaite évaluer vos connaissances et vos capacités. C'est pourquoi, je vais former des paires. Nous allons nous rendre dans la pièce attenante et vous vous affronterez en duel.

- On va se battre, Professeur ?

- Je serai là pour mettre fin à tous débordements et éviter les blessés, mais oui, Mademoiselle Granger, vous allez vous battre. Maintenant, suivez-moi.

La plupart des étudiants s'exécutèrent, enthousiastes.

Harry, le visage crispé, se retourna encore une fois vers Malefoy. Celui-ci le défia du regard et se leva lentement. Kiara, qui avait surpris leur échange, les dévisagea tour à tour et fronça les sourcils, soudainement, inquiète.

Elle suivit néanmoins le groupe, sans rien dire.

La pièce voisine était une vaste salle qui ressemblait à un gymnase.

Le Professeur reprit ses explications.

- Pour plus d'efficacité, nous allons utiliser votre antagonisme mutuel. Il serait dommage de laisser de côté un potentiel si naturellement destructeur.

- Il est dingue ou quoi ? marmonna Kiara.

Hermione, debout derrière elle, approuva vigoureusement.

- Mesdemoiselles, puisque mes explications ne semblent pas vous passionner, venez donc nous faire une démonstration.

Les deux jeunes filles s'entre-regardèrent, incrédules puis s'avancèrent.

Il y eut quelques rires.

- D'un côté, Granger de Gryffondor et de l'autre… Mademoiselle ? Votre nom ?

- Kiara Weasley, Serpentard.

- Bien, placez-vous à une dizaine de pas l'une de l'autre et à mon signal, désarmez-vous !

Elle se mirent en position, concentrées, baguettes levées.

- Prêtes ? Un, deux, trois !

Hermione lança le premier sort.

- Expelliarmus !

La baguette de Kiara sauta dans sa main sans effort.

Il y eut des « oh ! » de déception chez les Serpentard tandis que les Gryffondor exprimaient bruyamment leur fierté.

Kiara, les mains sur les hanches, regardait Hermione avec un petit sourire puis elle tendit la main, nonchalamment et dit :

- Attractio

Stupéfaite, Hermione sentit les deux baguettes, qu'elle tenait dans sa paume, s'éjecter et la jeune Serpentard les attrapa habilement.

Les élèves, médusés, se demandaient s'ils n'avaient pas rêvés.

- Bravo Weasley, ! Je suis très impressionné ! Faire de la magie sans baguette n'est pas à la portée de n'importe qui ! Je souhaiterai vous parler à la fin du cours.

La jeune fille acquiesça et rendit sa baguette à Hermione. Celle-ci la prit, le visage un peu crispé.

- Oh ! Hermione ! Tu es fâchée?

- Non, pas fâchée ! Vexée comme un pou !

Kiara éclata de rire et Hermione l'imita.

Harry, qui se tenait non loin d'elles, les fusilla du regard.

- Mais qu'est-ce qu'il a, encore ? Il est d'une humeur de chien et il n'a pas voulu me dire pourquoi… demanda la jeune Gryffondor, exaspérée.

- C'est ma faute.

- Vous vous êtes encore disputés ?

- Pire. On s'est séparé.

- Quoi ? Mais enfin pourquoi ? Oh ! Pardon ! ça ne me regarde pas !

Kiara soupira tristement mais ne répondit pas.

- J'appelle Messieurs Potter et Malefoy. Approchez, messieurs.

Les deux jeunes filles se retournèrent d'un bloc.

Harry faisait peur à voir, le visage tordu de colère, prêt à exploser, la main tellement crispée sur sa baguette que les jointures en étaient blanches.

Il s'avança, les yeux brûlants de haine fixés sur Malefoy. Le sorcier blond ne sourcilla même pas devant son regard menaçant. Ses pupilles étaient de glace, sur son visage, on pouvait lire une extrême concentration et une farouche détermination.

Les autres étudiants s'étaient tus en les voyant. Leur antipathie était légendaire mais en cet instant, cet antagonisme semblait avoir atteint son paroxysme.

Chacun retenait son souffle.

Le professeur, attentif, les dévisagea et compta :

- Un, deux…

- Expulsion !

Harry avait jeté son sortilège sans attendre et Malefoy, comme soulevé par une masse invisible, fut projeté violemment contre le mur derrière lui. Il s'écrasa lourdement, à demi-assommé. Potter s'approcha pour évaluer les dégâts, un sourire aux lèvres. Le sorcier blond l'entendit venir, pointa sa baguette et lança :

- Stupéfix !

Harry fit un bond de côté et évita le sortilège. Malefoy se mit difficilement debout en tentant de parer le coup suivant.

- Petrificus Totalus !

Drago se raidit et tomba comme une masse, statufié. Seuls ses yeux pouvaient encore bouger et ils lançaient des éclairs.

- Ça suffit, messieurs ! Merci ! Finite Incantatem !

Le sort de Harry fut aussitôt annulé et Malefoy se releva en grimaçant de douleur. Il jeta un regard mauvais à Harry. Quand ce dernier le vit frotter vigoureusement ses fesses et tâter la bosse qu'il avait sur le front, il éclata d'un rire moqueur.

Kiara qui avait suivi le duel avec anxiété, soupira de soulagement.

Elle s'était dit qu'ils en viendraient probablement aux mains, un jour ou l'autre mais le défi de Pears semblait avoir régler le problème. Harry paraissait… satisfait.

Ron s'approcha de son ami et le félicita chaleureusement.

- Et ben dis donc, qu'est-ce que tu lui a mis, à la fouine !

Kiara ne put s'empêcher de sourire en entendant son cousin.

Harry la regarda en haussant les sourcils, visiblement il ne comprenait pas ce qui l'amusait.

- Mademoiselle Weasley ! Veuillez accompagner Malefoy à l'infirmerie, cette bosse grossit à vue d'œil.

- Puisque je vous dis que je n'ai besoin de personne ! protesta vigoureusement Drago.

- Malefoy, ne faites pas l'enfant, je ne veux pas que vous vous évanouissiez dans un couloir !

- Mais…

- Pas de mais !

Le Serpentard s'inclina, rouge de honte. Déjà que Potter l'avait humilié devant tout le monde et maintenant ça…

Kiara se posta devant lui et attendit qu'il se décide à partir.

Ils quittèrent le local sans échanger une parole.

- Alors, Malefoy, c'est par où l'infirmerie ?

- Et ben, tu serais d'un grand secours si je tombais dans les vapes, constata-t-il, ironique.

- Sois sûr, Malefoy, que je ne lèverai pas le petit doigt si tu t'écrasais le nez par terre !

Le sourire de Drago s'effaça, elle avait l'air tout à fait sérieuse.

- Allez, viens ! Si tu continues à enfler comme ça, on te prendra pour un gnome de jardin.

Il eut une expression horrifiée et hâta le pas.

Après quelques minutes, ils pénétrèrent dans l'antre de Madame Pomfresh.

Elle poussa un cri quand elle le vit.

- Par Merlin, Malefoy, que vous est-il encore arrivé ?

Il répondit par un grognement qui pouvait signifier n'importe quoi.

Pendant que l'infirmière allait chercher une potion, Kiara croisa les bras et le regarda, narquoise.

- Ça a l'air de beaucoup t'amuser ! grommela le jeune homme, vexé.

- Je dois dire que j'ai pas beaucoup eu l'occasion de rigoler depuis ce matin. Très belle démonstration de Potter et très beau vol plané de Malefoy !

- Oh ! ça va !

Madame Pomfreh entra, une bouteille dans chaque main.

- Voilà ! Celle-ci pour boire, celle-là pour tamponner la blessure.

- Je vois que vous avez du travail, laissez, je vais le soigner.

- Vous êtes sûre ? Ce n'est pas un malade très commode…

- Je sais…

- Bon, très bien, merci.

Elle se pencha vers la jeune fille et lui glissa discrètement :

- Je dois vous prévenir que la potion a un goût affreux et que le produit cicatrisant brûle horriblement.

- C'est exactement ce qu'il lui faut, répondit Kiara sur le même ton.

Si Madame Pomfresh fut quelque peu choquée par cette réponse, elle n'en montra rien et repartit en sifflotant.

- Qu'est-ce qu'elle te disait, la vieille ?

- Rien du tout. Juste qu'elle te souhaitait un prompt rétablissement.

Elle s'assit sur le lit, déboucha le premier flacon, en versa le contenu dans un gobelet et le lui tendit, innocemment.

Malefoy le prit, circonspect et le renifla.

- Ça sent bizarre…

- Oh, vraiment ? Pomfresh m'a assuré que c'est comme du jus de citrouille…

- Si elle le dit…

Il but la potion cul-sec.

Le jeune sorcier rougit fortement puis prit une teinte verdâtre en manquant de s'étouffer. Il déglutit péniblement et recouvra sa pâleur naturelle après quelques instants.

La jeune fille se mordit la joue pour ne pas rire et afficha un air aussi compatissant que possible.

- Visiblement ce n'était pas du jus de citrouille. Elle a dû se tromper. A son âge, ce sont des choses qui arrivent…

Drago la regarda, soupçonneux mais décida de lui laisser le bénéfice du doute.

Kiara prit la seconde bouteille et versa un peu de liquide sur un coton.

Comme elle l'approchait de son visage, il grimaça en se reculant.

- Malefoy, qu'est-ce que tu fais ? Reste tranquille ! Sinon, on en a pour quatre heures ! Si tu n'es pas guéri, pas d'entraînement de Quidditch !

Ce dernier argument sembla le décider. Il reprit sa position initiale et attendit.

Elle tamponna son front, son œil et sa joue tuméfiée.

Les deux mains agrippées solidement au drap du lit, il supporta stoïquement la douleur et la terrible brûlure du médicament.

Quand elle reposa enfin le coton, il ne put réprimer un soupir de soulagement.

Elle reboucha consciencieusement la bouteille et la posa sur la tablette de chevet.

Quand elle leva la tête, Drago accrocha son regard. Elle sentit son cœur battre plus vite.

« Oh non, pas ça ! »

- J'ai été courageux, je crois que je mérite un baiser, déclara-t-il doucement.

Elle ferma les yeux et secoua négativement la tête. Quand elle les rouvrit, il était si proche qu'elle prit peur. Elle se leva d'un bond et se dirigea rapidement vers la porte.

Malefoy fut plus leste, il l'attrapa par la main, la retourna et la prit dans ses bras.

- J'ai dit que je méritais un baiser, répéta-t-il, enjôleur.

Elle se dégagea d'un coup sec.

- Demande à Parkinson ! répliqua la jeune fille, mordante.

- C'est pas une mauvaise idée ! Elle est toujours d'accord !

- Te gêne surtout pas pour moi !

- C'est vrai ce mensonge ? ça te laisserai de glace si j'embrassais Pansy ?

- Rien à battre, Malefoy ! Tu couches avec qui tu veux !

- Alors, j'ai ta permission ? demanda-t-il, sceptique.

- Ma bénédiction, même ! cracha Kiara. Je te souhaite bien du plaisir avec Parkinson et ses morpions !

Le jeune sorcier demeura interloqué une fraction de seconde puis éclata de rire.

- T'es une vraie langue de vipère !

- Potter me l'a déjà dit…

- Potter… il faut toujours qu'on en parle à un moment ou un autre…Tu lui a parlé de…nous.

- Il n'y a pas de « nous », Malefoy. Mais, oui, je lui ai parlé.

- Et ?

- Comment ? Et ? Tu es d'une singulière naïveté ou franchement con ? Regarde ton visage et t'auras ta réponse. C'était magistral ! Il t'a cassé la gueule avec les félicitations du jury.

- Tu es libre, alors ?

- Malefoy, je ne coucherai pas avec toi ! Mets-toi bien ça dans le crâne !

Elle atteignit la porte.

- C'est ce qu'on verra !

- Dans tes rêves, Malefoy ! On se verra à l'entraînement !

Elle referma le battant derrière elle.

Drago fixa la porte un long moment puis soupira.

« Tu y es déjà, dans mes rêves, Kiara ».

Ça vous a plu ? Alors à mercredi pour la suite !

Falyla