Salut à tous ! Ceci est ma première fic. Je me suis beaucoup amusée à l'écrire et je remercie d'avance tous ceux qui prendront le temps de lire mon travail.
Cette fic est entièrement dédiée à JessHDH, ma première lectrice.
Je ne la remercierai jamais assez pour ses commentaires enthousiastes et ses encouragements et parfois, aussi, pour ses corrections.
Cette histoire est classée R, cette catégorie se justifie par la suite.
Désolée pour les amateurs, mais ma fic n'est pas un slash.
Disclaimer : les personnages de cette fic ne m'appartiennent pas. Ils sont propriété de notre idole à tous JKR ( Amen !).
Seuls l'intrigue et le personnage de Kiara Weasley et maintenant quelques autres sont à moi.
Bonne lecture et si cette fic vous plait, faites-le-moi savoir.
JessHDH : Mon UIAV est de retour ! Deux chapitres des « malheurs » rien que pour toi ! J'ai bien travaillé, dis ? J'attends tes commentaires. Gros bisous.
Titepimprenelle : Donc, changement de pseudo en cours de route ! LOL. Bon, ben, la suite est là. Bises.
Blou : Je sais que c'est très cruel, c'est le but ! LOL. Tu relis ma fic pour passer le temps ? Je ne peux que t'approuver, c'est une très saine occupation ! LOL. Et merci, cette fois, j'ai tout compris ! LOL. Bisous.
Cho Sept : Salut la nouvelle ! Merci pour cette longue review. Pas grave pour les autres fois, moi aussi, je suis servie par AOL( mais est-ce vraiment le bon terme ? LOL) et j'ai pas mal d'ennui. Je suis ravie que tu aimes cette fic. En effet, elle se terminera en octobre mais il y aura probablement une suite. Je cherche une vraie bonne idée pour la deuxième partie. En attendant, après le Lion et le Serpent, je mettrai en ligne un slash D/H. Avis aux amateurs. Bises.
Lunenoire : Tu ne te trompes pas, mais tu n'es pas la seule à ne pas être sûre. Et moi qui avait peur que cela soit gros comme une montagne ! LOL. Bisous.
Sungirl1 : Merci. Je continue. Bises.
Anonymoua : Ano Le retour ! Salut fillette ! A mon avis, « houleuses » est un peu faible pour qualifier les réunions de familles ! LOL. Serpentard n'a pas gagné la Coupe, seulement le match. Pour toutes ces questions qui t'énervent, un début de réponse plus bas. Gros bisous.
Tolede : Ola el macho ! Toi, tu t'inquiètes toujours de la vie sociale de ce « pauvre Harry ». Mais les héros sont solitaires, tout le monde sait ça ! LOL. Quand à la Coupe des 4 Maisons, on en est loin, cette fic ne se déroule que sur deux mois, un mois de vacances, un mois d'école. Mais quand j'écrirai la suite de la suite de la suite, je serai peut-être à la fin de l'année scolaire et là, la déco sera vert et argent ! A plus. Bises.
Vivi Malefoy : Le résultat du match t'a un peu gênée ? Bah ! Il faut bousculer les idées reçues ! LOL. La suite est juste plus bas. Bisous.
LolieShing : Tu ne comprends plus rien ? Là, c'est moi qui suis surprise. On sait depuis le 11ème chapitre que sa mère était enceinte quand elle a rencontré Perceval Weasley. De plus, je répéterai ce que j'ai dit au chapitre précédent, notre personnalité reflète généralement notre éducation, je pense que notre caractère n'a rien d'héréditaire. Je ne t'en veux pas du tout. Bises.
Naya : Merci d'être toujours si enthousiaste ! Et bien, ce n'est pas un secret, il y 56 chapitres pour cette première partie. Si je secoue ce qui me sert de cerveau assez fort, peut-être en jaillira-t-il une bonne idée pour la suite. En attendant, je me détends en écrivant un slash que je mettrai en ligne après cette fic. Bisous.
Lythanie : Salut ! Merci pour tes deux reviews. Pour ton intuition, la réponse est plus bas. A plus. Bises.
Kawa : ça me semblait tellement évident après le dernier chapitre que je suis surprise qu'il ait tant de doutes. Début de réponse plus bas. Bisous.
Angelinadelacour : Le retour ! ça fait longtemps que je n'avais plus de nouvelles ! Alors, ma fic te plait toujours autant ? Je suis contente. Quand à Sev', des détails plus bas. Bisous.
CHAPITRE 44Kiara regarda le livre, refusant de croire à tout ce que cela pouvait signifier. Elle le ferma du bout du pied sous l'œil médusé de Drago.
- Eh ! Les pages sont pleines ! Comment t'as fait ça ? demanda-t-il, à la fois admiratif et incrédule.
Puis, avisant le visage décomposé de la jeune fille, il remballa son enthousiasme et se pencha vers elle en fronçant les sourcils.
- Kiara ? Tu as l'air si…si…désemparée. Si tu ne me dis rien, je ne peux pas t'aider…
Une grosse larme roula sur la joue de la sorcière qui ne semblait pas s'en apercevoir. Drago prit délicatement son visage dans ses mains, effaça du pouce la larme solitaire et baisa doucement ses lèvres.
- Viens, tu as besoin de calme. On va monter dans la mansarde.
Elle se contenta de hocher la tête, alors qu'il ramassait le journal et le suivit dans l'escalier qui menait à la petite tour.
Arrivés en haut, il la guida vers le sofa et prépara du thé. Quand il revint, deux tasses fumantes dans chaque main, elle n'avait pas bougé d'un pouce. Elle était prostrée, les yeux dans le vide.
Le sorcier blond commençait sérieusement à s'inquiéter. Cette attitude passive n'était pas dans le caractère de la jeune fille.
Il lui mit d'office le mug brûlant dans les mains. Elle sursauta et un peu du liquide bouillant se répandit sur sa paume. Drago prit place à ses côtés et épongea le thé avec une serviette. Cet accident parut lui rendre un peu de vie.
- Kiara, si la vue du livre ouvert t'as mise dans cet état, c'est que tu sais ce qu'il contient, n'est-ce pas ?
- Oui, confirma-t-elle, d'une petite voix.
- Ce que je ne comprends pas c'est : tu ne l'as même pas lu ! Qu'est-ce qui te bouleverse à ce point ? Et comment le « Duo Nominas » a fonctionné ? On a rien dit !
- Drago ? supplia-t-elle, en fermant douloureusement les yeux. Je sais que tu veux m'aider mais là, en ce moment précis, personne ne peut rien pour moi. Sauf, peut-être, ma mère, avec le journal.
Malefoy afficha un air penaud.
- Drago, je peux te demander une faveur ?
- Bien sûr.
- J'ai besoin d'être seule pour lire le livre de ma mère. Je peux rester ici ?
Le jeune Serpentard s'empressa d'acquiescer.
- Je te laisse. Si tu as besoin de quoi que se soit. Je serai dans mon dortoir, juste en bas.
Alors qu'il s'engageait dans l'étroit escalier en colimaçon, elle l'appela une dernière fois.
- Draco ? Qui, à part moi, sait à quel point tu peux être…
- Personne ! la coupa-t-il, avec empressement. Et c'est très bien comme ça ! Ce genre de chose vous ternit une réputation en moins de deux !
Il fut heureux de voir que sa remarque lui arrachait un pâle sourire, puis il dévala bruyamment les vieilles marches de bois.
Kiara prit le temps de boire son thé. Cela lui fit du bien, elle était glacée. Elle contempla le fond de sa tasse de longues minutes puis, en soupirant, la reposa. Elle ne pouvait plus reculer.
Tenant le livre dans une main, elle retraça plusieurs fois les arabesques dorées des initiales du bout de l'index et finalement l'ouvrit à la page de garde.
La phrase qu'elle avait écrite à titre d'essai avec Ginny était toujours là.
Kiara tourna la première page, puis une autre et une autre encore. Les pages étaient manuscrites, le texte, parfois agrémenté de divers croquis de portrait. La jeune sorcière commença sa lecture et l'émotion la submergea quand elle prit connaissance des souvenirs consignés par sa mère.
J'ai regardé pour la dernière fois le quai de la gare de Pré-au-Lard, puis ma vision est devenue soudain un peu floue, je pleurais . Le Poudlard Express s'est ébranlé et a quitté le village des sorciers pour rejoindre la gare de King's Cross de Londres.
J'ai entendu la porte de son compartiment s'ouvrir, j'ai rapidement passé le dessus de ma main sur mon visage, vaine tentative pour camoufler mes larmes.
- On a beau le savoir depuis une année, ça fiche un coup, hein ?
Je me suis retournée et j'ai vaillamment souri au jeune homme qui était entré.
- Salut Jason ! Alors, ça y est ? C'est fini ? On est passé dans le monde des adultes après sept années d'études à Poudlard ?
- Je crois qu'avec les temps qui courent, nous n'avons pas le choix, m'a affirmé gravement le jeune sorcier. Dans la Gazette du Sorcier de ce matin, ils indiquent qu'il y a eu de nombreuses attaques dans le sud de l'Angleterre, près de Bath. On déplore de nombreux morts, des Moldus pour la plupart et un Auror.
Nous sommes restés plongés dans nos réflexions un long moment. Cette triste nouvelle n'était qu'une parmi tant d'autres. Depuis la montée au pouvoir du Mage Noir, les attaques se comptaient par centaines et la résistance peinait face aux Mangemorts, diablement organisés. Leur frappe était effrayante de précision et leurs victimes n'offraient que peu de résistance.
- Qu'est-ce que tu comptes faire, maintenant que tu as obtenu tes ASPICS ?
Cette question m'a fait sourire.
- Eh bien, j'avais plusieurs options et j'ai choisi d'accepter un poste chez Simmons, l'apothicaire.
- Simmons ? Le célèbre apothicaire du Chemin de Traverse ?
- Lui-même.
Jason a sifflé doucement entre ses dents en signe d'admiration.
- Eh bien ! Qui tu as tué pour obtenir cet emploi ?
J'ai éclaté de rire.
- Et toi ? Tu vas faire quoi en descendant du train ?
- Ma foi, je vais me reposer un peu, en fait jusqu'en septembre.
De si longues vacances avaient de quoi laisser songeur.
- Ensuite, a-t-il poursuivi, négligemment, j'enseignerai la Botanique à Beauxbâtons.
J'ai fait semblant de soulever un chapeau imaginaire, j'ai fait élégamment tournoyer mon poignet et je me suis respectueusement inclinée devant le futur enseignant.
Ce fut au tour de Jason de rire.
- Alors comme ça, tu nous abandonnes ? j'ai demandé en plaisantant.
Mais le sourire du sorcier s'est effacé et sa figure s'est assombrie.
- Mes parents sont des Moldus, Kathy. Leur vie est menacée. Je ne fuis pas. Je…Je les mets à l'abri. La nouvelle directrice, Olympe Maxime cherchait un…
- Eh ! Eh ! je l'ai interrompu un peu abruptement. Jamais je ne me serai permise de juger ta conduite. Je trouve, au contraire, que tu fais preuve d'une grande sagesse. La France semble être un endroit si ce n'est tout à fait sûr, en tout cas, moins dangereux. Mes parents sont tous deux sorciers. Ils habitent Londres. Ils y sont nés, y ont toujours vécus et comme dirait mon père, ils y mourront probablement. Mais si je pensais qu'ils étaient en danger, je ferai tout pour les convaincre de s'en aller.
- Merci, Kathy. J'avais besoin d'entendre ça, que ce n'était pas de la lâcheté…de ne pas me battre aux côtés des autres.
Je lui ai pris les mains et je les ai serrées, dans un geste de réconfort.
- Mais moi non plus, je ne vais pas au front. Je n'ai pas été recrutée par les Aurors. Chacun doit employer ses capacités au mieux. Toi, c'est la Botanique et moi, la connaissance de la composition des Potions.
Du coin de l'œil, j'ai vu passer le chariot de friandises. Je ne connaissais qu'un moyen pour chasser notre humeur morose.
- Une dernière orgie de bonbons avant de plonger du côté des adultes, Jason ?
Il faisait presque nuit, lorsque le Poudlard Express s'est stoppé sur la voie 9 ¾. Les très nombreux étudiants sont descendus du train pour se jeter dans les bras de leur famille venue les accueillir.
Pour certains, c'étaient enfin les grandes vacances d'été mais pour d'autres, pour moi, une nouvelle vie commençait.
Je suis de nature très indépendante, et j'avais demandé à mes parents de ne pas se déplacer. J'ai 18 ans depuis le printemps, je suis capable de me débrouiller.
Après de nombreux au revoir et beaucoup de promesses de s'envoyer des hiboux, j'ai jeté un sort de « Reducto » sur mes malles, je les ai glissées dans son sac à dos, j'ai empoigné la cage de Athéna, ma chouette au plumage marron et je me suis dirigée vers la barrière magique.
Un fois en gare de King's Cross, mes pas m'ont conduite vers une porte que les Moldus ne paraissaient pas remarquer. Je suis entrée et j'ai refermé derrière moi.
J'étais un peu nerveuse mais en même temps je me retenais de ne pas frétiller de joie. J'allais enfin pouvoir le faire librement !
J'ai fermé les yeux pour me concentrer. J'ai visionné la maison familiale dans ma tête et j'ai transplané.
La sensation est vraiment bizarre.
Je suis trop contente de pouvoir enfin utiliser ce mode de transport !
Je suis arrivée exactement là où je souhaitais atterrir !
Je me suis précipitée gaiement chez moi.
Mes parents m'attendaient tranquillement au salon. J'ai couru les embrasser puis je suis montée dans ma chambre.
Cléo était là. Cléo, c'est notre elfe de maison, elle m'a accueillie avec ses petits couinements aigus, signe chez elle d'une grande félicité et m'a aidée à défaire mes bagages.
Le mois de juillet est passé très vite.
Aujourd'hui, nous sommes le 1er août.
J'ai pris mes fonctions d'assistante chez Simmons.
Ce matin, je me suis rendue au Chemin de Traverse. Par le biais de la cheminée, j'ai atterri au Chaudron Baveur.
Je suis passée dans l'arrière-cour, j'ai tapoté les briques et le mur s'est écarté pour me laisser pénétrer dans l'allée commerçante des sorciers.
J'étais un peu affolée à l'idée d'entrer dans la vie active, mais j'ai néanmoins avancé d'un pas ferme.
Après tout, si Simmons m'avait choisie, moi, parmi tant d'autres, lors de notre dernier entretien, c'est que j'avais les qualités requises pour le poste.
J'ai fait une centaine de mètres et me suis retrouvée devant la vitrine de l'apothicaire.
Quand j'ai franchi le seuil de l'échoppe, un ensemble de clochettes s'est agité. Le seul client présent n'a même pas pris la peine de se retourner.
Décidément, les gens n'ont aucune éducation !
- Bonjour ! ai-je dit d'une voix claire.
Comme la personne n'a pas daigné me répondre, je me suis plantée à côté et j'ai levé la tête vers lui et j'ai répété plus fort.
- Bonjour !
L'homme a eu un mouvement agacé et s'est tourné légèrement vers moi. Quand son regard a croisé le mien, il a froncé les sourcils.
Evidemment ! Pourquoi est-ce que cette attitude grossière ne m'étonnait pas ?
J'ai ouvert la bouche pour parler quand Simmons, petit homme dodu, a surgi de l'arrière- boutique, en se dandinant.
- Ah ! Monsieur Rogue ! J'ai trouvé ce qu'il vous fallait ! a-t-il dit, triomphant, en agitant un flacon de poudre bleutée sous son nez.
Puis il m'a vue.
- Oh ! Bonjour Mademoiselle Rowling ! Monsieur Rogue, je vous présente ma nouvelle assistante Kathy Rowling!
Severus Rogue, car c'était lui ! a grimacé un semblant de sourire et a lâché, aigrement :
- Pas la peine de nous présenter, Simmons ! On se connaît déjà.
Ça vous a plu ? Alors à samedi pour la suite.
Falyla
