Salut à tous ! Ceci est ma première fic. Je me suis beaucoup amusée à l'écrire et je remercie d'avance tous ceux qui prendront le temps de lire mon travail.

Cette fic est entièrement dédiée à JessHDH, ma première lectrice.

Je ne la remercierai jamais assez pour ses commentaires enthousiastes et ses encouragements et parfois, aussi, pour ses corrections.

Cette histoire est classée R, cette catégorie se justifie par la suite.

Désolée pour les amateurs, mais ma fic n'est pas un slash.

Disclaimer : les personnages de cette fic ne m'appartiennent pas. Ils sont propriété de notre idole à tous JKR ( Amen !).

Seuls l'intrigue et le personnage de Kiara Weasley et maintenant quelques autres sont à moi.

Bonne lecture et si cette fic vous plait, faites-le-moi savoir.

JessHDH : Salut mon UIAV ! T'as reçu les photos du « dégominé » ? LOL.

Pour éviter l'indigestion, pas de cacao aujourd'hui mais un peu de culture ! LOL. Gros bisous.

Mara Potter : Merci pour ton mail et pour cette avalanche de questions. Je vais répondre à certaines. Donc, dans l'ordre, non, je ne rends pas Pansy gentille mais elle a décidé de s'écraser devant Kiara, ce qui n'est pas plus mal ! Oui, il y aura bientôt la réponse du journal mais il est très têtu et ne se laisse pas facilement amadouer ! Le match de Quidditch arrive doucement mais sûrement. Pour le reste, tu verras bien. Pour le chocolat, décidément, tout le monde s'impatiente, mais vous commencez à me connaître, j'ai l'esprit tortueux ( Qui a dit pervers et sadique ?? si, si je l'ai entendu !!) Bon, alors on va dire que les choses vont suivre tranquillement leur cours avant de singulièrement se compliquer au chapitre 40. C'est encore loin ?? Je sais ^__^. Bises.

Tolede : Ola el macho ! Donc Kiara a gagné le 1er prix de Miss T-shirt mouillé ? LOL. Pour les noms de famille, on va encore en voir quelques uns parce que moi, j'aime bien, mais effectivement, le prénom est de mise dans les moments rapprochés. A plus. Bisous.

Mary Copper : De retour ! LOL. Je suis contente que tu suives toujours ma fic. Bises.

Sungirl1 : J'ai vu que la plupart des pseudos avaient gagné un chiffre. Merci, j'apprécie le compliment. Bisous.

Katarina : Je ne connais pas cette pub 7 Up, moi je me rappelle surtout celle pour la boisson Giny, tu sais « la plus chaude des boissons froides » ? LOL. Je n'ai sans doute rien inventé, mais je suis ravie de tu aies trouvé la scène à ton goût. Bises.

Dumati : Le retour ! Et ben, ça faisait longtemps ! C'est vrai qu'ils sont mignons ! Bisous.

Anonymoua : Salut fillette ! Je croyais que tu n'avais pas accès au Net pendant les vacances ! Tu es incurable ! Et en plus, tu ne lis pas bien mes réponses ! Alors, je répète : j'ai déjà un dessin de Daniel Radcliffe mais il n'est pas terminé, donc, je dois le finir, en réduire le format parce que c'est du A3 et le faire scanner chez une copine et te l'envoyer. Je ne sais pas quand parce que je dessine seulement quand ça me prend mais je ferai un effort pour toi ! Gros bisous.

Lunenoire : Ne t'énerve pas ! C'est mauvais pour la santé ! LOL. Oui, ils finiront par trouver, est-ce que c'est mon genre de balader mon lectorat ? LOL. Mais pas tout de suite. Bises.

Vivi Malfoy : T'aimes, t'aimes, t'aimes ? Merci ! Merci ! Merci ! LOL. La suite est là. Bisous.

Angel : Ah ! Ma pom pom girl attitrée ! ça t'a plu ? et bien tant mieux, la suite est juste plus bas. Bisous.

Ccilia Johnson : Salut ! Je suis contente de t'avoir de tes nouvelles. Toi aussi t'as mis chauffer le cacao dans le nouveau slash que tu traduis ! Oh là là ! LOL. Bises.

Ankou : Comme tu dis elle veut le p'tit Potter uniquement comme ami. Je continue, t'inquiète pas. Bisous.

Lythanie : Tous ça te cause du tracas ? Ben, faut pas. Les ennuis ne sont pour tout de suite… Bonne lecture. Bises.

CHAPITRE 37

La jeune homme ne dit rien pendant plusieurs secondes, un peu surpris par cet aveu spontané puis les coins de sa bouche se relevèrent. Son regard bleu-gris pétilla.

- Je crois que ton problème est contagieux, Weasley.

Il se pencha et lui donna le plus langoureux des baisers. Kiara soupira de bien-être avant de se rappeler qu'elle avait un second problème : elle collait toujours de partout.

- Il faut vraiment que je me change et je pense que tu devrais faire pareil, blondinet.

Elle se leva et sentit le regard de Drago s'attarder sur sa poitrine. Le visage en feu, elle enfila prestement son pull gris.

- Je n'en ai pas pour long. On compare nos notes, après ?

Il confirma d'un hochement de tête.

- J'irai chercher à manger aux cuisines.

Une demie-heure plus tard, la jeune sorcière remontait dans la petite tour. Malefoy n'était pas encore revenu. Elle s'installa au bureau et prit le temps de relire ses notes.

Quand elle eut terminé, elle n'était pas franchement optimiste. Les sorts de verrouillage étaient fort simple à lancer, mais si le livre avait été enchanté par plusieurs sortilèges comme elle commençait à le soupçonner, la combinaison des contre-sorts pouvait se révéler infinie et percer le secret du livre serait quasiment impossible.

Elle prit le journal dans ses mains, caressa les initiales dorées puis, d'un geste agacé, le jeta plus loin sur la table.

« Maman ! Si tu ne voulais pas qu'on le lise, pourquoi ne l'as-tu pas brûlé ? »

Elle entendit Malefoy entrer et monter l'escalier de bois.

Il portait un jean et un pull noir qui soulignait la pâleur de sa peau. Elle sourit en voyant ses cheveux ébouriffés.

- Cette tour est pleine de courant d'air, on dirait, constata-t-elle, amusée en désignant sa coiffure.

Il lui lança un regard faussement sévère mais ne dit rien. Il savait qu'elle le préférait comme ça.

Il posa son panier de provisions sur le sol.

- Au menu : saumon fumé. Bon, c'est pas du norvégien mais l'écossais n'est pas mal non plus, tu verras.

Il rit en voyant les yeux de la jeune fille briller de convoitise.

Pendant qu'ils mangeaient, Drago l'interrogea sur sa vie à Oslo.

Alors qu'ils attaquaient le crumble de pommes, le jeune sorcier lui demanda comment était l'école de sorcellerie de Kjernig.

- Mais, je n'en sais fichtre rien. Je n'y ai jamais mis les pieds.

- A bon ? Je ne savais pas qu'il y en avait une autre.

- Y en a pas d'autre. Je veux dire que je ne suis allée dans aucune école.

- Ben merde alors ! T'es douée, ça, c'est sûr! Mais qui t'a appris tout ce que tu sais?

- Mon père.

- Et ta mère, compléta-t-il.

- Non. Ma mère est décédée quand j'étais encore bébé. Papa m'a élevé seul. Il m'a tout enseigné, sauf le Quidditch, il se sentait trop vieux pour ça. Les leçons portaient sur l'intérêt du moment. Le dernier en date, qui lui vaut sa convalescence à Ste-Mangouste et qui m'a coûté cette cicatrice est l'étude des dragons. Je suis un excellent chasseur de dragons. Tu en es la preuve vivante, conclut-elle, malicieuse.

Malefoy fronça les sourcils, se demandant visiblement s'il devait rire de sa remarque ou se sentir vexé.

Kiara éclata de rire en voyant le dilemme inscrit sur sa figure.

- Je dois avouer que tu es le spécimen le plus…intéressant qu'il m'ait été donné de rencontrer.

Le jeune sorcier le leva, menaçant.

- Alors, comme ça, je suis un spécimen intéressant ? demanda-t-il sur un ton qui ne laissait rien présager de bon.

- Très intéressant, confirma Kiara, l'air de rien. Beau, bien fait mais ombrageux, caractériel et soupe au lait et…un tantinet susceptible.

Drago se jeta sur elle et la plaqua au sol tandis qu'elle se tordait de rire.

Cependant son hilarité cessa quand elle vit une lueur féroce dans le regard du blond. Il approcha sa bouche de la sienne avec une lenteur exaspérante. Kiara sentit son souffle s'accélérer et elle entrouvrit les lèvres pour l'accueillir.

Il l'effleura une fraction de seconde et se recula, narquois.

- Debout ! On a du boulot !

Il se mit rapidement sur pied et lui tendit la main, en haussant un sourcil moqueur.

Elle se releva seule, jetant un regard dédaigneux à sa main tendue.

- Soit, Malefoy ! On va travailler !

Elle s'assit, droite et digne et attendit qu'il prenne place sans dire un mot.

Son compagnon la regarda en secouant la tête.

- Et on prétend que c'est moi qui suis susceptible…

Il s'installa, rassembla ses notes puis posa sa baguette sur le bureau. Ensuite, il se tourna vers la jeune sorcière et demanda :

- Alors ? On commence par quoi ?

Son mouvement d'humeur provisoirement envolé, elle lui exposa le fruit de ses recherches et ses conclusions peu réjouissantes.

Il entreprit à son tour de lui expliquer les nombreuses passages qu'il avait relevés. Chacun avait un nombre considérable de formules à tester sur le journal.

Comme l'avait fait Kiara le jour précédent à la bibliothèque, ils les essayèrent une à une.

Pas une seule fois, le livre noir ne réagit.

Il était presque onze du soir quand, les yeux fatigués, ils décidèrent d'abandonner.

- J'accorde 50 points à Serpentard pour la plus ridicule ténacité qu'on ait jamais vu ! commenta la jeune fille, désabusée.

Drago sentait que sous la boutade, Kiara tentait de cacher sa déception.

Il se pencha et la prit tendrement dans ses bras. Elle se laissa aller en soupirant.

Elle posa sa tête sur son épaule, le nez dans son cou et respira son odeur.

- Kiara ?

- Oui ?

- Il n'y a vraiment personne qui a une vague idée de ce qu'il faut dire ou faire pour que ce foutu livre parle enfin ?

Elle soupira puis murmura après un long moment de silence.

- Si, mon père. Peut-être.

Le jeune homme crut avoir mal entendu.

- QUOI ?? Et c'est maintenant que tu le dis !! Pourquoi…

- Ne t'emballe pas, Malefoy ! Je t'ai dit qu'il était convalescent à Ste-Mangouste. L'accident l'a rendu…amnésique.

« Ce n'est pas tout à fait vrai mais pas faux non plus ».

- Ecoute, Drago, j'en ai ma claque de tout ça ! Je laisse tomber !

- Et SuperPotter ?

- Quoi Potter ?

- Il n'a pas de solution miracle, lui ?

- Tiens, c'est vrai. Il n'a même pas vu le journal. Bon, à mon avis, on a épluché tous les livres qui concernent le sort de verrouillage mais peut-être que SuperPotter aura une super idée, après tout.

Elle termina sa phrase par un énorme bâillement tandis que Drago éclatait de rire.

- Par Merlin, je dois être vraiment crevée ! Je n'arrive pas croire à ce que je viens de dire ! Harry, si tu m'entends, pardon !

Elle bâilla une nouvelle fois.

- Je vais me coucher, blondinet. Tu descends aussi ?

Il acquiesça et rassembla rapidement leurs affaires.

Le jeune sorcier l'accompagna jusqu'à son dortoir.

- Je voulais te remercier pour tes recherches et pour ton aide, Drago. Ça me touche beaucoup.

Il haussa les épaules.

- Tu sais bien que je ne fais que ce que j'ai envie de faire.

- Ne sois pas si cynique.

- Et je demande toujours des compensations en nature, dit-il, la mine gourmande.

Elle fronça les sourcils.

- Je me demande si tu le mérites vraiment, après l'affront que tu m'as fait subir.

Un sourire moqueur naquit sur les lèvres du blond.

- Susceptible et rancunière…

- Macho et insensible…, répliqua-t-elle du tac au tac.

Il sourit franchement et se pencha pour l'embrasser.

- Bonne nuit, la belette !

- Bonne nuit, blondinet !

Le mercredi matin débuta par le cours de Rogue en commun avec les Gryffondor.

Kiara se dit que ce n'était pas le moment de parler à Harry.

Le Maître des Potions semblait d'humeur particulièrement belliqueuse et personne, pas même Drago, n'avait envie de le provoquer quand il avait cet air-là.

- Sortez vos parchemins et recopiez la liste des ingrédients inscrits au tableau ! leur aboya-t-il, sans même un bonjour.

Kiara haussa un sourcil interrogateur en voyant la plupart des élèves se tasser sur leur banc. Elle se pencha discrètement vers son voisin et murmura d'une voix à peine audible.

- Il est souvent comme ça ?

- Pourquoi ? Tu vois une différence avec la semaine passée ? répliqua Malefoy, sur le même ton.

Elle ne put réprimer un gloussement et Rogue fondit sur elle.

- Peut-on savoir ce qui vous fait rire, Mademoiselle Weasley ? demanda-t-il d'une voix coupante.

Tous les étudiants retinrent leur souffle. Jamais Rogue ne s'en était pris à un élève de sa propre Maison.

La jeune fille leva les yeux vers lui et le dévisagea attentivement. Il était pâle et fiévreux, de la sueur perlait à son front. Ses yeux noirs étaient injectés de sang. Elle remarqua que, bien qu'il fit tout pour le cacher, ses mains tremblaient.

Rogue subit son examen sans broncher. Elle baissa finalement ses yeux.

- Je vous prie de m'excuser, Monsieur.

Il eut un mouvement de tête qui indiqua qu'il acceptait ses excuses et retourna à son bureau.

- Comme vous l'avez, sans doute, reconnue, cette potion est la Pimentine, inventée par Madame Pomfresh. L'infirmerie est presque en rupture de stock et l'automne arrive avec son lot de… malades, expliqua-t-il, sur un ton méprisant. Allez dans la réserve, prenez ce qu'ils vous faut et au travail ! Et en silence !

Les élèves des deux classes s'exécutèrent en se lançant des coups d'œil furtifs. Les retenues allaient pleuvoir au moindre faux pas.

Ils regagnèrent tous leur place avec un chaudron d'étain taille 2 dans une main et un récipient contenant les diverses racines indiquées.

La recette de la Pimentine leur avait été enseignée en cinquième année et tous savaient la préparer sauf…Kiara.

Drago se chargea de lui montrer comment broyer les quatre sortes de piments qui entraient dans la composition de la potion.

- Celui-là, le vert, est un jalapeño, le rouge, mince et recourbé, est un piment commun, le petit jaune bosselé est un œil d'oiseau et le dernier en forme de bonnet écossais s'appelle un habanero. Sois très prudente, ils contiennent tous de la capsaïcine. C'est ce qui rend la formule de Madame Pomfreh si efficace mais si, après les avoir manipulés, tu te touches les yeux…Je n'ose même pas y penser.

- On les pile dans un mortier ?

- Ouais. Fais gaffe de ne pas trop respirer la poussière de piment.

- Attends un peu. On ne peut pas toucher ses yeux, on ne peut pas en respirer. C'est quoi cette potion, exactement ?

- C'est une recette contre les refroidissements.

- On s'en sert comme onguent, pour frictionner la poitrine ?

- Ben non ! On l'avale !

Kiara en resta bouche bée.

- Elle est dingue ou quoi ?

Malefoy sourit de sa réaction.

- La première fois, l'effet est très surprenant. Après, on s'habitue. Quand tu en prends, t'as l'impression d'avaler un bol de lave en fusion, ça brûle et tu ne peux plus respirer. Tu sens ton corps en ébullition, le sang te monte à la tête, de la fumée sort par tes oreilles et…t'es guéri.

- Ça donne pas envie d'être grippé !

- Crois-moi, les joueurs de Quidditch sont de très bons clients. Les entraînements sous la pluie sont le fond de commerce de la Pimentine.

Ils versèrent la poudre de piment dans le chaudron, y ajoutèrent des pétales de capucine et de chèvrefeuille et une peau sèche de crapaud-lézard.

Pendant le reste du cours, la potion chauffa doucement et prit une belle couleur écarlate.

Il y eut soudain un grand cri et tout le monde se tourna vers l'origine du bruit.

La potion de Neville et de Parvati cuisait beaucoup trop fort, et le jeune sorcier avait pris une projection dans l'œil.

Il se tordait de douleur, ses yeux ruisselaient de larmes. Il frottait son œil douloureux avec ses mains qu'il n'avait pas lavées. L'effet de la capsaïcine était terrifiant.

Hermione et Kiara se précipitèrent.

La première leva sa baguette.

- « Nitidus Manus ! »

Et la seconde compléta le sort en disant :

- « Nitidus Oculus ! »

Le pauvre Neville cessa instantanément de gémir, les sortilèges combinés avaient lavé ses mains et ses yeux.

Alors qu'il reprenait péniblement son souffle, il sentit une ombre noire planer sur lui. Il osa à peine lever les yeux, sachant déjà que Rogue le regardait comme un rapace qui a repéré une proie.

- Monsieur Londubat ! Voici, une fois de plus, une brillante démonstration de votre génie ! ironisa le Maître des Potions, mordant. J'enlève 10 points à Gryffondor parce que vous n'avez pas surveillé la cuisson de votre Pimentine et 10 autres points pour l'intervention inutile de Mademoiselle Granger !

Alors que les Lions protestaient, la voix de Kiara s'éleva :

- Et moi ? Monsieur ?

- Quoi ? Vous ? aboya-t-il.

- Si vous pénalisez Gryffondor parce que Hermione a aidé Neville, alors, vous devez également ôter des points à Serpentard puisque j'ai fait pareil.

Rogue se pencha vers elle, une expression sauvage au fond des yeux.

- Prétendriez-vous me dire comment je dois gérer mon cours, Mademoiselle Weasley ? demanda-t-il, d'une voix dangereusement calme.

- Pas le moins du monde, Professeur. Je vous demande juste d'être…équitable.

- Mademoiselle Weasley, je ne tolérerai aucun propos insolent. Venez me voir, immédiatement, après la classe. Vous autres, remettez-vous au travail. La potion doit être embouteillée avant la fin du cours.

Kiara regagna sa place, le dos raidi par la colère. Rogue avait habilement contourné le problème. Elle écoperai d'une retenue mais seul Gryffondor s'était vu soustraire des points.

Elle s'assit bruyamment et lui jeta un regard noir.

Drago se tourna vers elle, mais elle leva la main.

- Ne dis rien, Malefoy ! Je ne suis pas en état de supporter tes sarcasmes sur Londubat !

Il fronça les sourcils mais ne dit rien.

Il prit plusieurs flacons, une louche et versa la Pimentine dans les bouteilles et les boucha avec du liège. Kiara les étiqueta soigneusement et les aligna devant elle.

La cloche sonna alors qu'elle rangeait le chaudron et les ustensiles.

Les étudiants se dirigèrent vers la sortie.

- Drago ? Je suis désolée de t'avoir rabrouer. Je suis en colère mais pas contre toi. Ne m'attends pas ! McGonagall, elle, n'hésitera pas pour les points.

- Je préfère t'attendre.

- Il ne va pas me manger, plaisanta-t-elle, en désignant le bureau.

- Je reste près de la porte.

Elle s'approcha du bureau, en tenant dans une main, une bouteille au tiers pleine et la posa sur le bureau, bien en évidence.

- Qu'est-ce que c'est que ça ?

- De la Pimentine. Pour soigner votre grippe.

Il prit la bouteille et fit tourner le liquide rouge, pensif.

- Vous tentez de m'amadouer pour alléger votre retenue ?

- Certainement pas ! s'offusqua-t-elle. Vous allez contaminer tout le monde ! Donnez-moi cette punition et qu'on en finisse !

Rogue se cala dans sa chaise et la dévisagea longuement.

- Vous avez idée de ce que vous coûterait votre insolence si vous n'étiez pas à Serpentard ?

Elle croisa les bras et répondit le plus sérieusement du monde.

- Six mois de cachot ?

Kiara aurait juré qu'il réprimait un sourire.

- Mademoiselle Weasley ? Disparaissez de ma vue !

Elle ramassa rapidement ses affaires et sortit. Malefoy l'attendait dans le couloir.

- Alors ?

- Alors, rien. Pas de retenue.

- On se dépêche. Sinon, c'est la vieille qui va nous coller.

Ça vous a plu ? Alors à samedi pour la suite !

Falyla