Salut à tous ! Ceci est ma première fic. Je me suis beaucoup amusée à l'écrire et je remercie d'avance tous ceux qui prendront le temps de lire mon travail.

Cette fic est entièrement dédiée à JessHDH, ma première lectrice.

Je ne la remercierai jamais assez pour ses commentaires enthousiastes et ses encouragements et parfois, aussi, pour ses corrections.

Cette histoire est classée R, cette catégorie se justifie par la suite.

Désolée pour les amateurs, mais ma fic n'est pas un slash.

Disclaimer : les personnages de cette fic ne m'appartiennent pas. Ils sont propriété de notre idole à tous JKR ( Amen !).

Seuls l'intrigue et le personnage de Kiara Weasley et maintenant quelques autres sont à moi.

Bonne lecture et si cette fic vous plait, faites-le-moi savoir.

JessHDH : Mon UIAV ! Tu es seulement V (snif), alors, je fais quoi moi dans ces cas là ? Je boycotte le MP3 et je prie pour que tu nous reviennes bien vite. Je pense à toi. Bisous.

LolieShing : Rogue, soumis ? Non, moi, je dirai dompté et encore…LOL. Et puis n'en veux pas trop à Tolede, il est sympa. Battez-vous plutôt pour la 600ème ! LOL. Bises.

Lunenoire : Rogue, pas jaloux de nature ? Mmm. Je n'en suis pas si sûre. Quand on voit comme il envie les profs de DCFM… Et puis, la rancune entre Sirius et lui ne date pas de Kathy…A plus. Bisous.

Sungirl1 : Bien sûr qu'il sait embrasser ! Bon, l'est pas d'un romantisme mielleux et c'est pas Cyrano non plus mais y a des entre-deux acceptables, non ? Bises.

Ankou : Salut ! Moi, je l'aime bien, Rogue. Mais j'oblige personne ! LOL. A plus. Bisous.

Lythanie : Merci d'être fidèle au poste ! Pour ta fic, prends tout ton temps, y a pas d'urgence. Bises.

Mary Cooper : je ne sais pas si mon Rogue est si infidèle que ça au personnage de JKR parce que finalement on ne sait rien de son passé ou presque et on ignore ce qui l'a rendu comme il est. Dans ce journal, il y a mon interprétation des faits et si tu l'apprécies comme ça, tant mieux. Bisous.

Tolede : Ah ! Choisir ou non le mauvais garçon ? Vaste programme ! Je pense qu'en premier lieu, il vaut mieux choisir celui qui nous plait. Ensuite, seul l'avenir peut dire s'il est convenable ou pas…Un duel entre Sirius et Severus ? Pourquoi faire ? Kathy a choisi depuis longtemps. A plus. Bises.

Fumseck : Tu sais que tu vas passer dans l'équipe des pom pom girls officielles si tu continues à encenser cette fic comme ça ? LOL. Alors, cette histoire compte 56 chapitres. Ensuite, si j'ai des idées, je m'attaquerai à la suite. Ton deuil ?? parfois, je me demande si tout ça n'est pas un peu exagéré…Bisous.

Kaima : Le retour ! Salut ! Ravie de voir que tu me lis toujours ! Mais tu as raison, on a pas toujours le temps de faire ce qu'on veut…A plus. Bises.

Katarina : Ouh làlà ! Bouche bée ? ça y est, je ne passe plus les portes ! LOL. T'aimes mon Rogue ? ça tombe bien, moi aussi ! Pour le reste, tout est plus bas…Bises.

Anonymoua : Je suis flattée que tu mettes tes précieuses heures de sommeil en péril rien que pour mettre une review mais est-ce bien raisonnable ? C'est la mère de famille qui te parle ! LOL. Pour mon Rogue jeune, effectivement, j'ai pas mal de remarques. Mon but n'était pas d'en faire un perso OCC au contraire. Mais jusqu'à présent, c'est vrai, on peut le croire et pourtant…Je n'en dirai pas plus. La suite est là. Bisous.

Petite note de l'auteure : ce chapitre est classé R. Chaud cacao et zeste de citron, vous voilà avertis…

CHAPITRE 47

Premier jour d'automne.

Il pleut. Je n'ai aucune nouvelle de Rogue. Pas le plus petit hibou à l'horizon.

La semaine dernière, Sirius m'a demandé de l'accompagner au mariage de Lily Evans et de James Potter.

J'étais ravie d'assister à la cérémonie et puis j'ai attrapé une grippe carabinée ! J'ai donc passé le week-end au fond du lit à m'enfiler les litres de bouillon de poule !

Au moins le soleil était au rendez-vous. Maman dit toujours qu'on a le temps qu'on mérite ! Et bien, leur avenir sera radieux ! Je leur souhaite une longue vie de bonheur et plein de petits Potter !

J'ai repris le travail. Le temps est pourri et je ne devrai plus me plaindre depuis longtemps parce que tous les automnes sont comme ça…Mais bon…Severus me manque et ça me rend morose.

Ce matin, le soleil a fait une timide apparition. Le Chemin de Traverse était très animé.

J'ai passé la journée à concocter diverses potions sous l'œil attentif de Simmons.

En fin de journée, il m'a dit qu'il devait partir plus tôt et me laissait fermer la boutique.

Je devais faire une drôle de tête parce qu'il a ri.

Il m'a chuchoté le sortilège de fermeture et s'en est allé, confiant.

Le ciel était de nouveau plombé et une pluie fine et glacée s'est mise à tomber.

Un peu après 19 heures, je m'apprêtais à lancer le sortilège sur la porte quand j'ai senti qu'on me prenait par la taille.

Severus ! Il était trempé de la tête aux pieds mais ne semblait pas s'en rendre compte !

Je l'ai fait entrer et j'ai refermé le battant avec un « Claustrus ». Je l'ai conduit dans l'arrière-boutique, forcé à s'asseoir et j'ai ranimé le feu.

Les flammes ont éclairé la pièce et je l'ai regardé attentivement.

Son visage était défait, cireux, ses yeux injectés de sang comme s'il avait pleuré.

Il avait l'air à bout et sur le point de craquer !

Je l'ai appelé doucement.

- Severus ? Il faut enlever tes habits mouillés, tu va attraper la mort.

Je crois qu'il a marmonné quelque chose comme « c'est déjà fait » puis il a eu un ricanement qui m'a fait froid dans le dos.

J'ai pensé qu'il avait de la fièvre.

Comme il restait sans bouger, j'ai entrepris de le déshabiller moi-même.

J'allais enlever sa chemise quand il a enfin réalisé ce que je faisais. Il a levé ses yeux vers moi et ce que j'y ai lu m'a coupé le souffle. Je me suis noyée dans son regard si sombre qu'on n'en distinguait pas les pupilles.

Il s'est levé et s'est emparé de ma bouche comme si sa vie en dépendait. Il a resserré son étreinte comme s'il avait peur que je disparaisse.

La passion désespérée qui l'animait m'a enflammée et j'ai répondu fougueusement à son appel.

J'ai fébrilement écarté les pans de sa chemise pour y glisser mes mains. Sa peau était douce. Il a frémi sous la caresse et m'a déshabillée à son tour.

Nous nous sommes retrouvés nus, légèrement haletants, à la lueur dansante des flammes.

Severus m'a couchée sur le tapis. Il m'embrassait avidement, sa langue jouant avec la mienne.

Il a délaissé ma bouche et s'est mis à butiner mon cou puis il est descendu encore. Ses cheveux humides me procuraient de délicieux frissons. Ses lèvres se sont posées sur mes seins, je me suis cambrée en gémissant.

J'avais besoin de lui, de le sentir. Il s'est couché sur moi et m'a fait sienne. C'était si incroyable.

Nos deux corps ont commencé leur danse immuable, parfaitement en accord, nous arrachant des soupirs de plaisir.

Je crois que j'ai crié, peut-être, était-ce lui.

Ça n'avait pas d'importance.

Nous sommes redescendu sur Terre, épuisés mais comblés.

- Tu veux en parler, Severus ?

Il ne m'a pas fait l'affront de me dire « de quoi tu parles ? ».

Il s'est contenté de secouer négativement la tête, le visage crispé.

J'ai regretté d'avoir aborder le sujet et je me suis tue. Je me voulais pas gâcher un si doux moment.

J'avais, pendant un instant, cru que la nouvelle du mariage des Potter l'avait sérieusement ébranlé mais l'intensité des sentiments que nous venions de partager m'incitait à chercher ailleurs. Rogue s'était à nouveau enfermé dans sa tour d'ivoire et ne souhaitait pas m'en autoriser l'accès.

Je me suis dit qu'il me parlerait de ce qui semblait le ronger quand il se sentirait prêt. Mais par amour pour lui, j'étais déjà préparée à ce que ce moment n'arrive jamais.

Pendant qu'il remettait ses vêtements, j'ai pointé ma baguette sur mon bassin en disant « Impedica Conceptio ! ».

En sortant, j'ai lancé le sortilège de Simmons pour protéger le magasin de toute intrusion inopportune.

Severus m'a prise dans ses bras et m'a embrassée. Son baiser était doux et ferme à la fois. Quand il s'est reculé, j'ai eu l'impression qu'il voulait dire quelque chose mais il a renoncé. Après un dernier signe de la main, il a transplané. 

Ce matin, en descendant prendre mon petit-déjeuner, la tête pleine de souvenirs de la veille, j'ai trouvé mes parents effondrés, la Gazette du Sorcier étalée sur la table. Je me suis penchée et j'ai vu la photo animée d'un petit garçon d'environ 4 ans qui faisait de grands signes de la main.

L'article relatait une nouvelle attaque.

« Un peu avant midi, les Mangemorts sont apparus subitement dans un quartier populaire de Glencoe et ont semé la panique parmi les touristes qui visitaient cette ville d'Ecosse.

Heureusement pour eux, les Aurors sont arrivés presque immédiatement pour contrer cette attaque.

Les Mangemorts, en infériorité numérique, ont transplané aussitôt sauf un. D'après nos témoins sorciers, le Ministère a dû procéder à un sort d'oubliettes sur tous les Moldus présents, le Sbire de Vous-savez-qui a jaugé les passants puis a lancé un dernier sort avant de disparaître à son tour.

Alastor Maugrey, Auror en chef, nous a confirmé qu'un enfant de 4 ans avait pris l'Avada Kedavra du Mangemort de plein fouet. La mère est actuellement hospitalisée à Ste-Mangouste. Le père a été conduit dans une clinique moldue d'Inverness.

Nous déplorons le manque d'efficacité du Ministère de la Magie qui peine à démasquer ces assassins encagoulés.

Cependant, le fidèle du Seigneur des Ténèbres a eu le mauvais goût de saluer la foule terrorisée d'un geste grandiloquent. Mal lui en pris, car, toujours d'après notre témoin, la cagoule, garante de son anonymat, s'est déplacée et a laissé échappé une masse de cheveux blonds.   

Le Ministère retrouvera-t-il le meurtrier ? Seul l'avenir nous le dira ».

J'ai reposé le journal, les larmes aux yeux.

Les Aurors étaient arrivés très rapidement mais il y avait quand même eu une victime. Une seule mais une de trop. Pauvre petit bonhomme !

Je suis partie chez l'apothicaire, la mort dans l'âme.

Bien que Halloween soit seulement dans une semaine, les devantures des magasins du Chemin de Traverse sont déjà décorées.

Simmons n'a pas échappé à cette frénésie de cucurbitacées grimaçantes. Quand je suis entrée dans la boutique, un squelette animé par je ne sais quel enchantement, m'a pris par la main et m'a entraînée dans une danse endiablée. Je n'avais pas autant ri depuis un mois, j'en avais bien besoin.

Ce qui m'a fait moins rire, par contre, c'est les (trop) nombreuses fausses araignées qu'il a pendues au plafond. Je n'arrive pas à distinguer les vraies des factices !

J'ai eu de la visite, cet après-midi !

Sirius est venu me dire un petit bonjour. Il était accompagné de Lily et James Potter. Ils sont passés me remercier. Sirius et moi avions fait un cadeau commun.

Simmons nous a prié gentiment d'aller papoter dehors, son magasin n'étant pas un salon de thé !

Nous sommes allés nous réchauffer au Chaudron.

J'ai beaucoup parlé avec Lily qui m'a promis qu'elle repasserait à l'occasion.

Le soir de Halloween, le Chemin de Traverse était uniquement éclairé par de grosses citrouilles. Je marchais tranquillement quand une silhouette a surgi devant moi.

- Une friandise ou une bêtise ?

J'ai tellement sursauté que j'ai failli tomber.

- ROGUE ! T'es dingue ou quoi ?? C'est interdit de faire peur aux gens comme ça !

- C'est Halloween ! a-t-il argumenté. Alors, une friandise ou une bêtise ?

J'ai fait mine de réfléchir puis je l'ai attrapé par les pans de sa cape et je l'ai tiré à moi.

- Un baiser !

Il ne s'est pas fait prier. Nous nous sommes embrassés à en perdre haleine.

- Severus ?

- Mmm ?

- On ne peut pas rester là.

- Ah ? Tu as sans doute raison.

- Bien sûr que j'ai raison ! Dans quelques minutes, la rue sera envahie d'enfants !

- Ah ? Alors c'est une très bonne raison !

- On m'attend chez moi, tu peux venir si tu veux !

- Tu veux me présenter à tes parents ?!

- On a peur, Rogue ?

- Tu aimerais bien !

Quand je suis arrivée à la maison avec Severus, mes parents ont eu l'air ravi de faire sa connaissance.

Je l'ai bien observé pendant la soirée, il semblait détendu et heureux. Ses traits avaient perdu de leur austérité. Ce qui l'avait déprimé le mois dernier paraissait oublié ou bien enfoui sous sa carapace.

Après le café, nous avons promis de ranger et mes parents sont montés se coucher. Nous avons bavardé un long moment au salon. Severus semblait gêné d'être dans la maison familiale avec mes parents pas très loin et cette situation m'amusait beaucoup. Sans me faire voir, j'ai verrouillé et insonorisé la pièce.

Je l'ai poussé sur le canapé et je me suis couchée sur lui et j'ai commencé à déboutonner sa robe de sorcier.

- Kathy ! Qu'est-ce que tu fais ?

- D'après toi ?

- Mais… mais…on ne peut pas…

- Je crois que si.

- Il n'en ai pas question !

- Vraiment ?

Je me suis frottée sensuellement à lui en lui baisant les lèvres. Il a laissé échappé un léger soupir de contentement.

- Je t'ai entendu, Severus.

- Je n'ai rien dit !

- Pas besoin de mot ! Ton corps parle pour toi. Alors ?

- Alors quoi ?

- Tu te rends ?

- Non.

- C'est ce qu'on va voir !

Je l'ai dévêtu alors qu'il jouait les grands indifférents.

Cependant, si sa tête persistait à nier, le reste de son anatomie répondait parfaitement à mes caresses.

Je l'ai mené au bord de l'extase avec ses baisers et mes attouchements mais je voulais qu'il me regarde dans les yeux et qu'il me demande verbalement de le délivrer de son supplice.

J'ai arrêté de le toucher et j'ai attendu.

Il a ouvert les yeux, a presque souri de me voir le défier.

Il a tendu la main et m'a murmuré, d'une voix rauque de désir :

- Viens, Kathy, je t'en prie.

Je me suis empressée de le satisfaire.

Faire l'amour avec lui était me rendait si heureuse.

Quand il a poussé un dernier râle en s'abandonnant au plaisir qui le submergeait, je suis rendu compte que j'étais éperdument amoureuse de lui.

Il est parti en me promettant de revenir me voir dès que son travail le lui permettrait.

Novembre est arrivé, apportant son lot de pluies et de vents glacés puis reparti en déversant sur nous les premiers flocons de neige.

Ce matin, je suis sortie du Chaudron Baveur chaudement emmitouflée dans ma cape de laine. J'avais fait à peine quelques pas, que j'ai entendu mon nom.

- Kathy ! Kathy !

- Salut Lily ! Comment vas-tu ?

- Ma foi, on ne peut mieux ! James et moi, on a enfin trouvé la maison de nos rêves !

- J'en suis ravie !

- Je t'accompagne chez Simmons, j'ai besoin d'une préparation spéciale.

- Bien sûr ! Fais attention, Lily ! La neige fondue rend les pavés glissants.

- Je serai prudente, ce n'est pas le moment de tomber !

Elle est entrée avec moi ensuite elle a  patiemment attendu que je passe ma robe de travail. Quand je me suis retournée vers elle pour savoir quel genre de potion elle désirait, elle m'a adressé un sourire béat.

- Je veux une potion qui calme les nausées matinales.

- Lily, tu es enceinte ?

Ses yeux émeraude ont pétillé.

- Ouuuiiiii ! Je suis malade comme un chien mais tellement heureuse !

- C'est pour quand ?

- Ma foi, fin juillet. C'est encore très récent mais le médicomage me l'a confirmé, hier.

- Toutes mes félicitations, Lily ! Je vais te préparer ça tout de suite.

Je lui ai donné sa potion et elle est repartie en m'indiquant qu'elle reviendrait si d'autres maux se présentaient.

Ça vous a plu ? Alors à mercredi pour la suite.

Falyla