Salut à tous ! Ceci est ma première fic. Je me suis beaucoup amusée à l'écrire et je remercie d'avance tous ceux qui prendront le temps de lire mon travail.

Cette fic est entièrement dédiée à JessHDH, ma première lectrice.

Je ne la remercierai jamais assez pour ses commentaires enthousiastes et ses encouragements et parfois, aussi, pour ses corrections.

Cette histoire est classée R, cette catégorie se justifie par la suite.

Désolée pour les amateurs, mais ma fic n'est pas un slash.

Disclaimer : les personnages de cette fic ne m'appartiennent pas. Ils sont propriété de notre idole à tous JKR ( Amen !).

Seuls l'intrigue et le personnage de Kiara Weasley et maintenant quelques autres sont à moi.

Bonne lecture et si cette fic vous plait, faites-le-moi savoir.

JessHDH : Ah, mon UIAV ! Tu m'as manqué, tu sais ! Sans toi, ce n'est pas vraiment pareil ! Gros bisous.

Céline S. : Punie une semaine ? Ouh là ! ça sent la grosse bêtise à plein nez ! LOL. Je penserai à être indulgente quand mes enfants abuseront du Net ! LOL. Encore merci d'avoir oser braver l'interdit pour me laisser un mot. Bises.

Lune d'Argent : Salut la nouvelle ! Ma fic une perle ?! Ah bravo ! Maintenant, je suis toute rouge ! LOL. Moi je dis que le hasard fait parfois bien les choses.  Merci d'aimer mes personnages et mon style d'écriture, je me donne beaucoup de mal ! LOL. Bisous.

Kawa : Salut la nouvelle ! Je ne sais pas ce qu'est une « Disney mood », une fan de Disney, peut-être ? Ben, pas tellement, en fait mais mes enfants, oui. Effectivement, le prénom de Kiara vient de là. Il sonnait bien surtout. La suite, c'est juste plus bas, tous les mercredis et samedis. Bisous.

Ano (Ano, c'est plus court ^_^) : Salut fillette ! Alors réponses : Drago n'est pas au courant pour les chocogrenouilles trafiquées, c'est Kiara qui est méfiante et qui lui pose la question parce qu'il veut la coiffer comme Harry à la Tanière, Kiara s'est pris les deux sorts d'expulsion parce qu'elle s'est trouvée entre les deux idiots, ce n'est elle qui était visée, pour les sentiments qu'elle porte à chacun, ce chapitre devrait définitivement t'éclairer et oui, elle les fout à la porte mais ils ne méritaient pas mieux ! LOL. Bises.

Kaima : Si ton chum est à la maison, comment as-tu trouvé le temps de laisser une review ? LOL. Effectivement, je suis d'accord avec toi, ils sont très cons ! LOL. Mais on les aime comme ça ! Bisous.

Drusilla02 : Ma petite tête fonctionne assez bien quand il ne fait pas trop chaud ! Autant dire que ces temps, c'est pas brillant ! LOL. La suite est là. Pour ta question : euh… pas trop. Cette fic est assez compliquée comme ça sans rajouter des bouderies qui agaceraient tout le monde, non ? Bisous.

KTK : Tu m'épateras toujours, toi ! Relis la scène de la bibliothèque et tu verras que Drago et Harry se provoquent mutuellement, Kiara est un prétexte comme un autre, finalement. Pour Drago : ah ! jalousie ! quand tu nous tiens…Pour le reste, petites explications plus bas. Bisous.

Ankou : Je cours, je vole donc je suis toute essoufflée ( je sais, tu t'en fous) mais elle est là, toute chaude, sortie du four ! Rien que pour toi ! Tu me crois là ? Non ? Tant pis ! LOL. Bises.

Tolede : T'as bien raison je ne connais pas (plus ?) mes classiques. C'est parce que je suis une très vieille belette ! LOL. Ma mémoire est défaillante ! LOL. Tu as encore raison ( ça m'énerve de dire ça !), mon pays ne compte que 7 millions de belettes donc bien moins que les touristes qui envahissent ta ville mais chez nous, on   parle pas moins de 4 langues officielles. Qui dit mieux ? Au fait, secte est assez bien trouvé. Tu transmettras mes félicitations à Maman Tolede. Bises.

Angel : Ah ! ma belle ! Je suis à genoux devant toi! Tu me vois là ? LOL. C'est incroyable ! Tu as piraté mon PC ou quoi ?? Tu es la seule qui me parle de la potion de sansgêne qui a compris toute ce qu'elle impliquait. Des leçons de maturité avec Tim Zahn ? Ouais, c'est une bonne idée ! Mais tu crois vraiment que Malefoy écouterait quelqu'un d'autre que sa petite personne ? LOL.

Lady Malfoy : T'aimes bien Kiara ? ça tombe bien, moi aussi ! N'en déplaise à ces messieurs ! LOL. La suite est là. Bisous.

Youssef : Merci ! Bises.

 

 

CHAPITRE 31

Alors que Kiara s'endormait sous l'effet de la potion, le Gryffondor et le Serpentard étaient repartis vers leur Tour respective, chacun en proie à des sentiments fort différents.

Le premier s'était facilement incliné devant la décision de la jeune fille, Harry comprenait aisément les raisons de son courroux et respecterait son choix.

Le second, par contre, ruminait sa frustration. Il s'était fait, purement et simplement, expulser de l'infirmerie sans pouvoir s'expliquer.

Après une journée idyllique, il avait espéré que ses rapports avec Kiara s'en trouveraient grandement facilités. Au vu de sa réaction chez Pomfresh, il se dit que, décidément, le destin s'acharnait contre lui.

Il fit un détour par la bibliothèque. Les derniers élèves encore là, bien que l'heure du souper fut proche, s'écartèrent vivement de son chemin en lui lançant des regards craintifs.

Il empoigna son propre sac qui était resté par terre puis il rassembla les affaires de Kiara, ainsi que les différents ouvrages qu'elle avait choisis, il glissa le tout dans la sacoche de la sorcière. Ensuite il pointa sa baguette sur la table en miettes en prononçant « Reparo ! ». Le meuble reprit instantanément sa forme initiale.

Satisfait, Malefoy regagna la Tour Serpentard.

La salle commune était vide, tous étaient partis manger.

Il monta dans la chambre, y pénétra sans difficulté et déposa le sac sur le lit de Kiara. Il eut un sourire en coin en voyant le puffskein qui venait vers lui. Il le gratta sur la tête et ce dernier se mit à ronronner bruyamment.

- Si t'as maîtresse pouvait se montrer aussi câline…

La petite créature le regarda avec ses grands yeux et le sorcier blond aurait pu jurer y avoir décelé des reproches.

- D'accord ! D'accord ! C'est vrai ! Potter et moi, on a vraiment merdé sur ce coup-là ! Mais, c'est pas elle qu'on visait ! Si elle ne s'était pas interposée…

Machin cessa immédiatement de ronronner et coucha ses minuscules oreilles.

- Mmm. Je crois que tu as raison. Elle n'aurait pas eu à se mettre entre nous si on ne s'était pas comporté comme de parfaits crétins.

Le puffskein ferma les yeux de contentement et Malefoy fronça les sourcils.

- Par Merlin ! Voilà que je parle à une boule de poils !

Il leva la petite bête à hauteur de sa figure.

- Si tu vas répéter ce que je viens de te dire à qui que se soit, je tords ton joli petit cou !

L'animal dut prendre sa menace au sérieux car il sauta prestement et courut se cacher sous le lit.

Malefoy secoua la tête en riant et quitta la pièce.

Pendant qu'il marchait en direction de la Grande Salle, il cherchait un moyen de s'introduire en douce dans l'infirmerie. Bien que Kiara lui eut clairement signifié que sa présence - ainsi que celle de Potter - était indésirable, il en fallait plus au Serpentard pour se laisser impressionner.    

Il devait lui parler coûte que coûte.

Il mangea rapidement, se contentant de répondre brièvement aux questions de ses camarades.

Il leva la tête et vit que la tablée des Gryffondor jetait de fréquents coups d'œil dans sa direction. Apparemment, Potter donnait sa version des faits.

Le sorcier blond se dit qu'il devait faire vite s'il ne voulait pas croiser le Rouquin et la Sang-de-Bourbe dans l'infirmerie.

Il ne doutait pas une seconde que SuperPotter s'en tiendrait à ce que Kiara avait exigé. A savoir : se tenir à l'écart le temps que tout ça se tasse un peu.

Il quitta la Grande Salle et se dirigea discrètement vers la salle de soins. Pomfresh n'était pas présente au souper, il se demandait quand elle finirait par se décider.

« Cette vieille pie doit bien se nourrir à un moment ou un autre ! »

Il ne s'était pas trompé. A quelques dizaines de mètres de son but, il vit Madame Pomfresh qui fermait soigneusement la porte et s'apprêtait à rejoindre le corps enseignant pour le repas du soir.

Il se plaqua contre une colonne de pierre quand elle passa devant lui. Lorsqu'il fut certain qu'elle avait disparu, il sortit de sa cachette et se dirigea vers l'entrée.

Il sortit sa baguette, la pointa vers la serrure et dit « Alohomora ! ».

Le battant s'ouvrit sans effort. Il entra et referma la porte par un sort de verrouillage. Il traversa la pièce principale pour arriver devant la chambre de Kiara. Il frappa le montant de bois et n'obtenant aucune réponse, il pénétra silencieusement.

La jeune sorcière dormait paisiblement, cachée par un paravent de tissu.

Malefoy s'approcha et s'assit sur le rebord du lit. Il la contempla avidement. Il passa son index sur sa joue et se pencha pour l'embrasser doucement. Il caressa délicatement ses lèvres avec les siennes.

Elle réagit en soupirant et entrouvrit la bouche.

Le jeune homme en profita pour y introduire sa langue et approfondit son baiser. Elle gémit puis se redressa brusquement.

- Malefoy ? demanda-t-elle, surprise.

- Bien sûr que c'est moi ! Qui croyais-tu embrasser ? questionna-t-il, vexé.

- Je veux dire : qu'est-ce que tu fais là ? J'avais dit…

- Je sais ce que tu avais dit. Mais j'avais vraiment besoin de te parler.

- Tu avais besoin de me parler ? Et moi, j'avais besoin de ne plus vous voir, toi et Potter ! Tu te contrefous de ce que je veux !

- Non ! Mais…Bon, on va la refaire, OK ? Comment va ta tête ?

- T'aurais pas à me le demander si tu ne m'avais pas jeté l' « Expulsion », répliqua-t-elle, mordante.

- Il n'était pas pour toi ! Et tu le sais très bien ! Tu n'aurais pas dû t'interposer !

- Parce que c'est ma faute, maintenant ! Laisse-moi te dire que c'est la dernière fois que j'interviens dans vos petites mesquineries puériles ! Je refuse de me sentir responsable parce qu'à vous deux, vous avez la moitié du QI d'un Scroutt à pétard !

Cette comparaison laissa Malefoy sans voix. Elle en profita pour poursuivre.

- Tu n'es pas obligé de connaître les détails, mais Potter m'a sauvé la vie, en Norvège. Il est très important pour moi. Rien ni personne ne pourra changer ça, Malefoy. Rien. Mais je ne veux pas être un sujet de provocation entre vous deux !

Le visage de Drago se décomposa.

- Tu… Tu l'aimes encore, n'est-ce pas ?

- Oui, je l'aime comme on peut aimer un ami très cher. On est lié tous les deux. Mais ce n'est que de l'amitié parce que…

Elle s'interrompit brusquement. Surpris, le sorcier blond la scruta intensément. Elle se sentit rougir mais décida qu'il était temps d'éclaircir certains points. Elle ne souhaitais plus être dans l'expectative.

- Je suis sûre que je ne ressens que de l'amitié pour Potter parce que…je me sens trop attirée par…quelqu'un d'autre. Mais la réputation de ce quelqu'un d'autre m'effraie un peu, je dois l'avouer.

Malefoy plongea ses yeux dans les siens et murmura :

- De quoi tu as peur ?

Elle eut une grimace éloquente.

- Qu'il s'amuse avec moi et qu'ensuite…

- Oh ? Et pourquoi il ferait une chose pareille ?

- Je ne sais pas. Il le fait tout le temps…pourquoi ce serait différent avec moi ?

Le jeune homme s'approcha si près qu'elle sentait son souffle sur son visage. Son cœur fit un bond dans sa poitrine.

- Et s'il ne le faisait pas parce que…tu es différente, justement.

Kiara sentit ses dernières barrières s'écrouler.

- Tu crois que je peux lui faire confiance ? demanda-t-elle, dans un dernier sursaut de révolte.

Il lui prit le menton, captura son regard bleu et or et déclara doucement :

- Je crois que oui.

Il emprisonna sa bouche et l'embrassa avec passion. Elle répondit fougueusement à son baiser en lui posant les mains sur sa nuque. Ses doigts impatients se glissèrent dans ses mèches blondes. Elles étaient douces au toucher.

Il resserra son étreinte et arracha un gémissement de plaisir à sa compagne. Il la repoussa délicatement sur l'oreiller et entreprit de butiner son cou. Il y parsemait de minuscules baisers qui la faisaient frissonner. Il remonta vers son oreille, mordilla sensuellement le lobe puis revint sur sa bouche offerte.

Ils échangèrent un long baiser entrecoupé de soupirs de plaisir. Puis le jeune homme se recula, légèrement essoufflé.

- Je ferais bien de m'en aller. Si Pomfresh me trouve ici, ça va faire du grabuge. Et puis, tu dois te reposer.

- C'est gentil de t'inquiéter pour moi !

- A vrai dire, j'ai surtout besoin d'une batteuse en pleine possession de ses moyens, la taquina-t-il.

Elle lui tira la langue, ce qui le fit éclater de rire.

- Je file. N'oublie pas de dire à l'infirmière que je ne suis plus interdit de visite, la belette.

- Je me demande si tu le mérites vraiment, blondinet.

- Mes baisers te manqueraient, répliqua-t-il, très sûr de lui.

- Tu es horriblement vaniteux, Malefoy ! Hors de ma vue !

- A demain, dors bien et…rêve de moi !

Elle le regarda partir en secouant la tête.

Pensive, elle fixa la porte encore longtemps après son départ.

Ainsi, ils avaient enfin cesser de jouer au chat et à la souris. Malheureusement, elle ignorait si cela suffirait. Ses rapports avec Malefoy ne seraient jamais simples, ils étaient si différents.

Même avec beaucoup d'efforts de part et d'autre, elle avait dans l'idée que leur relation future serait pleine d'embûches.

Le fil de ses pensées la menèrent directement à leur pomme de discorde la plus évidente.

Harry Potter !

Comment le jeune Serpentard pourrait-il un jour comprendre ce qui les liait véritablement ?

Elle caressa sa cicatrice à travers le pansement et soupira.

Demain, elle parlerai à Harry. Comme elle l'avait dit au sorcier blond, elle ne voulait pas se retrouver au centre de leurs éternelles provocations. Elle ne supporterait pas non plus d'entendre les insultes de l'un quand l'autre ne serait pas présent pour y répondre.

Sa tête était trop douloureuse pour réfléchir à un compromis entre les deux sorciers.

Elle ferma les yeux et sentit immédiatement sa tension se relâcher.

Elle se cala confortablement sous la couverture et s'endormit au bout de quelques minutes.

Quand elle se réveilla le lendemain, il était presque huit heures et elle mourrait de faim. Elle se leva pour se rendre aux toilettes, sa tête lui tournait un peu.

« Un bon repas et je serai sur pieds ! »

Quand elle regagna son lit, elle vit qu'un elfe de maison avait déposé un plateau de nourriture sur une table à côté de la porte.

Elle piocha dans une assiette de sandwiches et but un grand verre de jus de citrouille en déambulant tranquillement dans la chambre.

- Mademoiselle Weasley ! Vous ne devriez pas être debout ! Recouchez-vous tout de suite !

- Bonjour Madame Pomfresh ! Je vais bien !

- On ne plaisante pas avec une commotion, jeune fille !

Kiara prit un air penaud et se recoucha.

- Vos camarades Serpentard auraient tous souhaité venir hier soir mais je leur ai dit que vous dormiez et que vous deviez absolument vous reposer. Comme nous sommes dimanche, j'imagine qu'ils arriveront après le petit déjeuner.

- Euh…Madame Pomfresh ?

- Oui?

- Je me sens vraiment bien, est-ce que je ne pourrai pas plutôt me retourner dans ma chambre. Je vous promets de me reposer et de prendre ma potion.

- Bon, soupira l'infirmière, je vais vous examiner encore une fois, si je suis satisfaite, vous pourrez regagner votre Tour. Mais je veux votre parole que vous resterez alitée, au moins jusqu'à ce soir.

Kiara s'empressa d'acquiescer.

Madame Pomfresh l'ausculta soigneusement, regarda attentivement l'arrière de son crâne puis s'inclina de bonne grâce. La jeune fille pouvait quitter l'infirmerie.

La jeune sorcière la remercia et partit en emportant une petite fiole de potion.

Elle passa le tableau en prononçant le mot de passe et entra dans la salle commune. La plupart des Serpentard étaient là, près à partir pour aller manger.

Tim la vit et la héla.

- Eh ! Kiara ! Mais tu ne devrais…

- Weasley ! Qu'est-ce que tu fous debout ?

Elle se tourna vers Malefoy qui la dévisageait, furieux.

- Bonjour à toi aussi, Malefoy ! Bien dormi ? demanda-t-elle avec un sourire qui l'énerva encore plus. Je suis autorisée à me reposer dans mon propre lit alors j'y vais de ce pas. Bon appétit !

Elle monta dans sa chambre vide, posa la bouteille de médicament sur sa table de chevet et s'approcha du miroir. Elle était encore pâle mais n'avait plus d'ecchymoses. Par contre, ses cheveux étaient collés par le sang séché. Une bonne douche s'imposait.

Elle se déshabilla, prit un pyjama propre et se dirigea vers la salle de bain.

Quand elle ressortit, elle se sentait fraîche. Elle traversa la pièce, tout en essorant sa longue chevelure et s'arrêta net.

Malefoy se tenait debout près de la fenêtre, le dos tourné. Perdu dans ses pensées, il admirait la surface miroitante du lac.

- Mais qu'est-tu fais là, blondinet ?

Il se retourna avec un petit sourire en coin.

- J'ai frappé et comme tu ne répondais pas, j'ai pensé que tu étais peut-être tombée.

- Tombée ? Vraiment ? Mais quand tu as entendu le bruit de la douche ?

- Je me suis dit que…

- Que je pouvais tomber sous la douche aussi, se moqua la jeune fille.

- Tu lis dans mes pensées !

- Humm. Maintenant que tu as vu que j'allais bien, tu peux aller manger avec les autres, blondinet.

Une lueur s'alluma au fond de ses yeux bleu glacier et il s'approcha d'elle.

- Ce que je veux est devant moi, dit-il en la prenant dans ses bras.

- Mes cheveux sont encore mouillés et ce n'est vraiment le moment d'attraper un rhume.

- J'ai la solution à tout.

Il la lâcha et sortit sa baguette. Il réfléchit quelques secondes puis la pointa sur la tête de Kiara.

- « Desiccus Capillus ! »

La chevelure sécha instantanément.

Surprise, la jeune fille tata ses longues mèches.

- Eh ! Je ne connais pas ce sortilège ! C'est génial !

Elle souleva ses cheveux.

- Tu peux regarder où en est la coupure, s'il te plait ?

- Refermée. Pratiquement guérie.

- Alors je peux les brosser sans risque.

Elle s'assit sur le bord du lit et entreprit de démêler sa chevelure de jais.

Le jeune homme la regarda faire un moment puis demanda :

- Je peux ?

Kiara leva les yeux vers lui, soupçonneuse.

- T'as mangé des chocogrenouilles ?

- Sûrement pas ! Je suis allergique au chocolat ! Pourquoi ?

- Tant mieux !

Il la dévisagea, étonné, ne sachant trop comment il devait prendre son commentaire. Puis il eut un haussement d'épaules fataliste et prit la brosse qu'elle lui tendait.

Alors qu'il s'installait à genoux sur le lit, derrière elle, Drago sentit son cœur bondir. Cette douce intimité qui flottait entre eux le troublait profondément.

Il se mit à lisser les cheveux jusqu'à ce qu'ils brillent, en soulevant les mèches, s'émerveillant de leur texture et du discret parfum qui s'en dégageait.

Soudain, il lâcha la brosse, entoura ses bras autour de la taille de Kiara et plongea son nez dans son cou, respirant la fraîche odeur de sa peau.

La jeune fille ferma les yeux et sentit son souffle s'accélérer et se laissa aller contre lui en exposant davantage sa gorge.

Il resserra son étreinte et posa ses lèvres à la base de sa clavicule.

Elle frissonna longuement tandis que sa bouche cheminait jusqu'à sa nuque.

Sa poitrine se souleva au rythme précipité de respiration. Elle prit les mains du jeune homme, les remonta lentement et les posa sur ses seins tendus.

Drago en eut le souffle coupé et sentit un torrent de lave lui brûler les reins.

Il caressa les seins à travers le tissu du pyjama. Elle gémit doucement puis se mordit la lèvre quand il s'attarda sur ses mamelons.

Il la tortura diaboliquement pendant un long moment, lui arrachant des soupirs de plaisir. Il se déplaça un peu pour la faire s'étendre complètement.

Au moment où la tête de la jeune fille toucha le couvre-lit, elle poussa un long gémissement accompagné d'un grimace de douleur. Elle se pressa aussitôt les tempes avec ses doigts.

- Oh ! Par Merlin !

Le sorcier blond la regarda, très inquiet, tout désir envolé.

- Ça ne va pas ? Je vais chercher Pomfresh ?

Elle secoua négativement la tête ce qui lui fit, douloureusement, fermer les yeux.

- Non. Non. La potion, sur la table.

Malefoy lui passa la fiole qu'elle but avec soulagement.

- C'est ma faute ! Tu dois te reposer !

- Ça ne fait rien ! Je me sens déjà mieux ! La potion soulage mais je vais m'endormir dans quelques instants. Tu peux partir, Malefoy.

- Je reste un moment.

- Si tu veux…

Elle sentit ses paupières s'alourdir et plongea dans un profond sommeil.

Le jeune sorcier resta longtemps à la regarder. Puis quand il fut certain qu'elle dormait paisiblement, il se pencha pour déposer un baiser sur ses lèvres et quitta la pièce.

Il ensorcela la porte pour que ni Pansy, ni Millicent ne viennent la déranger et partit pour la Grande Salle.

Ça vous a plu ? Alors à samedi pour la suite !

Falyla